Victor Barthélémy, auxiliaire de la rafle du Vél d’Hiv en 1942 puis cofondateur du FN en 1972
(…) Mais les lepénistes, voulant peut-être maladroitement préempter le souvenir gaulliste pour l’entre-deux-tours, rappellent ainsi à notre souvenir un homme-clef de cette période: Victor Barthélémy. Car la rafle du Vél d’Hiv ne fut pas faite que par la police française: cette dernière était aidée, les 16 et 17 juillet 1942, par plusieurs centaines d’hommes du Parti populaire français de Jacques Doriot, PPF dont Barthélémy était alors le numéro 2. Avant de devenir, trente ans plus tard, le numéro deux du Front national. Son trajet est celui d’un siècle.
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Très lié aux néofascistes italiens, Barthélémy est de toutes les tentatives de reconstruction de l’extrême droite radicale à l’échelle européenne. En France, la guerre d’Algérie paraît pouvoir redonner des perspectives: il entre donc au comité directeur du Front national pour l’Algérie Française fondé par Jean-Marie Le Pen en 1960. Ce dernier anime la campagne de Jean-Louis Txier-Vignancour à l’élection présidentielle de 1965, et, là encore, l’ancien du PPF participe à la direction. Face à l’insuccès, Barthélémy s’efface, et ne réapparaît que lorsque le mouvement néo-fasciste Ordre nouveau décide de lancer le FN en octobre 1972.
Dans son livre consacré aux numéros 2 du parti d’extrême droite, l’historien Nicolas Lebourg (co-auteur avec le documentariste Joseph Beauregard) révèle une autre histoire du FN.
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Vous définissez François Duprat comme « L’inventeur du Front ». Pourtant, Victor Barthelemy l’a structuré avant lui et du point de vue idéologique, même si Duprat a fait de l’immigration un thème prioritaire du discours frontiste, l’extrême droite l’avait déjà employée (Ordre Nouveau est dissous après un meeting sur « l’immigration sauvage » en 1973).
Je définis Victor Barthélémy comme « le passeur » et François Duprat tel « l’inventeur ». En effet, Ordre Nouveau avait usé du thème de l’immigration mais sous un point de vue ethno-racial. Duprat, lui, écrit une note aux militants pour leur interdire toute référence ethnique ou raciale et dire que le seul angle c’est que les immigrés occupent des emplois au détriment des Français. Il le fait en pensant ainsi arracher des voix des classes populaires au Parti communiste français et en assurant que le parti doit d’abord faire ce socle électoral pour pouvoir nouer de vraies alliances avec les droites. Barthélémy lui conçoit le positionnement du FN sur le thème du barrage à l’union de la gauche signée à l’été 1972. Il poursuit son vieux combat anticommuniste. Sur ce créneau, avec des partis de droite puissants, le FN serait demeuré un groupuscule conservateur sans autonomie. Ce qui fait que le FN est le FN, la dénonciation tout ensemble de la droite et de la gauche, c’est le couronnement de la stratégie Duprat.
par curiosité il est mort quand,car l’on peut ressortir plus prés genre ariel sharon pour les camps palestiniens au liban ou françois mitterand pour avoir fait fait tuer des rwandais (800.000)
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Ce sont les administrations coloniales qui ont catégorisé les populations selon leur ethnie. C’est un héritage des colons.
Après le génocide le Rwanda à rompu avec ces catégorisations et interdit de discriminer.
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Depuis Paris on favorisait une ethnie par rapport à une autre.
Et dans meme temps on prétendait ne pas prendre parti. On est toujours dans les bons coups nous. Toujours dans les coups fourrés.
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On ne dit pas Ariel Sharon. On dit Ariel Charogne.
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Front populaire.
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Il y’ à erreur sur les 2 photos ce n’ est pas Victor Barthélémy mais Gilbert Gilles merci de rectifier .
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