Fusillade dans un lycée à Grasse : l’auteur est le fils d’un conseiller municipal élu sous l’étiquette FN


Le tireur de Grasse avait-il un complice ? Le tireur et des frères jumeaux sont toujours en garde à vue samedi matin. L’un des deux intéresse particulièrement les enquêteurs. C’est l’ami d’enfance du tireur et il semble avoir joué un rôle important dans la fascination du jeune homme pour les tueries américaines.

« C’est ce garçon qui l’a influencé », voilà ce qu’affirment plusieurs des anciens camarades du tireur. L’un deux raconte même avoir pris ses distances tant il l’avait vu changer d’un seul coup au collège, deux ans plus tôt, en fréquentant ce nouvel ami. Un jeune homme qui parlait du diable, admirait Hitler, s’habillait en noir et tenait, à 14 ans, des propos ouvertement racistes. Cet adolescent était également fasciné par les tueurs de masse.

Europe 1


Mélanie, quant à elle, était l’une de ses camarades de classe en primaire, puis au collège, à Grasse. Elle aussi confirme les « tendances satanistes » du jeune homme. « Son look était toujours en noir, sa personnalité aussi », nous dit-elle. « Il dessinait des croix gammées sur ses cahiers et postait des images noires qui faisaient peur sur sa page Facebook.

LCI

https://twitter.com/Magabosc06/status/842367435151970304


Selon nos informations, le jeune homme est le fils d’un conseiller municipal de Grasse, élu sous l’étiquette Front national au scrutin de 2014, mais qui a désormais rejoint l’équipe en place du maire Jérôme Viaud (Les Républicains). Son père est aussi coordinateur pour la région Provence-Alpes-Côte d’Azur du Rassemblement pour la France (RPF), un microparti souverainiste. Il a récemment apporté son soutien à la candidature de François Fillon.

Libération


Selon nos informations, le tireur s’appelle Kylian. Il est élève en 1re L. Il a tiré sur le proviseur et un autre élève. L’application SAIP du gouvernement a déclenché une alerte attentat.

Nice Matin


Le profil inquiétant de Killian B. D’après ses publications sur les réseaux sociaux, le lycéen semble fasciné par les tueries de masse américaines, notamment celle de Columbine. Les photos qu’ils publie sur Facebook sont morbides et satanistes.

Le lycéen était lourdement armé. Lors de son interpellation, les enquêteurs ont trouvé un fusil à pompe, deux armes de poing, une grenade factice et une grenade à plâtre. Le suspect était également porteur de nombreuses munitions, sur lui et dans un sac.

Le Parisien


Sur sa page Facebook, il a publié il y a peu une vidéo dans laquelle, caché sous un masque et un masque à gaz, il tire face caméra avec une arme factice.

La Dépêche du Midi

USA : il tire sur 2 Indiens en criant « quittez mon pays » et se vante d’avoir tué 2 « arabes »

Un Américain a tué un homme d’origine indienne et en a blessé un autre lors d’une fusillade au cours de laquelle il a hurlé « Sortez de mon pays », croyant les deux victimes originaires du Moyen-Orient.

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Les deux victimes, qui travaillaient dans le secteur des hautes technologies, ont été visées dans un bar dans le Kansas mercredi soir alors qu’ils regardaient un match de sport à la télévision. L’un d’eux habitait aux Etats-Unis depuis plus de 10 ans. Ce crime aux motivations apparemment racistes a créé l’émoi parmi la communauté indienne aux Etats-Unis, et jusqu’en Inde.

Les autorités ont inculpé le tireur présumé, Adam W. Purinton, âgé de 51 ans, d’assassinat et deux tentatives d’assassinat.Sa caution a été fixée à deux millions de dollars.

Il a été appréhendé après la fusillade dans un autre restaurant de cet Etat du centre des Etats-Unis, où il s’était vanté d’avoir tué deux hommes originaires du Moyen-Orient, selon le journal Kansas City Star.

Charente Libre

Karl Rose condamné à perpétuité pour avoir abattu trois passants à la kalachnikov

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Karl Rose, le tueur d’Istres, a été condamné ce jeudi à la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir tué trois personnes à Istres

Le 25 avril 2013 en début d’après-midi, Karl Rose, alors âgé de 19 ans, a abattu trois personnes : Serge Shorjian, 45 ans, et Patrice Martinez, 36 ans, qui bricolaient devant leurs maisons, puis un automobiliste retraité, Pierre Tanneux. Seule Louisa Olivieri, dont il a stoppé le véhicule, aura la vie sauve.

Après ces meurtres commis au hasard et après avoir rechargé sa kalachnikov, le jeune garçon s’était dirigé vers l’Étang de Berre, avait jeté l’arme dans un fourré et s’était laissé arrêter par la police en disant : « C’est moi, j’ai pété un câble. »

Ce fondu d’armes à feu, qui surfait parfois sur des sites d’extrême droite et qui parlait sans arrêt de crimes et d’attentats avec son seul ami en ligne, avait trouvé sur le net le moyen d’assouvir sa passion, se procurant du matériel. Son premier achat lui avait valu des poursuites. Il avait cassé un deuxième fusil d’assaut en tentant de le remettre en service.

L’arme dont il s’est servi en 2013 à Istres était sa troisième tentative : il avait enterré l’arme et des munitions dans un bois, deux mois avant la tuerie. Il ira les déterrer après une banale dispute avec son père.

Ouest France

Au premier jour de son procès, Breivik fait un salut nazi

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L’extrémiste de droite norvégien Anders Behring Breivik, auteur d’une tuerie qui a fait 77 morts en 2011, a ouvert mardi le procès en appel sur ses conditions de détention en faisant à nouveau un salut nazi, s’attirant un rappel à l’ordre des juges.

Dans une décision qui avait provoqué la stupeur, notamment parmi les proches des victimes, l’Etat norvégien –qui a fait appel– avait été condamné en première instance en avril 2016 pour traitement « inhumain » et « dégradant » en violation de l’article 3 de la Convention européenne des Droits de l’Homme.

En prison, l’extrémiste âgé de 37 ans dispose de conditions confortables avec trois cellules où il peut regarder la télévision, jouer aux jeux vidéo ou encore utiliser des appareils de musculation mais la juge avait notamment pointé son isolement prolongé –il est détenu à l’écart des autres prisonniers depuis cinq ans et demi pour des raisons de sécurité– et l’insuffisance des mesures mises en place pour compenser ce régime sévère.

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USA : Dylann Roof condamné à mort pour avoir assassiné 9 paroissiens noirs dans une église

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L’Américain Dylann Roof a été condamné mardi à la peine de mort, sans avoir exprimé de regrets ni d’excuses pour avoir tué neuf paroissiens noirs d’une église de Caroline du Sud en 2015, une tuerie qui avait choqué la planète.

Le jeune homme de 22 ans, qui a assuré lui-même sa défense ces derniers jours, a écouté l’énoncé du verdict sans trahir d’émotion.

Les 12 jurés, à l’unanimité, sont tombés d’accord sur les facteurs aggravants en ce qui concerne ses homicides, sans trouver de circonstances atténuantes bénéficiant à l’accusé.

La Voix de l’Amérique

Loïc, mis en examen et écroué pour avoir tué et démembré sa soeur

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Un homme âgé de 39 ans a été mis en examen pour le meurtre de sa soeur aînée, dont le corps démembré avait été découvert dans la maison familiale à la Vallée, en Charente-Maritime, a annoncé vendredi le parquet de La Rochelle.

Dans le cadre de l’enquête sur le décès d’Estelle Duran, âgée de 45 ans, le juge d’instruction a mis en examen son frère, Loïc Duran, pour « meurtre », et il a été placé en détention provisoire, indique dans un communiqué la procureur de la République de La Rochelle, Isabelle Pagenelle. « Tout en reconnaissant avoir eu une dispute avec la victime le 5 septembre, Loïc Duran conteste les faits qui lui sont reprochés. Le juge d’instruction a toutefois retenu l’existence d’indices graves ou concordants pour ordonner sa mise en examen », précise-t-elle.

Europe 1

Incendie mortel de la rue Myrha : Thibaud passe aux aveux et est écroué, un sans-abri algérien en prison depuis 1 an libéré

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Le suspect numéro 1 a changé de visage. Vendredi, l’enquête sur l’incendie de la rue Myrha (dans le XVIIIe arrondissement de Paris), qui avait coûté la vie à huit personnes dont deux enfants en septembre 2015, a soudainement rebondi : Mourad S., un SDF de 37 ans écroué juste après les faits, a été relâché tandis qu’un autre suspect le remplaçait derrière les barreaux.

La brigade criminelle du 36, quai des Orfèvres a en effet arrêté mardi un ancien locataire de l’immeuble sinistré. Thibaud, âgé de 20 ans.

D’après une source policière, ce serait son comportement «excessif», «complexe» et «ambigu» qui aurait éveillé les soupçons des enquêteurs. Le jeune homme a en effet manifesté beaucoup d’empressement, d’abord pour témoigner dans la presse au lendemain de l’incendie, ensuite pour organiser une cérémonie d’hommage aux victimes un an plus tard.

Thibaud a ainsi adressé un communiqué aux habitants du quartier de la Goutte-d’Or afin de les convier à commémorer ce «chapitre sombre de leur histoire et de tout un quartier qui doit être préservé de l’oubli». Il souhaitait également que ce rassemblement rappelle «aux pouvoirs publics de ne pas oublier leur promesse de faire rapidement la lumière sur ce qu’il s’est passé».

Le 2 septembre, un an jour pour jour après l’incendie, Thibaud participait donc à la cérémonie d’hommage devant les lieux du drame et osait déclarer au Parisien : «On est là pour se retrouver ensemble. On est là aussi parce qu’on se sent abandonnés par les enquêteurs, les juges en charge du dossier, les pouvoirs publics, la préfecture, les assurances…» Il a été mis en examen pour «dégradation volontaire par incendie ayant entraîné la mort» et écroué.

Libération

« Saleté de musulman »: un Américain chrétien victime d’un meurtre islamophobe

USA : Il tue un libanais chrétien car il pensait qu’il était musulman


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Khalid Jabara, un Américain de 37 ans, est mort vendredi dernier, victime d’un crime visiblement motivé par le racisme et l’islamophobie, apprend-t-on sur FoxNews23. La justice américaine était pourtant prévenue depuis 2013 de la haine que le meurtrier vouait à la famille de sa victime. Une famille qui était souvent l’objet d’insultes racistes et qui avait subi une première attaque du tireur à peine un an plus tôt.

Établie à Tulsa, petite ville de l’Oklahoma, la famille Jabara était en effet harcelée depuis plusieurs années par un de ses voisins. Ces Américains d’origine libanaise avaient d’ailleurs, à plusieurs reprises, prévenu les autorités.

De nombreuses alertes

Ils avaient prévenu la police quand Vernon Majors les traitaient de « sales Arabes » ou de « saleté de Libanais« . Des propos racistes auxquelles se mêlaient également des insultes islamophobes… Bien que les Jabara soient d’obédience chrétienne.

Ils avaient prévenu quand leur voisin avait volontairement renversé Haifa, la mère de famille il y a moins d’un an. La victime s’en était sortie avec de graves blessures, dont plusieurs fractures. Lors de cette attaque, à la suite de laquelle le suspect avait commis un délit de fuite, Vernon Majors était déjà en violation d’une ordonnance de protection émise par la justice américaine en 2013.

Suite à cette attaque à la voiture (pour laquelle le procès est fixé en mars 2017), le juge avait fixé une caution.

Là encore, les Jabara avaient prévenu les autorités qu’il fallait garder leur tourmenteur en détention jusqu’au procès. La caution en question était fixée à 60 000 dollars. L’accusé l’avait payée immédiatement, sortant ainsi de prison en attendant le procès fixé à mars 2017.

Épilogue tragique

Vendredi dernier, Khalid Jabara (37 ans) le fils d’Haifa, avait prévenu une nouvelle fois la police. Ce fut la dernière.

Cette fois il s’inquiétait du fait que son voisin soit armé d’un pistolet et craignait qu’il puisse s’en prendre une nouvelle fois à sa famille. Quelque instant plus tard, Khalid Jabara mourrait sous les balles de Vernon Majors.

Suite à cette tragédie, la soeur du défunt s’est fendue d’un texte qui fait son chemin sur les réseaux sociaux. 

Sans haine, elle y exprime sa tristesse et son incompréhension. Elle appelle surtout à une plus grande vigilance des autorités quant aux risques de crimes racistes ou haineux qui visent les minorités dans le climat « dérangeant » que connaissent actuellement les Etats-Unis, en pleine campagne présidentielle.

RTBF

Simon S., l’individu qui a mis le feu dans un train et poignardé des passagers identifié

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Selon le journal suisse Blick, l’agresseur s’appelait Simon S. Il avait 27 ans. Selon un porte-parole de la police locale, Hanspeter Kruesi, l’assaillant est de nationalité suisse et non issu de l’immigration.

Le jeune homme de 27 ans sous-louait un appartement depuis trois ans au Liechtenstein, à la frontière avec le canton de Saint-Gall. La police a perquisitionné ce lundi matin l’appartement en question.

Il travaillait à temps partiel chez un revendeur de pièces détachées automobiles de la région, où avait réalisé un apprentissage. Il avait également auparavant étudié dans une université technique de Buchs, dans le canton de Saint-Gall.

Le Soir

Samedi après-midi, l’homme a versé un liquide inflammable dans un compartiment d’un train qui traversait le canton suisse de Saint-Gall et y a mis le feu avant de porter des coups de couteau à plusieurs passagers. Outre une femme de 34 ans décédée dimanche, cinq autres personnes ont été blessées.

Le Parisien

Une fillette de 6 ans, une jeune fille de 17 ans et une femme de 43 ans sont toujours à l’hôpital, a indiqué lundi le porte-parole de la police st-galloise Hanspeter Krusi.

Le Matin

« Le terrorisme n’est pas notre piste privilégiée », a insisté auprès de l’AFP le porte-parole de police Bruno Metzger, affirmant que « d’autres mobiles » sont plus probables, sans souhaiter en dire davantage. L’homme a agi seul, a affirmé la police sur la foi d’images vidéo le montrant, armé d’un couteau, verser le liquide et y mettre feu.

France 24

Syrie: 200 civils tués par les bombardements de la coalition dans la ville de #Manbij

 


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C’est la plus grosse bavure jamais commise par la coalition internationale contre l’organisation Etat islamique (EI) depuis son entrée en action dans le ciel de la Syrie, en septembre 2014. Plusieurs dizaines de villageois des environs de Manbij, une ville de 50 000 habitants tenue par l’organisation djihadiste, à 100 km au nord-est d’Alep, ont péri dans des bombardements aériens dans la nuit du 18 au 19 juillet. La coalition conduite par les Etats-Unis, comprend dix autres membres dont la France et le Royaume-Uni.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), qui s’appuie sur un réseau d’informateurs et de médecins sur le terrain, les bombardements ont fait 56 morts civils, dont 11 enfants, dans le village de Toukhar, une dizaine de kilomètres au nord de Manbij. Des photos de corps démembrés, couverts de poussière, en train d’être déposés dans une fosse commune, ont circulé sur les réseaux sociaux.

Selon Hassan Al-Nifi, membre du conseil révolutionnaire de cette localité, qui vit en exil dans la ville turque de Gaziantep mais dispose de contacts sur place, le bilan pourrait être encore plus élevé.

« Quand les membres de la défense civile sont intervenus mardi matin, ils ont récupéré 85 cadavres dans les décombres, principalement des femmes et des enfants, explique le responsable municipal, joint par téléphone. Mais lorsqu’ils ont pu faire venir leur matériel de déblaiement, beaucoup d’autres corps sont apparus. Nous sommes à plus de 200 morts et le décompte n’est pas terminé. »

Lundi matin déjà, au moins 21 civils avaient trouvé la mort dans d’autres raids aériens sur des faubourgs de Manbij. Le carnage de Toukhar a déclenché un tollé au sein de l’opposition syrienne.

Dans un courrier envoyé à Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU, Riyad Hijab, le président du Haut conseil pour les négociations (HCN), le bras diplomatique des anti-Assad, fustige le « silence international » qui entoure ces « centaines de morts ».

Le collectif Airwars, spécialisé dans le recensement des victimes collatérales de l’offensive anti-EI menée par Washington depuis vingt-deux mois, dispose d’une évaluation encore plus précise. Après avoir croisé et vérifié de multiples sources, des communiqués militaires aux décomptes des ONG, en passant par les comptes rendus des médias locaux, l’organisation parvient au chiffre de 1 422 civils tués, ce qu’elle considère comme une estimation basse. Le Pentagone pour sa part ne reconnaît à ce jour que 41 morts.

Le Monde

Vidéo : 23 raisons de vous faire tuer si vous êtes Noir aux États-Unis

Le Point

Suspecté d’avoir abattu 3 personnes, un suprématiste blanc en fuite arrêté aux USA

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Une chasse à l’homme d’une journée a pris fin hier dans l’aprèsmidi , après l’arrestation de l’homme soupçonné d’avoir abattu trois personnes et blessé un autre dans la nuit de vendredi près de Woodland.

Brent W. Luyster, 35 ans, a été arrêté à 16h15 samedi sur la route de l’ ouest de Longview Ocean Beach par le bureau du shérif du comté de Cowlitz et le Washington State Patrol, selon Sgt. Fred Neiman, portparole du bureau du shérif du comté de Clark.

«Nous sommes très heureux que M. Luyster a été arrêté sans incident», a déclaré Neiman. «Nous avions peur, sachant le pédigrée de l’individu qu’il y est d’autres drames »

Luyster, un ancien résident de Vancouver, accusé d’avoir tiré mortellement sur deux hommes et une femme et blessant une autre femme vendredi soir dans une maison au 4006 NW 417e St., juste en dehors des limites de la ville Woodland.

Luyster a les cheveux ras et de nombreux tatouages, y compris des croix gammées et un «skinhead» sur l’abdomen. L’Anti-Defamation League le décrit comme un suprématiste blanc.

The Columbian

Attentat de Nice : : Elle s’appelait Fatima, « Ma mère est morte dans l’attentat »

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Hamza, 28 ans, a perdu sa mère le soir du 14 juillet dans l’attentat de Nice. « Ce que je peux dire, c’est qu’elle portait le voile, pratiquait un islam du juste milieu. Un vrai islam. Ce n’est pas celui des terroristes. »

Hamza, 28 ans et son père sortent du CUM, le centre universitaire méditerranéen de Nice, transformé en refuge pour les proches des victimes. Le bâtiment, donnant sur la promenade des Anglais, est protégé par la police nationale.

Les yeux rougis, une couverture de survie sur le dos, Hamza accepte d’évoquer le souvenir de sa mère, Fatima Charrihi décédée quelques heures plus tôt.  

Le camion faisait voler les gens « comme des chiffons »

« C’était la première victime. Il n’y avait pas d’autres cadavres avant elle… » Digne, le jeune homme tient à honorer la mémoire de cette Niçoise, mère de sept enfants.

Lors du drame, Ahmed, son mari était à une cinquantaine de mètres, à hauteur du grand hôpital de Lenval. « J’étais devant pour récupérer la voiture », souffle l’homme, sous le choc en évoquant ce camion qui faisait voler les gens « comme des chiffons » et a réduit « les bancs en miettes. » « Elle était avec ses neveux et nièces. Mon frère a essayé de la ranimer. Mais elle est décédée sur le coup nous ont dit les médecins« , raconte Hamza.

L’Express

Attentat à Nice : 84 morts, l’Etat d’urgence prolongé pour 3 mois

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Peu après 22h30 jeudi soir, un camion a foncé sur près de deux kilomètres dans la foule amassée sur la Promenade des Anglais à Nice, en pleines festivités du 14 juillet. Le chauffeur, identifié comme un Franco-tunisien de 31 ans, aurait également tiré sur la foule avant d’être abattu après des échanges de tirs avec les forces de l’ordre. L’attentat a fait au moins 84 morts et 18 blessés en urgence absolue.

L’attaque n’a pas encore été revendiquée. Selon l’AFP, le camion aurait été loué « il y a quelques jours ». Le parquet national antiterroriste a été saisi.

François Hollande, dans une allocution télévisée, a expliqué que « cette attaque dont le caractère terroriste ne peut être nié est encore une fois d’une violence absolue ». Le président a également annoncé la prolongation de l’Etat d’urgence pour 3 mois, le maintien de l’opération Sentinelle (10.000 militaires déployés sur le territoire national) et l’appel à la Réserve opérationnelle composée de volontaires et d’anciens militaires pouvant apporter un renfort temporaire. Un deuil national de 3 jours est décrété du 16 au 18 juillet.

La Tribune

Orlando : «La tragédie, c’est qu’il n’y ait pas eu plus de morts» selon le pasteur Jimenez

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Roger Jimenez, pasteur à Sacramento (Californie), s’est exprimé quelques heures après la fusillade survenue samedi soir à Orlando. Devant ses paroissiens de la «Verity Baptist Church», l’homme a regretté que le tireur n’ait pas fait davantage de victimes, rapporte CBS. «La tragédie, c’est que la plupart d’entre eux ne sont pas morts. Je suis assez fâché qu’il n’ait pas terminé le travail. Parce que ces gens sont des prédateurs», a-t-il affirmé dimanche matin.

Depuis son pupitre, Jimenez s’est réjoui du carnage perpétré au Pulse et a expliqué que tous les homosexuels étaient des pédophiles. «Est-ce que vous êtes tristes que 50 pédophiles aient été tués aujourd’hui? Heu, non. Je pense que c’est super. Je pense que ça aidera la société. Je pense qu’Orlando est un peu plus sûr ce soir», s’est-il félicité, avant d’ajouter que «ce n’est pas naturel qu’un homme soit attiré par un autre homme».

Le pasteur est allé encore plus loin en appelant à l’exécution de la communauté gay. «J’aimerais que le gouvernement les rassemble, qu’il les place devant un mur, qu’il mette un peloton d’exécution en face d’eux pour qu’il leur explose la tête», a lancé Jimenez.

20 Minutes