Le 4 mars 2017, un groupe dénommé la Brigade juive a lancé un ultimatum aux membres dirigeants de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) : si l’AFPS ne cessait pas d’appeler au boycott des produits israéliens, les coordonnées personnelles des membres de son conseil national seraient rendues publiques.
Depuis le 8 mars 2017, des militants français des droits du peuple palestinien font l’objet d’une campagne scandaleuse de menaces, d’intimidations et de harcèlement.
Cette menace a été mise à exécution le 8 mars dernier, et relayée par les sites de la Ligue de Défense Juive, de JSSNews (basé en Israël) et de coolamnews . Depuis, plusieurs membres dirigeants de l’AFPS ont reçu des menaces de mort : les auteurs menaçaient de s’en prendre à leur famille ou à leurs enfants, de brûler leur domicile…
Certains ont répandu des rumeurs malveillantes, allant jusqu’à déclencher l’intervention des pompiers avec l’annonce erronée du suicide du président et du Secrétaire général. Cette vague de harcèlement fait suite à des menaces déjà prononcées contre des dirigeants de l’AFPS ces derniers mois.
Le gouvernement doit dissoudre les groupuscules d’extrême droite LDJ et BJ
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BJ et LDJ sont les relais, en France, de l’extrême droite colonialiste israélienne et de la politique de l’actuel gouvernement israélien qui a déclaré une sorte de guerre, en y mettant des moyens considérables, à toute association ou individu qui participe à la campagne BDS International.
La LDH tient à manifester toute sa solidarité envers les militants de l’AFPS qui, à la suite de la publication de ces informations, ont reçu de graves menaces, y compris pour leur vie. Elle se montrera solidaire des actions en justice que ces militants entreprendront.
Enfin, elle demande instamment aux pouvoirs publics de prendre toutes leurs responsabilités pour faire enfin cesser des agissements qui n’ont que trop duré.