Mauves : appel à témoin, un individu de « type européen recherché après un car-jacking

0187_car-jacking_Fed Pol-DJB

Un car-jacking a eu lieu ce samedi en début de matinée, sur la déviation de Mauves, sur la RD 86.

Un homme âgé d’une quarantaine d’années, accompagné d’un enfant d’une douzaine d’années, faisaient du stop en bordure de route. Prétextant une panne de voiture, l’homme a profité de l’arrêt d’un véhicule pour menacer son conducteur, vraisemblablement avec une arme, et lui prendre sa voiture, sans violence.

La brigade de gendarmerie de Tournon lance un appel à témoin. Le véhicule volé est une Peugeot 308 break de couleur grise. L’homme recherché est de type européen, vêtu d’une veste de couleur marron.

Toute personne ayant été témoin de ce car-jacking ou pouvant fournir de plus amples informations est invitée à contacter la brigade de gendarmerie de Tournon-sur-Rhône au 04 75 08 02 21.

Le Dauphiné

Sebastien est interpellé en état d’ébriété: «J’avais encore les restes du Nouvel an»

ivre volant nouvel an alcool accident delit routier police controle

La justice reproche à Sébastien Marie 44 ans, d’avoir conduit avec 1,38 gramme d’alcool dans le sang en état de récidive, le 1er janvier vers 19 h dans le centre-ville de Douai. Sa conduite rapide, ponctuée d’embardées dangereuses, a attiré l’attention des policiers qui l’ont contrôlé.

« J’ai bu deux verres de rosé avant de prendre la voiture pour aller chercher des frites, mais j’avais encore les restes du Nouvel an » indique-t-il à la barre du tribunal correctionnel.

Pour le parquet, « le seul antidote contre l’alcool, c’est l’abstinence. » Ce que n’a pas compris le prévenu, attendu que sur les cinq condamnations qui figurent sur son casier judiciaire, quatre ont été prononcées pour des conduites sous l’empire d’un état alcoolique. En conséquence, il requiert quatre mois de prison ferme, l’annulation de son permis de conduire qu’il ne pourra pas repasser avant six mois et 300 € d’amende.

Une peine que l’avocat de la défense demande à revoir à la baisse puisque l’infraction jugée constitue un « épisode isolé ». Il a été en partie entendu car le tribunal a ramené la peine d’emprisonnement à deux mois ferme et la durée pendant laquelle il ne pourra pas se présenter aux épreuves du permis de conduire à cinq mois. En revanche, Sébastien Marie devra régler une amende de 400 €.

La Voix du Nord

En excès de vitesse et sans permis, Dylan écope d’une simple peine de travail pour la mort de Laura

Dylan Laura Baillien accident

Le Berlozien de 19 ans responsable de la mort de la Waremmienne Laura Baillien le 8 juin 2015 à Hannut s’en sort bien. Le tribunal de police de Huy l‘a condamné ce mardi à une lourde peine de travail (250 heures) et une déchéance du permis de conduire de plus de 3 ans mais il échappe à la prison. Le parquet avait requis deux ans ferme.

Pour la famille de Laura, le jugement sera sans doute difficile à comprendre, mais aussi à accepter. «  Vu la gravité des faits, mais aussi l‘attitude du prévenu, ses regrets artificiels et superficiels, ils auraient certainement préféré une peine de prison, même avec sursis  », commente à froid l’avocate de la maman, Me Louisa Spadazzi.

La sortie de route fatale à la jeune musicienne waremmienne de 17 ans remonte au 8 juin 2015, vers 22h. Alors qu‘il circulait à Trognée-Hannut, Dylan G. a perdu le contrôle de sa Peugeot 306 après avoir franchi, à plus de 80km/h !, un ralentisseur. Sa voiture a alors effectué un bond avant de quitter sa trajectoire, puis elle est allée percuter un muret. Ni Laura, ni Dylan ne portaient leur ceinture de sécurité. Ils ont été tous les deux éjectés du véhicule. Seule Laura n‘a pas survécu au choc. Elle est décédée sur le coup.

L‘enquête a démontré la négligence coupable dont avait fait preuve Dylan qui roulait sans permis de conduire, sans assurance. Son véhicule n‘était pas en ordre de contrôle technique et était équipé de plaques d‘immatriculation volées. D‘un point de vue mécanique, l‘état du véhicule n‘était guère plus brillant. Le Berlozien l‘avait acheté dans une casse avant de la retaper lui-même, sans en avoir les compétences. L‘expert avait même relevé un pneu monté à l‘envers !

Cependant, pour ce même expert, c‘est la vitesse inadaptée qui était à l‘origine de l‘accident.

La Meuse

Père d’un dealer, Jean-Louis tente d’écraser a 2 reprises un gendarme

7779502095_un-gendarme-tient-son-arme-a-proximite-du-campement-ou-on-ete-tues-quatre-personnes-dont-un-bebe-et-un-gendarme-mardi-25-aout-2015-a-roye

Un homme de 52 ans, était jugé hier en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Bastia. Gendarmes et policiers procédaient ce jour-là, en divers endroits de Balagne, à l’interpellation de plusieurs personnes soupçonnées de trafic de cannabis, dont le fils du prévenu.

Accusé de violences volontaires sur dépositaire de l’autorité publique, Jean-Louis Emmanuelli a, selon le ministère public, vers 13 heures, foncé à deux reprises, en marche arrière puis en marche avant, avec son fourgon, sur un gendarme.

À l’issue de son délibéré, le tribunal correctionnel a condamné le quinquagénaire à cinq ans d’emprisonnement dont deux avec sursis et a décerné un mandat de dépôt pour la partie ferme. Il a également prononcé les peines complémentaires demandées par le parquet et condamné le prévenu à verser les sommes demandées à la partie civile.

Corse Matin

Dennis, condamné pour vol a roulotte

vol-de-voiture

Dennis L., 26 ans, était jugé mercredi après-midi en comparution immédiate pour un vol à la roulotte commis le 28 décembre dans le parking d’Euralille. Il a été arrêté place Rihour, quelques heures après le vol. Il portait sur le nez des lunettes de soleil dérobées dans la voiture avec quelques objets.

Au tribunal, Dennis L. est incapable de répondre aux questions de la présidente Geneviève Créon. Ses souvenirs ont été estompés par l’héroïne qu’il s’injecte régulièrement dans les veines. Le jour du vol, il a accompagné un ami qui voulait se piquer dans le parking du centre commercial.

Le tribunal a choisi de donner une chance à Dennis L. Il a été condamné à quatre mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans. Il a obligation de se soigner et de trouver une formation.

La Voix du Nord

Sebastian, condamné pour avoir carjacké une dame de 67 ans

carjacking-prevention-true-carjacking-story-NAPA-Know-How-blog

L’homme qui avait braqué une femme de 67 ans sur le parking de Match rue de Solférino a été jugé jeudi après midi en comparution immédiate. La procureure a requis quatre ans de prison pour « des faits glaçants ».

« Il a attendu que quelqu’un arrive. Délibérément, il a choisi une personne vulnérable puis lui a pointé une arme sur la poitrine, à quelques centimètres » La procureure Elodie Buguel insiste sur « l’absence totale de remise en question du prévenu ».

Face au ministère public, dans le box des prévenus, Sébastien Nowak ne bronche pas. Le corps maigre et le visage émacié, ce Lillois de 36 ans est jugé pour avoir braqué une automobiliste sur le parking de Match mercredi à 13 h.

Il a brandi une arme qui s’est révélée un pistolet à pétard. La victime a été terrorisée. « Au point, dira son avocat Me Gaspard Okitadjonga, que depuis, elle reste terrée chez elle ». Un passant est intervenu et a fait fuir le voleur.

Sébastien Nowak a un passé judiciaire chargé : « Seize mentions dont quatorze pour des atteintes aux biens » rappelle Élodie Buguel. Le tribunal a condamné Sébastien Nowak à trente mois de prison. Il a été incarcéré.

La Voix du Nord

Yannick, un déséquilibré fonce sur son ex avec sa voiture

victimes

Yannick Faerber est en détention préventive depuis le mois d’août dernier. On lui reproche d’avoir délibérément foncé sur son ex-compagne et deux de ses amis qui l’accompagnaient, avec sa voiture.

En outre, il a proféré des menaces de mort à son encontre, il était complètement ivre, roulait sans permis et, cerise sur le gâteau, il était en récidive légale pour avoir été déjà condamné pour des faits à peu près identiques. A son compteur judiciaire, quelque 14 condamnations.

À la barre, il va expliquer, avec une mauvaise foi absolue, qu’il n’est pour rien dans cette histoire et que tout est de sa faute, à elle.

Quelques condamnations pour violences conjugales, rappelées par la présidente Gadoullet, ne le font pas changer d’avis. «On est passé tout près d’une autre juridiction, celle des assises, dira Me Marie-Hélène Abadie, partie civile. Il y a là une vraie tentative de meurtre»

Le procureur Serfass ira dans le même sens, en décrivant une véritable préméditation : «Il a d’abord mûri son ressentiment, avec une montée en charge des sentiments violents. Puis il y a la recherche de sa victime, comme une proie ; puis la préparation de l’attaque ; ensuite le choix de l’arme par destination et enfin l’action. Tout ça dans l’ordre. »

Il est condamné à 2 ans dont 6 mois avec sursis, mise à l’épreuve pendant 3 ans. Le reste des réquisitions est suivi à la lettre.