16 membres du gang d’extrême droite « les loups blancs » condamnés pour plus de 200 infractions

Les agissements du «clan des loups blancs» (WWK), ce sont «plus de 200 infractions en deux ans (2012-2014)» dans l’est de la Somme et l’ouest de l’Aisne, avait rappelé le procureur dans son réquisitoire. «Ces groupes nazis, paramilitaires armés, n’ont pas de place dans notre République», avait asséné Wilfred Gacquer, pour qui «ce clan de type nazi à caractère raciste » voué à commettre «méfaits et violences extrêmes» était bien «un groupe de combat».

A l’encontre de Jéremy Mourain, son leadeur, «véritable tyran qui sème la terreur dans son propre camp», la peine maximum de dix ans de prison ferme avait été demandée. Le tribunal a été plus clément en prononçant une peine de neuf ans. En plus de Serge Ayoub, un autre prévenu a été relaxé et trois condamnés à des peines avec sursis allant de six mois à un an selon France Bleu. Les douze accusés restants ont écopé de peines de prison ferme allant d’un à trois ans, dont un seul mandat de dépôt.

Le Parisien

Tentatives de meurtre, ratonnades, vols… 18 membres d’un gang d’extrême droite devant la justice

18 prévenus âgés de 22 à 53 ans, membres ou sympathisants du groupuscule néonazi WWK (« White Wolves Klan », « le clan des Loups Blancs » en français), parmi lesquels le sulfureux Serge Ayoub, comparaissent à partir de ce lundi devant le tribunal correctionnel d’Amiens (Somme). Ils devront s’expliquer de nombreux faits de violences avec arme, de dégradations de biens et de vols aggravés, soit 35 infractions commises entre 2012 et 2014.

(…)

Selon l’enquête, « ces faits visaient des groupuscules rivaux, des personnes d’origine étrangère et des personnes qui ne respectaient pas les règles du clan ». Un seul des prévenus comparaîtra libre, 16 autres ayant été placés sous contrôle judiciaire, tandis que le chef du clan, Jérémy Mourain, est en détention provisoire depuis mars 2015.

Plusieurs prévenus sont d’anciens partisans du mouvement d’extrême droite « Troisième voie », dissous en 2013 après la mort du militant d’extrême gauche Clément Méric à Paris. Fondé en 2010, ce groupuscule avait à sa tête le sulfureux Serge Ayoub, ancien chef des skinheads d’extrême droite parisiens et des Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), dont était membre Jérémy Mourain.

Ouest France

Lionel condamné à 13 ans de prison pour avoir tabassé à mort un homme pour une cigarette

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«C’est comme ça que ça s’est passé. J’ai pris un coup et je me suis acharné. » Lionel Massonneau, 36 ans aujourd’hui, a définitivement abandonné la version d’un unique et mortel direct au visage de Régis Musiol, 63 ans, pour une cigarette. Une demande banale à laquelle le trentenaire apporte une réponse fatale.

Entré dans le box hier, l’accusé n’a plus qu’une vision lacunaire de la violence qui a été la sienne dans l’après-midi du 22 septembre 2013. Un dimanche où des automobilistes s’arrêtent pour calmer une rixe opposant deux hommes sur cette portion du boulevard Robert-Schuman comprise entre deux ronds-points, l’un à Yutz et l’autre à Thionville. Tous rapportent ce même scénario dans lequel Lionel Massonneau frappe la victime déjà à terre.

Tous confirment ce paradoxe d’un accusé aussi calme et posé avec eux qu’il a été féroce avec sa victime. « Pas d’agressivité, poli, il est parti avant que la police n’arrive, normalement, sans fuir. Il essayait de justifier l’injustifiable […] Ses arguments étaient décalés par rapport à la réalité de la scène », raconte l’un des témoins.

Dans cette affaire où la victime paie de sa vie une banale demande de cigarette, la cour a rendu un verdict un peu plus clément que les quinze années. L’accusé écope de 13 ans de prison.

Le Républicain Lorrain

Mexique : l’hécatombe continue, un quinzième prêtre assassiné sur fond de trafic de drogue

Dans l’État mexicain de Coahuila, un prêtre enlevé au début du mois a été retrouvé mort, accentuant encore davantage le funeste bilan des assassinats de religieux dans le pays.

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L’Église catholique compte un nouveau martyr dans ses rangs. Le père , dont la disparition avait été signalée le 7 janvier dernier dans l’État de Coahuila, au nord du Mexique, a été retrouvé mort jeudi 12 janvier, comme l’a annoncé le diocèse de Saltillo.

“Le pays le plus dangereux d’Amérique latine pour les prêtres”

Si les autorités n’ont pour l’instant pas donné de détails sur le décès du prêtre, l’État de Coahuila, qui se trouve près de la frontière avec les États-Unis, est particulièrement touché par le trafic de drogue et les violences qui y sont liées.

D’après un bilan établi au mois de septembre par le centre multimédia catholique, quinze prêtres, un séminariste et un sacristain ont été tués depuis 2012 au Mexique, pays “le plus dangereux d’Amérique latine pour les prêtres”, selon l’organisme. Déjà, en septembre dernier, trois religieux avaient été assassinés au cours d’une même semaine dans les États de Veracruz et du Michoacán.

Valeurs Actuelles

2 jours après être sortie de prison, Bruno insulte et menace de mort des policiers

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Lundi en comparution immédiate, un homme de 45 ans est jugé pour des violences dans un bus à Wambrechies le 6 septembre dernier, des outrages et menaces de mort contre des policiers à Lille, quand il a été contrôlé jeudi en état d’ivresse à la gare Lille-Flandres puis arrêté.

Il était sorti de prison, deux jours avant. Ainsi, la vie de Bruno Demanghon est une succession d’allers et retours en détention et les quinze mentions sur son casier judiciaire sont souvent liées à des dérapages à cause de son alcoolisme.

Il insulte copieusement un agent de Transpole

l y a d’abord cet épisode dans un bus le 6 septembre : ivre, Bruno Demanghon importune une jeune fille puis insulte copieusement un agent de Transpole qui s’est porté à son secours. Jeudi, après s’être laissé conduire sans problème jusqu’au commissariat, l’homme se déchaînera sans raison ni mesure contre des policiers au moment de sa garde à vue.

Les insultes sont telles que face au tribunal, Bruno Demanghon refuse d’abord de les reconnaître : «  J’ai insulté mais pas à ce point-là…  » Puis il finit par dire : «  Peut-être que l’alcool m’a retourné le cerveau… Je ne m’en souviens plus.  ». Me Bertrand Bauchot en défense ira dans le même sens : «  Quand il est alcoolisé, son comportement le dépasse.  » Le procureure Frédéric Amegadjie met le prévenu face à ses responsabilités : «  Que vous buviez est votre affaire. Ce qui est désolant, c’est votre incapacité à ne pas commettre d’infraction.  » Le tribunal le suivra dans ses réquisitions. Bruno Demanghon est condamné à dix mois de prison avec mandat de dépôt.

La Voix du Nord