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Aux Etats-Unis, de plus en plus d’adolescentes se prostituent pour se nourrir
Les Etats-Unis sont le pays le plus riche du monde. Et pourtant, une étude du think tank Urban Institute révèle que plus en plus d’adolescents, en situation de pauvreté, ont recours à la prostitution pour se nourrir.
Pour joindre les deux bouts, des jeunes filles sont prêtes à « vendre leurs corps » ou « faire du sexe contre de l’argent », tandis que les jeunes hommes eux se tournent vers le vol à l’étalage ou le trafic de drogue.
Un phénomène nouveau touchant les plus pauvres du pays
Susan Popkin est cadre chez le think tank Urban institute. Depuis plus de 25 ans, elle travaille sur les femmes en situation de pauvreté extrême, mais pour elle « ce phénomène est nouveau ».
« Ces femmes sont si désespérées, cela me choque beaucoup. Je pense que la situation est de pire en pire », ajoute la sociologue.
L’étude a porté sur deux groupes, un composé de filles et un composé de garçons, tous issus des 10 communautés les plus pauvres aux Etats-Unis. Ils viennent de grandes villes comme Chicago, Los Angeles ou Washington mais aussi de zones rurales comme la Caroline du Nord ou l’est de l’Oregon. Ce sont en tout 193 adolescents, âgés de 13 à 18 ans, qui ont participé à l’étude.
Traîner autour de la maison des amis pour espérer être invité à dîner, mettre de côté le déjeuner de l’école pour s’endormir le ventre plein… avant de s’adonner au travail du sexe, les adolescents multiplient les stratégies pour trouver de la nourriture. « C’est comme se vendre, comme si vous faisiez tout ce qui est possible pour avoir de l’argent ou manger », détaille une adolescente de Portland.
Une Russe à la tête d’un réseau international de prostitution arrêtée au Liban
Une ressortissante russe, à la tête d’un réseau international de prostitution qui s’étend à partir du Liban dans plusieurs pays de la région, a été arrêtée le 1er août à l’aéroport international de Beyrouth alors qu’elle tentait de fuir, a annoncé vendredi la brigade des mœurs.
Prostitution: la nouvelle traite des noires
Venues du Nigeria, ces femmes pensaient trouver l’eldorado à paris. Elles sont réduites en esclavage.
Ce matin est le premier du reste de sa misérable vie. Diana* vient d’atterrir en France. Elle a 18 ans, le gris de Paris l’émerveille. Elle se dit qu’elle a eu raison de quitter la pauvreté de Benin City, sa ville natale, immense et violente, dans le sud du Nigeria. Elle va devenir étudiante, la femme qui l’accompagne le lui a promis. « J’ai juré que je rembourserais le prix de mon passage en Europe sans savoir combien et en pensant que cela incluait le coût de mes études », explique Diana. Le taxi longe un grand boulevard, Barbès, le quartier de Château- Rouge, la rue des Poissonniers, une petite Afrique où les boutiques ressemblent à celle que son oncle tient au pays.
Soudain, tout s’assombrit. Diana se souvient de la minuscule chambre d’hôtel, du verrou qui se ferme et du premier mot de français qu’elle comprend : prostitution. Le jour se lève et ses rêves s’écroulent. La bienfaitrice devient la « mama », une mère maquerelle qui lui réclame 60 000 euros, le coût de son voyage en enfer. Au début, la mama suit sa « fille » sur le trottoir : c’est elle qui parle aux clients. « Je ne savais pas encore dire “20 euros la passe, 100 euros la nuit”. Alors elle traduisait », raconte Diana. La mama a deux alliés, une barre de fer et le « juju ». La magie noire est la clef de voûte de ce commerce humain transnational en pleine expansion. Quelques jours avant leur départ du Nigeria, la mama avait conduit Diana et d’autres jeunes filles dans la maison d’un sorcier, le « jujuman ».
Mickaël prostituait une fille de 14 ans
Il attend, tassé sur un coin de banc, que la présidente l’appelle. La quarantaine, embarrassé d’être là. Casier judiciaire vierge, « avant, je n’ai jamais eu de souci… », murmure Mickaël, père de famille, quand il faut évoquer ce dossier qui ne laissera pas la salle indifférente, loin de là. Il est poursuivi pour recours à la prostitution d’une mineure, et on apprend vite que la partie civile était, à l’époque des faits, âgée de 14 ans et demi.
Marie-Dolores force des ados à voler et à se prostituer
Les déclarations de trois adolescentes font froid dans le dos. Une femme incarcérée, qu les aurait instrumentalisées, conteste ces graves accusations.
À Carcassonne, cette mère « Thénardier » est surnommée Sonia. Capable, selon sa fille de 15 ans et ses deux amies du même âge, de les faire voler dans les magasins, sur un cadavre, ou encore de les inciter à se prostituer pour mieux faire chanter les clients.
Marie-Dolorès C., ( de son vrai nom) 42 ans, vient de demander sa remise en liberté devant la cour d’appel de Montpellier. Elle nie tout en bloc depuis son arrestation le 13 janvier. « Je n’ai rien à dire, je veux juste récupérer mes enfants », lance-t-elle.
Les déclarations des trois adolescentes font pourtant froid dans le dos. Elles ont raconté comment, l’été dernier, Sonia les aurait instrumentalisées. Il y a d’abord les vols simples dans des magasins à Carcassonne et à Narbonne .
Un portable entre les seins pour filmer le client
Il y a ensuite ce corps dépouillé. Celui d’un marginal, Mario G., retrouvé en état de putréfaction, et, a priori, décédé de mort naturelle à Carcassonne. Marie-Dolorès C. aurait mandaté les trois adolescentes pour récupérer le portable du défunt.
Marie-Dolorès C. aurait aussi poussé ses recrues à se prostituer. « Elles ont été amenées à offrir leur corps à des personnes âgées ou handicapées, ce sont des faits particulièrement choquants », dénonce l’avocat général, Manon Brignol. Elle camouflait un portable entre les seins des jeunes filles pour filmer le rapport et ensuite faire chanter les clients en leur révélant qu’elles n’étaient pas majeures.
Déjà condamnée neuf fois. « Il faut prendre ces accusations avec prudence, on ne sait pas si c’est la vérité, il n’y a pas de preuve », répond Me Bidois pour demander, lui, sa remise en liberté. Décision ce vendredi 5 février.
Sous couvert de salons de massage Pascal avait organisé un réseau de prostitution
Il était propriétaire de six salons de massage naturiste à Calais (rue Monseigneur-Piedfort, puis rue Pascal), mais aussi à Saint-Laurent Blangy et à Templemars. On y pratiquait surtout des prestations sexuelles tarifées. Condamné pour proxénétisme aggravé et agressions sexuelles, l’ancien patron, originaire d’Aire-sur-La-Lys, écope de six ans de prison ferme.
Impassible, imperturbable, il a souhaité garder le silence. Pascal Plesmaekers s’est rendu au tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer « pour écouter et non pas pour parler ». En détention provisoire à la prison de Sequedin depuis le 12 décembre 2013, le quinquagénaire était tout de même présent dans la salle d’audience jusque tard dans la nuit de mardi à mercredi, le regard fuyant celui de son ex-épouse, présente à l’audience.
Accusé de proxénétisme aggravé et d’agressions sexuelles sur deux jeunes filles entre janvier et mars 2013, Pascal Plesmaekers était propriétaire de plusieurs salons de massage à Calais, Saint-Laurent Blangy, Templemars mais aussi Courcelles-lès-Lens et Raismes près de Valenciennes. Son ex-femme, Claudine, ancienne co-gérante, était placée sous contrôle judiciaire depuis deux ans. Accusée d’« avoir fermé les yeux » sur les prestations sexuelles tarifées proposées dans son établissement, c’est hésitante et en larmes qu’elle apparaît à la barre. « Il était la locomotive, je n’étais qu’un wagon ».
Sous les pseudonymes d’Océane, Jade ou Pamela, vingt-neuf jeunes femmes âgées de 19 à 27 ans, prodiguaient ces massages.
« J’ai postulé sur Internet via une annonce. L’entretien s’est déroulé de façon professionnelle, systématiquement avec Monsieur. Puis, j’ai eu droit, comme la majorité des filles, à une formation pratique. Là, il fallait faire les massages tantriques sur Monsieur. Il m’a demandé de lui effleurer le sexe. Il m’a ensuite touché la poitrine et les fesses », a souligné l’une d’entre elles.
« Les clients nous demandaient de leur prodiguer un massage avec finitions, c’est-à-dire avec masturbation. Parfois, certains clients ne voulaient que des massages simples mais c’était vraiment rare. »