Un élu du Puy-de-Dôme menacé de mort après son coup de gueule contre le vote FN

Son texte publié sur Facebook après le 1er tour de la présidentielle fait le buzz sur la toile. Eric Gold, adjoint à Saint-Priest-Bramefant voulait mettre les électeurs FN de sa commune face à leurs contradictions. Il a depuis reçu beaucoup de soutiens, mais aussi des insultes et menaces de mort.

L’élu a choisi le second degré et met les électeurs frontistes face à leurs contradictions en s’adressant directement à eux : « A toi, Pierrick, qui pense que l’on ne peut plus sortir tranquille, je veux simplement te rappeler que la dernière fois que quelqu’un s’est fait molester à Saint-Priest tu n’étais pas né… A toi Emile, qui pestes contre toutes ces aides sociales, je te rappelle que tu es celui qui a bénéficié des plus gros montants au titre de l’aide de la collectivité pour l’habitat et que ta mère perçoit l’APA.

(…)

« Dans la foulée de sa publication, Eric Gold va recevoir des encouragements et des soutiens, d’anonymes comme d’élus, puis tout s’emballe avec la publication en première page du Canard Enchaîné, d’extraits de son texte. L’histoire est reprise par les médias nationaux et l’élu assiste alors à un déferlement de haine. « Collabo », « délateur », les insultes fusent sur les réseaux sociaux et les commentaires haineux arrivent d’internautes de toute la France. Les menaces arrivent jusque chez lui, courrier, coups de fil au point qu’Eric Gold a alerté la police.

France Bleu

Poitiers : Un président d’université menacé de mort après avoir appelé à voter contre le FN

Cherbourg le 07 avril 2014. Collage contre la venue de Marine Le Pen.

Le président de l’Université de Poitiers, qui avait appelé les étudiants à voter contre Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, a porté plainte après des menaces de mort proférées par des internautes sur un site identitaire, suggérant notamment « une balle dans la tête ». 

« Il me semble essentiel de porter plainte après ces menaces, qui sont réellement une incitation à la haine », a déclaré ce mercredi Yves Jean, le président de l’Université, qui a confirmé avoir déposé plainte contre X mardi auprès du procureur de la République à Poitiers.

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Ces appels avaient été relayés par maints médias, dont le site « Blanche Europe », qui se présente comme défenseur d’un « nationalisme sans concession » et de la « race blanche ». Certains commentaires d’internautes postés sur le site avaient fustigé l’appel électoral des universitaires : « J’ai quelque chose pour eux (…) une balle dans la tête. Si, si, une suffit; il s’agit de ne pas gâcher les munitions », écrivait un internaute.

« Une balle, un homme est la politique que nous devons mener », appuyait un autre. « Il est impensable dans ce pays de lire de telles choses proférées« , a déclaré Yves Jean, précisant ne pas être inquiet à titre personnel, même si « cela peut être troublant ». « La meilleure chose à faire est de le diffuser, de faire savoir que ce genre de choses existe », a-t-il dit.

Charente Libre

Lyon : un journaliste menacé par l’extrême droite jusqu’à son domicile

Le 29 mars dernier, nous avons publié Le Vieux Lyon ne veut pas devenir « Facho land » (saison 2) à propos de l’extrême droite radicale qui gagne du terrain dans ce quartier historique de Lyon.

En moins d’une semaine, le journaliste qui a signé l’article et deux acteurs du quartier ont fait l’objet d’intimidations et de menaces.

Mardi 4 avril, six jours après la publication de l’article, son auteur, Laurent Burlet a trouvé sur le mur d’entrée de son immeuble ce message :

« On sait ou te trouver Laurent »

L’auteur l’a écrit avec une faute (« ou » au lieu de « où »). L’inscription était accompagnée, en guise de signature, d’une croix celtique, le symbole de l’extrême droite nationaliste.

Cette inscription menaçante a clôturé une semaine d’intimidations diverses menées à l’encontre d’acteurs du quartier du Vieux Lyon, qui avaient tous été interviewés dans l’article.

Rue 89

5 militants d’extrême droite devant la justice pour avoir menacé de mort le porte-parole de la LDH en Corse

La plainte remonte à juillet 2015 et à la polémique autour d’un couplet en langue arabe chanté à l’école de Prunelli-di Fiumorbu.

Cinq personnes, majoritairement issues de la mouvance d »extrême droite, sont jugées mardi à Bastia, soupçonnées d’avoir proférées des injures publiques et des menaces de mort à l’encontre d’André Paccou et de sa famille.

France 3

Des journalistes et des magistrats en charge de l’affaire Fillon menacés de mort par un mystérieux « Collectif d’Épuration »

Les enquêtes journalistiques et judiciaires exaspèrent certains. Les rédactions du Canard enchaîné et de Mediapart ainsi que les bureaux de quatre magistrats du pôle financier en charge de l’affaire Fillon ont reçu une lettre de menaces accompagnée d’une balle de .22 Long Rifle.

Ce matin, sur les ondes de France Inter, François Fillon a réitéré ses menaces. Le candidat du parti Les Républicains entend poursuivre en justice, « le jour venu », « tous ceux qui sont à l’origine » de la révélation de l’affaire sur l’emploi présumé fictif de son épouse. « Cette opération a été montée, je le prouverai. J’ai les dates, les jours, les personnes qui ont communiqué ces documents. […] Ceux qui sont à l’origine de cette affaire ne dormiront pas bien à l’avenir. »

MediaPart

Une librairie de Saint-Malo reçoit des menaces et des insultes car elle vend des ouvrages critiques du FN

La librairie La Droguerie de Marine, à Saint-Malo, affiche ses idées. Une de ses vitrines présente depuis la semaine dernière, des livres et des citations de grands auteurs contre le fascisme et le Front National. Elle a suscité des réactions attendues mais aussi des insultes et des menaces.

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D’abord un coup de fil d’un journaliste de Breizh Info, un vrai-faux site d’informations locales tenu par des militants identitaires. Un article est publié sur ce site. « Désagréable« , souligne le patron de la librairie. Puis, quelques heures plus tard, « nous avons été assaillis sur nos comptes Google et Facebook par des dizaines et des dizaines de messages haineux, d’insultes et de menaces« , explique Loïc Josse.

Depuis, le compte Google de la librairie a été fermé. « Il y avait des ignominies qu’on avait pas envie de laisser lire« . Mais pas question de changer la vitrine, pour le propriétaire de la Droguerie de Marine. « Il y a d’ailleurs un élan de solidarité. Il y a des gens, dans une grande diversité d’idées, qui nous soutiennent. Je viens d’aller au Salon du Livre à Paris et j’ai eu le plaisir de voir des auteurs et des éditeurs venir spontanément manifester leur soutien!« .

France Bleu

Salope, gauchiste… Anne-Sophie Lapix cible de la fachosphère après son interview de Philippot

Le 6 mars, l’atmosphère de l’émission C à vous était pour le moins tendue. Interviewé par Anne-Sophie Lapix, Florian Philippot a jugé cette dernière « arrogante », d’un « très grand mépris », « peu élégante », et « agressive ». Mais cela ne s’est pas arrêté là.

Dès la fin du programme de France 5, Anne-Sophie Lapix a été visée par des messages de haine sur Twitter, émanant pour la plupart de la fachosphère.

« Connasse », « visage de la haine gauchiste », « fille à papa vivant dans la luxure », ou « salope à la botte du pouvoir »: les tweets à caractère insultant ou sexiste ont été très nombreux.

Heureusement, Anne-Sophie Lapix bénéficie également de nombreux soutiens qui vantent son professionnalisme et sa pugnacité. La journaliste a d’ailleurs remercié les internautes « pour tous ces messages sympathiques qui annihilent tous les messages haineux… » sur Twitter.

L’Express

«On va te tuer» Un responsable des jeunes communistes menacé de mort par un groupuscule d’extrême droite

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«On va te tuer » : Mehdi Belmecheri-Rozental, 25 ans, responsable des questions internationales pour le Mouvement des jeunes communistes de France (MJCF), a été de nouveau victime de menaces de mort, lundi, sur son téléphone portable. Deux de ses camarades ont aussi reçu les mêmes coups de fil. « Je n’ai pas répondu aux appels », affirme le militant, pour qui la situation est « lourde à porter ». Le parquet de Créteil (Val-de-Marne) a été saisi de l’enquête après qu’il a déposé plainte contre X, il y a deux mois.

Les premières intimidations remontent au mois de décembre. Avec une quarantaine de jeunes communistes du Val-de-Marne, tracts et pétitions en main, ils mènent alors une action « Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS) » contre les produits israéliens à l’hypermarché Leclerc de Vitry-sur-Seine. Sans heurt, ils vident les étagères des jus d’orange Jafaden, une « marque repère », « fabriqués à partir de fruits cultivés sur des territoires palestiniens occupés par Israël », explique-t-il.

L’initiative, diffusée sur les réseaux sociaux, a déclenché les hostilités de la Brigade juive, un groupuscule sioniste d’extrême droite, proche de la Ligue de défense juive. « Un bon communiste est un communiste mort », peut-on lire dans un commentaire. S’ensuit une avalanche de menaces envers Mehdi Belmecheri-Rozental : une quarantaine d’appels quotidiens pendant dix jours et le piratage de sa ligne téléphonique pour annoncer à ses parents qu’ils allaient « retrouver son corps sous un pont de la Seine »…

L’Humanité

La présidente de la région Occitanie menacée de mort par un sympathisant FN

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La semaine dernière lors de l’assemblée plénière du conseil régional d’Occitanie au parc des expositions de Montpellier, une vive altercation avait opposé la présidente de la région Carole Delga et un élu du Front national, Emmanuel Crenne, conseiller régional du Lot.

(…)

Depuis, un message anonyme a été posté sur le site du conseil régional, faisant allusion directement à cet incident, un message insultant et menaçant selon nos confrères de France 3.

« Honte à Carole Delga qui ose enlever le micro d’un élu Front national. Cette info circule sur tous les médias. Bande de pourris de gauchiasses. Vous êtes la honte de la France et un jour on massacrera tous les socialos de merde. En espérant que la famille Delga se fasse égorger prochainement dans un attentat. »Carole Delga a déposé plainte pour outrage et menace de mort.

France Bleu

Menaces de mort et croix gammées, le syndicat étudiant UNEF ciblé par l’extrême droite

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Dans la nuit de lundi à mardi, le local du syndicat étudiant, situé sur le campus Croix-Rouge à Reims, a été recouvert de menaces de mort et de croix gammées. Dans les rangs du syndicat, c’est l’indignation.

« De tels actions sont inacceptables pour le syndicat, c’est une attaque directe envers notre engagement et nos adhérents », a réagi le syndicat étudiant dans un communiqué. L’Unef Reims s’engage suite à ces menaces à davantage lutter contre l’extrême droite, contre l’obscurantisme.« 

France 3

« Islamo-collabo, on va te crever »… Le porte-parole de Benoît Hamon, Alexis Bachelay, menacé de mort

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Alexis Bachelay, un des porte-parole de Benoît Hamon, a dénoncé ce vendredi les « manipulations » de Manuel Valls à son encontre, après avoir été pris pour cible par l’ancien Premier ministre pour sa supposée proximité avec le Collectif contre l’islamophobie en France.

« Je le dis à Manuel Valls, je suis extrêmement choqué de ces manipulations. Depuis qu’il a fait ça je reçois via les réseaux sociaux des menaces de mort », a déclaré le député des Hauts-de-Seine, invité de LCP.

Il a ensuite précisé à l’AFP que ces menaces, principalement sur Twitter, sont du type « islamo-collabo, on va te crever ».

« On se rappelle de cette députée britannique qui avait été assassinée par un extrémiste pendant la campagne sur le Brexit.

Donc je dis à Manuel Valls : « non, tous les coups ne sont pas permis, tous les amalgames ne sont pas possibles », et moi aujourd’hui, je vous le dis franchement, pour ma famille et pour moi-même je suis inquiet, et je suis vraiment complètement déboussolé par ces attaques qui sont abjectes », a-t-il ajouté sur LCP.

L’OBS

2 jours après être sortie de prison, Bruno insulte et menace de mort des policiers

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Lundi en comparution immédiate, un homme de 45 ans est jugé pour des violences dans un bus à Wambrechies le 6 septembre dernier, des outrages et menaces de mort contre des policiers à Lille, quand il a été contrôlé jeudi en état d’ivresse à la gare Lille-Flandres puis arrêté.

Il était sorti de prison, deux jours avant. Ainsi, la vie de Bruno Demanghon est une succession d’allers et retours en détention et les quinze mentions sur son casier judiciaire sont souvent liées à des dérapages à cause de son alcoolisme.

Il insulte copieusement un agent de Transpole

l y a d’abord cet épisode dans un bus le 6 septembre : ivre, Bruno Demanghon importune une jeune fille puis insulte copieusement un agent de Transpole qui s’est porté à son secours. Jeudi, après s’être laissé conduire sans problème jusqu’au commissariat, l’homme se déchaînera sans raison ni mesure contre des policiers au moment de sa garde à vue.

Les insultes sont telles que face au tribunal, Bruno Demanghon refuse d’abord de les reconnaître : «  J’ai insulté mais pas à ce point-là…  » Puis il finit par dire : «  Peut-être que l’alcool m’a retourné le cerveau… Je ne m’en souviens plus.  ». Me Bertrand Bauchot en défense ira dans le même sens : «  Quand il est alcoolisé, son comportement le dépasse.  » Le procureure Frédéric Amegadjie met le prévenu face à ses responsabilités : «  Que vous buviez est votre affaire. Ce qui est désolant, c’est votre incapacité à ne pas commettre d’infraction.  » Le tribunal le suivra dans ses réquisitions. Bruno Demanghon est condamné à dix mois de prison avec mandat de dépôt.

La Voix du Nord

Autriche : un candidat à l’élection présidentielle menacé de mort par l’extrême droite

The green candidate for Austrian Presidency Alexander Van der Bellen addresses a Press conference after wining the election in Vienna, Austria on May 23, 2016. The Austrian government confirmed that green-backed candidate Alexander van der Bellen narrowly beat his far-right rival Norbert Hofer to the presidency after postal votes broke a tie in the closely watched race. / AFP PHOTO / APA / ROLAND SCHLAGER / Austria OUT

L’ancien dirigeant écologiste autrichien Alexander Van der Bellen, qui se présente à l’élection présidentielle sous l’étiquette d’indépendant, a obtenu auprès des autorités une protection personnelle renforcée après avoir fait état de menaces de mort sur internet, a dit mercredi son porte-parole.

Alexander Van der Bellen est opposé au chef du parti d’extrême droite FPÖ (Parti de la liberté) Norbert Hofer le 4 décembre pour un nouveau second tour de scrutin. Le précédent, remporté de justesse par Van der Bellen, a été annulé pour irrégularités.

Un responsable des Verts a montré à Reuters une capture d’écran d’un tweet diffusé lundi dans lequel il est écrit: « Je tirerai sur Van der Bellen pour qu’il ait des trous comme sur un terrain de golf et qu’il meure« . Le compte associé montre un homme au crâne rasé avec une croix gammée tatouée sur le torse.

« Les autorités prennent cela très au sérieux. Le service de renseignement intérieur pense que la menace s’est accrue« , a déclaré un porte-parole du candidat indépendant, précisant que des membres de l’unité d’élite de la police Cobra avaient été affectés à la sécurité de Van der Bellen.

L’Orient du Jour

« On va te crever, sale Arabe! » : Elle vit un calvaire pour le seul tort de s’appeler Kouachi

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Ma vie a basculé un 7 janvier 2015, devant les écrans télé envahis par mon nom chéri, Kouachi, Kouachi, Kouachi. Jusque-là, j’étais tranquille, cadre dans une grosse boîte, jeune femme bien sous tous rapports, simplement affublée d’un nom difficile à mémoriser, que voilà étalé, répété, martelé, lapidé! Les médias crachent du Kouachi, Kouachi, Kouachi, qui claque comme du Kalach, Kalach, Kalach!

Je suis entrée en clandestinité téléphonique pour mettre fin aux rafales de coups de fil de menaces et d’insultes, « On va te crever, sale Arabe! ». Sale Arabe? On ne m’avait jamais traitée de sale arabe. Il faut vous dire que je suis une blonde de Versailles. J’ai vécu dans l’idée qu’il fallait s’attendre à des représailles contre les « musulmans », et que s’appeler Kouachi n’allait pas aider dans le contexte. (…)

Moi, la blonde de Versailles qui s’appelle Kouachi, amatrice de vin et de charcuterie, amoureuse des églises, qui connait mieux la Bible que le Coran, déjà victime d’homonymie avec une paire de fanatiques qui voulaient « venger le Prophète », je refuse d’être doublement prise en otage, entre l’enclume de Daech et les marteaux de tous les racistes de France, profitant de concert de la faiblesse de la classe politique.

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