Archives de Tag: irak
Irak : Au moins de 15 civils tués par les bombardements occidentaux
«Soyez prêts à tuer quiconque vous rencontrez en Irak», Trump nomme «l’enragé» à la tête du Pentagone
Les bombardements occidentaux auraient tué plus de 1700 civils en Syrie et en Irak
En août 2016, une mosquée est bombardée dans la ville de Qayyarah, en Irak. Parmi les victimes civiles, des enfants et des personnes âgées. Ici, aucun combattant de Daech, affirment les habitants, persuadés que le gouvernement français a ordonné cette frappe.
Irak : à Kirkouk, les Kurdes expulsent des Arabes
A l’ombre de la bataille de Mossoul, un autre conflit se déroule dans l’autre grande ville du Nord, où les humanitaires dénoncent la politique des autorités du Kurdistan
Dans son premier message depuis un an, le chef de l’organisation Etat islamique (EI), Abou Bakr al Baghdadi, a appelé jeudi ses partisans à combattre jusqu’à la mort à Mossoul contre l’islam chiite, les « croisés » occidentaux et les « apostats » sunnites turcs et saoudiens. Parallèlement, Human Rights Watch publie un rapport dénonçant les expulsions et destructions de maisons d’Arabes par des kurdes.
Le Royaume-Uni ouvre une enquête sur les abus de l’armée britannique en Irak et Afghanistan
Accusée d’avoir commis des abus lors des campagnes militaires en Irak et en Afghanistan, l’armée britannique fait face à l’ouverture d’une nouvelle enquête. La correspondante de RT à Londres se penche sur la question.
Syrie / Irak : la coalition occidentale reconnaît avoir bombardé et tué des civils
La coalition internationale contre le groupe Etat islamique a reconnu, jeudi 28 juillet, de nouvelles victimes civiles dans des bombardements en Irak et Syrie ces derniers mois.
Dans un troisième cas, le 26 avril, près de Qayyarah en Irak, un civil est mort parce qu’il est apparu de manière inopinée près de la cible, alors que le tir était déjà parti, a expliqué le Centcom.
Selon l’OSDH, 600 victimes civiles, dont 136 enfants
Cela porte à 55 le nombre total de victimes officiellement reconnues depuis le début de la campagne. La coalition menée par les Etats-Unis, qui conduit des bombardements contre les djihadistes depuis août 2014, ne reconnaît les victimes civiles qu’après de longues procédures d’enquête. Elle est accusée de sous-estimerlargement leur nombre.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, les bombardements de la coalition en Syrie ont tué environ 600 civils, dont 136 enfants. L’ONG sise à Londres, qui dispose d’un réseau de sources dans la Syrie en guerre, a par exemple indiqué qu’une frappe de la coalition jeudi avait tué « au moins 15 civils » dans le nord de Manbij, où a lieu en ce moment une bataille acharnée pour reprendre la ville aux djihadistes.
Airwars, une autre ONG de Londres, estime de son côté que le nombre total de personnes tuées par la coalition en Syrie et en Irak dépasse 1 500.
Des civils fuyant Falluja attaqués par des miliciens arborant des symboles chrétiens
Des civils qui fuyaient les combats à Falluja, en Irak, ont rapporté avoir été attaqués par des milices arborant des symboles chrétiens.
« Les auteurs de tels actes ne peuvent se targuer d’aucun rapport, pas même nominal, avec le christianisme » a immédiatement réagi le 16 juin 2016 le patriarcat de Babylone des Chaldéens.
Irak : l’Eglise chaldéenne appelle les chrétiens à jeûner avec les musulmans
En signe de paix et de fraternité, le Patriarcat chaldéen appelle les chrétiens à jeûner en compagnie des musulmans vendredi 17 juin. Radio Vatican rapporte que l’Eglise « invite à prier pour la paix et la stabilité dans la région. Elle exhorte également les fidèles à venir en aide aux familles affectées par la guerre ».
« Le but, c’est de jeûner et de prier pour l’Irak, pour que Dieu nous aide à surmonter nos divisions et pour que l’Irak devienne une terre de prospérité et de miséricorde. C’est un message de solidarité avec nos frères musulmans », explique Joseph Francis, chef de l’union des églises évangéliques d’Irak, jeudi à l’agence de presse turque Anadolu.
Le patriarche Louis Raphaël 1er Sako a, lui, ajouté : « Le Christ nous a demandé d’aimer nos ennemis. Que dire alors des musulmans avec qui nous partageons des relations de fraternité et de partenariat de longue date. » Selon certaines estimations, environ 450 000 chrétiens vivent en Irak.
L’Irak menace de poursuivre en justice Israël pour la destruction son réacteur nucléaire
L’Irak menace de poursuivre Israël en justice pour avoir bombardé le réacteur nucléaire «Osirak» en 1981. Ce réacteur officiellement, à vocation civile, inquiétait les autorités israéliennes qui l’on détruites lors de l’opération militaire «Opéra».
«l’Irak est déterminé à poursuivre Israël en justice pour avoir bombardé le réacteur nucléaire et forcera l’Etat hébreu à payer des réparations pour cette attaque» a déclaré le vice-président du Parlement irakien Humam Hamoudi. «Le ministère des Affaires étrangères et la commission parlementaire des relations étrangères devraient promouvoir cette question au niveau international et attirer l’attention sur elle, à la lumière du 35e anniversaire de l’attaque israélienne contre le réacteur nucléaire» a-t-il ajouté.
Les autorités irakiennes demandent aussi des réparations financières pour la frappe aérienne de l’armée israélienne. Mais pour poursuivre l’Etat hébreu devant la justice Internationale, l’Irak devra s’&assurer un soutien international, notamment des Etats membres du Conseil de Sécurité de l’ONU.
En 1976, l’Irak avait acheté à la France le réacteur nucléaire «Osirak». Celui-ci devait servir à des fins de recherches scientifiques mais les autorités israéliennes suspectaient l’Irak de l’utiliser à a des fins militaires, notamment pour l’acquisition d’armes de destruction massive. Une opération aérienne surprise fut mise alors sur pieds pour détruire le réacteur en Irak avant la fin de la construction, en juin 1981.
Le Pentagone autorise plus de victimes civiles dans ses frappes contre Daesh
Le Pentagone a approuvé des frappes contre l’EI pouvant tuer des civils en Syrie et en Irak, révèlent des responsables militaires américains, alors que Barack Obama négocie actuellement en Arabie saoudite l’intensification de la lutte contre Daesh.
Six responsables militaires, qui ont témoigné sous couvert d’anonymat car non autorisés à dévoiler comment les cibles de l’Etat islamique sont sélectionnées et attaquées par l’armée américaine, ont expliqué que les frappes de la coalition des Etats-Unis en Syrie et en Irak seraient autorisées même contre des positions où peuvent se trouver des civils.
Les responsables ont expliqué qu’une frappe ayant le potentiel de blesser ou de tuer des personnes parmi la population civiles serait permises si l’armée américaine estime qu’elle peut nuire aux combattants de Daesh, venant ainsi remettre en question l’un des principes fondamentaux du droit de la guerre selon lequel il est interdit de viser la population civile et que seules les infrastructures militaires ennemies doivent être détruites.
Or, les militaires ont expliqué que, suivant le lieu et les cibles visés, des civils pourraient être touchés. Le Pentagone aurait déjà défini plusieurs zone de ciblage, dans lesquelles un quota de dix civils tués est permis. Ces zones peuvent varier en fonction de l’heure, de la situation géographique et de l’importance que leur destruction représente, ont précisé les responsables militaires.
En novembre 2015, les pilotes de la coalition américaine ont largué 3 227 bombes en Irak et en Syrie, soit deux fois plus qu’en Novembre 2014, rapportent les médias américains. Alors que le Pentagone a reconnu que ses frappes ont tué «par accident» vingt-six civils, deux représentants militaires – l’un encore en action, l’autre à la retraite – ont révélé que beaucoup plus de victimes civiles innocentes ont été tuées dans le largage des 40 000 bombes américaines au-dessus de la Syrie et de l’Irak depuis août 2014.
Syrie : les frappes russes plus meurtrières que celles de la coalition avec plus 1400 civils tués
Les frappes russes ont été meurtrières pour la population en Syrie, tuant au moins autant de civils sur les trois premiers mois de campagne que la coalition menée par les Etats-Unis sur plus d’un an et demi de bombardements en Irak et Syrie, selon l’ONG Airwars.
D’après Airwars, une ONG basée à Londres qui compile et recoupe les informations publiquement disponibles sur les bombardements, les frappes russes ont probablement tué entre « 1.096 et 1.448 civils » d’octobre à décembre 2015, dans 192 bombardements.
Par comparaison, les frappes de la coalition internationale menée par les Etats-Unis ont probablement tué 1.044 personnes en Irak et en Syrie depuis le début de la campagne contre le groupe Etat islamique (EI), en août 2014, selon les chiffres de l’ONG.
D’octobre à décembre 2015, la coalition a probablement tué de 178 à 223 civils en Irak et Syrie, soit six fois moins que la Russie sur la seule Syrie, estime l’ONG.
« Des quartiers ont été systématiquement pris pour cible à travers les zones rebelles, souvent pendant plusieurs jours consécutifs », et au total plus de 1.700 civils ont été blessés dans les 192 bombardements russes recensés, estime ainsi Airwars.
Trump propose de saisir le pétrole irakien et syrien au bénéfice des compagnies américaines
Comment le milliardaire incendiaire voit-il le monde ? Quel rôle veut-il que l’Amérique joue sur l’échiquier planétaire ?
Malgré ce que l’on croit, Donald Trump, qui décroche succès sur succès dans la primaire républicaine et pourrait donc bien obtenir l’investiture pour l’élection présidentielle, a des idées certes dingues mais assez cohérentes en matière de politique étrangère.
Saisir le pétrole
Saisir manu militari les puits de pétrole irakiens et syriens au bénéfice des compagnies américaines. Cela fait plusieurs années que Donald Trump affirme que Washington doit adopter les méthodes des conquérants d’autrefois et se « payer sur la bête« .
Rétablir la torture
Employer de nouveau la torture contre les terroristes et massacrer leurs familles. Donald Trump veut non seulement réintroduire le « waterboarding » dans les techniques d’interrogatoire mais, selon lui, « ce n’est pas assez dur »… Evidemment, il ne fermerait pas la prison de Guantanamo, qu’il ferait au contraire prospérer.
Faire éliminer Kim Jong-un par la Chine
Récemment le milliardaire a déclaré que Pékin devait « faire disparaître » le leader nord-coréen. Cette proposition radicale a le mérite de la franchise… En revanche, il propose d’augmenter fortement le déploiement américain dans le Pacifique en vue de contrer ce qu’il considère comme la vraie menace contre les Etats-Unis : la Chine.
Un ancien officier de la CIA veut bombarder hôpitaux et universités pour vaincre Daech
Un ancien officier de renseignement de la CIA, Michael Scheuer a déclaré que les Etats-Unis devraient bombarder même les hôpitaux et les universités dans le territoire de l’État islamique pour le vaincre.
«Pour moi, je l’ai écrit cette semaine, serait de cibler chaque infrastructure – les hôpitaux, les universités, les systèmes d’irrigation – qui rendrait impossible pour l’État islamique d’amasser des fonds et de fournir de l’électricité, l’assainissement et l’eau potable… « a déclaré Scheuer. « Faire exactement ce que nous avons fait aux Allemands. »
Steve Maman, le businessman Juif qui prétendait sauver des Yézidis serait un escroc
Contesté par des universitaires, des associations et des membres de la communauté yazidie, Steve Maman dit avoir des « preuves irréfutables » selon lesquelles il a bien libéré 134 femmes et enfants détenus par l’Etat islamique. Mais aucune instance officielle n’a pu les examiner.
Ce Juif Montréalais affirmait avoir libéré près de 130 femmes et enfants issues des minorités yazidies et chrétiennes, grâce à sa fortune personnelle puis par le biais d’une fondation qu’il avait créée en juin dernier: le CYCI (Liberation of Christian and Yazidi Children of Iraq). Il avait dans la foulée lancé un appel aux dons pour poursuivre ses opérations.
Amina Saeed, ancienne députée du Parlement irakien, qui a participé à la lettre, s’est montrée perplexe: «Nous lui avons demandé de nous donner la liste des personnes qu’il a sauvées mais il a refusé (…) Même quand on demande aux gens qu’il aurait sauvés, ils nous disent que ce nom ne leur dit rien».
Qu’en dit -on au «bureau du génocide», cette administration basée à Dohuk, dans les montagnes du Kurdistan irakien, qui enquête notamment sur les crimes commis par l’Etat islamique sur les Yazidis ? Steve Maman avait déclaré qu’il passait «par cette administration kurde pour officialiser la libération d’une personne et pour s’assurer de son identité grâce au registre tenu par ce bureau».
Son responsable, le juge Ayman Mustafa, explique qu’un certain nombre de victimes parvenaient à s’enfuir via des «contrebandiers» qui touchaient des rançons versées par les familles. Mais le juge assure qu’il n’a jamais été en contact avec Steve Maman ou un membre de sa fondation. De même, il n’a jamais entendu de victime ou de témoin, auditionné dans le cadre de la commission, évoquer l’organisme de l’homme d’affaires.
Il aurait aussi le soutien de Zainab Hawa Bangura, la représentante spéciale sur la violence sexuelle dans les conflits à l’ONU. Mais quand on interroge son cabinet, le démenti ne se fait pas attendre: «Nous n’apportons aucun soutien, direct ou indirect à cette ONG, n’étant pas en mesure de vérifier son activité».
En France, les observateurs restent dubitatifs. Le fondateur de l’association des Yazidis de France, Anthony Chamon, s’interroge: «Nous avons notre réseau sur place, mais aucun de nos contacts ne nous a parlé du CYCI. Pourtant, 130 libérations, ça ne passe pas inaperçu», s’exclame le jeune homme de 25 ans, Yazidi originaire du Kurdistan syrien et arrivé à Paris à l’âge de cinq ans.
Il se montre perplexe quant à la méthode utilisée par Steve Maman: «Lorsqu’on mène ce genre d’opération, le but est d’être le plus discret possible. Pourquoi est-il dans cette surmédiatisation ? En plus, il semble avoir de l’argent et doit connaître du beau monde. Il aurait très bien pu lancer une œuvre de charité plus privée, plutôt que faire un appel aux dons en ligne».
Malgré la controverse, l’activité du CYCI continue de se développer. Sur son site Internet et sur les réseaux sociaux, des pages traduites en russe et en néerlandais ont été créées afin de toucher un maximum de donateurs. Une cagnotte GoFundMe lancée en juin et fermée depuis, avait permis d’amasser plus de 445.000 euros.