Archives de Tag: cambriolage
Jugé pour trois cambriolages, Alexandre avoue être «finalement mieux en prison»
Et pour cause, les trois fois où Alexandre M., un Seynois âgé de 40 ans, a brisé des vitres, il a déposé du sang qui, après exploitation grâce à l’ADN, a permis aux enquêteurs de l’identifier et de l’interpeller.
AU LYCÉE MARIE-FRANCE
C’est ainsi que cet homme sans diplôme ni formation, qui enchaîne les séjours en prison, a été présenté en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel pour répondre de trois vols avec effraction commis les 17 et 28 mars et 14 avril.
Parmi les victimes des larcins commis figure le lycée Marie-France où un vidéo projecteur avait été dérobé en avril. Une autre victime avait, quant à elle, déploré la disparition de bijoux, sacs, objets multimédias et numéraires.
RENVOYÉ AU 10 OCTOBRE
Il est apparu, lors de l’audience de jugement, que le prévenu avait été libéré de prison en février, soit quelques semaines avant la commission de ces faits.
«Ma situation n’est pas terrible. Finalement, je suis mieux en prison», a-t-il commenté pendant les débats.
Vu les risques de réitération, l’homme a fait l’objet d’un mandat de dépôt. Il a été incarcéré à la Farlède.
James Bottier condamné à 25 ans de prison pour avoir tué un policier lors d’un cambriolage
James Bottier a été condamné aujourd’hui en appel par la cour d’assises de Seine-Saint-Denis à 25 ans de réclusion criminelle pour avoir écrasé un policier en s’enfuyant après un cambriolage fin 2009 en Seine-et-Marne. La cour l’a également déclaré coupable d’avoir eu l’intention de tuer une policière dans sa fuite.
Trente ans de réclusion criminelle, la même peine qu’en première instance,avaient été requis jeudi devant la cour d’assises de Bobigny.
Le 27 décembre 2009, le conducteur d’un 4×4 avait foncé sur une patrouille de police, dans la rampe d’accès d’un pavillon de Montévrain, qu’il venait de cambrioler avec un complice. Leur véhicule a percuté le major Patrice Point qui s’est retrouvé coincé contre le mur dans la descente du garage. Le policier a tiré dix coups de feu, en vain.
Selon l’enquête, le 4×4 aurait pu éviter le major Point, la rampe de garage étant assez large pour le passage de deux voitures. Dans sa fuite, le conducteur avait tenté d’écraser une autre policier, ce qui vaut à James Bottier l’accusation connexe de “tentative de meurtre”.
« Terroriste », croix gammée…: Leila retrouve sa maison saccagée à son retour de vacances
Alors qu’elle passait un séjour paisible en Turquie, une Verviétoise est contactée par sa propriétaire samedi dans la soirée. La maison qu’elle loue, à Lambermont, venait d’être visitée par des vandales. Ceux-ci ont pris un malin plaisir à tout retourner et tout saccager, notamment en inscrivant des tags racistes et insultants sur les murs. De retour ce lundi, elle a constaté les dégâts et fait venir la police.
« Ma propriétaire m’a contactée via Facebook. La voisine l’avait prévenue que la porte de la maison était entrouverte et que le volet avait l’air cassé », explique-t-elle. Mis à part ça, les voisins n’ont rien vu d’autre. La police a déjà été prévenue dès samedi du saccage, par les voisins, nous confirme-t-on. La locataire est déjà entrée en contact avec les policiers. « Ils m’ont demandé de réfléchir à une personne qui pourrait nous en vouloir. C’est énervant, on cherche, on ne voit pas, on finit par devenir parano. »
« La police m’avait demandé de les attendre avant d’entrer dans la maison. » Et là, c’est une vision d’horreur : dans le salon, la salle à manger et la cuisine, tout a été cassé, les murs et du mobilier ont été tagués d’insultes, du mazout a été répandu sur le canapé… « Ils ont même démonté l’arrière du frigo. C’est vraiment de la violence gratuite. »
« Je n’ai pas voulu que mes enfants voient ça, je les ai donc conduits chez mon frère. » Et comme la maison doit rester en l’état tant que l’expert de l’assurance n’est pas passé, la petite famille est logée chez la maman de Leïla, « la maison n’est vraiment pas vivable ainsi ».
Reste à connaître les motivations des malfrats. Seuls une télévision et un vieux PC ont été dérobés. Par contre, on se rend vite compte qu’ils ont bien pris leur temps pour tout vandaliser. Ils connaissaient peut-être même la victime, de confession musulmane, vu que des sigles et mots à caractère raciste ont été tagués sur les murs.
Fabrice, condamné à 26 reprises, profite d’une semi liberté pour cambrioler 4 villas
Déjà condamné à 26 reprises, Fabrice Viel, 48 ans dont une vingtaine passée en détention, explique, avec un naturel déconcertant, comment il a profité d’une sortie de détention dans le cadre d’une semi-liberté pour commettre des cambriolages. Il s’est rendu en bus à Saint-Saturnin-les-Avignon et a cambriolé quatre villas pour y dérober des bijoux.
Il dit être allé ensuite à Monclar pour échanger des bijoux contre 20g d’héroïne et 2g de cocaïne. Toujours avec le même détachement il explique avoir gardé, dans la poche, la drogue pour la consommer avec un co-détenu et avoir remis dans sa fouille, à son retour au centre pénitentiaire, 21 bijoux volés : des bagues, colliers et bracelets qui ont pu être restitués aux victimes ! « Il y a de quoi décourager les magistrats les plus motivés pour des générations » se désespère la vice-procureur Laure Chabaud qui réclame une peine de trois ans de prison à l’encontre du prévenu qui a refusé les mains tendues et fait son choix.
Le tribunal, après en avoir délibéré, condamne le prévenu à trois ans de prison et prononce le maintien en détention.
La Provence
Cinq moi avec sursis pour Frédéric le cambrioleur d’une pharmacie
Après un vol dans une pharmacie du Grand-Quevilly, un suspect est identifié. Il reconnaît le vol, pas l’effraction. Il serait entré « par curiosité ».
Frédéric C., 36 ans, est identifié. Ce père de trois enfants est déjà connu pour des vols. Il a récemment été entendu par le tribunal correctionnel de Rouen.
Christopher commettait des vols pour vivre
D’abord acheter un chien de garde, sursauter au moindre bruit et enfin déménager. Vivre ce sentiment d’insécurité au quotidien, c’est ce qu’endure un jeune couple de Rugles depuis qu’il a été victime d’un cambriolage commis par un habitant de Bois-Arnault. Christopher Derolez, 20 ans, sans emploi, a donc comparu devant le tribunal de grande instance d’Évreux, jeudi, pour deux affaires de vol par effraction dans deux habitations.
Tout commence le 16 décembre dernier au soir, à Bois-Arnault, où les gendarmes sont appelés pour un cambriolage en cours. Arrivés sur les lieux, ils interpellent le prévenu portant des gants de travail et la tête dissimulée par une capuche.
Jugé pour cambriolage, Franck ressort libre de l’audience
Mystère dans une voiture volée : les gendarmes ont retrouvé l’ADN d’un Rémois qui affirme n’être jamais monté à bord. On a dû prendre ses gants…
Deuxième procès en deux semaines pour Franck Divry. Le 21 janvier, jugé en comparution immédiate, ce Rémois de 29 ans a pris quatre mois de prison ferme pour le cambriolage d’une habitation de la rue de Rouen, en septembre 2015.
Le vol commis pendant l’absence des propriétaires avait porté sur des bijoux. Identifié par des traces ADN retrouvées sur une barre métallique utilisée pour l’effraction, le jeune homme était ressorti libre de l’audience, avec possibilité de purger sa peine sous un mode aménagé.
Surpris, Murphy Mathieu, le cambrioleur boxe l’occupante de la maison
Elle avait oublié quelque chose chez elle. Elle est revenue et est tombée nez-à-nez avec un cambrioleur.
Mercredi dernier, une Rémoise de 60 ans qui vient de partir au travail constate qu’elle a oublié ses lunettes. Elle fait demi-tour et retourne chez elle, passage de l’Italie au quartier Tunisie. Elle laisse la porte ouverte, grimpe à l’étage pour chercher la monture.
Au moment de redescendre l’escalier, stupeur ! Elle tombe nez à nez avec un cambrioleur. Celui-ci lui réclame de l’argent. Elle refuse, ce qui lui vaut de se prendre plusieurs coups de poing au visage. La victime chute dans les escaliers puis se relève et court se réfugier chez des voisins.
Le voleur a le temps d’effectuer une fouille sommaire, mais ne trouve aucun butin à emporter.
Grâce au témoignage de la plaignante, les enquêteurs de la sûreté départementale de Reims identifient un suspect arrêté dès le lendemain rue du Chalet. Des vêtements identiques à ceux portés par l’auteur sont saisis chez lui, la victime assure le reconnaître derrière la glace sans tain mais Murphy Mathieu, 21 ans, proteste du contraire.
Poursuivi pour la détention des stupéfiants et la « tentative de vol avec violence », le jeune homme s’en expliquera le 8 mars, date du renvoi de son procès en comparution immédiate. Le tribunal a décidé de le placer en détention.
George Calin, un cambrioleur identifié et jugé 3 ans après les faits
Ce 24 octobre 2012, une alarme retentit dans un calme quartier pavillonnaire de Saint-Martin-sur-le-Pré. Sur place, les policiers constatent que le portail a été escaladé et que le ou les intrus se sont dirigés vers l’arrière de la maison où ils ont forcé la porte-fenêtre de la cuisine. Une empreinte papillaire peut être relevée.
Il s’avère qu’elle appartient à George Calin, ressortissant roumain âgé de 23 ans à l’époque, il était de passage dans le secteur (il vivait en Belgique au moment des faits), dépourvu de moyens et ne « savait pas quoi faire ».
Condamné à sept reprises depuis 2013 (après cette première affaire), il est actuellement incarcéré au Havre, dans le cadre d’une affaire de vol en bande organisée et de tentative d’homicide.
Il a reconnu sans ambages des faits « banals datant du début de sa carrière de délinquant », selon les mots du parquet qui a requis six mois de prison ferme.
Une peine entérinée par le tribunal de Châlons-en-Champagne, mercredi.
La victime, présente à la visio-conférence avec le prévenu, n’a quant à elle pas souhaité se constituer partie civile, ayant déjà été remboursée par son assurance pour les dégâts occasionnés.
Munis d’un poing américain et d’un couteau, Arnaud, Cyril et Dylan cambriolent un jeune locataire
Dans la nuit de mercredi à jeudi, et alors qu’il était endormi, ils ont pénétré dans son appartement et se sont servis : un ordinateur, du matériel hi-fi, un téléphone portable. Le dossier dit aussi que, parce qu’ils voulaient le code pin du smartphone, les trois jeunes majeurs ont brusquement réveillé le locataire.
« La victime a été menacée par un homme avec un poing américain et un autre qui tenait un couteau en céramique », relate la magistrate. Cyril Bertout, Arnaud Prouveur, Dylan Moutardier, sont donc présentés ce vendredi après-midi en comparution immédiate, poursuivis pour un vol aggravé.
Les trois jeunes majeurs qui se sont dit « prêts à rembourser », ont été condamnés à 12 mois de prison, dont six assortis du sursis et d’une mise à l’épreuve de deux ans. Un mandat de dépôt a été décerné à l’audience.
Prison avec sursis pour le cambrioleur Ukrainien
Le prévenu ne cesse de rire. Comme s’il n’avait pas bien saisi où il se trouvait. Ce mardi, Nicolaï, 45 ans, de nationalité roumaine et ukrainienne, a été condamné par le tribunal correctionnel de Bobigny à trois mois de prison avec sursis pour tentative de cambriolage.
Le 17 janvier, il a été interpellé par les policiers alors qu’il venait d’arracher la planche qui fermait une des fenêtres du garage d’un pavillon, situé rue Jeanne-d’Arc, à Gournay-sur-Marne.
L’alarme s’est déclenchée. Paniqué et ivre mort, Nicolaï s’est enfui et s’est caché derrière les buissons du jardin, où les policiers n’ont pas tardé à le trouver.
Il vient régulièrement en France pour travailler et, dès qu’il peut, il rentre chez lui, en Ukraine, où vivent sa femme et ses enfants.
Son pavillon cambriolé pendant les obsèques de son épouse
A Château-Thierry, Henri Pouillot a découvert vendredi sa maison cambriolée, le soir même des obsèques de son épouse Madeleine.
Un retraité du quartier des Vaucrises a été victime d’un cambriolage, le jour même des obsèques de son épouse. Vendredi dernier, dès 13 h 30, Henri Pouillot quitte son domicile de la rue des Hérissons pour accompagner son épouse Madeleine à sa dernière demeure, en l’occurrence le cimetière de Nogentel. Une célébration à l’église Saint-Crépin de Château-Thierry a précédé l’inhumation.
Un peu plus tard, il sera convié à partager le repas du soir chez un neveu demeurant à Château-Thierry. « Je suis donc rentré vers 22 heures, tout était bousculé », se souvient-il. En cette journée déjà chargée au niveau de l’intensité dramatique, cet octogénaire comprend vite qu’il est frappé une nouvelle fois par un autre type de malheur. Les larmes aux yeux ce lundi après-midi, il confie avoir tout de même réussi à dormir durant cette nuit décidément très noire.
Axel, le cambrioleur piégé par l’alarme-smartphone
Le 10 juillet 2015, dans une ville proche de Rouen, Axel Z. 18 ans veut de l’argent à tout prix.
Il s’introduit dans une maison et vole une télévision, qu’il essaiera de revendre le lendemain sur un site de vente en ligne.
Manque de chance pour lui la maison était bien sécurisée. Il se retrouve devant le tribunal correctionnel de Rouen. L’alarme, très discrète, prévient immédiatement le fils des propriétaires sur son portable de l’intrusion, il se rend sur place et constate le vol. La gendarmerie fait son travail et localise le terminal ayant permis de mettre l’annonce en ligne. Il est localisé chez la mère du prévenu.
Pendant sa garde à vue, Axel Z. avoue tout. « Comment fait-on pour consommer du cannabis tous les jours quand on n’a pas d’argent? », demande le tribunal. « On me dépannait. », « On vous dépanne ou vous cambriolez ? »
Pour Axel Z. pas d’amende à payer, mais 4 mois avec sursis prononcés qui planeront au-dessus de sa tête pendant 5 ans.
Surpris durant un cambriolage, Xavier demande à son complice de «crever» le propriétaire
L’été dernier, un habitant de Condette a sauté sur l’un des cambrioleurs qui venaient de cambrioler sa maison et a réussi à le démasquer. L’individu a alors menacé de le tuer pour éviter d’être retrouvé. Devant le tribunal, il a minimisé les faits… et a incriminé la victime.
On imagine bien le choc qu’a dû ressentir ce Condettois le 5 août dernier. Alors qu’il rentre chez lui après son travail. vers 15 h 30, il tombe nez à nez avec un individu encagoulé et ganté. Ce cambrioleur fait le guet devant une porte-fenêtre qui a été forcée, à l’arrière de la maison. Par des cris, il prévient ses deux comparses.
Mais la fuite du groupe est contrariée par le propriétaire qui, bien qu’ayant reçu sur la tête un cendrier, va s’accrocher à un voleur. Il parvient à lui enlever sa cagoule et remarque même qu’il porte un tatouage spécifique sur le torse.
« Il a vu mon visage, il va me reconnaître. Vas-y, crève-le »
Dès lors, les choses vont prendre une autre tournure. L’individu démasqué rappelle ses acolytes et leur demande de l’aider à se débarrasser du propriétaire. Il n’hésite pas à employer une phrase qui fait froid dans le dos : « Il a vu mon visage, il va me reconnaître. Vas-y, crève-le ! » Tout en lui assénant un coup sur l’épaule avec une pelle à charbon.
Xavier Bechaimont, 37 ans, s’est vu infliger la peine requise par le parquet, à savoir deux ans de prison, avec maintien en détention. Il faut dire que son casier affichait onze mentions.
Jérôme condamné à 4 mois de prison ferme pour son 4ème cambriolage
Jérôme, récidiviste havrais de 26 ans, maintient être « recruté » sur un trottoir par deux inconnus dans le but d’effectuer un cambriolage rue Lesueur, au Havre. Le 1er février 2013, ils escaladent une gouttière, avant de marcher le long d’une façade. Ils finissent par entrer chez la victime. Ils y dérobent un appareil photo, une console de jeux, un téléphone, un baladeur, une tablette numérique, un casque audio, un GPS et un ordinateur.
La victime avait oublié d’enclencher l’alarme
« Curieusement, il n’y a eu que votre ADN de retrouvé sur les lieux », pique le tribunal. Un voisin a alerté la victime du cambriolage. Le plaignant est à l’époque en vacances aux États-Unis et a omis d’enclencher l’alarme de protection.
Après avoir brisé un carreau, le ou les voleurs se sont introduits dans le domicile. Jérôme y a laissé un peu partout des traces de sang. La liste est si longue que le tribunal ne l’énumère pas de manière exhaustive.
Du sang est notamment relevé sur une porte, au sol, sur une télévision abandonnée dans les escaliers. Pourquoi Jérôme aurait-il été le seul à semer son ADN ?
Seul à la barre, trois antécédents similaires au casier, il est condamné à quatre mois de prison ferme.