Un ex-conseiller de Marine Le Pen dénonce « un système de corruption généralisé » au FN

Gaël Nofri était conseiller de Marine Le Pen pendant l’élection présidentielle de 2012. Il est désormais conseiller municipal LR à Nice.

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C’est un témoignage accablant. Gaël Nofri, conseiller de Marine Le Pen pendant l’élection présidentielle de 2012, a dénoncé ce dimanche « un système de corruption généralisé au FN » au sujet du financement des campagnes de 2012.

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« En septembre 2011, je signe un contrat de campagne avec Marine Le Pen, qui m’a proposé de travailler avec elle. En 2012, on me dit : il y a un problème, il faut passer sur un contrat avec le Parlement européen. Je refuse », raconte celui qui a ensuite dirigé la campagne européenne de Jean-Marie Le Pen dans le sud-est en 2014. « En mai 2012, mon contrat s’arrête. Je vais pour m’inscrire au chômage. On me dit que les cotisations n’ont pas été versées. Je me dispute alors avec Marine Le Pen », poursuit-il.

« C’est là qu’on me dit que Nicolas Crochet », expert-comptable du FN renvoyé lui aussi en correctionnelle, « allait m’envoyer un contrat pour me régulariser. J’attends, je gueule tout l’été », continue Gaël Nofri. « En septembre, Crochet me donne le contrat, je vois que ce n’est pas un contrat de campagne mais de conseil dans son cabinet d’expertise comptable. J’assume, je signe après cinq mois sans salaire ni chômage », confirme-t-il à l’AFP, alors qu’il dit n’avoir « jamais mis les pieds » dans ce cabinet.

« J’interroge Marine Le Pen par SMS, Louis Aliot au téléphone, ils ne me répondent pas. À partir de ce moment-là, je suis en rupture totale » avec Marine Le Pen, confirme-t-il, racontant avoir rencontré les enquêteurs en septembre 2014 pour leur « apporter des éléments ».

Le Point

Le maire FN Fabien Engelmann mis en examen pour détournement de fonds publics

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Le maire d’Hayange a été placé en garde à vue cette semaine par les hommes du SRPJ de Nancy qui croulent sous les dénonciations et les plaintes déposées à l’encontre de l’élu du Front national. Cette fois, il s’agit d’une histoire de marché public et de l’achat de plusieurs photocopieurs pour les écoles de la commune. Un marché à plusieurs dizaines de milliers d’euros quand même.

Républicain Lorrain

M. Engelemann qui a gardé le silence face aux policiers et à la juge d’instruction est soupçonné de ne pas avoir respecté le code des marchés publics pour le remplacement des… photocopieurs utilisés par la municipalité FN.

La mairie a changé ses photocopieurs en 2015 et en acheté des dizaines pour ses écoles maternelles et élémentaires pour des contrats de « plusieurs dizaines de milliers d’euros » d’après un enquêteur. La justice soupçonne qu’un intermédiaire du Front National ait empoché une partie des sommes de ces contrats.

LorActu

Marine Le Pen reconnaît avoir salarié fictivement un assistant parlementaire

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Marine Le Pen a reconnu devant les enquêteurs de l’Olaf, organisme anti-fraude de l’UE, avoir salarié fictivement son garde du corps Thierry Légier comme assistant parlementaire pour « régulariser des salaires et charges » non réglés, selon un rapport de l’Olaf dévoilé ce jeudi 16 par Mediapart et Marianne.

La candidate FN à la présidentielle et eurodéputée « a reconnu d’une part que les bulletins de salaire établis sur la période d’octobre à décembre 2011 pour un montant de 41.554 euros n’ont jamais été payés au bénéficiaire indiqué, Thierry Légier, et que d’autre part elle n’avait pas employé M. Légier pendant ces trois mois », indique ce rapport transmis en juillet au président du Parlement européen, qui évalue le préjudice financier de l’UE à 340.000 euros.

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Toujours selon ces extraits, « Mme Le Pen a fait employer par le Parlement européen Mme Catherine Griset sur un poste d’assistante parlementaire accréditée à Bruxelles alors qu’elle était son assistante personnelle au siège de son parti en France depuis décembre 2010« .

Un assistant parlementaire accrédité doit être employé « sur l’un des trois lieux de travail » (Bruxelles, Strasbourg, Luxembourg) du Parlement européen, et est « tenu de résider » à proximité.

France Soir

Assistants fantômes, financement occulte, emprunt russe, patrimoine sous estimé : les affaires qui plombent Marine Le Pen

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François Fillon n’est pas le seul candidat à être dans le viseur des enquêteurs. Marine Le Pen s’est lancée dans la course à la présidentielle avec plusieurs cailloux judiciaires dans la chaussure. La justice française a récemment ouvert une information judiciaire au sujet de soupçons d’emplois fictifs d’assitants parlementaires européens, impliquant la présidente du Front national.

Interrogé par France Bleu, son directeur de campagne, David Rachline, assure que Marine Le Pen ne renoncera pas à ses ambitions présidentielles, même si elle est mise en examen dans cette affaire. Ce dernier semble omettre que la candidate frontiste n’est pas visée par une mais quatre enquêtes, et que d’autres affaires pourraient plomber sa campagne. Franceinfo fait le point sur l’avancement de chacune d’elles.

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Emplois fictifs : Marine Le Pen a 4 jours pour rembourser 340 000 euros à l’UE

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Dans la polémique des soupçons d’emplois fictifs d’assistants parlementaires, François Fillon n’est pas seul. Le Front national, qui s’est bien gardé de titiller le candidat de la droite sur cette question, est depuis plusieurs mois dans le viseur du Parlement européen pour avoir rémunéré deux assistants qui n’auraient en fait travaillé qu’en France. Une enquête a été diligentée par l’Office européen de lutte antifraude (Olaf).

Le magazine Challenge a révélé jeudi que depuis début décembre, la présidente du FN, Marine Le Pen, a reçu deux lettres de recouvrement rédigées par le Parlement européen. Elles deux lui réclament près de 340 000 euros, soit les sommes octroyées par l’EU à l’eurodéputée frontiste, afin de rémunérer ses deux assistants dont le travail est aujourd’hui mis en cause par l’institution.

L’express

Franck condamné pour sa 11e escroquerie d’un montant de près de 100.000€

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Toute une audience correctionnelle consacrée à un seul dossier : celui de Franck Penne, 55 ans. Dans le box, un petit homme peu loquace, couleur muraille, insignifiant au premier coup d’œil et avec le physique de «M. Tout-le-Monde», comme bon nombre de grands escrocs. Franck Penne a un casier déjà bien lourd : 11 condamnations, dont 10 pour escroqueries diverses. Il a été condamné à 5 ans de prison ferme. Il sort le 12 mai 2015 :

«Le 14 mai, il est déjà à la chasse, à l‘affût», ironise le procureur Jardin. Franck Penne, c’est le stakhanoviste de l’escroque. À peine sorti de sa prison vendéenne, il dirige ses pas vers Lourdes, Franck Penne s’en va frapper à la porte de l’association L’Église en détresse et là, il raconte sa salade, fort bien huilée : il est médecin, ruiné par sa femme partie dans une secte au Canada avec leur jeune fils et lui ayant raflé jusqu’à son dernier euro. Il est très convaincant dans son rôle de médecin aux titres ronflants, il inspire confiance. Une première victime va lui donner 13.000 € sur ses économies. Un autre 47.000 €, une autre encore 60.000 €… Des chiffres affolants qui vont être illico engloutis dans les différents casinos du département.

Le tribunal l’a compris, en allant au-delà des réquisitions du procureur qui réclamait 8 ans pour «ce personnage à la capacité de repérer les pigeons tout à fait exceptionnelle» : 10 ans de prison dont 2 avec sursis et mise à l’épreuve, maintien en détention, obligation de soins pour l’addiction aux jeux, obligation de travail, interdiction de séjour dans les Hautes-Pyrénées pendant 5 ans après sa sortie de prison et obligation d’indemniser les victimes : soit, au total, 94 138€ pour ceux qui se sont constitués parties civiles.

La Depeche

Franc-maçons : Christian escroque 10 millions d’euros à ses frères de loge

A Toulouse, Christian Loubersanes, courtier en assurances, est soupçonné d’avoir escroqué 10 millions d’euros auprès d’une centaine de personnes, la plupart appartenant à la même loge maçonnique que lui.

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Selon nos confrères de La Dépêche du Midi, Christian Loubersanes, Grand Maître provincial de la Grande Loge Régulière de France, est écroué depuis juillet 2016. Il est soupçonné d’avoir poussé une centaine de personnes dont de nombreux membres de la loge à souscrire une assurance-vie par le biais de contrats « frauduleux », ce que les contractants ignoraient, pour une rentabilité estimée à 9% .

L’argent ainsi amassé circulait à travers plusieurs sociétés du suspect, parfois sur ses comptes personnels.
Selon le principe de la pyramide , par effet de cavalerie, les premiers souscripteurs ont vu arriver les premiers remboursements, les autres n’ont rien vu venir.
Soupçonné par le fisc en 2016 de cacher des avoirs, Christian Loubersanes fait l’objet d’une enquête.
Il sera mis en examen pour « fraude fiscale, escroquerie, abus de biens sociaux, et blanchiment en bande organisée ».
Il est écroué depuis juillet 2016.
Il a été exclu de la Grande Loge Régulière de France.

France 3

Sur les traces de son père Michel, il a escroqué 100.000 € à 47 prêtres

Le mode opératoire était parfaitement huilé, sans doute parce qu’il découlait d’une vieille histoire de famille. L’escroc appelait des prêtres dans toute la France prétextant se trouver en difficulté financière puis se faisait remettre des espèces et des mandats cash. Un homme de 27 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire pour cette arnaque vendredi 29 juillet.

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L’homme, connu pour des faits de violences et de petite délinquance, jouait sur la corde sensible. En prenant l’identité d’un homme décédé, il appelait un prêtre en expliquant que celui-ci l’avait marié il y a plusieurs années. « Puis il prétextait qu’il se trouvait en grande difficulté financière et qu’il avait besoin d’argent.

Par charité chrétienne, les prêtres envoyaient de l’argent ». Entre septembre 2009, date des premiers faits, et 2016, environ 100.000 euros auraient été détournés de la sorte, à travers la France. A chaque fois, l’homme réclamait des sommes pouvant aller jusqu’à 5000 euros.

Sur les traces de son père

L’homme impliqué dans cette vaste arnaque démantelée par la brigade financière de la sûreté urbaine du Havre a été interpellé le 27 juillet à son domicile. En fouillant dans leurs archives, les policiers se sont aperçus que son père, Michel G., avait déjà été mis en cause pour ce même type de fait. « C’était exactement le même mode opératoire », détaille le policier.

Ce dernier avait d’ailleurs déjà été condamné à 33 années de prison cumulées pour cette même arnaque, depuis 1979.

L’enquête se poursuit, sous le contrôle d’un juge d’instruction qui a ouvert une information judiciaire. Selon nos informations, les investigations visent au moins un autre complice, soupçonné d’avoir retiré l’argent. L’individu est recherché par les policiers.

Metro