Présidentielle: le FN recherche des financements à l’étranger, notamment au Moyen-Orient

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Pour 2017, le FN recherche encore au moins 23 millions d’euros, dont « 12 millions pour la présidentielle ». Le parti, qui dénonce un « refus » des banques françaises de lui accorder un prêt, se tourne à nouveau vers l’étranger, et serait sur le point d’aboutir. Cotelec, le micro-parti de Jean-Marie Le Pen, financera également une partie de la campagne, malgré la rupture des Le Pen.

« Ça avance bien, mais tant que les fonds ne sont pas arrivés… » Bernard Monot, le « stratégiste économique » de Marine Le Pen, attend de le voir pour y croire. Mais à écouter l’eurodéputé, la recherche d’emprunts à l’étranger pour financer la campagne présidentielle du Front national serait en bonne voie. « C’est plutôt le trop-plein. On se concentre sur deux ou trois pistes qui peuvent aboutir, mais on a mis une douzaine de lignes à l’eau qu’on peut actionner. Nous cherchons à l’Ouest, on privilégie la zone dollar et la zone euro, car les taux sont relativement faibles. On a aussi des pistes au Moyen-Orient », affirme-t-il à Mediapart, tout en soulignant que « rien n’est encore signé ».

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Sylviane étrangle et tue sa belle sœur Colette sur fond de conflit financier

Sylviane Fabre Colette Deromme meurtre

La cour d’assises des Bouches-du-Rhône a condamné jeudi en appel Sylviane Fabre, 56 ans, à trente ans de réclusion criminelle pour le meurtre de sa belle-soeur avec laquelle elle était en conflit financier.

Les deux femmes se disputaient le contrôle d’une SCI, propriétaire d’une bastide à Lorgues (Var). La cour a ainsi confirmé le verdict rendu en première instance en janvier 2014 par la cour d’assises du Var.

Dans son réquisitoire au terme duquel il a requis vingt-cinq ans de réclusion criminelle, l’avocat général Pierre Cortès a soutenu que cet homicide avait été préparé. Il a détaillé une quinzaine d’éléments établissant, selon lui, la préméditation. « La victime a été attirée dans un guet-apens, dans un piège mortel ».

Sylviane Fabre, une femme au caractère trempé, maçon de profession, avait étranglé Colette Deromme dans un appentis d’une maison occupée par le fils de l’accusée. « On s’est disputé, on s’est engeulé, on s’est bousculé, elle est tombée et puis voilà, j’ai attrapé une cordelette qui traînait« , avait expliqué Sylviane Fabre.

La nuit suivante, aidée de son fils, l’accusée avait chargé le cadavre comptant s’en débarrasser dans les gorges du Verdon mais, en raison d’une panne d’alternateur de leur véhicule, le corps avait été jeté dans un ravin au bord de la route et enfoui sous des cailloux.

Le Parisien