Archives de Tag: christianisme
L’Autriche envisage d’interdire le port du voile tout en autorisant la croix chrétienne

Sebastian Kurz
Trois nouveaux cas de pédophilie signalés dans le diocèse de Toulouse
Allemagne : de nombreux réfugiés musulmans se convertissent au christianisme pour être acceptés
Marion Maréchal-Le Pen contre le remboursement intégral de l’IVG
Haute-Savoie : la justice ordonne de retirer d’un parc une statue de la Vierge au nom de la laïcité
La Slovaquie vote une législation qui restreint la liberté de culte à ses.. 2000 musulmans qui n’ont aucune mosquée
La nouvelle législation augmente le nombre de fidèles nécessaires pour devenir une religion d’Etat, de 20 000 à 50 000. Elle a pour but d’empêcher l’islam, qui compte 2 000 adeptes dans le pays, d’accéder à ce statut dans un avenir proche.
Attentat : Quand de Gaulle était la cible d’une « fatwa chrétienne »

Un journaliste éthiopien condamné à 1 an de prison pour «diffamation» contre l’église
Getachew Worku, rédacteur en chef d’un hebdomadaire indépendant amharic a été condamné à un an de prison pour “diffamation” à l’encontre de la puissante église orthodoxe éthiopienne.
Le journaliste accusait notamment certains membres du clergé, présicément ceux du monastère de Sainte-Marie situé à Addis-Abeba, de corruption, fait savoir le portail d’actualités éthiopien, Addis Standard, sans plus de détails.
Arrêté la semaine dernière, Getachew Worku a été gardé à vue jusqu‘à la prononciation de sa peine. Le procureur avait plaidé trois ans de prison estimant qu’il avait violé l’article 63 du code pénal éthiopien relatif à la “diffamation et diffusion de fausses informations”.
Sa condamnation intervient dans une période sensible en Éthiopie où le pouvoir a dû décréter un état d’urgence de six mois depuis le 9 octobre pour faire face à la vague de manifestations violentes anti-gouvernementales qui ont déjà fait des centaines de morts selon les organisations de défense de droits de l’homme.
Une chrétienne radicale condamnée pour avoir agressé une femme voilée en brandissant une croix
Jayda Fransen, 30 ans, figure de l’extrême droite britannique « Britain First », a été condamnée à 2 500 euros d’amende pour avoir invectivé une femme musulmane, lors d’une « patrouille chrétienne », le 31 janvier 2016.
Elle avait pris la tête de la manifestation, marchant à grands pas dans les rues de cette localité du Berfordshire, tout en scandant des slogans anti-islam, injurieux et anxiogènes, jusqu’au moment où elle vit une mère de famille voilée refuser la brochure que lui tendait, par provocation, un de ses militants galvanisés.
Traversant l’avenue avec précipitation pour en découdre, Jayda Fransen s’en prend à la femme voilée accompagnée de ses enfant en hurlant : « Pourquoi êtes-vous couverte comme ça ? Vous représentez tout ce que j’exècre ! Ce sont les hommes musulmans qui vous forcent à vous voiler car ils ne peuvent pas contrôler leurs pulsions sexuelles ».
Les caméras de surveillance ont immortalisé la violence, notamment l’instant choc où la furie de « Britain First » a brandi rageusement une croix blanche devant sa malheureuse victime qui en a lâché ses emplettes.
Grande-Bretagne : dans une école chrétienne, élèves battus et fillettes «préparées» au mariage
Une enquête exclusive révèle de sérieuses préoccupations sur la façon dont les enfants sont traités dans des établissements fondamentalistes chrétiens en Grande-Bretagne.
Les enseignants des écoles fondamentalistes chrétiens auraient exercés des séances d’exorcismes sur les élèves, et ont battu les enfants durant des rituels religieux, quant aux filles, elles étaient «préparées» au mariage, selon les anciens élèves qui disent qu’ils ont décidé de parler maintenant, après des années de souffrance dans le silence.
Etats-Unis : une chrétienne forcée d’ôter son voile
Yvonne Allen, une jeune femme américaine originaire d’Alabama a été forcée par l’administration de l’état d’ôter son voile pour faire la photo devant figurer sur son permis de conduire.
La jeune chrétienne a décidé de porter l’affaire devant un tribunal d’état, aidée par l’ONG ACLU (Union américaine pour les libertés civiles).
« J’étais atterrée lorsqu’on m’a contraint à enlever mon foulard. Le fait de dévoiler mes cheveux à autrui relève de la désobéissance à Dieu. Je devrais jouir des mêmes droits que les adeptes des autres cultes et ne pas être discriminée pour ma Foi » , a-t-elle souligné, ajoutant dans sa plainte avoir été moquée par le clerc et l’administration du comté de Lee pour être une femme chrétienne voilée. Il lui a été répondu que « seules les musulmanes avaient le droit d’apparaître voilée sur leur document de permis de conduire« .
L’état de l’Alabama, répondant au « lobbyisme » de la communauté sikhs et musulmane, a autorisé le droit d’apparaitre « voilés » sur les documents officiels du type permis de conduire à condition que le visage de la personne apparaisse clairement sur la photographie.
Yvonne Allen et l’ACLU sont donc fondés pour attaquer l’administration de l’état pour discrimination anti-chrétienne.
USA : Une Texane réduit 2 Mexicaines en esclavage pendant 14 ans en leur récitant la Bible
Olga Murra a retenu deux femmes chez elle durant plus d’une décennie. Elle répétait à ces deux mexicaines qu’elles risquaient d’être tuées par les services d’immigration si elles lui désobéissaient.
Et les mensonges de la Texane ne s’arrêtaient pas là. Pendant 14 ans, la femme de 64 ans les persuadait qu’elle était la «voix de Dieu», leur lisant même des versets de la Bible pendant qu’elles nettoyaient des maisons, parfois sept jours par semaine.
Jusqu’à 50 ans de prison
Les deux Mexicaines dormaient par terre, devaient demander l’autorisation d’aller aux toilettes et n’étaient nourries que d’eau et de pain. Elles ne voyaient jamais la couleur de l’argent récolté par les ménages qu’elles faisaient dans «trois à quatre maisons par jour».
Olga Murra aurait fait entrer les deux Mexicaines, âgées de 21 et 33 ans au moment des faits, avec elle en revenant du Mexique. La semaine dernière, elle a été inculpée pour «travail forcé» et «hébergement d’étranger en situation illégale». Son procès aura lieu en novembre. Elle risque jusqu’à 50 ans de prison.
Polygamie au Canada : un chef d’une Église fondamentaliste a 27 femmes et 145 enfants
Une déclaration surprenante de Winston Blackmore. Ce Canadien de 59 ans compte 27 épouses et 145 enfants. Il est aujourd’hui poursuivi par le gouvernement canadien pour polygamie. « Ce sont mes amies », se justifie-t-il.
« Ne légalisez pas la polygamie. Ce n’est pas une bonne idée car cela pourrait mener à l’exploitation des femmes », avoue Winston Blackmore qui considère ses 27 épouses comme des « amies ».
Secte
Les 27 femmes et les 145 enfants de Winston Blackmore en ont profité pour témoigner de leur mode de vie au cours de cet événement. Ce citoyen de Colombie-Britannique (Canada) est poursuivi par le gouvernement canadien pour polygamie.
Pendant deux décennies, Winston Blackmore a été le chef de l’Église fondamentaliste de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, considérée comme une secte en Colombie-Britannique (Canada).
Au Mexique, un juge refuse le droit d’avorter à une adolescente de 14 ans violée
Un juge de l’État mexicain de Sonora (nord-est) a empêché, par un biais légal, l’avortement d’une jeune adolescente. Cette dernière est tombée enceinte après avoir été violée. Cette situation a été dénoncée lundi par le Groupe d’information sur le choix reproductif (GIRE).
La mineure, âgée de 14 ans et issue d’une famille indigène, avait été sexuellement abusée en mai par un homme de sa famille. « Le procureur avait qualifié cette affaire de viol, mais le juge, par une manoeuvre légale, a transformé ce crime en attentat à la pudeur, ce qui est un délit mineur », a expliqué Alex Alí Méndez, avocat du GIRE. « Cela retire à cette jeune fille le droit à l’avortement, qui est autorisé par le code pénal de Sonora en cas de viol.
Des droits inégaux face au viol au Mexique
L’adolescente qui vient de fêter ses 14 ans est sous la garde de son père, favorable à l’avortement de sa fille. L’association GIRE et leurs avocats examinent la possibilité d’un recours contre le juge. Depuis 2007, seule la capitale fédérale de Mexico autorise l’avortement sans restrictions au cours des douze premières semaines de grossesse, mais l’IVG est autorisée dans certains autres États mexicains en cas de viols ou de danger pour la santé.
En juin, la Cour suprême avait rejeté un projet visant à supprimer les peines de cinq ans prison prévues en cas d’avortement illégal. La Cour avait néanmoins appelé à un débat sur la question de l’avortement, très sensible dans ce pays très catholique.
Un musulman dépose des baguettes dans une église par charité, le parquet exige 1an de prison
Un homme a été relaxé ce lundi 25 juillet, à Lyon, en comparution immédiate. Le prévenu âgé de 32 ans, était poursuivi « pour violences volontaires avec préméditation, sans ITT », un délit passible de trois ans de prison. Les faits remontent au 17 juillet dans le quartier du Vieux-Lyon (5e arrondissement).
Une scène filmée
Vers 13 h 15, ce trentenaire, fiché « S » pour radicalisation et assigné à résidence depuis le 15 novembre 2015, au surlendemain des attentats de Paris, passe à côté de la cathédrale Saint-Jean lorsqu’il découvre un sac rempli de baguettes de pain paraissant abandonné. Il dit vouloir éviter « un gâchis » et « faire profiter tout le monde du pain ». Il se décide à rentrer à l’intérieur de la cathédrale à la recherche d’un prêtre. A défaut de trouver un homme d’Église pendant la pause méridienne, le prévenu sort les baguettes « pour que tout le monde puisse se servir » et ressort.
La scène qui dure environ une minute, a été enregistrée par la vidéosurveillance de la cathédrale. Trois jours plus tard, elle est signalée à la police. N’a-t-il pas voulu créer « l’angoisse » parmi les fidèles et touristes présents ce jour-là? « On n’est pas dans un contexte normal mais en état d’urgence », souligne la représentante du parquet. Le sac contenant les baguettes était « opaque », sa tenue vestimentaire « particulière »; il porte un qamis, un vêtement long porté par certains musulmans.
Un an de prison requis
Sur la même vidéo, le tribunal a cependant observé des gens peut-être interloqués mais pas de mouvement de panique. « Peut-être que les gens ont trouvé ridicule de céder à la psychose », avance la représentante du parquet. Le parquet, selon qui « la justice ne cède pas à la psychose mais se doit de sanctionner ceux qui la propagent », a requis une peine d’un an d’emprisonnement assorti d’un sursis de mise à l’épreuve de six mois et d’une interdiction d’entrée dans les lieux de culte.
L’avocat du prévenu, Me Benoit Courtin a plaidé la relaxe dans un dossier « étonnant et inquiétant ».