Sorti de prison le matin, Guillaume est à nouveau condamné dès l’après-midi
Sorti de prison le matin même, ce Béthunois de 32 ans faisait déjà face à un juge dès l’après-midi pour être jugé pour des faits remontant au mois d’août. Le 4 août, vers 18 h 30, les policiers sont appelés pour un homme qui agresserait une femme rue J.-J.-Rousseau. Ils ne trouvent pas d’agression mais un homme leur dit avoir été frappé à la tête et au ventre avec une planche par son voisin. Interpellé, celui-ci s’en était pris aux policiers avec une flopée d’insultes.
Au tribunal, il nie les violences, expliquant avoir « juste mis une droite dans son nez, c’est tout. Et j’ai renversé ma bière sur lui » quand Me Guilbert-Fruleux, avocat de la victime, parle d’un « déferlement de violence » et demande de lourds dommages et intérêts. Tout ça faisait visiblement suite à un différend né lors d’une soirée. Le Béthunois explique que cet épisode lui a déjà fait perdre son travail et a entraîné la mise à exécution de peines antérieures.
Quatre mois de prison
Dénonçant une agression pour un motif futile, le procureur a requis 6 mois de prison ferme. En réponse, Me Huré a demandé de « ne pas accuser (son client) de tous les maux ». Certes il y a eu un différend mais « avec des provocations de part et d’autre ». Il a plaidé la clémence pour son client aujourd’hui « apaisé ». La juge a condamné Guillaume Sergent à 4 mois de prison et 630 € de dommages et intérêts.