Elle a voté pour Donald Trump. Aujourd’hui, son mari sera expulsé

Une femme de l’Indiana qui a récemment voté pour Donald Trump aux élections américaines a été choquée d’apprendre que son mari, un immigrant mexicain sans papiers, doit être expulsé dès aujourd’hui.


Malgré le statut de son époux, Helen Beristain affirme qu’elle était d’accord avec les politiques dures de Trump. »Nous ne voulons pas de cartels ici, on ne veut pas de drogues dans nos écoles ou de tueurs près de chez nous », a confié Beristain à Indiana Public Media. « Tu veux être en sécurité quand tu sors de chez toi. Je le pense sincèrement. Et c’est pour ça que j’ai voté pour M. Trump. »

Mais elle ne pensait pas que les politiques du président des États-Unis s’appliqueraient également à son mari, propriétaire d’un restaurant très fréquenté en Indiana. «[Trump] a bel et bien dit que les bonnes personnes ne seraient pas expulsées, les bonnes personnes allaient être vérifiées», fait valoir la dame.

Huffingtont Post

Calais : collages d’affiches anti migrants et saluts nazis par des militants d’extrême droite

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Les nôtres avant les autres. » Depuis plusieurs mois, le groupe Calais Zone Dissidente sévit dans les rues de la ville, avec des affiches sur la préférence nationale. Le message qui est passé est le suivant : il est anormal qu’à Calais, des migrants non français soient mieux traités que des SDF bien français. « Le multiculturalisme est un échec et mène la France à la guerre civile » pouvait-on lire sur une autre affiche collée par le groupe au mois d’octobre.

Mais leur mobilisation en faveur de la cause des sans-abri n’est visiblement qu’un prétexte pour défendre d’autres idées beaucoup moins louables. Sur des photos postées dimanche soir sur leur page Facebook, on peut ainsi voir l’un des membres du groupe faire un salut nazi devant une affiche du parti socialiste, sur une autre photo, un slogan :  « I love fascism. »

Nord Litoral

Versailles : la charte «ma commune sans migrants» du FN rejetée par les élus

« J’ai accepté de soumettre ce texte au vote mais ce sera la première et dernière fois ».

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François de Mazières, député-maire DVD de Versailles, a tenté de dissiper le malaise installé au sein du conseil municipal, jeudi soir, lorsque la charte « Ma commune sans migrants » proposée par le Front national, a été débattue. Le texte demande sans ambages aux communes de s’opposer par tous les moyens à l’accueil des migrants.

« C’est un sujet sensible que nous essayons de régler avec considération et humanisme mais sans exploitation politique », a indiqué le maire. François Simeoni, l’une des deux conseillers municipaux FN, a demandé, en vain, un vote à bulletins secrets. Le groupe Versailles Famille Avenir (2 élus) a « déploré » le titre de cette motion mais a fini par l’adopter. Cela n’a pas suffi pour l’adopter : le groupe majoritaire et les deux autres groupes d’opposition ont voté contre.

Le Parisien

Centre d’accueil pour SDF : quand des militants FN veulent « vérifier » la nationalité des résidents

L’inauguration du centre d’accueil pour SDF dans le 16eme arrondissement de Paris s’est terminée par l’intervention d’une petite quarantaine de militants du Front national, venus « vérifier » la nationalité des personnes hébergées.
On savait l’ouverture de ce centre d’accueil pour SDF classée parmi les sujets sensibles. Cible d’une vive protestation de la part de quelques habitants du 16e arrondissement, puis d’une tentative d’incendie à la mi-octobre, le bâtiment était placé, pour son inauguration ce samedi 5 novembre, sous surveillance policière.

Mais ce n’est qu’après le départ de Anne Hidalgo, maire de Paris, et d’Emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l’Habitat durable, venues rendre visite aux cinquante nouveaux arrivants du centre d’hébergement, que des militants du Front national ont débarqué sur les lieux. Sous surveillance policière, une quarantaine d’entre eux ont d’abord entrepris de marcher tout autour  du long bâtiment de bois, en tentant de regarder par les fenêtres.

« Si ce sont des migrants, on est contre »

Le but ? Ils l’expliquent aussitôt aux journalistes – dont LCI – sur place. « On est là pour vérifier si ce sont des SDF ou des migrants. SI ce sont des migrants, on est contre ». Devant quelques caméras, le groupe de militants finit par déployer une banderole siglée « Français d’abord, clandestins dehors ». Le temps de quelques images et le happening est déjà terminé. Dans les étages, plusieurs personnes récemment hébergées passent une tête par la fenêtre, spectatrices de cette scène surréaliste.

Pourtant, l’association Aurore, dont plusieurs bénévoles gèrent le projet, précise à LCI que « ce centre n’est pas destiné à accueillir spécifiquement des demandeurs d’asile ». Quelques instants plus tard, à l’issue de sa visite des locaux, Emmanuelle Cosse a quant à elle détaillé : « Il y aura ici des personnes dont la situation administrative ne sera pas réglée, et d’autres qui n’auront pas ce problème. L’hébergement d’urgence est inconditionnel. »

LCI

Des migrants chrétiens irakiens obtiennent le statut de réfugié dans le Doubs

La famille de réfugiés chrétiens irakiens arrivée en à Mouthe en août dernier a obtenu le statut de réfugié. La vie reprend doucement quand à Mossoul, près de leur ville natale, les combats font rage.  

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La famille de réfugiés chrétiens originaires de Qaraqosh, la plus grande ville chretienne du pays qui se trouve à proximité de Mossoul, a fui Daech en 2014. C’est en août qu’elle est arrivée à Mouthe, avec l’aide du réseau associatif. L’OFPRA, Office français de protection des réfugiés et apatrides, qui instruit les dossiers de demandes d’asile vient de lui délivrer le statut de réfugié.

Ce matin, la petite fille de la famille est allée pour la première fois à l’école. Tandis qu’elle tente de se reconstruire à Mouthe, la famille (10 personnes) suit à la télévision les combats qui se déroulent actuellement à Mossoul et dans les autres villes. Elle a appris que la maison familiale sur place a été détruite, éloignant encore un peu plus l’espoir d’un retour en Irak.

France 3

En Paca, LR et le FN s’entendent sur une motion anti-migrants

Le texte, qui vise à bloquer l’établissement de «mini-jungles de Calais», a été adopté par une assemblée où la gauche a totalement disparu depuis les régionales.

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Il est des sujets sur lesquels les barrières tombent. Depuis que Christian Estrosi a remporté, grâce au retrait de la gauche dans l’entre-deux-tours, les régionales de décembre dernier en Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), l’assemblée locale est désormais exclusivement composée d’élus de droite et du Front national. Mais si les Républicains (LR) se sont toujours refusés au moindre accord politique avec le FN, il peut toutefois leur arriver de s’entendre pour une alliance de circonstance sur certaines thématiques.

C’est notamment le cas de la délicate question de l’accueil des migrants, au coeur de l’actualité après les démantèlements de la jungle de Calais et du camp de Stalingrad. Ainsi, une motion visant à mettre «tous les moyens légaux» en œuvre pour bloquer «l’établissement de mini “jungles de Calais”», a été adoptée jeudi sur proposition de la majorité LR. «Accueillir plus de 1000 clandestins d’ici à la fin 2016 semble à la fois irréaliste et irresponsable», énonce le texte, cité par l’AFP.

Maréchal-Le Pen accuse LR de «plagier» le FN

En cause: les quelques centaines de migrants qui doivent arriver en Paca dans les jours à venir. Selon La Provence, «949 places ont été dégagées en plus des 200 qui existaient déjà» dans la région, bien que toutes ne pourront a priori «pas être attribuées cette semaine». «Les centres d’accueil et d’orientation (CAO), dispersés un peu partout dans la région, sont en tout cas prêts», précise encore le quotidien régional. Les principales villes concernées sont Marseille, Port-de-Bouc, ou encore Istres.

Le FN, qui avait déjà déposé une motion similaire à celle de LR, a immédiatement revendiqué la paternité de l’argumentaire développé par la droite. «Probablement pris de cours par cette initiative et gêné à l’entournure de devoir voter une motion du FN, (Christian Estrosi) a lui-même déposé dans la foulée une motion quasiment identique en un peu plus soft», s’est agacée la chef de file locale du parti, Marion Maréchal-Le Pen. Conclusion: elle juge sa famille «incontournable», et accuse la droite d’en «plagier» les idées. Ce qui n’a pas emêché les élus régionaux FN de voter en faveur de la motion présentée par les Républicains, adoptée à l’unanimité moins une abstention. La motion présentée par le FN a quant à elle été rejetée par la majorité régionale.

Le Figaro

Suède: Il crée un parti anti immigré puis devient leader du marché de l’accueil des réfugiés

Jokarjo domine le marché suédois de l’hébergement des demandeurs d’asile, en partie confié au privé. A sa tête, Bert Karlsson. Un ­self-made-man qui, il y a vingt-cinq ans, avait fondé un parti anti-immigration.

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« Hej ! » lance un garçonnet aux cheveux de jais, tout fier de pouvoir dire bonjour en suédois. Bert Karlsson lui répond du tac au tac et pénètre dans le réfectoire. Des visages se tournent. L’arrivée du propriétaire des lieux ne passe pas inaperçue. Bert Karlsson a l’habitude de parler fort. « Ici, on sert 1.800 repas par jour ! » se congratule-t-il, avant de filer vérifier avec le concierge que tout se passe bien.

Haut de quatre étages, l’ancien sanatorium de Stora Ekeberg est le navire amiral de son groupe, Jokarjo AB. Un acteur inconnu en France, mais leader incontesté, en Suède, d’un secteur qui a connu une forte expansion ces dernières années : les centres d’accueil pour demandeurs d’asile, confiés en partie au privé en raison des besoins importants.

Celui de Stora Ekeberg, à la limite de ses capacités, héberge quelque 570 personnes. « Elles savent tout sur moi, elles m’ont « googlisé »… » glisse l’entrepreneur, pas mécontent de son anglicisme. Si tel est le cas, Syriens, Irakiens, Somaliens et autres vivant ici, à la campagne, à 350 kilomètres de Stockholm, ont pu découvrir que Bert Karlsson a, naguère, cofondé le premier parti contestataire de l’histoire moderne du royaume. Un parti populiste qui, entre deux grosses baisses d’impôts, promettait une politique nettement plus restrictive en matière d’immigration. L’époque – la première moitié des années 1990 – était à l’arrivée des réfugiés fuyant la guerre dans l’ex-Yougoslavie. Un quart de siècle plus tard, c’est une nouvelle crise humanitaire qui profite au même personnage.

De toutes les affaires dans lesquelles ce Suédois de soixante et onze ans s’est lancé durant sa carrière de self-made-man (loisirs, musique, télé-réalité, etc.), l’accueil des réfugiés est, de son propre aveu, « la plus rentable, sans aucun doute ». Fort de 60 centres, Jokarjo revendique un chiffre d’affaires d’environ 100 millions d’euros, et un bénéfice approchant les 10 millions.

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Grèce : une organisation d’extrême droite revendique l’incendie d’un centre de réfugiés

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Un groupe grec inconnu se disant « national-socialiste » a revendiqué en ligne jeudi avoir incendié fin août un centre autogéré de réfugiés dans le centre d’Athènes. L’incendie n’avait blessé personne mais causé d’importants dégâts, nécessitant le relogement des personnes hébergées.

Le groupe, qui signe en grec « Les loups solitaires du combat autonome national-socialiste« , affirme avoir voulu dénoncer ainsi l’infiltration de jihadistes dans les flux de réfugiés et migrants accueillis en Grèce.

L’attaque avait été perpétrée le 24 août à l’aide d’un engin incendiaire contre le centre de Notara, dans le quartier contestataire athénien d’Exarchia, où dormaient une centaine de réfugiés et migrants.

L’Orient du Jour

Madagascar : Un migrant français incarcéré pour attouchement sexuelle sur une fillette de 12 ans

Le septuagénaire marié à une ressortissante malgache est un chef étoilé assez connu dans son pays natal. Le Français est aujourd’hui incarcéré à la prison d’Antananarivo.

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Après sa retraite, ce Français a décidé de faire sa vie à Madagascar où il s’est marié et est père d’une petite fille. Ce chef étoilé qui a fait son nom dans son pays natal vit avec sa petite famille à Antananarivo. Il a entretenu de bonnes relations avec son voisinage jusqu’au moment où il a été soupçonné d’attouchement sexuel sur une petite fille de 12 ans par le père de cette dernière.

Le Français considéré comme un bon père de famille

La fillette venait fréquemment rendre visite à la famille et au départ, personne ne se doutait de rien, puisque le septuagénaire a été considéré comme un bon père de famille, gentil et mûr. D’autant plus que son âge ne laissait présager aucun comportement douteux. Mais l’affaire a éclaté le jour où le voisinage a été alerté par les cris de la fillette de 12 ans. Cette dernière a pu être secourue et a raconté ce qu’elle a vécu. « Après déposition auprès de la police des mœurs et le déferrement d’usage, le Français se trouve actuellement à la maison centrale d’Antanimora », dans la capitale, rapporte le quotidien Midi Madagasikara ce vendredi.

Le tourisme sexuel inquiétant à Madagascar

Ce cas d’agression sexuelle commis par un ressortissant étranger n’est pas le premier à Madagascar. D’après le journal malgache, « la facilité de l’accès dans le territoire, la fascination des femmes pour les étrangers, la pauvreté, la corruption » favorisent le tourisme sexuel et par extension, la pédophilie dans la Grande Île. D’autant plus qu’une certaine immigration de personnes malintentionnées n’est pas à écarter à Madagascar après le Mozambique réputé être une plaque tournante du tourisme sexuel en Afrique.

Linfo

Île Maurice : Employés dans un hôtel, 4 migrants français arrêtés pour travail clandestin

Ils sont âgés de 20 à 27 ans. Quatre ressortissants français ont été arrêtés, le lundi 29 août, dans un hôtel du Sud. Ils avaient pris de l’emploi sans permis de travail. Leur visa touristique a expiré en juillet.

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Les deux jeunes hommes et deux femmes ont débarqué à Maurice en tant que touristes en avril. Ils avaient obtenu un visa touristique pour trois mois auprès du Passport & Immigration Office (PIO). À son expiration, les quatre Français ont formulé une demande d’extension pour un mois. Alors qu’ils devaient quitter le sol mauricien en juillet, Nicolas Bouffart, 20 ans, Kerwan Bonnal, 21 ans, Michelle Lambert, 27 ans et Pauline Octave, 21 ans, ont pris de l’emploi comme animateurs sportifs et guides touristiques dans un hôtel du Sud.

Lundi, la Tracking Team du PIO, menée par le sergent Jayeprakash, le caporal Jhuboo et les constables Sewsurn et Roheemun, les ont arrêtés alors qu’ils travaillaient dans l’enceinte de l’hôtel. Ils ont avoué avoir pris de l’emploi contre rémunération. Les quatre Français ont été arrêtés et conduits dans les locaux du PIO pour leur interrogatoire.

La direction de l’hôtel a dit aux policiers que les Français étaient employés au sein de l’établissement, mais qu’elle croyait que leur permis était en règle pour rester à Maurice. « Nous les avons employés comme d’autres ressortissants étrangers. S’agissant des arrestations, nous ne sommes pas au courant », précise un responsable.

Après une nuit en cellule, les quatre Français comparaîtront devant la justice, ce mardi 30 août, pour violation de l’article 3 (1) de la Non-citizen (Employment Restriction) Act. Ils seront expulsés à l’issu de leur comparution en Cour. L’enquête est supervisée par le SP Boodhram du PIO.

Le DefiMédia

Réfugiés victimes d’abus sexuels en Suède: « Couche avec moi ou je te renvoie en Afghanistan »

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En Suède, une enquête a été ouverte à l’encontre d’une directrice d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile. La femme aurait obligé deux mineurs afghans à avoir des rapports sexuels avec elle. En cas de refus, elle les menaçait de les renvoyer en Afghanistan, rapporte le journal suédois Eskilstuna Kuriren.

Les mineurs, tous les deux d’origine afghane, affirment avoir été obligés de coucher avec la directrice d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile situé dans la région de Sörmland (au sud de Stockholm). Cette dernière nie en bloc. Mais les deux jeunes hommes précisent que leurs ébats sexuels (à cinq reprises) ont eu lieu dans un hôtel ou au domicile de la directrice. Il arrivait même parfois que l’un des deux mineurs soit forcé à filmer la scène.

« Nous devions répondre à ses exigences sinon elle nous renvoyait en Afghanistan. À coup sûr, la mort nous attend là-bas, surtout si notre histoire se propage dans notre pays de naissance. Nous serions lapidés à mort », confient les deux hommes âgés de moins de 18 ans dans le journal suédois Eskilstuna Kuriren.

« Elle a abusé de notre faiblesse »
Les deux mineurs afghans ont essayé de raconter leur histoire aux services sociaux et à la police suédoise. Personne n’a jamais voulu les croire. Conseillés par un membre de leur famille résidant en Suède, ils se sont ensuite tournés vers la presse locale.

« La directrice a abusé de notre faiblesse et nous n’avions nulle part où aller pour demander de l’aide », soulignent-ils.

Tout le monde est reconnaissable sur les images
Eskilstuna Kuriren s’est procuré les images des rapports sexuels entre la directrice et les deux mineurs afghans. Selon le journal suédois, tout le monde est facilement reconnaissable sur les images.

Entre-temps, les deux Afghans, arrivés en Suède en novembre 2015, ont été transférés dans un autre centre pour demandeurs d’asile. Une enquête a été ouverte.

7 sur 7

Hoax diffusé par la fachosphère : Une militante pro-migrants agressée sexuellement ?

Des images montrant une jeune femme se faire agresser après avoir dévoilé sa poitrine arborant un un message « Les réfugiés sont les bienvenus » circulent depuis mi-juin sur des pages Facebook anti-migrants. Il s’agit en fait d’un photomontage issu d’une vidéo prise lors d’un concert il y a près de dix ans.

Depuis quelques jours, des images montrant l’agression d’une femme présentée comme une militante des droits des migrants, refont surface sur plusieurs pages Facebook ouvertement anti-migrants comme « La Révolution des sans dents » ou « Vouloir Savoir – Osez dire ». On y voit une jeune femme soulever son t-shirt pour montrer sa poitrine, avec une banderole « Refugees Welcome » (« Les réfugiés sont les bienvenus »). Sur les images suivantes, la jeune femme se fait agresser par des hommes dans la foule. On la voit dans les dernières photos en train de pleurer.

Les légendes accompagnant ces photos sont sans équivoque : « Une militante pro #migrants agressée sexuellement en pleine foule… depuis le temps qu’on les prévient… »

Photo originale publiée sur plusieurs groupes anti-migrants. Plusieurs internautes commentent en doutant de l’origine de l’image.

En France, le site Dreuz.info, qui se revendique comme « pro-américain, pro-israélien et néoconservateur » a diffusé le montage en avril en titrant « ‘Réfugiés welcome’ dit cette jeune femme blonde, et soudain … ». La photo a aussi été reprise plus récemment sur des groupes allemands, affirmant que des mesures de sécurité supplémentaires seront prises pour l’Oktoberfest – la fameuse fête de la bière – afin d’éviter ce type de débordements.

Capture d’écran de l’article publié par Dreuz.info sur le sujet en avril 2016, toujours disponible sur le site.
Des captures d’écran d’une vidéo… datant d’il y a près de 10 ans !

La photo a bien évidemment été éditée. Le panneau « Refugees Welcome » a été rajoutée à partir d’une photo prise en Allemagne en septembre 2015 comme le note le site les Debunkers.

L’image originale du panneau « Refugees Welcome » a été récupéree sur cette image disponible ici, et photoshopée sur l’autre.

Ces images sont en fait extraites d’une vidéo qui a plusieurs fois refait surface sur internet en 2014, 2013 ou 2011. Sa plus ancienne occurrence remonte en fait à juillet 2007. Selon sa légende, elle aurait été prise durant un « Spring break », grande fête étudiante américaine, souvent lieu de tous les excès.

Capture d’écran de la plus ancienne vidéo référencée sur le web montrant la jeune fille.

France 24

Etats-Unis : un migrant britannique a tenté d’assassiner Trump lors d’un meeting

Un Britannique de 19 ans a tenté de voler l’arme d’un policier afin de tuer Donald Trump lors d’un rassemblement en faveur du candidat républicain samedi à Las Vegas (Nevada). Il a été inculpé, lundi, ont annoncé les autorités américaines.

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D’après une plainte déposée lundi, Michael Sandford a essayé de désarmer un policier lors d’un rassemblement le 18 juin au casino Treasure Island de Las Vegas, avant d’être maîtrisé par les forces de l’ordre. «Michael Sandford a révélé qu’il avait fait des plans pour venir à Las Vegas afin de tuer Trump», précise la plainte.

Il est actuellement détenu sans possibilité de libération sous caution car, selon Natalie Collins, la porte-parole du bureau du procureur, il est considéré comme dangereux et présentant un risque d’évasion. Il risque plus de dix ans de prison et 250 000 dollars d’amende.

L’assassinat planifié depuis un an

Michael Sandford aurait indiqué aux enquêteurs américains qu’il avait planifié un assassinat depuis un an et qu’il s’était procuré un billet d’entrée pour ce rassemblement en faveur de Donald Trump, Il a également confié être aller s’entraîner sur un champ de tir de Vegas vendredi, à l’aide d’un pistolet 9 mm qu’il s’était acheté, avant le rassemblement des Républicains. Ce qu’a confirmé aux enquêteurs un salarié du magasin lui ayant fourni l’arme.

L’accusé a reconnu qu’il n’aurait probablement pas pu tirer plus d’une ou deux balles et s’est dit convaincu qu’il aurait été tué par les forces de l’ordre pendant sa tentative, précise la plainte. Il a également confié aux enquêteurs qu’il avait acheté un billet pour un autre rassemblement à Phoenix, en Arizona (sud-ouest), avec l’intention «d’essayer à nouveau de tuer (Donald) Trump» si son plan échouait à Las Vegas.

Le Parisien