De Mégret à Le Pen
C’est effectivement très jeune, en 1994, l’année de ses 21 ans, qu’il assume ses premières responsabilités comme secrétaire adjoint du Front national de la Jeunesse. Mais 5 ans plus tard, il passe à l’ennemi, chez Bruno Mégret. C’est d’ailleurs en collant des affiches pour le MNR à Six-Fours qu’il se retrouve dans la rubrique des faits divers en 2000.
Condamné à un an de prison dont six mois ferme pour « violence en réunion avec armes ». En l’occurrence, il s’agissait bien de son pistolet, mais c’est un autre, un jeune 19 ans, qui tire «un coup de feu en l’air» lors d’une altercation nocturne avec des jeunes. Il lui faudra 9 ans pour faire oublier ses égarements mégrétistes et judiciaires et pour pouvoir revenir tel l’enfant prodigue auprès du père. Le président du Front national l’accepte alors dans son équipe de campagne. C’est un nouveau départ.
Benjamin Griveaux, le porte-parole du mouvement En Marche!, a accusé le FN sur Twitter d’essayer « d’empêcher le meeting » de M. Macron, déplorant que des responsables FN nationaux comme Florian Philippot ou David Rachline soient « très silencieux ».
.@FN_officiel vient de charger la police pour empêcher meeting de @EmmanuelMacron à Toulon. @david_rachline et @f_philippot très silencieux!
— Griveaux Benjamin (@BGriveaux) 18 février 2017
.@david_rachline Le @FN_officiel organise une manifestation non-autorisée par le préfet…belle conception de l’état de droit ! #EnMarchepic.twitter.com/y9jRWTUSs0
— Griveaux Benjamin (@BGriveaux) 18 février 2017
Mais comme le souligne la journaliste du Point Charlotte Chaffanjon, il y avait bien des élus FN du Var et des militants frontistes devant les entrées du Zenith. Un appel à manifester a d’ailleurs bien été lancé par le FN local.