Palestine occupée: la 3e ville la plus importante de Norvège vote pour le boycott d’israël

La troisième plus grande ville de Norvège, Trondheim, s’est prononcée pour le boycott de tous les biens et services produits dans les colonies israéliennes situées en Cisjordanie occupée.

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« Les colonies illégales se développent, la construction du mur continue, les Palestiniens sont soumis à un harcèlement quotidien et font face à d’importants obstacles dans leur vie quotidienne », explique en préambule la motion adoptée par le Conseil municipal de Trondheim.

« Ceci est une politique que la Municipalité de Trondheim ne peut pas appuyer. Pour cette raison la municipalité s’interdira d’acheter des biens ou des services produits dans les territoires occupés », poursuit la motion.

 

LMJ

La chef de la politique étrangère de l’UE : «Les appels au boycott d’Israël font partie de la liberté d’expression»

Le Haut Représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, a affirmé que les appels au boycott d’Israël relèvent de la liberté d’expression.

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« L’UE défend la liberté d’expression et d’association, conformément à la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne, qui s’applique aux Etats membres de l’UE, y compris en ce qui concerne les actions BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions) menées sur ce territoire », a déclaré la diplomate en réponse à une question écrite d’eurodéputés.

« L’UE rejette les tentatives de la campagne BDS pour isoler Israël et est opposée à tout boycott d’Israël », a-t-elle toutefois cru bon de nuancer.

Une lettre signée par plus de 30 eurodéputés avait appelé Fédérica Mogherini à prendre des dispositions pour assurer la liberté d’expression du mouvement antisémite BDS.

Le Monde Juif

Le conseil municipal d’Ivry sur Seine vote pour le boycott des produits israéliens

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Communiqué du Collectif  » Ivryens pour la Palestine »:

Le conseil municipal d’Ivry sur Seine a adopté le 20 octobre 2016 un vœu appelant au boycott des produits israéliens. C’est une première en France et une étape importante qu’il faudra renforcer.

Notre combat contre le système colonial d’Israël doit se poursuivre jusqu’à son abolition. Restons mobilisés et déterminés à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour ses droits : pour la levée du blocus de Gaza, la libération des prisonniers, le droit au retour des réfugiés sur leurs terres, la fin de l’occupation et de la colonisation et l’instauration d’un seul Etat indépendant avec Jérusalem pour capitale – sur la terre historique de la Palestine – de la mer au Jourdain. Justice, Dignité et Liberté pour le peuple palestinien. »

Oumma

Le PDG d’Orange «Hollande m’a dit, j’ai eu Netanyahu, il faut que tu ailles en Israël» pour faire le mea culpa

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Il s’en souvient bien, c’était un dimanche. Le 7 juin 2015, Stéphane Richard, le patron d’Orange, reçoit un appel sur son portable. C’est François Hollande. « Il m’a dit : j’ai eu Benyamin Nétanyahou, il faut que tu ailles en Israël, ça se passera bien. » Cinq jours plus tard, le 12 juin, Stéphane Richard subit l’épreuve de la contrition publique avec le premier ministre israélien, organisée par l’Elysée. « Ce n’est pas un secret, dit alors M. Nétanyahou devant la presse, vos remarques de la semaine dernière ont été largement perçues comme une attaque contre Israël. »

Le 3 juin de cette année-là, au Caire, le patron d’Orange avait déclaré que si sa société avait la possibilité de rompre avec l’opérateur israélien Partner Communications sans s’exposer à des pénalités, elle le ferait dès « demain » et se retirerait du pays. En vertu d’un contrat de licence, Orange permettait à cette société d’utiliser sa marque. Scandale en Israël, où ces paroles avaient été interprétées comme une volonté de boycottage de l’Etat hébreu.

« Erreur de communication »

Attablé, mardi 27 septembre à Jaffa, au sud de Tel-Aviv, avec quelques journalistes français et israéliens, le patron d’Orange est revenu sur ce qu’il appelle une « erreur de communication », dont il s’estime « responsable à 100 % ».

« Je n’aurais pas dû en parler au Caire, dit-il. C’était le mauvais endroit. Et dans les mots choisis, j’aurais pu être plus précis dans la description de la situation et ne pas laisser le champ libre aux malentendus. »

Reconnaissant qu’il avait « totalement sous-estimé » la sensibilité de la question du boycottage contre Israël, objet d’une campagne dans de nombreux pays en réponse à la poursuite de l’occupation en Cisjordanie, Stéphane Richard dit avoir été « affecté » par cette « très mauvaise expérience ». D’autant qu’il juge « totalement erronnée » l’idée d’un boycott, qui « produit de l’exclusion »

En outre, comme s’il voulait inutilement répondre à des soupçons inexistants d’antisémitisme, le patron d’Orange a évoqué sa visite, la veille, sur le mémorial de Yad Vashem, à Jérusalem, où un arbre a été planté à la mémoire de l’un de ses lointains cousins, pasteur protestant.

Issue favorable

Stéphane Richard a participé à l’édition 2016 du festival DLD de l’innovation, un rendez-vous clé du secteur en Israël.
Le Monde

Brussels Airlines cède aux pressions d’israël, et redistribue des produits issus de ses colonies

Comme nous vous l’annoncions la semaine dernière, Brussels Arlines fait face à une virulente campagne de boycott en Israël. Pour le ministre israélien du Tourisme, Yariv Levin, membre du Likoud, la compagnie belge n’a ainsi “pas sa place dans le ciel de l’Etat d’Israël” et “ son nom doit être effacé du tableau des vols de l’aéroport Ben Gourions (NdlR : de Tel-Aviv)”.

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Sur les réseaux sociaux, le transporteur belge est notamment accusé “d’antisémitisme”. Tout est parti d’une pâtisserie, du nom de Vanilla Halva, un temps distribuée dans les avions du transporteur belge, avant d’être retirée le mois dernier. Selon l’ASBL Palestina Solidariteit, ce dessert, à base de crème de sésame, était fabriqué dans une entreprise israélienne opérant “depuis la Cisjordanie occupée”. 

Or, sans parler de boycott, la législation européenne impose de différencier l’étiquetage des produits venant d’Israël de ceux issus des territoires occupés par Israël depuis 1967. A noter que c’est un passager qui a prévenu le transporteur de l’origine du produit. “Il s’agissait d’une faute du fournisseur. Nous l’avons depuis rectifiée”, a déclaré, dans un premier temps, une porte-parole de Brussels Airlines. Le produit a donc été retiré, ce qui a enclenché une polémique de taille en Israël. 

Une lettre a même été envoyée, ce vendredi, par l’ambassadeur israélien à Bruxelles à la compagnie belge, demandant des explications par rapport à ce retrait. Le groupe Lufthansa, qui détient 45 % de la compagnie belge, a également reçu une missive similaire provenant de l’ambassade de Berlin.

Cette pression a payé puisque, ce soir, Brussels Airlines est revenu sur sa décision. « En concertation avec le gouvernement israélien, nous avons décidé de rectifier notre faute« , explique une porte-parole de la compagnie.

La décision de retirer ce produit, qui était correctement étiqueté, n’était pas la bonne car elle n’était pas politiquement neutre. Or c’est ce que nous désirons être. A l’avenir, nous réintégrerons donc, si notre fournisseur les propose, des produits provenant de ce producteur et issus de cette région « .

La Libre

Le boycott d’ Israël s’affiche sur les bus de San Francisco

Cette affiche, créée par la Campagne Seattle Mideast Awareness (SeaMAC) (Conscience sur le Moyen Orient), est en circulation depuis le 9 août et le restera pendant 4 semaines. De quoi avoir envie d’aller faire un tour à San Francisco !

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Les pubs de SeaMAC’s disent aussi « NON aux mesures anti-boycott ! » et énumèrent tous les boycotts qui ont permis de faire progresser la justice das le monde, dont celui contre le thé de Grande-Bretagne en 1773, celui des bus Montgomery aux USA, qui restreignaient les places assises pour les Noirs, en 1956, et celui de l’Afrique du Sud de l’apartheid, de 1959 à1994.

“Ceux qui soutiennent l’apartheid israélien essaient de convaincre les dirigeants et parlementaires d’autres pays de criminaliser le boycott contre l’injustice sociale en Israël », explique Edward Mast, qui fait partie de SeaMAC. “Ces attaques contre la liberté d’expression, ajoute)t)il, sont un exemple de plus de la manière dont Israel réclame un traitement à part ».

Une vingtaine d’Etats américains ont adopté des mesures pour tenter de freiner la campagne BDS. Le gouverneur de New York, Mario Cuomo a même demandé récemment que soit constituée une liste noire des institutions et firmes impliquée dans cette campagne de boycott, désinvestissement et sanctions contre Israel.

Mais d’importants organismes américains pour les défenses des libertés comme The American Civil Liberties Union (ACLU), the Center for Constitutional Rights, contestent la légalité de ces mesures anti-boycott.

“La campagne BDS ne cesse de grandir », souligne Carla Curio, autre membre de SeaMAC. “A tel point, fait-elle remarquer, que le gouvernement israélien dépense des millions en propagande mensongère pour tenter de dissuader les gens de s’engager dans cette campagne contre l’apartheid israélien et ses crimes de guerre ».

SeaMAC avait déjà financé des campagnes similaires sur les bus de Washington, et de 3 autres villes en 2015. Chicago et Seattle les ont censurées en 2016.

Le site de SeaMAC met en garde les citoyens américains contre le soutien apporté par le gouvernement étatsunien aux violations israéliennes des droits de l’homme et du droit international.

Oumma

Lyon: Une cinquantaine de militants pro-palestiniens arrêtés pour des t-shirt « Boycott Israël »

Le Collectif Palestine 69 a annoncé l’arrestation d’une cinquantaine de ses membres ce vendredi soir alors qu’ils terminaient un pique-nique organisé sur les berges du Rhône, à hauteur du pont de la Guillotière. En fin de soirée, seul un militant n’avait pas été relâché. 

Le mobile de l’arrestation proviendrait du slogan de leur tee-shirt, appelant au boycott d’Israël. Une cinquantaine de membres du Collectif Palestine 69 ont été interpellés ce vendredi soir sur les berges du Rhône à hauteur du pont de la Guillotière. Le pique-nique auquel ils participaient avait pourtant été « autorisé par la préfecture », selon les termes de leur communiqué.

Tee-shirts « Boycott Israël »

Le tort des militants aurait été le port de tee-shirts siglés d’un « Boycott Apartheid Israël ». Un message jugé discriminant d’un point de vue économique par la législation française.

La cinquantaine de militants interpellés, selon les chiffres du collectif, a été conduite en car au commissariat Marius Berliet, dans le 8e arrondissement. En fin de soirée, un seul membre du collectif n’avait pas été relâché. Les charges ont été abandonnées contre tous les autres individus interpellés.

Dans une vidéo des interpellations, certains militants font part de leur mécontentement. Les restrictions concernant le droit de boycott sont régulièrement critiquées comme une entrave à la liberté d’expression.

Lyon Capitale

Boris Johnson le nouveau ministre des affaires étrangères britannique, soutient Israël et condamne BDS

Boris Johnson, l’homme qui a presque succédé à David Cameron et a été nommé mercredi ministre des Affaires étrangères de la Grande-Bretagne par la nouvelle Première ministre Theresa May, s’est forgé une réputation comme homme politique résolument pro-israélien – si bien qu’il a même réussi à prendre ses distances avec ses déclarations passées sur les Palestiniens.

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May aussi est considérée comme une bonne amie de la communauté juive d’Israël et de la Grande-Bretagne, et a appelé l’Etat juif « l’accomplissement de nombreuses générations de lutte ».

La dernière visite de Johnson en Israël remonte en novembre, pour renforcer les liens technologiques entre les nations, au cours de laquelle il a déclaré que Londres était « un partenaire naturel pour les entreprises israéliennes qui cherchent à se développer ».

Lors de sa visite, Johnson avait rencontré les dirigeants israéliens et visité le musée Yad Vashem.

Johnson a déclaré dans un discours qu’il admire Israël pour « l’audace, le courage, la volonté de prendre des risques avec des exploits scandaleusement braves ».

Mais sa visite s’est avérée particulièrement mémorable pour des déclarations dans lesquelles il a rejeté ceux qui sont derrière le boycott, désinvestissement et sanctions anti-israélien, connu sous le nom de BDS, les qualifiant de « gauchistes universitaires en chemise de velours côtelé » – commentaires qui ont provoqué la colère côté palestinien.

« Je ne peux pas penser à quelque chose de plus idiot » que de boycotter « un pays qui lorsque tout est dit et fait est la seule démocratie dans la région, le seul endroit qui, à mon avis, est une société ouverte et pluraliste », a déclaré Johnson.

The Time Of Israel

Un tiers des Américains en faveur du boycott d’Israël

Malgré le monopole de la propagande israélienne dans les grands médias, la campagne internationale de boycott d’Israël progresse dans le monde entier, selon un sondage IPSOS.

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33 % des Américains, sur un échantillon de 1100 personnes, estiment que le « boycott d’Israël est justifié et constitue un moyen légitime de faire pression politiquement sur l’Etat d’Israël », selon un sondage IPSOS à paraître, et révélé par la chaîne de TV israélienne Channel 2, à la veille d’une conférence contre la campagne BDS organisée au USA par le lobby israélien. (World Jewish Congress, Keren Hayesod, the American Center for Law and Justice, the Anti-Defamation League, the Zionist Organization of America, Israel Bonds, StandWithUs, B’nai B’rith International, Hillel, …)

Un sondage similaire réalisé au Royaume-Uni monte à un pourcentage de 40 % de Britanniques qui approuvent la campagne de Boycott de l’occupant israélien, en tant que moyen de pression « légitime ».

Oumma

BDS : Manuel Valls condamne à nouveau le boycott d’Israël depuis Tel Aviv

Le Premier ministre Manuel Valls s’est attaqué dimanche 22 mai à la tâche ardue de convaincre, « en ami », les Israéliens qu’une initiative de Paris pour la paix avec les Palestiniens était dans leur intérêt, tout en répétant que « la colonisation doit cesser ».

Valls delivers a speech during the inauguration of the Zmorot solar plant built and operated by France's EDF Energies Nouvelles near Ashkelon

Le Premier ministre français a par ailleurs de nouveau condamné la campagne de boycott anti-israélien, qui selon lui masque une « détestation » antisémite.

Le chef du gouvernement recevait dimanche après-midi la plus haute distinction de l’université de Tel-Aviv, où il a lancé un appel aux étudiants israéliens à venir étudier en France.

« Cette invitation que je lance n’est pas une invitation en l’air (…) c’est la plus sincère des réponses à ceux qui ne parlent que de boycott », a-t-il affirmé, devant un auditoire largement composé de Français habitant en Israël.

« Comment ne pas condamner ceux qui se livrent à cette entreprise de destruction des liens qui nous unissent? Comment peut-on se dire éclairé, démocrate, et vouloir boycotter le savoir, la recherche, la culture, la création, la créativité? », a dit Manuel Valls citant un appel au boycott d’un spectacle d’un ballet israélien à l’Opéra Garnier à Paris.

Huff Post

Le Crif demande aux banques la fermeture du compte bancaire du BDS en France

Rappelant que le boycott d’Israël est interdit, Roger Cukierman a demandé au Crédit Mutuel de fermer le compte du groupe contre l’occupation et la colonisation BDS, suivant l’exemple de BNP Paribas qui en a déjà clôturé le compte. 

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Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a demandé à la banque Crédit Mutuel de fermer le compte du principal groupe BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) en France, rapportait hier le site du journal israëlien le Jerusalem Post.

Le boycott d’Israël étant interdit en France grace à la loi Lellouche de 2003 qui condamne notamment les boycotts à caractère raciste, antisémite ou xénophobe, Roger Cukierman estime qu’en vertu de cette loi, le Crédit Mutuel peut clôturer le compte.

Suite à ces assertions, Frédéric Monot, un porte-parole de la banque, a déclaré au Jerusalem Post que l’établissement ne pouvait divulguer des informations couvertes par le secret bancaire, mais qu’il respectait strictement l’application de la loi française.

BDS, déjà ciblé par la BNP

L’affaire des comptes bancaires du BDS a déjà plusieurs précédents : après que le Jerusalem Post a révélé en février dernier l’existence d’un compte du groupe BDS Allemagne chez BNP Paribas, cette dernière a décidé de le fermer.

Selon des sources du Jerusalem Post, la BNP a fermé le compte de la campagne BDS car son client «contrevenait à la loi».

Dans le même temps, le ministre israélien de la Sécurité publique Gilad Erdan a déclaré : «Nous continuons à exhorter toutes les institutions financières à examiner attentivement les conséquences en termes juridiques, de réputation et d’éthiques de l’aide aux activités des groupes BDS».

Militant contre l’occupation et la colonisation israélienne, le groupe BDS se définit comme une organisation «en solidarité avec le peuple palestinien et les anti-colonialistes israéliens, luttant pour la justice et le droit international».

RT