Archives de Tag: massacre
Irak : Au moins de 15 civils tués par les bombardements occidentaux
Syrie : Près de 50 morts après des raids aériens, probablement russes
«Soyez prêts à tuer quiconque vous rencontrez en Irak», Trump nomme «l’enragé» à la tête du Pentagone
Les bombardements occidentaux auraient tué plus de 1700 civils en Syrie et en Irak
En août 2016, une mosquée est bombardée dans la ville de Qayyarah, en Irak. Parmi les victimes civiles, des enfants et des personnes âgées. Ici, aucun combattant de Daech, affirment les habitants, persuadés que le gouvernement français a ordonné cette frappe.
Birmanie : des villages Rohingyas musulmans brûlés par l’armée d’Aung San Suu Kyi
«La réponse de l’armée semble démesurée»
Comme la région est interdite aux observateurs indépendants, il est difficile de vérifier ce qui se passe sur le terrain, mais « les opérations continuaient lundi, avance Chris Lewa, la directrice d’Arakan Project, une ONG qui défend les droits des Rohingyas. La réponse de l’armée semble démesurée. Elle a envoyé des hélicoptères de combat tirer sur les foules qui fuient les villages. Elle poursuit une tactique de destruction quasi-systématique des habitations où pourraient s’être cachés des militants. La situation se dégrade dans le Rakhine du nord.»
«Destruction généralisée»
Les commentaires du gouvernement ont été publiés dimanche au moment où l’ONG Human Rights Watch (HRW) révélait des incendies de maisons Rohingyas dans l’Etat de Rakhine. A partir de vues satellites prises entre les 22 octobre, 3 et 10 novembre, HRW estime que 430 habitations ont été détruites dans trois villages du nord de Maungdaw.
«Ces nouvelles images confirment non seulement la destruction généralisée de villages Rohingya, mais montrent aussi que cela est d’une plus grande ampleur que nous le pensions», a analysé Brad Adams, directeur Asie de HRW, en appelant à une enquête des Nations unies.
Le gouvernement d’Aung San Suu Kyi devra aussi clarifier ce qui se passe dans l’ouest du pays en ce moment. A la différence des troubles entre bouddhistes et musulmans Rohingyas de 2012, qui avaient fait plus de 100 morts et déplacé 100 000 personnes, ces attaques soulèvent autant de questions qu’elles suscitent de l’inquiétude.
Syrie: 20 civils tués par une frappe de la coalition dirigée par Washington
Vingt civils, dont deux enfants, ont été tués dans la nuit par des frappes de la coalition dirigée par les Etats-Unis sur un village près de Raqqa, bastion du groupe Etat islamique (EI) en Syrie, a affirmé mercredi une ONG.
La coalition a déclaré avoir mené des frappes dans le secteur sans être capable dans l’immédiat d’affirmer s’il s’agissait des mêmes raids.
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a précisé que 32 personnes avaient également été blessées dans les frappes mardi soir sur le village d’al-Hicha.
« Le bilan des morts s’élève à 20 civils, dont neuf femmes et deux enfants », a précisé Rami Abdel Rahmane, le directeur de l’OSDH qui avait fait état dans un premier temps de 16 morts.
Le village, contrôlé par l’EI, a aussi été la cible d’un assaut par les Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par la coalition internationale, qui ont lancé samedi une offensive en vue de reprendre Raqqa, le fief du groupe jihadiste en Syrie.
Une porte-parole des FDS, une alliance arabo-kurde, a démenti la mort de civils. « Rien de tel s’est passé, et ces accusations sont le fait de l’EI », a déclaré à l’AFP Jihan Cheikh Ahmad.
La coalition internationale conduite par les États-Unis a confirmé pour sa part, après un premier examen de l’incident, avoir bien mené des raids dans le secteur mentionné.
« Cependant, des informations spécifiques sont nécessaires pour déterminer si la coalition est responsable » des frappes ayant conduit à la mort de civils, a déclaré à l’AFP le colonel américain John Dorrian, un porte-parole de la coalition.
Il a encore souligné que la coalition « adhérait à toutes procédures visant à minimiser les risques pour les non-combattants ».
Les FDS ont en outre affirmé dans un communiqué que six jihadistes de l’EI avaient été tués par les frappes de la coalition sur ce village précisant que le groupe ultra-radical empêchait les civils de quitter la localité pour qu’ils servent de « boucliers humains ».
Cisjordanie occupée : un palestinien de 15 ans abattu par Tsahal
Tsahal a abattu jeudi un Palestinien qui lançait des pierres sur une patrouille dans le secteur de Beit Ummar, dans le sud de la Cisjordanie occupée.
Le ministère palestinien de la Santé a identifié le palestinien tué sous le nom de Khaled Bahar, 15 ans.
Les Territoires palestiniens, Jérusalem et Israël sont en proie à des violences qui ont coûté la vie à 235 Palestiniens, 36 Israéliens, deux Américains, un Erythréen et un Soudanais depuis le 1er octobre 2015, selon un décompte de l’AFP.
Gaza : un enfant palestinien de 10 ans abattu par Tsahal
Un enfant palestinien de 10 ans a été tué mercredi le long de la frontière entre la bande de Gaza et Israël, a-t-on annoncé de sources palestiniennes, tandis que l’armée israélienne a démenti tout échange de tirs dans le secteur.
Ashraf al-Qudra, porte-parole du ministère de la Santé du Hamas dans la bande de Gaza, a affirmé que l’enfant avait été tué par des soldats israéliens qui ont tiré dans le secteur de Khan Younes, dans le sud-est de la bande de Gaza.
« Abdullah al-Naseef, dix ans, a été tué par des tirs de l’occupant israélienprès de sa maison située dans la municipalité de Qarara près de Khan Younes », a affirmé le porte-parole.
Gravelines : Éric et Jérôme jugés pour avoir décapiter une quarantaine de pigeons
Deux hommes ont été condamnés, dont un à de la prison ferme, pour être entrés par effraction dans un pigeonnier et y avoir massacré les volatiles.
Éric Vanez et Jérôme T. ont été condamnés pour des faits particulièrement sordides, survenus le 11 octobre 2015, à Gravelines. Cette nuit-là, la police appelée pour le cambriolage d’une maison les a découverts au milieu d’un véritable massacre… de pigeons.
Comme le rapporte la Voix du Nord, les agents de police ont interpellé les deux hommes dans le pigeonnier de la demeure, couverts de sang et entourés de plus de quarante volatiles décapités. Les deux individus ont profité du décès du propriétaire colombophile de la maison, enterré la veille, pour entrer chez lui par effraction. Mais rien n’explique leur geste sadique. Durant leur procès, Jérôme T. rejettera l’entière faute sur Éric Vanez, expliquant aux juges : « Il a arraché la tête des pigeons une à une, avec les mains. Quand il a égorgé les pigeons, le sang a éclaboussé sur moi. » L’accusé ne justifiera pas son acte, expliquant avoir agi « comme ça, pour rien. »
Éric Vanez, déjà condamné à une dizaine de reprises, a finalement écopé de trois mois de prison ferme et 800 euros d’amende. Son comparse, dont le casier judiciaire est vierge, a été sanctionné de six mois de prison avec sursis et 800 euros d’amende.
Cisjordanie occupée : Tsahal a assassiné 8 Palestiniens en moins de 72 h
Le ministère palestinien des Affaires étrangères a demandé aux organismes internationaux et à l’ensemble de la communauté internationale d’élever la voix et de mettre un terme à leur silence face à l’escalade et à l’arrogance israéliennes contre les citoyens palestiniens désarmés.
El Khalil, au sud de la Cisjordanie occupée, fief des colons israéliens les plus extrémistes, est la ville palestinienne où sont tombés le plus grand nombre de jeunes Palestiniens, victimes des balles assassines de soldats de l’occupation israélienne. Hier, un jeune Palestinien, Aïssa Taraira, âgé de 16 ans, a été assassiné à bout portant, au niveau d’un poste militaire israélien implanté près de l’entrée de la localité de Beni Naim, à l’est de la ville d’El Khalil. L’armée israélienne a prétendu que le jeune garçon avait tenté d’attaquer les soldats au couteau. Cette version a été remise en cause par des témoins oculaires, qui affirment qu’il ne faisait que passer et qu’il n’avait rien tenté.
Lundi en milieu de journée, un jeune citoyen est mort et un autre a été gravement blessé près de la mosquée d’El Khalil, au centre-ville, par des tirs de soldats israéliens. C’est le quatrième assassinat du genre en moins de 72 heures. Deux jeunes, Hatem Echloudi et Mhamad Erajabi, âgés respectivement de 26 et 16 ans ont été exécutés, vendredi et samedi, dans le quartier de Tel Rmeida, au centre d’El Khalil. Un troisième Palestinien, Feras El Khdour, a été assassiné de sang-froid vendredi près de la colonie israélienne Kiriat Arbaa, une localité située non loin d’El Khalil.
L’intention de provoquer la mort s’explique par l’interdiction par les soldats auteurs des meurtres aux équipes médicales du Croissant-Rouge palestinien de fournir des soins aux blessés. Ils laissent les victimes à terre, gisant dans leur sang. Cela dure parfois des heures. Après s’être assurés de leur mort, ils les mettent dans des sacs en plastique noir et les emmènent vers des lieux inconnus. Au total, 8 Palestiniens âgés de 16 à 28 ans et un touriste jordanien ont été exécutés depuis vendredi.
La Cour pénale internationale se penche sur les Crimes de guerre commis par israël à Gaza
C’est une information qui vient d’un responsable israélien. Israël accueillera « prochainement » un « groupe de travail » de la Cour pénale internationale (CPI), appelée à décider si elle ouvre ou non une enquête pour crimes de guerre lors de la guerre de Gaza des mois de juillet et août 2014.
La venue en Israël de ce groupe de travail de la CPI, premier tribunal international permanent chargé de juger les crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide, constituera une première, a-t-il indiqué sous le couvert de l’anonymat. Il a ajouté que cette visite n’avait pas pour objet d’enquêter, mais viserait pour les Israéliens à montrer à la CPI « comment fonctionne (leur) système judiciaire ».
La visite fera suite à une demande de la procureur de la CPI Fatou Bensouda, a-t-il expliqué. Un critère déterminant dans la décision de la CPI d’engager des poursuites pour crimes de guerre est l’absence de faculté ou de volonté d’un État à mener lui-même la procédure. Israël devrait ainsi au cours de la visite de ce « groupe de travail » tenter de convaincre ses membres qu’il veut et est à même de rendre justice sur d’éventuels abus commis pendant la guerre de 2014.
Le responsable israélien a dit ne pas être en mesure de préciser si le groupe de travail pourrait se rendre dans les Territoires palestiniens de Gaza et de Cisjordanie, dont Israël contrôle tous les accès, sauf la frontière égyptienne au sud de la bande de Gaza.
2 251 personnes massacrés côté palestinien, dont 551 enfants
L’invasion militaire israélienne a tué 2 251 personnes côté palestinien, dont 551 enfants, selon l’ONU. Côté israélien, elle a fait 73 morts, dont 67 soldats, et environ 1 600 blessés, selon l’ONU.
« Non, Israël n’est certainement pas le modèle à suivre »
Depuis le massacre du 14 juillet à Nice, l’attention s’est tournée vers Israël et ses techniques pour prévenir les attentats. Écrivains, dessinateurs, cinéastes, entre autres, signent cette tribune. Ils appellent à la vigilance face à la confusion des termes, et nous mettent en garde : « Non, Israël n’est certainement pas le ‘modèle’ à suivre. »
Cette tribune est co-signée par
Julien Cendres, écrivain
Monique Chemillier- Gendreau, professeur émérite de droit public et science politique à l’Université Paris-Diderot
Alain Guiraudie, cinéaste et réalisateur
Tardi, dessinateur
Myriam Martin, porte parole d’Ensemble
Rony Brauman, médecin et essayiste
Verveine Angeli, Union Syndicale Solidaires
Philippe Poutou, porte parole du NPA
Dominique Grange, chanteuse engagée
Eric Hazan, éditeur
Depuis le terrible massacre à Nice, plus de 84 victimes et des centaines de blessés, des discours médiatiques et politiques de plus en plus nombreux comparent ce qui se produit en France et en Europe à la situation en Israël.
Ainsi, des recommandations de s’inspirer du « modèle israélien » sont énoncées par de nombreux intellectuels et représentants politiques, repris dans certains médias.
Cette analyse largement diffusée veut occulter une première différence fondamentale : Israël est une puissance occupante aux termes de toutes les normes du droit international et des décisions des Nations unies.
Elle occupe illégalement des territoires palestiniens depuis 1967. Il s’agit en réalité de la plus longue occupation militaire du XXe siècle.
Il y a deux ans, l’opération « bordure protectrice »
Israël serait donc passé maître dans la gestion du « terrorisme » et la « sécurisation » de ses sites et de ses citoyens.
Alors que l’occupation répond d’abord à une volonté expansionniste et colonialiste, c’est au nom de la « sécurité » qu’il justifie sa politique de colonisation des territoires palestiniens, qui a encore considérablement augmenté en 2016 : main de fer militaire et coloniale sur les territoires de Cisjordanie, expropriation de milliers de palestiniens à Jérusalem-Est, des villages de la vallée du Jourdain, le blocus de Gaza depuis dix ans, l’annexion du Golan syrien…
Il y a deux ans presque jour pour jour, Israël, dans l’opération « bordure protectrice » assassinait plus de 2.200 personnes dont 500 enfants, selon les chiffres des Nations Unies. Enfermés et sans recours dans Gaza assiégée, dans leur immense majorité des civils non armés, ils n’avaient nulle part ou fuir. Même les hôpitaux et les bâtiments de l’ONU étaient bombardés et détruits par l’aviation israélienne.
La résistance palestinienne n’a rien à voir avec Daech
Le second amalgame dangereux auquel procèdent ces discours est celui d’identifier la résistance populaire palestinienne au terrorisme de Daech, ou à toute attaque d’individus déséquilibrés qui s’y réfèrent.
La résistance populaire palestinienne n’a rien à voir avec la cruauté et la violence de Daech. Ni dans les causes ni dans les effets. Ceux qui cherchent à les assimiler sont avant tout des défenseurs de la politique israélienne dont ils adoptent le récit : il n’y a pas de Palestiniens opprimés, il n’y a que des terroristes violents.
Ce déni de la réalité et de la violence de l’occupation n’échappe pas aux sociétés civiles.
En réalité, Israël, par sa politique de conquête et d’annexion, participe considérablement à l’insécurité de cette région du monde. Cela a aussi pour conséquence de durcir la nature du régime israélien, de plus en plus ségrégatif et discriminant, qui utilise constamment le profilage ethnique et racial au nom de la sécurité. C’est ce modèle que certains marchands de peur veulent imposer à notre société : un régime raciste et discriminant , un modèle de guerre civile.
Israël : l’impasse sécuritaire
Pour notre part, nous appelons à la vigilance face à cette redoutable confusion des termes, qui consiste non seulement à faire oublier la source de la violence, l’occupation illégale d’un peuple et la colonisation de ses territoires, mais aussi à nous présenter comme un modèle la répression de la résistance du peuple palestinien.
Israël est aussi tout au contraire le constat patent de l’échec de la politique sécuritaire. Le mur de séparation construit par Israël, les centaines de checkpoints pour ne citer que ces exemples, n’ont jamais pu empêcher des Palestiniens de se révolter contre leur oppresseur. Si cette politique répressive payait cet État ne devrait-il pas vivre en paix depuis longtemps ?
Faut-il rappeler que l’insécurité permanente de cet État due à sa politique est aussi une arme de gouvernance ? Israël vit en effet sous État d’urgence permanent depuis des décennies.
Non, Israël n’est certainement pas le « modèle » à suivre. Bien au contraire, c’est l’impasse sécuritaire dans laquelle nous ne voulons surtout pas nous retrouver pris au piège à l’avenir.
Cisjordanie occupée : un palestinien de 17 ans abattu d’une balle dans le dos par Tsahal
Un jeune Palestinien a été tué mardi et des dizaines de manifestants blessés lors dans des affrontements avec l’armée israélienne au camp de réfugiés de Faouar en Cisjordanie, a annoncé le ministère palestinien de la Santé.
Le jeune homme mort a été tué par une balle entrée dans son dos et qui a frappé au-dessus du coeur, a annoncé un responsable de l’hôpital d’Hébron. Le jeune homme avait 17 ans, a précisé le ministère palestinien de la Santé.
Un palestinien de 17 ans tué et 31 autres blessés, après la prise d’assaut d’un camp à #Hebron par l’armée sioniste pic.twitter.com/QeObex7889
— Primo (@Le_Che7) 16 août 2016
Syrie / Irak : la coalition occidentale reconnaît avoir bombardé et tué des civils
La coalition internationale contre le groupe Etat islamique a reconnu, jeudi 28 juillet, de nouvelles victimes civiles dans des bombardements en Irak et Syrie ces derniers mois.
Dans un troisième cas, le 26 avril, près de Qayyarah en Irak, un civil est mort parce qu’il est apparu de manière inopinée près de la cible, alors que le tir était déjà parti, a expliqué le Centcom.
Selon l’OSDH, 600 victimes civiles, dont 136 enfants
Cela porte à 55 le nombre total de victimes officiellement reconnues depuis le début de la campagne. La coalition menée par les Etats-Unis, qui conduit des bombardements contre les djihadistes depuis août 2014, ne reconnaît les victimes civiles qu’après de longues procédures d’enquête. Elle est accusée de sous-estimerlargement leur nombre.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, les bombardements de la coalition en Syrie ont tué environ 600 civils, dont 136 enfants. L’ONG sise à Londres, qui dispose d’un réseau de sources dans la Syrie en guerre, a par exemple indiqué qu’une frappe de la coalition jeudi avait tué « au moins 15 civils » dans le nord de Manbij, où a lieu en ce moment une bataille acharnée pour reprendre la ville aux djihadistes.
Airwars, une autre ONG de Londres, estime de son côté que le nombre total de personnes tuées par la coalition en Syrie et en Irak dépasse 1 500.
Gaza 2014 : plus de 60% des victimes de Tsahal étaient des civils, dont 526 enfants
Selon un nouveau rapport de l’ONG israélienne B’Tselem, 1394 civils ont trouvé la mort sous les bombes et les balles israéliennes, qui ont au total tué 2 202 Palestiniens. Parmi eux, 526 seraient des enfants.
Le titre du rapport publié le 20 juillet par l’organisation d’information sur les droits de l’homme B’Tselem est on ne peut plus explicite : «50 jours : Plus de 500 enfants».
En effet, selon le document, plus de 500 enfants âgés de moins de 18 ans ont perdu la vie dans les offensives de Tsahal, ainsi que près de 1 400 civils, c’est-à-dire des individus qui ne «participaient pas aux hostilités au moment de leur mort» et n’occupaient pas «un poste continu dans des activités de combat», selon la définition donnée par l’ONG israélienne.
Parmi les enfants tués, 180 étaient âgés de moins de six ans.
«Le nombre élevé de victimes civiles lance le doute sur l’affirmation d’Israël que toutes les cibles étaient légitimes et que l’armée a adhéré au principe de proportionnalité», visant à éviter les pertes civiles «excessives», peut-on lire dans le rapport.
Début juillet 2014, Tsahal a lancé l’opération «Bordure Protectrice», que les Palestiniens appellent eux la «guerre de Gaza». Après 50 jours d’offensive, les raids ont pris fin le 26 août, après qu’une trêve a été négociée entre les deux parties.