Laurent extorque 50 000 € à ses grands-parents pour payer sa drogue

Toxicomane, un Alciaquois de 33 ans a racketté ses grands-parents pendant 5 ans pour payer sa drogue, leur soutirant ainsi 50 000 €. Il vient d’être condamné à de la prison ferme et a été incarcéré.

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Gros consommateurs de drogues en tous genres (cannabis, héroïne et cocaïne), Laurent Somon, Alciaquois de 33 ans, était toujours en quête d’argent pour financer sa consommation. Ses faibles revenus sociaux ne suffisant pas, il s’est tourné, à partir de la fin 2011, vers ses grands-parents douvrinois pour leur soutirer de l’argent. Mais ses demandes ont été de plus en plus fréquentes et pressantes.

Un véritable racket à raison e 1 000€ par mois ! Pour parvenir à ses fins, il n’hésitait pas à user de pressions et de bousculades sur sa grand-mère de 79 ans et son grand-père de 80 ans aujourd’hui. À tel point que la septuagénaire a écrit à la préfecture, au parquet de Béthune et à l’Agence régionale de la santé dans l’espoir de trouver de l’aide.

Au printemps dernier, le parquet a donc saisi le bureau local de protection de la famille du commissariat de Béthune qui a ouvert une enquête. Mais l’Alciaquois ne s’est pas montré coopératif, refusant de répondre aux convocations.

Jugé en comparution immédiate mercredi, le trentenaire alciaquois a été condamné à 3 ans de prison dont un avec sursis et mise à l’épreuve. Les juges ayant décerné un mandat de dépôt, il a été incarcéré à l’issue de l’audience.

La Voix Du Nord

le «soldat de l’EI» qui a tiré sur 2 policiers à Copenhague, arrêté avec 100 kg de haschich

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Le Danois soupçonné d’avoir tiré mercredi 31 août sur deux policiers à Copenhague lors d’une descente de la brigade des stupéfiants est un « soldat de l’EI », a affirmé l’agence de propagande Amaq de l’organisation jihadiste, vendredi 2 septembre. Amaq fait allusion à la coalition antijihadistes menée par les États-Unis:

« L’auteur de l’attaque qui a visé la police de Copenhague est un soldat de l’État islamique et a mené cette opération en réponse aux appels à frapper les pays de la coalition ».

L’homme de 25 ans, mort dans la nuit à l’hôpital, est soupçonné d’avoir tiré sur deux policiers et un passant qui ont été blessés à Christiania, le quartier libertaire de Copenhague, mercredi 31 août vers 21 heures.  Il avait alors réussi à s’enfuir, mais la police l’avait localisé et l’a interpellé jeudi matin dans un logement en banlieue. C’est là qu’il a été grièvement blessé au cours d’un échange de tirs, alors qu’il tentait de s’enfuir.

Arrêté avec plus de 100 kg de haschich

L’homme né en Bosnie « a apparemment des liens avec Millatu Ibrahim [un groupe jihadiste à l’origine allemand implanté au Danemark] et des sympathies pour l’EI », selon la police. Elle a précisé en début d’après-midi que « rien pour le moment ne porte à croire que cela a joué un rôle lors de la fusillade ».

Selon la télévision publique TV2, l’homme a été arrêté en possession d’une cinquantaine de kilos de haschich, de trois kilos de skunk (une variété plus concentrée de cannabis) et de plus de 1.000 joints. 

BFM

Quimper: Anthony, Sylvain, Alain, Jimmy, Jonathan condamnés pour trafic de drogue

Cinq gros revendeurs de drogue, qui avait détaillé de l’héroïne, de la cocaïne et du cannabis en 2014 et 2015, ont été condamnés.

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« Vous avez fait des choix de mode de vie. Vous avez joué… vous avez perdu. » Sentence du président Bernard Molié à l’adresse de quatre personnes impliquées dans un trafic d’héroïne. Retour au mois de mars 2011. Anthony Dantin et Sylvain Le Fur, deux Normands copains d’enfance, débarquent à Quimper avec un kilo d’héroïne. Ils s’installent dans un hôtel. Puis attendent après avoir passé quelques messages.

« On vous avait signalé que la Bretagne était une terre fertile pour la revente de cette drogue ? » questionne le président. Il faut dire qu’avant ce séjour, les deux amis étaient déjà venus à Quimper : en octobre, novembre et décembre 2010. Ils avaient réservé des chambres d’hôtel sous de fausses identités. Après avoir fait le trajet Normandie-Bretagne à bord de véhicules de location…

11 mars 2011. Non seulement les policiers trouvent deux pains de 500 g d’héroïne d’une valeur de 40 000 € dans la chambre. Mais sous le lit, ils découvrent un fusil de chasse à canon scié et quatorze cartouches. Les explications sont fantaisistes à l’audience : « Nous étions venus rendre visite à un copain hospitalisé. Il est mort. Comme on respecte les morts on tait… son nom. » Réplique du président « Vous ne manquez pas d’air… ni d’humour. Et vous ne voulez sûrement rien dire non plus sur votre train de vie de l’époque alors que vous viviez du RSA. Ni sur votre voyage au Sénégal, plutôt joyeux si l’on en croit les photos. »

À qui était destinée la marchandise des Normands ? Alain Le Corre, demeurant dans une ferme à Leuhan, a été contrôlé le 9 mars au Rouillen. Il avait des traces de poudre au niveau des narines selon les policiers. Dans le vide-poches de sa voiture se trouvait un sachet plastique contenant un produit de coupage. Chez lui, il y avait un fusil de chasse à canon scié et un téléphone portable contenant des messages menaçants. 

Hier, un couple aujourd’hui séparé a également comparu devant les juges. Lui est en prison depuis cette affaire. Lors d’une perquisition à leur domicile les policiers avaient découvert 386 grammes d’héroïne cachés dans une boîte à outils et dans la tête du canapé-lit, 6 360 €, une arme de poing et du matériel servant au conditionnement de l’héroïne. À l’époque l’homme avait reconnu avoir acquis un kilo d’héroïne au cours des huit mois précédents.

Les jugements tombent : Alain Le Corre est condamné à quatre ans ferme. Les Normands Jimmy Le Jannou et Anthony Dantin écopent de trois ans de prison ferme. De même que Le Quimpérois Jonathan Hougron. Quant aux trois autres personnes, elles sont condamnées à de la prison avec sursis : 18 mois pour l’une, 12 mois pour l’autre.

Ouest France

 

Etats-Unis. Il faisait passer de la drogue en prison avec sa Bible

Un gardien de prison a été arrêté samedi dernier à Florence en Alabama (Etats-Unis) pour contrebande. Employé depuis 3 mois, ce dernier aurait fait passer en douce de la drogue grâce à sa Bible.

Capture d’écran 2016-07-27 à 13.05.48.pngAprès avoir contemplé l’extérieur d’une cellule, Kenneth Lee Lawson peut désormais l’admirer de l’intérieur. Alors qu’il travaillait dans le centre de détention de Lauderdale à Florence, Alabama, il a été arrêté samedi dernier, soupçonné de faire passer des drogues illégales et du tabac derrière les barreaux. Fait amusant rapporté par le Times Daily, pour faire passer la contrebande, il utilisait….sa Bible.

Case prison

Après avoir entendu des rumeurs d’une possible contrebande, l’officier a été placé sous surveillance par le personnel pénitencier. Ses collègues ont alors retrouvé des narcotiques dans la Bible qu’il amenait avec lui au travail. Du tabac ainsi que d’autres drogues ont été découverts dans ses affaires par la suite, menant à son arrestation

« Au lieu de surveiller les prisonniers et travailler au centre de détention, M. Lawson en est devenu un résident. » indique le shérif.

Ouest France

Laurent Mocudet, un français recherché pour trafic de drogue, arrêté au Venezuela

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Des policiers vénézuéliens ont arrêté un homme recherché par la justice française pour trafic de drogue. Il va être remis au Tribunal suprême de justice en vue de son extradition vers la France.

Un Français a finalement été arrêté par des policiers vénézuéliens membres d’Interpol. Laurent Mocudet, âgé de 50 ans, a été interpellé lundi à Colonia Tovar, une ville située à 60 kilomètres à l’ouest de Caracas, après une opération de suivi de la police pour identifier les membres de son réseau, a indiqué Douglas Rico, directeur du Corps de recherches scientifiques pénales et criminalistiques (CICPC).

Réclamé par les autorités françaises qui l’accusent de « trafic de grandes quantités de cocaïne par voie maritime entre 2003 et 2011 », il ferait partie d’un réseau opérant entre l’Amérique du Sud, le Portugal, l’Espagne et la France, selon Douglas Rico, qui a fait cette annonce via le réseau social Instagram, où il a publié une photo de l’homme arrêté.

Selon la police vénézuélienne, Laurent Mocudet, qui faisait l’objet d’une notice rouge (ordre d’arrestation) d’Interpol, s’était réfugié dans l’île caribéenne de Margarita, dans le nord du pays. Il sera remis au Tribunal suprême de justice (TSJ), chargé d’ordonner ensuite son extradition vers la France, a précisé le patron du CICPC.

Ouest France

Italie : Le n°2 de la mafia calabraise arrêté après 20 ans de cavale

Ernesto Fazzalari, 46 ans, déjà condamné par contumace à la prison à perpétuité, a été capturé aux premières heures de la matinée dans un appartement d’une région reculée de Calabre, berceau de l’organisation du crime ‘Ndrangheta, grande rivale de la Cosa Nostra sicilienne et de la Camorra napolitaine. 

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Fazzalari, lieutenant du « superboss » Matteo Messina Denaro, était en fuite depuis 1996. Il avait été condamné en 1999 pour associations mafieuse, enlèvement, possession d’armes et un double homicide dans le cadre d’une rivalité entre clans qui avait fait 32 morts dans sa ville natale de Taurianova en 1989-91.

Le ministre italien de l’Intérieur Angelino Alfano a décrit Fazzalari comme « un des plus importants fugitifs et figure du monde de l’ombre »« Cela montre qu’on échappe pas à la justice. C’est le genre de victoire qui nous encourage et nous soutient dans le combat difficile mais gagnable contre le crime organisé ».

La ‘Ndrangheta – qui tient son nom du grec ancien « courage » – passe généralement pour avoir surpassé les mafias sicilienne et napolitaine grâce au trafic de cocaïne d’Amérique latine. Au début de l’année, deux autres chefs de la ‘Ndrangheta, en fuite depuis des années, avaient été arrêtés par la police italienne. Ils étaient cachés dans un bunker aménagé et la vidéo de leur arrestation avait fait le tour du monde.

Ouest France

Drogues importées en France : nouvelles révélations sur un véritable trafic d’Etat

Après nos révélations sur les méthodes de l’ex-patron de la lutte antidrogue, la hiérarchie policière a tenté de minimiser. Les nouveaux éléments que nous dévoilons attestent pourtant de l’existence d’un trafic contrôlé en haut lieu.

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Trois semaines après les premières révélations de Libération sur les méthodes de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis), de nouveaux éléments viennent accréditer l’existence d’un véritable trafic d’Etat. Pendant plusieurs années, des dizaines de tonnes de cannabis auraient bien été importées en France avec la complicité des Stups et de leur ancien patron, François Thierry, muté en mars à la Sous-Direction antiterroriste (Sdat). Plusieurs rapports d’enquête et des notes de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) semblent démontrer l’ampleur de ce trafic contrôlé.

Ce dispositif a volé en éclats le 17 octobre, lors de la saisie par les douanes de 7,1 tonnes de résine de cannabis dans quatre camionnettes garées boulevard Exelmans, dans le XVIe arrondissement de Paris. La plus grosse prise jamais réalisée dans la capitale.

«Libre passage»

Interpellé depuis en Belgique, puis rapatrié par le GIGN, Sofiane H. a commencé à parler : «Je n’ai pas commis d’infraction, a-t-il expliqué le 9 mai aux deux juges d’instruction parisiens. J’ai fait ce qu’on m’a demandé de faire, j’ai agi sur instruction de l’Ocrtis, je n’ai pris aucune initiative, j’ai tout le temps rendu compte de ce que je faisaisInterrogé sur le cadre juridique de ces procédures, le trafiquant s’est défaussé sur son agent traitant : «François Thierry me disait que la Jirs [juridiction interrégionale spécialisée, ndlr] de Paris était parfaitement au courant de mes interventions Selon nos informations, pourtant, il n’y a aucune trace de cette procédure à la Jirs de Paris.

François Thierry n’a pas été autorisé à s’exprimer publiquement, mais la haute hiérarchie policière explique à qui veut l’entendre que la procédure était parfaitement régulière. Il s’agirait d’une banale «livraison surveillée», bordée par l’article 706-80 du code pénal. En clair, les policiers de l’Ocrtis auraient volontairement laissé passer des tonnes de drogue afin de mieux démanteler des réseaux à l’arrivée. Un grand classique. Sauf que cette thèse apparaît aujourd’hui fragilisée par plusieurs pièces versées à la procédure judiciaire.

Un de ces documents en particulier soulève de nombreuses questions. Daté du 7 octobre, quelques jours avant la saisie du boulevard Exelmans, il a pour objet la «mise en place d’une opération de livraison surveillée entre Barcelone et la France» et porte la signature de François Thierry lui-même.

Le patron de l’Ocrtis y explique avoir été destinataire d’une information sur une opération imminente. Ce 7 octobre, écrit-il, une équipe de trafiquants français pourrait tenter d’importer en France depuis le Maroc, via le port de Barcelone (ligne de ferry Tanger-Barcelone) «une quantité indéterminée de stupéfiants dissimulés dans un camion transportant du fret légal». La note, adressée à la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN), à la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) et à la Direction centrale de la police aux frontières (DCPAF), sollicite l’ouverture des frontières pour faire passer la marchandise.

La livraison doit être effectuée sur un «camion tracteur de marque Renault immatriculé 2500 GBZ», conduit par un certain José R.«Nous sollicitons donc vos services afin de permettre le LIBRE PASSAGE sans contrôle du véhicule précité et de son chauffeur, mesure qui devrait permettre d’identifier le ou les complices et commanditaires, les destinataires de cette importation de produits stupéfiants et in fine de procéder à leur interpellation et à des saisies de stupéfiants»,stipule le document, qui précise les «points de contacts et responsables du dispositif» : le commissaire divisionnaire Stéphane L., le capitaine de police Christophe R. et le brigadier-chef Olivier G.

Toujours selon ce document, la procédure aurait reçu l’accord d’Eric Bret, procureur de la République du tribunal de grande instance (TGI) de Perpignan.

Contrairement aux informations parcellaires transmises par l’Office des stups, le trafic de Sofiane H. semblait bien rodé. Il est l’un des trois plus gros importateurs de cannabis en Europe, et non un simple «logisticien», comme tente de le faire croire la PJ. Selon les vérifications des enquêteurs, tous les véhicules utilisés par Sofiane H. et ses complices ont été loués dans la même société, installée dans le Val-d’Oise, au nom de SMG Production. Ces derniers mois, l’équipe aurait loué une trentaine de voitures par ce biais.

Et avant ? Pour la BSP, l’envergure de l’équipe de Sofiane H. ne fait aucun doute. «Composée de délinquants chevronnés, cette organisation s’appuyant sur une flotte de véhicules ne semble pas avoir été à son coup d’essai», notent les enquêteurs dans leur rapport de synthèse.

Interpellé depuis, Sofiane H. a expliqué qu’il devait servir de pivot à une opération d’infiltration menée par des juges lyonnais, que les douanes auraient dangereusement fait capoter. Une version qui souffre de nombreuses contradictions.

Et contrairement aux affirmations de certains médias, plusieurs faits précis ont déjà été vérifiés par les «bœufs-carottes». Ainsi, au moins un policier, un certain Laurent, a été identifié dans la procédure grâce à l’exploitation de la téléphonie. Un autre homme décrit comme son chef de groupe, dénommé Christophe, est également dans le viseur de l’IGPN. Etrangement, son numéro de téléphone, communiqué par Stéphane V. à la police des polices, correspond à celui de Christophe R., le policier de l’Ocrtis cité comme référent dans la procédure de livraison surveillée d’Exelmans. S’agit-il du même homme ? Des vérifications sont actuellement en cours, notamment en Espagne.

Libe

Un néerlandais arrêté avec 152 kilos de cannabis cachés dans des betteraves

Les douaniers de la brigade de surveillance du Perthus ont mis la main mercredi sur une cargaison d’herbe de cannabis dissimulée dans des sacs de légumes. 

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Tout est parti d’un contrôle classique de routine. Mercredi dernier à la mi-journée, les douaniers interceptent un camion frigorifique au péage du Boulou. Le véhicule revient d’Espagne et il est immatriculé aux Pays-Bas.

La remorque contient 22 gros sacs de betteraves rouges destinées à la consommation animale. A l’aide d’une tige métallique, les agents les sondent un à un. Rien à signaler dans les premières rangées mais arrivés à la troisième ils rencontrent une résistance au milieu des légumes. Il s’agit d’un sachet plastique thermo-soudé bourré  de cannabis.

Le camion est alors vidé. Plusieurs dizaines d’autres sachets identiques sont découverts ainsi que trois sac de toile remplis d’herbe. Au total : 152,178 kilos de drogue.

Le chauffeur néerlandais âgé de 49 ans affirme qu’il ne savait pas qu’il transportait des substances illicites. Il a été remis aux policiers du SRPJ de Perpignan.

France Bleu

Benoît, condamné pour trafic d’héroïne

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Benoît Joré est condamné pour avoir importé, vendu et consommé de l’héroïne. Il a déjà été condamné pour des faits similaires en 2006 (deux mois de prison avec sursis).

En novembre dernier, l’homme est allé chercher lui-même la drogue à Rotterdam, avec 6 000 € en poche. Une somme conséquente, selon le parquet. L’homme, qui consomme de l’héroïne depuis l’âge de 13 ans, en a acheté 300 g. Une quantité jugée importante.

Un produit « d’excellente qualité », a indiqué aussi le parquet. Et vendu cher. Soit 23 € le gramme quand, habituellement, c’est entre 5 et 10 €.

Pour le procureur Eric Mathais, il est « trafiquant » et « importateur ». Lors de la perquisition à son domicile, une comptabilité a été retrouvée ainsi que la somme de 500 €.Selon l’homme, il faut « moins de 5 minutes à Brest pour trouver un gramme d’héroïne ».

Sophie Lesineau, la présidente du tribunal correctionnel, a suivi les réquisitions du procureur. Une peine relativement clémente, la personnalité du prévenu ayant été prise en compte.

Deux ans de prison avec mandat de dépôt. Vendredi midi, après la décision du tribunal correctionnel de Brest, en procédure de comparution immédiate, ce Brestois de 43 ans a pris directement la direction de la maison d’arrêt.

Ouest France

Cédric, incarcéré pour un important trafic d’héroïne

STUP POITIERS

Les policiers du commissariat de Poitiers n’ont pas manqué de flair. Depuis plusieurs semaines, dans le milieu des toxicomanes poitevins, on laissait entendre qu’un trafic d’héroïne s’était installé en centre-ville de Poitiers.

Les fonctionnaires n’ont pas mis longtemps à cibler Cédric, un trentenaire connu pour des faits identiques. Il était sorti du centre pénitentiaire de Poitiers Vivonne l’été dernier et résidait dans le secteur de la cathédrale.

Les surveillances mises en place ont rapidement confirmé des reventes depuis ce domicile. Le 23 mars, deux personnes porteuses d’héroïne, sortant du domicile, ont été appréhendées. Le dealer a été alors interpellé dans son appartement. Lors de la perquisition, plus de 700 g d’héroïne, 120 g de cannabis et 2.500 € en liquide ont été découverts. Les enquêteurs des stups ont également mis la main sur une réplique de la carabine US M1, approvisionnée en 22 LR.

Neuf autres personnes identifiées lors des surveillances, comme fréquentant l’appartement, ont été placées en garde à vue dans le cadre de cette enquête. Lors des différentes perquisitions, des dizaines de grammes d’héroïne, 500 € et des pièces d’identité volées ont été retrouvés. L’occasion de solder une procédure pour usurpation d’identité, ouverte auprès de la brigade de gendarmerie de Jaunay-Clan.

Selon les éléments recueillis par les policiers, environ 2 kg d’héroïne auraient été écoulés depuis novembre dernier. L’auteur a reconnu partiellement les faits. Jugé sous le mode de la comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Poitiers, vendredi, Cédric a demandé un délai pour préparer sa défense. Le tribunal a décidé son placement en détention, « notamment pour sa sécurité », dans l’attente du procès, le 29 avril. Les neuf clients seront convoqués ultérieurement en justice pour répondre de leurs consommations.

La Nouvelle République

Ashley Lea Bentafat, Française de 18 ans arrêtée avec 15 kg de cocaïne en Colombie

Jeune femme et l’homme qui l’accompagnait se sont montrés nerveux aux contrôles de sécurité, et ont donné des réponses incohérentes aux questions de routine.

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Bentafat Ashley Lea, jeune Française de 18 ans a été arrêtée à l’aéroport international El Dorado de Bogota avec 15 kg de cocaïne.

Une marchandise interdite, estimée à près de 900.000 dollars, a annoncé mercredi la police colombienne. La jeune fille s’apprêtait à embarquer sur un vol à destination de la France, accompagnée d’un Colombien de 52 ans.

Interceptés lors du contrôle de sécurité

Tous deux se sont présentés comme étant « respectivement élève infirmière et aide-soignant », a déclaré une porte-parole de la police anti-drogue. Ils ont été interceptés car « lors du passage des contrôles de sécurité, ils se sont montrés nerveux et ont donné des réponses incohérentes aux questions de routine des agents », précise un communiqué de la police.

Le Dauphine

Détournement et trafic de drogue : Reynald l’officier de la PJ écroué

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Il y a quelques instants, conformément aux réquisitions du procureur de la République, le juge des libertés et de la détention a décerné un mandat de dépôt à l’encontre de Reynald M., l’officier de la brigade des stups de la PJ marseillaise interpellé vendredi avec 17 kilos de cannabis.

Selon nos informations, cet homme de 47 ans, qui a été mis en examen pour « détournement de scellés » et « détention et transport de produits stupéfiants », ne sera incarcéré ni aux Baumettes ni à Luynes où séjournent nombre de trafiquants de drogue qu’il a contribué à faire tomber ces dix dernières années.

La Provence


 

Un commandant de police chargé de la lutte antidrogue a été arrêté pour trafic de drogue

Nouveau coup de tonnerre au sein de l’institution policière. Hier matin, un commandant de police en poste à l’antenne de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis) de la police judiciaire de Marseille (Bouches-du-Rhône) a été placé en garde à vue dans les locaux de la police des polices.

Quelques minutes plus tôt, ce policier, âgé de 46 ans, officiant dans la cité phocéenne depuis seize ans, venait d’être interpellé par les enquêteurs de l’inspection générale de la police nationale (IGPN) alors qu‘il s’apprêtait à vendre près de vingt kilos de résine de cannabis à un trafiquant. Au cours de la perquisition du domicile de cet officier, les policiers ont encore découvert plusieurs kilos de drogue.

Ce fonctionnaire peu scrupuleux — qui a travaillé pendant cinq ans à la brigade des mœurs de la PJ de Marseille avant d’intégrer la brigade des stupéfiants en 2006 —, avait été « ciblé » depuis quelques semaines par la police des polices. Selon nos informations, une de ses jeunes collègues, affectée à la PJ marseillaise depuis 2012, a également été placée en garde à vue.

Très proche de cet officier, cette brigadière est notamment soupçonnée d’avoir été informée des « pratiques » de ce commandant de police, pourtant auréolé de bons résultats. A la tête d’un groupe d’enquêteurs, il avait ciblé les nombreux trafics de drogue ayant cours au sein de la cité sensible de la Castellane, située dans les quartiers Nord de Marseille. A tel point que cet officier et son groupe sont à l’origine de la saisie record, au mois de juin 2013, de plus de 1 M€ en petites coupures.

La drogue trouvée en possession de cet officier lors de son arrestation proviendrait de scellés réalisés par son service après le démantèlement de plusieurs réseaux au cours des derniers mois. « De nombreuses vérifications sont en cours, confie une source proche de l’affaire. Mais il semble bien que cette résine de cannabis provienne des saisies opérées par cette brigade des stups, très engagée par ailleurs dans la lutte contre le trafic de drogue à Marseille.»

Les enquêteurs tenteront désormais de déterminer l’étendue et la durée du trafic dont cet officier est désormais soupçonné. Par le passé, le même homme avait été convoqué devant une commission de discipline de la police après des accusations portées à son encontre par une prostituée. Cette dernière avait notamment affirmé avoir été « harcelée » par le fonctionnaire. Il avait finalement fait l’objet d’une exclusion temporaire de plusieurs mois avant d’être réintégré à la brigade des stupéfiants.

Le Parisien

Des soldats américains chargés de garder une base de missiles nucléaires accusés de trafic de drogue

L’armée de l’air américaine a annoncé vendredi l’ouverture d’une enquête pour des «activités illégales liées à la drogue» contre 14 soldats chargés de garder une base de missiles nucléaires intercontinentaux dans le Wyoming (Ouest).

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Le général Robin Rand, commandant des forces stratégiques américaines, a annoncé lui-même à la presse cette enquête, qui fait écho à d’autres affaires ayant secoué récemment les unités américaines de missiles nucléaires.

Un peu plus tard, une centaine d’officiers de la base de missiles de Malmstrom (Montana) avaient été suspendus pour avoir triché à un examen de routine sur leurs compétences. Deux d’entre eux avaient également été mis en cause dans une affaire de drogue.

Selon le général Rand, dans cette nouvelle affaire les faits reprochés au 14 soldats du rang de la base Warren, dans le Wyoming, se sont produits «hors service».

Mais «la consommation illégale de drogue est incompatible avec la fonction militaire», a-t-il souligné dans un briefing téléphonique avec des journalistes.

Le général n’a pas voulu préciser quelles drogues étaient en cause. Il a affirmé que les 14 soldats avaient été suspendus de leur fonctions en attendant les résultats de l’enquête.

La base Francis E Warren est l’une des trois bases hébergeant les 450 missiles nucléaires intercontinentaux américains.

Journal De Montreal

Florian, Kevin et Maxime condamnés pour un important trafic de cocaïne et de cannabis

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Trois jeunes de 19 à 26 ans, dont deux récidivistes, comparaissaient devant le tribunal de Lisieux pour trafic de stupéfiants.

Une surveillance de la police appuyée par des écoutes téléphoniques a abouti à l’interpellation et la garde à vue de trois jeunes gens impliqués dans un trafic de drogue, cannabis et cocaïne, qui sévissaient à Lisieux et à Cherbourg où demeure l’un des trois protagonistes. « Trois personnes avec des parcours différents », a résumé le procureur David Pamart, en s’adressant aux trois prévenus. Dans le box des accusés, mardi, les trois garçons présentent effectivement des profils bien différents.

Le plus jeune, Florian B est le seul à avoir un casier judiciaire vierge. Jetant un regard inquiet à ses parents, il a conscience d’avoir fait une grosse bêtise. Présenté comme un garçon sans histoire, normalement scolarisé, le lycéen a été entraîné dans une spirale irréversible. D’abord consommateur, il est devenu dealer pour subvenir à sa consommation. Son fournisseur est Kévin B, debout dans le box à ses côtés. Il lui achètera en tout 7,5 kg de cannabis qu’il revendra à ses camarades de lycée à Lisieux et à son domicile, à l’insu de ses parents.

Déjà condamné à cinq reprises, Maxime B, 26 ans, est récidiviste. C’est un « client » de Florian. Accusé également de transport, détention et usage de stupéfiants, il se présente lui-même comme étant bipolaire. « Son état de santé lui permettrait d’obtenir une pension qui serait supérieure à ce que lui rapportent ses ventes », a fait observer Maître Quentin Philibert, annonçant les bénéfices insignifiants que son client tirait de ses transactions.

Âgé de 23 ans, Kévin B, paraît être le gros bonnet du trafic. Cet autoentrepreneur accumule dix-sept condamnations, dont la plupart subies avant sa majorité. « Il n’a aucune volonté de s’en sortir », a martelé le procureur, ajoutant que ce jeune marié comparaissait pour la septième fois pour des délits en lien avec le trafic de stupéfiants.

Le tribunal a condamné Kévin B à 3 ans d’emprisonnement dont 18 mois ferme avec révocation d’un sursis de 4 mois. Maxime B écope de 18 mois d’emprisonnement dont 12 avec sursis et révocation d’un sursis de 5 mois. Ces deux peines ont été assorties d’un mandat de dépôt. Florian B a été condamné à une mesure de contrainte pénale d’une durée de 3 ans. Une sanction alternative à une peine d’emprisonnement qui, en cas de non exécution, serait transformée automatiquement en une peine d’un an de prison.