A peine sorti de prison, Gaspard commet des braquages avec violences

Depuis 2001, Gaspard Lefebvre, 34 ans, a passé le plus clair de son temps en prison puisqu’il a été condamné à dix-sept reprises, essentiellement pour des faits de filouterie et d’escroquerie commis un peu partout en France et à l’étranger.

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Sa dernière condamnation ? Trois ans de prison ferme pour un braquage en Lorraine, alors qu’il venait à peine de sortir de détention.

Des armes factices mais une scène violente

À la même époque – nous sommes fin 2011 –, Gaspard Lefebvre avait commis deux autres braquages, au Carrefour Market de Bray-Dunes, le 15 octobre, puis au Carrefour Contact d’Hondschoote, le 7 novembre. Montant total du butin : un peu plus de 2 500 €.

Dans les deux cas (dans les trois, si l’on inclut le braquage en Lorraine), le mode opératoire était le même : l’homme arrivait sur place au volant de sa Polo noire, après avoir repéré les lieux au préalable (le parquet parlera donc de « préméditation  »),

Gaspard Lefebvre déboulait dans le magasin encagoulé, ganté, portant des lunettes de soleil et brandissant des armes (un pistolet et un fusil), qui étaient en fait factices.

Six ans après les faits, Gaspard Lefebvre a beau expliquer qu’il est devenu un autre homme, qu’il souhaite repartir de zéro dans la vie, les victimes, elles, en l’occurrence cinq caissières, n’ont pas oublié et restent fortement traumatisées.

Condamné à quatre ans de prison ferme, Gaspard Lefebvre n’en effectuera qu’un puisqu’il a déjà écopé de trois ans pour le braquage commis en Lorraine à la même époque.

Il devra également verser des indemnités à chacune des victimes, dont 5 000 € de dommages et intérêts pour le préjudice moral subi.

La Voix Du Nord

Gaëlle et Kévin jugés pour un rodéo en ville et un braquage d’un bar-tabac

Un rodéo en ville et le braquage d’un bar-tabac avec une carabine en présence d’une vingtaine de clients. Le passage à Chalon d’un couple de jeunes Bisontins, en janvier 2015, n’était pas vraiment passé inaperçu. Le tribunal n’a pas retenu la drogue comme une circonstanjugé pour un ce atténuante.a-beaune-le-couple-avait-abandonne-sa-voiture-endommagee-et-avait-braque-un-automobiliste-pour-fuir-avec-le-vehicule-photo-d-archives-anne-lise-bertin-1479502853.jpg

Le 12 janvier 2015 à 11 h 40, une Mercedes défonce la terrasse du restaurant La Réale à Chalon. Elle percute une voiture et, 5 minutes plus tard au bar l’Hippodrome avenue de Paris, un homme à côté du même véhicule asperge les passants avec une bombe lacrymogène. Pendant ce temps, une femme armée d’une carabine calibre 12 mm chargée entre dans le bar et hurle : « C’est un hold-up, donnez moi la caisse ! ». La braqueuse s’enfuit avec plus de 1 000 € en numéraires, au milieu de clients médusés.

« Donnes moi ta voiture ou je te bute ! »

Vingt minutes plus tard à Beaune, la même femme met en joue une conductrice pour tenter de lui voler sa voiture. Quelques instants plus tard, c’est un homme qui sort de la Mercedes avec la même arme et hurle à un automobiliste : « Donnes moi ta voiture ou je te bute ! ». Le couple parvient à s’enfuir avec la voiture volée mais sera finalement interpellé à Fixin, en Côte-d’Or toujours.

Des victimes traumatisées quelques jours après Charlie Hebdo

L’homme, au casier judiciaire chargé et au profil impulsif, joue de son côté la carte de l’amnésique. « Depuis le jour du nouvel an, je ne me rappelle pas.

Le procureur, Damien Savarzeix, a ciblé principalement le prévenu, Kévin Berardi, 26 ans parlant de coaction.

Concernant l’autre prévenue, Gaëlle Maillard, sans casier judiciaire, son avocate reconnaît des « défauts » mais avance qu’elle était « dans une démarche de dignité. Il n’y a pas d’emprise d’amour mais de la peur, elle s’est laissée embarquer, et lui aussi. »

La jeune femme a écopé de 4 ans de prison, dont 1 an avec sursis et mise à l’épreuve. L’homme s’est vu signifier une peine de 7 ans de prison ferme. Les deux détenus sont repartis en prison pour purger cette peine.

Le JSL

Nicolas condamné à un an ferme pour braquage d’un bar-tabac

Un Manceau souffrant de troubles psychotiques a été condamné, lundi, pour le braquage raté du Comptoir de la Sirène le 22 avril dernier.

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Se faire soigner ? « Je n’en éprouve pas l’utilité », répond-il du tac au tac.

Et pourtant ! C’est en grande partie parce qu’il souffre d’une profonde maladie mentale, comme l’a confirmé l’expertise psychologique que la justice a sollicitée avant de le juger, que Nicolas P., 26 ans et 4 mentions au casier judiciaire, a braqué le bar-tabac du Comptoir de la Sirène le 22 avril dernier.

Ce soir-là, un peu avant la fermeture de ce débit de tabac du centre-ville du Mans, cet employé d’une société de nettoyage travaillant dans la galerie commerciale des Jacobins, voisine immédiate du bar, déboule dans l’établissement.

Il s’est bricolé une cagoule en faisant deux trous dans un bonnet et porte un pistolet à billes en plastique qu’il brandit au visage de la seule employée présente derrière le comptoir.

Ouest France

Romain, condamné pour le braquage d’une boulangerie

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Les faits s’étaient produits le 14 novembre 2015 à Faverges mais il a été interpellé il y a seulement quelques jours. Le scénario est malheureusement classique et très en vogue depuis quelque temps, a noté le procureur. « On a besoin d’argent, on braque. Il n’y a plus de limite ». Pour le seul mois d’août 2015, dix braquages de boulangerie ont été recensés et 5 braquages de boulangeries et bureaux de tabac en mars 2016.

Le motif, classiquement le même aussi : les stupéfiants. Un besoin de trouver de l’argent pour s’approvisionner ou pour régler une dette.

Romain Dallefratte, 30 ans, n’échappe pas à la règle. Héroïnomane depuis l’âge de 15 ans, il est enfermé dans une spirale. « Je suis un défoncé de la vie » image-t-il. Ce matin de novembre, il est aux abois. La veille, on est venu menacer sa famille. Fini les délais, il doit payer.

Il pense alors à la boulangerie juste à côté de chez lui. Il sait que le matin, il n’y a qu’une seule serveuse. Il glisse un couteau avec une lame de plusieurs centimètres dans la manche, met une écharpe autour du cou et attend que les clients s’en aillent. Il entre, puis relève son écharpe. « Et sans un mot, il m’a montré son couteau. Puis il a dit : “L’argent !” ». La vendeuse est paniquée, elle pense à son jeune enfant qu’elle a avec elle dans le magasin, après la défection de la nourrice. « Je lui ai dit : “Ne t’inquiète pas, je ne te regarde pas” », tout en ouvrant le tiroir-caisse.

La voix entrecoupée par les pleurs, la jeune femme raconte l’après, l’impossibilité pour elle de reprendre ce boulot et avec, l’abandon d’un projet de vie.  Il a été condamné à trois ans de prison, dont deux ans ferme, avec obligation de soins et de travail. Mandat de dépôt a été décerné à l’audience.

Le Dauphiné

 

Il sort de prison et braque une septuagénaire et sa tante de 98 ans

L’individu armé s’était introduit dans une maison occupée par deux personnes âgées, délestées de leur voiture et de 45 euros. En dix jours, les enquêteurs de la BSU de Sanary sont remontés jusqu’à l’auteur présumé.

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Un individu âgé de 19 ans a été déféré ce vendredi matin au parquet de Toulon pour un vol à main armé commis à Six-Fours-les-Plages au début du mois.

Le 5 mars, en fin d’après-midi, un individu cagoulé s’était introduit dans une maison habitée par deux personnes âgées de 71 et 98 ans. Sous la menace d’un pistolet à gaz, les deux femmes lui avaient remis une somme de 45 euros et les clés de leur Twingo.

Le véhicule volé avait été repéré un peu plus tard par un équipage de police-secours. Le malfaiteur avait alors tenté de semer les policiers, quitte à percuter une autre voiture, occupée par une mère et ses deux fillettes âgées de 5 et 10 ans. Un à deux jours d’ITT leur ont été délivrés par un médecin-légiste.

L’individu était néanmoins parvenu à fuir, à pied, après avoir abandonné le véhicule volé et accidenté. Dans l’habitacle, la cagoule du malfaiteur et divers objets ont été saisis.

Le jeune homme, récemment sorti de prison, devait être jugé en comparution immédiate à Toulon.

Var Matin

A Londres, prison ferme pour les six « papys braqueurs » du casse de Hatton Garden

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Le braquage était digne d’un scénario de film : une bande de cambrioleurs seniors a commis le plus gros casse de l’histoire judiciaire britannique le 2 avril 2015, à la veille du week-end de Pâques. Le méfait n’a été découvert que quatre jours après : l’équivalent de 14 millions de livres (18 millions d’euros) d’or, d’argent, de diamants et de bijoux dérobés dans la salle des coffres d’un immeuble de la société Hatton Garden Safe Deposit Limited, dans le quartier des joailliers, à Londres. Neuf personnes avaient été arrêtées un mois plus tard.

Cela faisait plus de deux ans que ces malfaiteurs expérimentés préparaient leur coup, en se retrouvant dans des pubs et en visionnant sur YouTube des vidéospour apprendre à perforer des murs en béton armé.

Six d’entre eux ont été condamnés mercredi 9 mars à de la prison ferme : John Collins (75 ans), Terry Perkins (67 ans), Daniel Jones (59 ans) et William Lincoln (60 ans) devront purger sept ans de prison, et Carl Wood (59 ans) six ans. Hugh Doyle (49 ans) a été condamné à une peine de vingt et un mois de prison assortie d’un sursis de deux ans. Brian Reader, le plus âgé de la bande, était trop souffrant pour entendre sa condamnation mercredi.

Le Monde

Prison ferme pour Antonio et son neveu William, les braqueurs du Lidl

La cour d’assises a rendu son verdict, ce mercredi après-midi, à l’encontre d’Antonio Lopez et de son neveu William.

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La cour d’assises de Lot-et-Garonne avait repris ses débats ce mercredi matin. La juridiction a rendu son verdict ce mercredi soir dans le dossier du braquage du Lidl de Casteljaloux en 2012. Antonio Lopez a été condamné à 10 ans de prison. Son neveu, William, a écopé de 5 ans de prison dont 2 avec sursis et mise à l’épreuve pendant trois ans.

Dans ses réquisitions, l’avocat général avait requis 12 et 6 ans de réclusion pour Antonio Lopez et son neveu Willy. Pour l’accusation, si la culpabilité des deux hommes ne fait pas de doute, il convenait d’effectuer une distinction entre eux.

Le premier, en état de récidive, a déjà été condamné par une cour d’assise. « Élargi à mi peine, il n’a pas respecté la confiance de la justice. » Pour le second, l’avocat général a décrit un individu habitué au « non respect des interdits » et d’une « vulnérabilité comportementale ».

Sud Ouest

Braquage à main armée : Sylvain, le multirécidiviste condamné à 6 ans de prison

En novembre 2015, armé d’un revolver, le multirécidviste Sylvain Ferjule a attaqué deux employées, à Montivilliers, près du Havre.

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Le revolver a été si proche de la caissière du Carrefour de Montivilliers, près du Havre, qu’elle a pu évoquer son barillet auprès des policiers. Sylvain Ferjule, multirécidiviste havrais de 40 ans, l’avait acheté un mois auparavant.  Trente et une mentions remplient son casier judiciaire entamé en 1991. Cette fois, le 12 novembre dernier, il a braqué.

D’abord, Sylvain Ferjule demande à un ami de 19 ans de le conduire à scooter jusqu’au magasin. Il entre seul et calmement, comme le montre la vidéosurveillance du commerce. À 20 h 20, une unique caisse demeure ouverte. Le braqueur se dirige aussitôt vers l’employée qui s’y trouve. Il sort son revolver et ordonne qu’ils aillent à la salle où est entreposé le coffre-fort.

Paris Normandie

 

Lucas braque une femme avec une arme de poing dans un parking

L’agresseur d’une femme à Vernon a écopé hier de dix-huit mois de prison ferme. Il voulait se rendre à son travail.

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Sa fragilité semble tout aussi évidente que sa blondeur. Mais c’est une jeune femme très courageuse qui fait face au tribunal. Comme elle l’a fait devant son agresseur, Lucas Adam, 22 ans, jugé hier devant le tribunal correctionnel d’Évreux selon la procédure en comparution immédiate – lire notre édition de mercredi.

« Donne-moi les clefs ! »

L’agression a eu lieu mercredi. À 8 h 30, sur le parking du centre Leclerc de Vernon, le prévenu braque une jeune femme avec une arme de poing tirant des balles en caoutchouc« Donne-moi les clefs ! » crie l’agresseur. « De toute façon, t’es assurée » ! La victime ne se laisse pas impressionner : « Non, il n’en est pas question ! »

L’agresseur est déstabilisé par la réaction de sa victime. Mais il s’entête et l’empoigne avant de la jeter au sol pour s’emparer de son sac à main. Il fait aussi usage de son arme de poing mais le coup ne part pas.

Paris Normandie

Steven braque 4 commerces… pour acheter des kebabs et des sodas

En trois semaines, deux supérettes et deux pharmacies du secteur ont été braquées par un jeune homme accompagné de trois complices mineurs. Il est parti en prison pour trois ans.

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Il aura vingt ans au mois de septembre. Une silhouette osseuse, une barbe naissante sur les joues et un passé de mineur délinquant, Steven Bretting est jugé en comparution immédiate pour quatre braquages.

La procureure Aline Clérot se dit « consternée » par les explications du jeune homme. Elle requiert cinq ans d’emprisonnement. Steven est logé, nourri, blanchi par sa mère, et son père lui a fourni un emploi dans le cadre d’un contrat d’avenir.

Le 4 janvier, en revanche dans une supérette de la rue Kléber à Roubaix, le complice de Steven Bretting armé d’un revolver menace la caissière : « La caisse ou je te bute. »

Le tribunal a condamné Steven Bretting à quatre ans de prison, dont un avec sursis, et mise à l’épreuve pendant deux ans.

La Voix Du Nord

Alexandre et Ludovic braquent un tabac pour solder une dette de cannabis

Le vendredi 29 janvier 2016, quatre hommes encagoulés font irruption dans le bar-tabac de Robecq. Un braquage d’amateurs orchestré pour rembourser des dealers après le vol de 15 kg de cannabis, fin 2015. Depuis, la famille du voleur est menacée pour rembourser sa dette.

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Il est 19 h 30, le vendredi 29 janvier. Une Renault Clio s’arrête devant le bar-tabac de Robecq. À bord, des braqueurs, armés, font main basse sur quelques centaines d’euros et, selon le commerçant, une quarantaine de cartouches de cigarettes.

Jugé en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Béthune, le quatuor passe aux aveux. Le chauffeur, E. F., 21 ans, est descendu en repérage. Puis le quatuor est passé à l’action. « Je suis entré, pistolet à la main, admet Alexandre Georges, 24 ans. Le commerçant n’a pas voulu ouvrir la caisse alors je l’ai arrachée ». Il nie avoir volé des cigarettes. Ludovic Pisano, 37 ans, reconnaît avoir « mis un coup de sabre sur le comptoir. Pour me défendre. 

En toile de fond de ce braquage, une incroyable histoire de dette après le vol de 15 kg de cannabis et des menaces sur toute une famille, pour justifier cet acte.

Les peines. Les juges ont condamné Alexandre Georges à deux ans de prison avec mandat de dépôt, Ludovic Pisano à un an avec mandat de dépôt, E. F. à deux ans de prison avec sursis et mise à l’épreuve (SME) et A. S. à un an de prison avec SME. Nous n’indiquons l’identité qu’en cas de condamnation à une peine de prison ferme. Le mineur, âgé de 17 ans, a été placé dans l’attente de son jugement.

La Voix Du Nord