Pour 2017, le FN recherche encore au moins 23 millions d’euros, dont « 12 millions pour la présidentielle ». Le parti, qui dénonce un « refus » des banques françaises de lui accorder un prêt, se tourne à nouveau vers l’étranger, et serait sur le point d’aboutir. Cotelec, le micro-parti de Jean-Marie Le Pen, financera également une partie de la campagne, malgré la rupture des Le Pen.
« Ça avance bien, mais tant que les fonds ne sont pas arrivés… » Bernard Monot, le « stratégiste économique » de Marine Le Pen, attend de le voir pour y croire. Mais à écouter l’eurodéputé, la recherche d’emprunts à l’étranger pour financer la campagne présidentielle du Front national serait en bonne voie. « C’est plutôt le trop-plein. On se concentre sur deux ou trois pistes qui peuvent aboutir, mais on a mis une douzaine de lignes à l’eau qu’on peut actionner. Nous cherchons à l’Ouest, on privilégie la zone dollar et la zone euro, car les taux sont relativement faibles. On a aussi des pistes au Moyen-Orient », affirme-t-il à Mediapart, tout en soulignant que « rien n’est encore signé ».