Un bébé de 5 mois été enlevé par 2 hommes qui ont frappé la mère à la machette

Un bébé, âgé de 5 mois, a été enlevé vendredi à Estinnes-au-Mont. Deux hommes ont été interpellés mais le bébé reste introuvable. La police lance un appel à témoins.

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Vendredi dans le domaine de Pincemaille, un camping résidentiel située à Estinnes, dans le Hainaut entre Binche et la frontière française, deux hommes ont fait irruption dans la maison de cette femme âgée 26 ans. Il s’agissait de l’ex-mari de celle-ci, Jordy Weiss, 23 ans, et de son frère, Tony Weiss, 25 ans.

Ils l’ont agressée violemment, à l’aide d’une hache ou d’une machette semble-t-il, afin de s’emparer du nourrisson de 5 mois. Selon la soeur de la victime que nous avons interrogée (écoutez ci-dessus), Jordy Weiss supportait mal la rupture survenue quelques mois plus tôt.

Les deux individus ont été arrêtés par la suite mais le bébé reste, lui, introuvable, a confirmé le parquet de Charleroi. L’affaire est à l’instruction pour enlèvement et tentative de meurtre.

« Elle ne dort plus et ne mange plus« , nous a confié la soeur de le mère qui a été opérée à l’hôpital après l’agression subie. Sur Facebook, à l’invitation de la mère, ils sont des milliers à partager l’annonce de l’enlèvement afin qu’on retrouve au plus vite le bébé.

Ce lundi en fin d’après-midi, la police fédérale a lancé un avis de recherche pour la fillette. « Grace Weiss, un bébé âgé de cinq mois, est activement recherché dans le cadre d’une enquête policière. Ce bébé a les yeux bleus et les oreilles percées. L’enfant pourrait avoir séjourné à Willebroek, au domicile de son père Weiss Jordy et de son oncle Weiss Tony », peut-on lire dans le communiqué de presse.

Si vous avez plus de renseignements concernant ce fait, nous vous invitons à prendre contact avec la police via le numéro gratuit 0800/30.300.

RTL

Colombie : Jonathan Vega, condamné pour avoir défiguré a l’acide une femme qu’il convoitait

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Jonathan Vega a été condamné à une peine de 21 ans et 10 mois de prison par un tribunal de Bogota « comme auteur responsable du délit de tentative d’homicide aggravée », pour lui avoir jeté de l’acide sulfurique avec préméditation, a annoncé le parquet dans un communiqué.

Le 27 mars 2014, Jonathan Vega, « vêtu d’une veste et d’une capuche cachant son visage », s’était rendu à la résidence de la victime et s’était fait passer pour son ancien petit ami pour se faire ouvrir la porte avant de lui « jeter à plusieurs reprises de l’acide sulfurique sur le visage », selon le parquet.

« Les dommages occasionnés ont touché la région abdominale, avec des brûlures au premier et second degré, la langue, la lèvre inférieure, les globes oculaires, les bras et les avant-bras, mettant sa vie en danger avec une grande probabilité de séquelles permanentes« , a-t-il ajouté.

Natalia Ponce, qui se considère comme « une survivante » après avoir subi plus d’une quinzaine d’opérations chirurgicales, avait raconté son histoire en 2015 dans un livre .La mère de la victime avait raconté aux médias locaux que Jonathan Vega harcelait sa fille avant de commettre cette attaque. Il a fait appel de sa condamnation.

L’orient du Jour

Saluts nazis et apologie du « Troisième Reich » dans un concert du Ragnard Rock Festival

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La LICRA dénonce de «nombreux saluts nazis» ainsi que des «tee-shirts à la gloire de l’armée du Troisième Reich» observés lors du Ragnard Rock Festival, manifestation dédiée à la musique apparentée au «métal viking»qui s’est tenu samedi 23 juillet à Simandre-sur-Suran, dans l’Ain, citant un article du Progrès. Les incidents se seraient déroulés lors d’un concert du groupe controversé Gravelandt.

À la suite de ces révélations, la LICRA a signalé «immédiatement au Procureur de la République de Bourg-en-Bresse les faits» et pose alors la question de la «dissolution» de la Compagnie d’Edoras, organisatrice de cet événement.

Les organismes Agir pour l’Égalité, SOS Racisme Rhône et la LICRA avaient demandé, en vain, au Préfet de l’Ain ainsi qu’au Ministre de l’Intérieur l’interdiction de la manifestation. Le Préfet a plutôt demandé à «procéder aux relevés d’infraction de tous actes à caractère raciste et antisémite» et de les lui transmettre.

«La venue de néonazis au Ragnard Rock Festival était prévisible», estime la LICRA. Elle indique que «l’État a commis une faute» en décidant de maintenir sinon la manifestation, du moins le concert du groupe contesté.

Le Figaro

La Ligue des droits de l’Homme demande la restitution des têtes de résistants algériens, conservées dans un musée

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Des chercheurs ont interpelé les autorités françaises et algériennes sur le scandale que constitue à leurs yeux la présence de crânes de résistants algériens à la colonisation de leur pays au XIXe siècle dans des collections anthropologiques dépendant du Musée d’histoire naturelle.

Parmi ces restes humains, ceux de personnages parfaitement identifiés qui combattaient des troupes coloniales sous la Monarchie de Juillet, la Seconde République et le Second Empire, et qui, une fois faits prisonniers, ont été décapités afin d’exhiber leurs têtes devant les populations locales, leurs crânes étant ensuite collectionnés par des militaires avant d’être déposés dans des musées.

La Ligue des droits de l’Homme partage la demande exprimée par ces historiens et chercheurs d’une restitution symbolique de ces restes humains ; afin que leur histoire emblématique de la violence coloniale et du déni d’humanité qui l’a accompagnée soit reconnue comme un élément de notre histoire en décalage avec les principes proclamés en 1789 et dont nous nous réclamons aujourd’hui ; et pour que, loin de toute « repentance » et de toute « guerre des mémoires », cette page d’histoire ne soit pas déniée et réintègre notre mémoire nationale.

La Ligue des Droits de l’Homme

Didier, condamné a 23 ans de prison pour avoir jeté sa compagne du 6e étage

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Le verdict est tombé ce vendredi soir concernant la défenestration de Diana Porson à Melun. Malgré ses dénégations, Didier B. 49 ans, a été reconnu coupable du meurtre de sa conjointe. Il a été condamné à 23 ans de réclusion criminelle.

L’avocat général, Daniel Atzenhoffer, avait requis 25 ans de réclusion, arguant qu’il ne pouvait s’agir ni d’un suicide ni d’une chute accidentelle. La présence de la bombe lacrymogène à ses côtés prouve qu’elle se sentait en danger “, a-t-il relevé.

L’avocate des parties civiles, Me Anne-Catherine Le Squer, a rappelé que l’accusé niait l’évidence : Même avec des éléments incontestables, comme les photos du visage tuméfié de la victime montrées à l’audience, il ne reconnaît pas les violences conjugales et encore moins le meurtre “.

La République

Vincent, incarcéré après avoir égorgé sa compagne Nathalie

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Ce mardi, la chambre du conseil va décider de la poursuite ou non du mandat d’arrêt émis à charge de Vincent N., un quadragénaire accusé d’avoir égorgé sa compagne dans la région hesbignonne.

Pour rappel, vendredi, un corps sans vie a été découvert à Meeffe dans l’entité de Wasseiges, en province de Liège. Nathalie Destiné, âgée de 40 ans, a été découverte sans vie dans sa maison qui se trouve dans la rue de la Petite Rhée dans le village de Meeffe. Il est rapidement apparu que la dame avait été victime d’une mort violente.

Une autopsie a rapidement été pratiquée sur le corps de la victime. Il apparaît des premiers éléments de l’enquête que Nathalie Destiné a reçu de nombreux coups de couteau au niveau de la gorge. Des coups portés qui peuvent être qualifiés d’égorgement.

Samedi matin, le suspect a été mis sous mandat d’arrêt. L’homme a été entendu par les enquêteurs. Il est rapidement passé aux aveux d’avoir tué sa compagne, mais a expliqué les circonstances dans lesquelles les faits se sont produits. Le suspect est détenu à la prison de Lantin. Il sera défendu par Me Alexandre de Fabribeckers.

Dernière Heure

Nadine, gérante de bar, aux assises pour avoir poursuivi et poignardé a mort Lounes

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Dans le quartier de la gare SNCF, à Nantes, la mort d’un homme, tué à l’arme blanche sur le trottoir un soir de novembre, avait marqué les esprits.

Lounes Ouzir avait 39 ans. Ce père de famille algérien n’était pas un habitué de Chez Mamazette. Il avait eu un différend, la veille, avec la gérante, Nadine Jean-Baptiste. Ce jeudi 7 novembre 2013, il était revenu dans le bar.

Elle n’avait pas supporté le comportement « exaspérant » de ce dernier. Alcoolisée (elle avait 2 g d’alcool dans le sang), elle lui avait demandé de quitter l’établissement, avec son groupe d’amis. Pourquoi a-t-elle poursuivi alors Lounes Ouzir à l’extérieur ? « Ils voulaient rentrer de force », précise maître Yvon Chotard, son avocat.

Elle est sortie avec un couteau. À l’extérieur, « elle a poussé la victime. L’homme est tombé. Une fois à terre, elle lui a asséné un coup de couteau à l’abdomen », avait déclaré le procureur.

Une information judiciaire avait rapidement été ouverte et la gérante avait été écrouée pour homicide volontaire. Mais, le procès ne devrait pas se tenir avant la fin 2016, au plus tard début 2017. La priorité dans l’agenda des affaires criminelles est donnée aux personnes détenues. La date n’est pas encore fixée.

Ouest France

Yannick, un déséquilibré fonce sur son ex avec sa voiture

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Yannick Faerber est en détention préventive depuis le mois d’août dernier. On lui reproche d’avoir délibérément foncé sur son ex-compagne et deux de ses amis qui l’accompagnaient, avec sa voiture.

En outre, il a proféré des menaces de mort à son encontre, il était complètement ivre, roulait sans permis et, cerise sur le gâteau, il était en récidive légale pour avoir été déjà condamné pour des faits à peu près identiques. A son compteur judiciaire, quelque 14 condamnations.

À la barre, il va expliquer, avec une mauvaise foi absolue, qu’il n’est pour rien dans cette histoire et que tout est de sa faute, à elle.

Quelques condamnations pour violences conjugales, rappelées par la présidente Gadoullet, ne le font pas changer d’avis. «On est passé tout près d’une autre juridiction, celle des assises, dira Me Marie-Hélène Abadie, partie civile. Il y a là une vraie tentative de meurtre»

Le procureur Serfass ira dans le même sens, en décrivant une véritable préméditation : «Il a d’abord mûri son ressentiment, avec une montée en charge des sentiments violents. Puis il y a la recherche de sa victime, comme une proie ; puis la préparation de l’attaque ; ensuite le choix de l’arme par destination et enfin l’action. Tout ça dans l’ordre. »

Il est condamné à 2 ans dont 6 mois avec sursis, mise à l’épreuve pendant 3 ans. Le reste des réquisitions est suivi à la lettre.

Richard, jaloux et violent poignarde un ami de sa femme suite a un SMS

TRIBUNAL DESSIN

Ma belle. Voilà ce qui est resté en travers de la gorge de Richard Ormeno, 41 ans, qui comparaît depuis hier devant la cour d’assises. Deux mots écrits à la fin d’un SMS envoyé à sa compagne, qui réside à Salbris, par l’un de ses amis, Daniel.

Décrit comme étant d’un naturel jaloux, Richard veut en savoir plus. La situation est tendue dans le couple. Le lendemain matin, le 12 février 2014, ils « se font toujours la gueule. » Pour « se déstresser », selon les termes de l’accusé, il s’occupe de l’entretien de ses couteaux, car il affectionne particulièrement les armes blanches.

Sa conjointe,« très impressionnée » de voir Richard aiguiser couteaux et machette, décide de quitter la maison avec ses enfants.  Elle se rend dans un bar de Salbris. Richard, lui, s’est lancé à la recherche de sa compagne.

Lorsqu’il la retrouve dans le café, « pour se détendre », comme le dit l’accusé, il descend quatre verres de whisky et deux doses de pastis pur en un quart d’heure. La discussion entre le couple est houleuse.

L’un des enfants de sa compagne crie. Daniel, l’auteur du « fameux » SMS, qui était à l’extérieur du bar en train de fumer une cigarette, rentre alors précipitamment. « J’ai cru qu’une claque avait été donnée, j’ai entendu un des enfants pleurer, hurler. C’est là que je suis rentré dans le bar »,déclare-t-il à la barre.

Le patron leur demande de sortir. Dehors, la tension monte d’un cran. Daniel met deux coups de tête à Richard. Ce dernier sort un couteau qu’il avait dans sa poche et poignarde Daniel au bras gauche. L’entaille est sévère, elle s’étend de l’aisselle au coude. « J’ai senti une brûlure, j’ai vu le sang gicler », décrit la victime.

Aujourd’hui, il est complètement paralysé de la main et de l’avant-bras gauches. Les forces de l’ordre l’interpellent quelques heures plus tard dans sa voiture dans une cité HLM située à quelques centaines de mètres du bar. Véhicule dans lequel ils trouvent trois couteaux et une machette.

Étant en récidive, Richard Ormeno encourt jusqu’à 30 ans de réclusion. Le verdict sera rendu dans la soirée.

La Nouvelle République

Sylviane étrangle et tue sa belle sœur Colette sur fond de conflit financier

Sylviane Fabre Colette Deromme meurtre

La cour d’assises des Bouches-du-Rhône a condamné jeudi en appel Sylviane Fabre, 56 ans, à trente ans de réclusion criminelle pour le meurtre de sa belle-soeur avec laquelle elle était en conflit financier.

Les deux femmes se disputaient le contrôle d’une SCI, propriétaire d’une bastide à Lorgues (Var). La cour a ainsi confirmé le verdict rendu en première instance en janvier 2014 par la cour d’assises du Var.

Dans son réquisitoire au terme duquel il a requis vingt-cinq ans de réclusion criminelle, l’avocat général Pierre Cortès a soutenu que cet homicide avait été préparé. Il a détaillé une quinzaine d’éléments établissant, selon lui, la préméditation. « La victime a été attirée dans un guet-apens, dans un piège mortel ».

Sylviane Fabre, une femme au caractère trempé, maçon de profession, avait étranglé Colette Deromme dans un appentis d’une maison occupée par le fils de l’accusée. « On s’est disputé, on s’est engeulé, on s’est bousculé, elle est tombée et puis voilà, j’ai attrapé une cordelette qui traînait« , avait expliqué Sylviane Fabre.

La nuit suivante, aidée de son fils, l’accusée avait chargé le cadavre comptant s’en débarrasser dans les gorges du Verdon mais, en raison d’une panne d’alternateur de leur véhicule, le corps avait été jeté dans un ravin au bord de la route et enfoui sous des cailloux.

Le Parisien

Jordan, Olivier et Mikael condamnés pour avoir tabassé un mineur et ses parents

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«C’était l’enfer. C’était horrible. Franchement, j’ai cru que ma dernière heure était vraiment arrivée », déclare le fils de 17 ans violenté, comme son père et sa belle-mère.

Leurs trois agresseurs ont usé d’une arme à impulsion électrique et d’une matraque télescopique. Le tout pour une tablette numérique que Jordan, l’un des prévenus, n’a jamais su réparer. Cet autoentrepreneur de 22 ans s’était vu confier l’appareil et, en octobre 2014, il a toujours une bonne excuse pour ne pas avoir effectué les travaux. Le père de la famille lillebonnaise perd patience. Il se rend d’abord chez le jeune homme, à Saint-Eustache-la-Forêt.

Des provocations, pour les prévenus

Puis, ce serait un échange de messages sur les répondeurs téléphoniques. Jordan parle de « provocations » de la part de son client. Olivier, son beau-père, et Mickaël, son cousin, âgés respectivement de 41 et 23 ans, opinent du chef à l’audience du tribunal correctionnel du Havre, la semaine dernière.

Le 20 octobre, ils organisent « une expédition punitive », selon Me Sophie Joubert, avocate des parties civiles. « On s’est un peu acharnés », concède l’un des prévenus. « C’est un euphémisme », tonne le parquet.

Les trois entrent dans le domicile de Lillebonne par le sous-sol. « Armés d’un pistolet à impulsion électrique et d’une matraque ! ». D’abord, le fils mineur tente de s’interposer. « Pensant que vous ne frapperiez pas un adolescent », rappelle le président.

Le garçon reçoit un coup à la tête. « Mes yeux se sont voilés », se souvient-il. Il perd connaissance. Quand il revient à lui, il aperçoit sa belle-mère bousculée et le bruit de l’arme électrique sur son père. Celui-ci a été traîné de la salle à la cuisine. Puis sur la terrasse. Des traces de sang seront relevées. Les trois s’acharnent sur le père au sol, à coups de pied, sous les yeux de son gamin.

« Pas de regrets »

À la barre, sans sourciller, Jordan énonce qu’il n’a « pas de regrets ». Sur l’insistance du tribunal, il précise qu’il ne recommencera pas. Olivier joue encore davantage la carte de la provocation. Pendant et après les débats, il n’hésite pasà bourrer un œil au père et au fils cognés.

Les prévenus écopent de quatre à six mois de prison ferme, sans mandat de dépôt. S’y ajoutent des peines avec sursis et obligation d’indemniser des parties civiles, à hauteur de 1000 à 3000 euros. Jordan et son beau-père n’étaient pas connus de la justice. Seul le cousin détenait cinq antécédents pénaux.

Paris Normandie

Ne supportant pas la rupture Didier égorge Thierry , le compagnon de son ex femme

Le pelican Boulanger Thierry EvrardThierry Evrard, la victime, avec sa fille.

Le mercredi 17 juin vers 23h, Didier Boulanger s’était présenté dans le café «Le Pélican» à Eben-Emael (Bassenge), un établissement géré par son ancienne compagne. Cet homme âgé de 47 ans n’avait pas supporté sa récente rupture et l’idée que son ancienne compagne noue une nouvelle relation sentimentale.

Il s’était présenté armé d’un couteau et avait été confronté à son rival amoureux. Il lui avait planté son couteau dans le cou. Thierry Evrard, la victime de 48 ans, était décédé sur place après avoir perdu une importante quantité de sang.

Didier Boulanger a été arrêté le soir des faits, placé sous mandat d’arrêt et inculpé d’assassinat. Didier Boulanger affirmerait avoir explosé dans un état de colère pour expliquer son comportement le soir des faits.

La Meuse

Endetté, olivier étrangle sa femme et étouffe ses 3 enfants

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Mercredi, vers 20h30, la nounou de Lison (10 ans), Léandre (4 ans) et Lubin (6 mois) s’inquiète de ne plus avoir de nouvelles de cette petite famille vivant dans la petite ville d’Haubourdin à quelques kilomètres de Lille.

Elle frappe à la porte d’une maison où toutes les persiennes sont baissées, personne ne viendra lui ouvrir… Son instinct la pousse alors à appeler les secours, surtout que la voiture se trouve stationnée sur le petit parking situé devant l’habitation.

Après s’être introduits dans cette maison cossue d’un quartier résidentiel, les secouristes vont découvrir les corps sans vie de cette famille sans histoires. Les trois enfants sont retrouvés dans leur lit, recouverts par une couverture. Séverine Schaar, 40 ans, est elle aussi retrouvée morte, dans la chambre du couple. Dans le garage, Olivier Piette, 42 ans, originaire de Fayt-Lez-Manage, est retrouvé pendu.

Aucune trace d’effraction. La thèse du drame familial ne fait aucun doute : Olivier Piette a bien emporté avec lui toute sa famille. La cause ? On évoque un endettement…

La Gazette

Henriette Reker, femme politique poignardée par un militant identitaire

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Henriette Reker, candidate à la mairie de Cologne, a été poignardée, samedi 17 octobre, sur un marché où elle faisait campagne. La femme politique se trouvait sur un stand d’informations de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), le parti d’Angela Merkel qui la soutient pour l’élection, quand elle a été attaquée par un homme qui l’a grièvement blessée au cou.

Mme Reker, 58 ans, souffre de « blessures sérieuses » mais son état est « stable », a assuré un responsable de la police. Une autre femme a également été grièvement blessée lors de cette attaque, tandis que trois autres personnes l’ont été plus légèrement.

L’agresseur, interpellé juste après les faits, est un Allemand de 44 ans, chômeur de longue durée. Il « a dit qu’il avait commis cet acte avec une motivation raciste », a annoncé la police. Selon le quotidien régional Kölner Stadtanzeiger, l’agresseur a ainsi déclaré aux enquêteurs que « Recker et Merkel nous inondent d’étrangers et de réfugiés ».

Si la police a indiqué qu’il n’était « pas actif politiquement », l’hebdomadaire Spiegel écrit sur son site que l’homme, originaire de Bonn, était membre au début des années 1990 d’un parti d’extrême droite allemand interdit depuis. Il aurait été repéré pour ses commentaires xénophobes sur divers forums sur Internet.

Mme Reker est notamment chargée de l’accueil des réfugiés à la ville de Cologne. Elle est l’une des prétendantes les plus sérieuses à la mairie de la quatrième ville d’Allemagne (980 000 habitants) à l’élection qui aura lieu dimanche.

Le Monde

Jean-Fred qui avait tué deux personnes et blessé six autres à la machette ne sera pas jugé

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L’affaire avait fait le tour des médias français. Le mardi 31 juillet 2012, « Jean-Fred Saint-Louis », un homme de 58 ans résidant à Melesse, au nord de Rennes, est pris d’un coup de folie.

En quelques heures, l’homme a tué deux personnes et en a blessé six autres. D’abord en mettant le feu à son logement, où sera retrouvé le corps sans vie d’une femme de 59 ans. Cette assistante sociale, qui l’aidait dans son divorce, avait été tuée à la machette. Ensuite en provoquant deux accidents de la route, dont un coûtera la vie à un père de famille qui rentrait du travail.

L’homme avait également blessé deux passants qui venaient en aide à la victime en leur assénant plusieurs coups de machette. Hospitalisé d’office à l’issue de son raid meurtrier, l’homme ne pourra pas être jugé. Trois ans après les faits, la chambre de l’instruction a déclaré jeudi que l’homme était irresponsable pénalement.

Impliqué dans la vie de la commune, l’homme avait été décrit par certains voisins comme impulsif et sanguin. « Il n’a exprimé aucun remords. Il assure ne se souvenir de rien », explique son avocat Me Guillotin. Les experts ont conclu à un délire paranoïaque. Les faits avaient provoqué l’émoi dans toute la commune.

20 Minutes