(…)La France est à l’aube de nouvelles attaques terroristes islamistes possiblement plus meurtrières que les précédentes.
La France est rentrée en guerre civile.
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Les français sont ainsi contraints de se reposer intégralement sur l’Etat pour assurer leur sécurité la plus élémentaire, hors l’Etat ne peut être partout. Le temps que les forces de l’ordre interviennent, il est déjà trop tard.
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C’est dans ce constat d’échec et d’impuissance qu’est née en Pologne la formation anti-terroriste Hussard.
Une initiation de deux à trois jours ouverte aux ressortissants français: Tir au fusil d’assaut*, tir dynamique aux armes de poing, entretien d’un AK, TCCC, combat tactique, corps à corps.
Interview de l’organisateur
Grégory Leroy, 31 ans, a ainsi décidé de vivre en Pologne. Il y a trouvé un monde plus uniforme, plus conforme à ses aspirations. « J’ai beaucoup voyagé, et j’en ai retiré que je ne suis pas fan des pays multiculturels, explique-t-il. Je pense qu’il est important de croiser dans la rue plus de gens qui nous ressemblent, et c’est le cas ici. »
Après avoir grandi à Courbevoie (Hauts-de-Seine), il a émigré en 2012, à la suite d’un « tuyau » glissé par un ami de son frère qui lui conseillait d’investir à Varsovie. Il y a créé Hussard, une entreprise de « formation antiterroriste » qui propose « une initiation de trois jours à l’art de la guerre ouverte » et revendique sur son site Internet un discours martial, résolument en phase avec celui de la droite polonaise au pouvoir.
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« L’insécurité est un problème étroitement lié au multiculturalisme. Je pense qu’on se vole moins quand on se ressemble. »
Accointance avec des néonazis
Pourtant, les personnes intéressées par sa formation, de près ou de loin, ne semblent pas avoir des idées radicalement différentes de celles du patron de Hussard. Augustin Martinez, “survivaliste né”, est inquiet par les “quatre millions d’hommes musulmans en âge de combattre qui se retrouvent à errer dans nos villes“. Cet agent de sécurité de 51 ans, pense que “nous autres Européens avons accueilli dans notre bergerie des loups affamés, mais avons laissé nos moutons avec peu ou aucun moyen de défense. Les loups vont se régaler, vont profiter du festin offert jusqu’au jour où les premiers chiens bergers apparaitront, et là ça sera le chaos”.
Par ailleurs, pour son premier évènement en mai, l’invité phare en tête d’affiche de Grégory Leroy n’est pas n’importe qui. C’est le chantre du survivalisme, le Suisse Piero San Giorgio. “C’est clairement un néo-nazi, tranche Bertrand Vidal. Le problème dans le survivalisme, c’est qu’il faut identifier une menace. Souvent l’immigration ou l’étranger. Ces gens-là en profitent pour distiller leur discours nauséabond.”