Vol de 52 kg de cocaïne au 36 quai des Orfèvres : Jonathan Guyot, l’ex policier peut être libéré avant le jugement

Il aura entraîné dans sa chute sa femme, l’un de ses frères, plusieurs de ses collègues et amis policiers. Soupçonné d’être l’auteur du vol des 52 kg de cocaïne au sein de son ancien service, Jonathan Guyot, 35 ans, a toujours clamé son innocence.

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Il accuse un certain « Kevin »

Jonathan Guyot a récemment confié à la justice, depuis sa cellule de Fleury-Mérogis (Essonne), qu’un certain « Kevin » serait à l’origine du vol de la coke du 36. Pour son avocat, M e Bertrand Burman, cette expertise repose sur des « termes totalement génériques que l’on retrouve dans les tous examens de personnalité ». Il pointe surtout la « situation personnelle et judiciaire » de son client, « à bout de tout ». « Il considère que les dés sont jetés, ajoute-t-il. C’est un homme qui a pris une grande leçon d’humilité. »

Incarcéré depuis deux ans et presque deux mois, Jonathan Guyot a vu sa détention provisoire, qui ne peut théoriquement dépasser deux ans, être prolongée de quatre mois en juillet. Il peut donc envisager d’être libéré avant le jugement de cette affaire.

Le Parisien

Le fils de Valérie Pécresse contrôlé en possession de cannabis

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Clément Pécresse, le fils de la présidente de la région Île-de-France, dont la lutte contre le cannabis était un des thèmes de campagne, a été interpellé ce jeudi à Paris en possession d’un peu plus 3 grammes de cannabis.

D’après nos informations, Clément Pécresse, le fils de la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse, a été interpellé ce jeudi en flagrant délit de consommation et de possession de cannabis.

Alors qu’il confectionnait «une cigarette artisanale», les forces de l’ordre ont trouvé sur lui un peu plus de 3 grammes de cannabis en plus d’un joint prêt à être fumé. Il aurait été interrogé dans le commissariat du 15e arrondissement de Paris.

Si nous ne savons pas s’il était toujours interrogé ce jeudi soir, une source au sein du parquet de Paris précise que son dossier a été transmis au parquet de Versailles (compétent selon le lieu de domicile).

Buzzfeed

Laurent Mocudet, un français recherché pour trafic de drogue, arrêté au Venezuela

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Des policiers vénézuéliens ont arrêté un homme recherché par la justice française pour trafic de drogue. Il va être remis au Tribunal suprême de justice en vue de son extradition vers la France.

Un Français a finalement été arrêté par des policiers vénézuéliens membres d’Interpol. Laurent Mocudet, âgé de 50 ans, a été interpellé lundi à Colonia Tovar, une ville située à 60 kilomètres à l’ouest de Caracas, après une opération de suivi de la police pour identifier les membres de son réseau, a indiqué Douglas Rico, directeur du Corps de recherches scientifiques pénales et criminalistiques (CICPC).

Réclamé par les autorités françaises qui l’accusent de « trafic de grandes quantités de cocaïne par voie maritime entre 2003 et 2011 », il ferait partie d’un réseau opérant entre l’Amérique du Sud, le Portugal, l’Espagne et la France, selon Douglas Rico, qui a fait cette annonce via le réseau social Instagram, où il a publié une photo de l’homme arrêté.

Selon la police vénézuélienne, Laurent Mocudet, qui faisait l’objet d’une notice rouge (ordre d’arrestation) d’Interpol, s’était réfugié dans l’île caribéenne de Margarita, dans le nord du pays. Il sera remis au Tribunal suprême de justice (TSJ), chargé d’ordonner ensuite son extradition vers la France, a précisé le patron du CICPC.

Ouest France

Trafic de cocaïne : Sébastien et Alexandrine acquitté du meurtre de Carine, leur amie dealeuse

Le parquet général d’Aix-en-Provence vient de décider de faire appel du verdict qui a acquitté Sébastien Ribière et Alexandrine Brugerolle de la Fraissinette, le 2 avril dernier. Le couple était accusé du meurtre de leur amie dealeuse, à Marseille en juin 2011.

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L’avocate générale avait demandé 20 ans de réclusion criminelle pour Sébastein Ribière,36 ans, et deux ans d’emprisonnement pour sa compagne, 31 ans, qui était jugée pour recel de cadavre. Après l’acquittement intervenu dans la nuit du 1er au 2 avril par la cour d’assises des Bouches-du-Rhône, le parquet d’Aix-en-Provence décide aujourd’hui de faire appel.

Le couple était accusé du meurtre d’une de leurs amies dealeuse en juin 2011. Le jeune homme a par ailleurs été condamné à sept ans d’emprisonnement pour un trafic de cocaïne en récidive. L’avocate générale, Sandrine Royant, avait requis vingt ans de réclusion criminelle contre l’accusé et deux ans d’emprisonnement contre la jeune femme, qui était jugée pour recel de cadavre.

Le mystère de la mort d’Antoine

Ce couple à la vie chaotique, partagé entre la drogue et l’errance, s’était trouvé,en 2008, au coeur d’une autre affaire très médiatisée : la disparition à Issoire d’Antoine, 6 ans, le fils d’Alexandrine Brugerolle de la Fraissinette. L’affaire leur avait valu d’être placés pendant quelques heures en garde à vue.

Ils avaient été interpellés à Lauris (Vaucluse) un an après la découverte du corps de Carine Desiles dans le 5e arrondissement de Marseille. Le couple était hébergé par la victime au moment des faits.

Un litige sur de la cocaïne

L’examen de la téléphonie et des SMS échangés au cours des dernières heures de vie de la victime et les déclarations fluctuantes de Sébastien Ribière avaient conduit à sa mise en examen pour meurtre. Un litige portant sur un paquet de 500 grammes de cocaïne apparaissait comme un possible mobile aux yeux de l’accusation convaincue que le couple avait continuer à habiter l’appartement après la mort de la jeune femme.

France 3

«Air Cocaïne» : les 2 pilotes Pascal Fauret et Bruno Odos remis en liberté

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Les deux pilotes de l’affaire «Air Cocaïne» ont été remis en liberté ce jeudi et placés sous contrôle judiciaire. Pascal Fauret et Bruno Odos, qui avaient fui la République dominicaine fin octobre, avaient été placés en détention provisoire quelques jours après leur retour en France.

Ils devront désormais remettre leurs passeports aux autorités judiciaires et pointer une fois par semaine à la gendarmerie la plus proche de leur domicile, dans l’Isère pour Bruno Odos, et dans le Rhône pour Pascal Fauret.

Arrêtés en mars 2013 à l’aéroport de Saint-Domingue (République dominicaine) à bord d’un Falcone 50 au sein duquel près de 700 kilos de cocaïne avaient été retrouvés, les deux pilotes avaient été inculpés pour trafic de drogue. Tout comme un troisième pilote et leur unique passager, Pascal Fauret et Bruno Odos ont été condamnés par la justice dominicaine à 20 ans de prison en août 2015.

Pour s’évader du territoire dominicain, les deux hommes avaient été aidés par des membres du FN, Aymeric Chauprade et Pierre Malinowski et par Christophe Naudin, un spécialiste de la sûreté aérienne, extradé de l’Egypte vers la République dominicaine début mars.

Le Parisien

Délit de fuite de Benoît Magimel : l’acteur sans permis et positif à la cocaïne

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L’acteur français Benoît Magimel, qui a récemment remporté l’une des récompenses annuelles du cinéma français, était en garde à vue dimanche à Paris après avoir renversé en voiture une femme. L’acteur de 41 ans conduisait sans permis valide et avait consommé de la cocaïne.

Benoît Magimel est entendu pour « blessures involontaires, conduite malgré invalidation du permis de conduire par perte de points, non assistance à personne en danger et usage de stupéfiants ». Il devrait être présenté au parquet de Paris dans la journée.

Le Dauphine

Mickaël la « nourrice » stockait 1 kilo de cocaïne

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Lors de la perquisition à son domicile, réalisée avec l’assistance de l’unité cynophile anti-drogue, les policiers ont découvert 1 065 grammes de cocaïne, dont un pain d’un kilo parfaitement emballé, présentant encore le logo de production, 192 grammes de cannabis, du matériel de conditionnement, une compteuse à billets et des faux billets de 50 euros.

Une valeur marchande de 200 000 €

Lors de ses auditions, Mickaël a reconnu avoir servi de « nourrice » pour le compte d’un trafiquant dont il a refusé de communiquer l’identité.

La valeur marchande totale au détail a été évaluée, selon son degré de coupe, entre 180 000 et 200 000 €.

Jugé hier en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel d’Avignon, le jeune homme a été placé en détention dans l’attente de son procès au fond, le 11 mars.

La Provence

 

Jacques, Sylvain et Frédéric condamnés pour avoir détenu et transporté de la cocaïne sur un vol Paris-Ajaccio

Jacques Labydoire, Sylvain Calendini et Frédéric Salini ont été condamnés vendredi par le tribunal correctionnel d’Ajaccio pour avoir détenu et transporté par avion de la cocaïne entre décembre 2014 et février 2015.  

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Les trois hommes étaient poursuivis pour avoir fait passer 500 grammes de cocaïne sur un vol Paris-Ajaccio en février 2015, profitant de la situation de steward de l’un d’entre eux auprès d’Air Corsica.

Les prévenus avaient été placés sous surveillance depuis décembre 2014 par la police judiciaire, informée par un « renseignement anonyme », « qu’un steward d’Air Corsica devait profiter de sa position pour faire passer une quantité importante de cocaïne, en prévision de la période des fêtes », a indiqué le président Jean Leandri.

L’enquête mettra en évidence la préparation de l’opération, plusieurs coups de téléphones et des rendez-vous, avant le passage de la drogue et sa saisie à Ajaccio.

Désigné par l’accusation comme le commanditaire, Frédéric Salini, 36 ans, écope de la plus lourde peine. Patron à l’époque des faits d’un restaurant en vogue à Porticcio, sur la rive sud du golfe d’Ajaccio, il a été condamné à quatre ans de prison ferme avec maintien en détention.

Sylvain Calendini, employé dans le restaurant de Salini écope de trois ans de prison avec maintien en détention. C’est lui qui selon l’accusation a reçu la drogue des mains de Frédéric Salini, lors d’un rendez-vous dans un hôtel, avant de la remettre à Jacques Labydoire, steward d’Air Corsica.

France 3

 

Air Cocaïne : mandat d’arrêt contre Aymeric Chauprade et 2 autres Francais

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La justice dominicaine a émis un mandat d’arrêt contre trois Français pour leur participation à l’évasion de République dominicaine de deux pilotes français condamnés à la prison dans une affaire de trafic de drogue, dite Air Cocaïne.

Parmi eux se trouve le député européen Aymeric Chauprade. Les deux autres sont Christophe Naudin, criminologue et spécialiste de la sûreté aérienne, et Pierre Malinowski, assistant parlementaire à Strasbourg de Jean-Marie Le Pen, ancien président du parti d’extrême droite Front national.

Le procureur a annoncé la diffusion par Interpol, l’Organisation internationale de police criminelle (OIPC), d’une demande internationale d’arrestation, appelée «notice rouge».

«Cela implique que si l’un ou plusieurs d’entre eux venaient à quitter le territoire français pour se rendre dans un autre pays, ils seraient arrêtés pour répondre devant la justice dominicaine de violation de la loi 137-03 sur le trafic illégal de migrants et la traite de personnes», a déclaré le procureur.

Les pilotes Pascal Fauret et Bruno Odos ont été condamnés tous deux à 20 ans de prison par la justice dominicaine pour trafic de drogue dans l’affaire dite «Air Cocaïne». Ils avaient été arrêtés en mars 2013 par les autorités dominicaines aux commandes d’un avion de location chargé de valises contenant 680 kg de cocaïne. Anciens militaires reconvertis dans l’aviation d’affaires, les pilotes ont toujours clamé leur innocence.

Libération

Speed, cocaïne et cannabis… le juteux trafic de Guillaume et John

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Le 11 septembre, la mère d’un homme de 39 ans alerte les services de police : en rangeant la chambre de son fils, elle vient de trouver de la poudre blanche. Aussitôt, une perquisition : on trouve 175 g de speed, deux sachets de 11 g chacun, une balance et 315 €.

Le fils est interpellé sans heurt et placé en garde à vue. Dans sa voiture on trouve un demi-sachet d’ecstasy. Il reconnaît revendre du speed depuis avril 2014, avoir acquis 3,1 kg et avoir revendu 2,9 kg, la différence constituant sa consommation personnelle.Ses reventes ont augmenté petit à petit pour accroître son bénéfice. Et il avoue que son fournisseur est en fait un collègue de travail.

Le collègue est interpellé le 28 septembre sur un chantier. Sa voiture est saisie, on y trouve des espèces. Un chien de la brigade cynophile marque en plusieurs endroits. On trouve deux balances, une grande quantité de sachets de conditionnement, de l’herbe, de la résine de cannabis, des pistolets à gaz et à impulsion, des cartouches.

En garde à vue, d’abord, il assure qu’il consomme mais ne revend pas. Lors de la confrontation, il avoue avoir revendu 1,350 kg de speed, 1 kg de cannabis et un peu de cocaïne à son collègue, son principal client. Mais il refuse de donner le nom de son fournisseur. Quant aux quantités et bénéfices, il n’en admet que de très faibles comparées aux estimations des enquêteurs ; « entre 6500 et 15 000 € sur un an », selon la présidente.

John Asselin, 39 ans, son collègue Guillaume Jadot, 34 ans, il a cinq mentions au casier judiciaire et a déjà été condamné pour ce genre de trafic en 2005 et 2012, il récidive donc pour la deuxième fois.

John Asselin a été condamné à dix-huit mois de prison dont six avec mise à l’épreuve durant deux ans, obligation de soins, de travail et de payer une amende de 4 000 €. Guillaume Jadot a écopé de cinq ans de prison dont deux avec sursis mise à l’épreuve durant cinq ans. Il a regagné sa cellule à l’issue de l’audience.

La Voix du Nord

Le FN présente en Charente un candidat déjà condamné pour trafic de drogue

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Après le directeur de campagne des municipales d’Angoulême qui sortait juste de dix ans de prison pour avoir tué son ex-femme, après le candidat aux départementales déjà condamné à huit reprises pour violences conjugales et délits routiers, réincarcéré depuis pour de nouvelles violences conjugales, le FN 16 présente aux régionales un militant déjà condamné pour trafic de stupéfiants.

Une affaire de voyages en Espagne pour acheter de l’héroïne, de la cocaïne et du cannabis. Le candidat frontiste, placé en position non éligible sur la liste de Jean-Paul Berroyer, n’avait participé qu’à un voyage en Espagne. Il avait aussi été établi, lors de l’audience, qu’il achetait régulièrement du cannabis à l’un de ses amis qui avait reconnu, de son côté, une vingtaine de voyages.

En 2011, le jeune homme avait été condamné à un an de prison ferme avec 210 heures de sursis travail d’intérêt général. Interrogé ce vendredi, Jean-Paul Berroyer a simplement indiqué qu’il n’était «pas au courant». «Je me renseignerai.»

Dans son programme, le FN prône «la tolérance zéro» à l’égard de la consommation et du trafic de cannabis, «pour le bien de la jeunesse française».

Charente Libre

Arthur gagnait des dizaines de milliers d’euros avec son trafic de cocaïne

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Tout était parti de lui. Au printemps dernier, Arthur Ribeiro avait le premier éveillé les soupçons des enquêteurs de la sûreté départementale. Cette figure déjà bien connue des policiers – vingt condamnations, dont plusieurs pour des affaires de stupéfiants – était cette fois suspectée de revendre de la cocaïne dans le quartier clermontois du Mazet.

Fructueux filon : les surveillances et les écoutes mises en place autour de lui ont finalement débouché sur dix-sept interpellations dans la capitale auvergnate.

L’étau se resserre très vite autour du prévenu. « Votre participation au trafic a été confirmée par plusieurs clients, relève la présidente. Votre fournisseur a reconnu qu’il vous revendait entre 5 et 10 grammes de cocaïne tous les deux jours. Votre maîtresse a aussi expliqué que vous revendiez la drogue coupée au lactose à 80 euros le gramme, soit deux fois le prix d’achat. »

La position de la défense agace passablement le procureur : « Arrêtez avec ces stratégies éculées ! », s’emporte Hervé Lhomme. « La vérité, c’est que vous êtes un trafiquant et que vous avez gagné des dizaines de milliers d’euros. »

Le tribunal choisit d’aller au-delà des réquisitions du parquet. Arthur Ribeiro est condamné à dix-huit mois de prison, avec maintien en détention.

La Montagne