Archives de Tag: Torture
Amandine écope de 12 ans de réclusion pour avoir brûlé et torturé son bébé de 3 mois
Les juges et jurés de la Cour d’Assises d’Angoulême ont tranché. Amandine Artige est coupable. Ils la condamnent à 12 ans de réclusion et lui retirent l’autorité parentale.
Fidèle à l’attitude qu’elle a eue tout au long de son procès, Amandine Artige n’a eu aucune réaction quand le président de la Cour d’Assises d’Angoulême a prononcé le verdict ce vendredi vers 14 h 30. «12 ans de réclusion de réclusion criminelle» pour acte de tortures et de barbarie sur son nourrisson de 3 mois.
À l’heure de requérir hier soir devant la cour d’assises de la Charente à Angoulême, Catherine Corvaisier, l’avocate générale, a manqué de circonstances atténuantes face à Amandine Artige, 22 ans, accusée d’avoir frappé, secoué, mordu et brûlé sa fille de 3 mois dans la nuit du 20 au 21 mars 2014 à Ruffec.
Le Royaume-Uni ouvre une enquête sur les abus de l’armée britannique en Irak et Afghanistan
Accusée d’avoir commis des abus lors des campagnes militaires en Irak et en Afghanistan, l’armée britannique fait face à l’ouverture d’une nouvelle enquête. La correspondante de RT à Londres se penche sur la question.
Benjamin demande sa libération après avoir torturé & violé une femme enceinte dans un squat
Un jeune Perpignanais de 19 ans, en prison depuis mars 2015 pour « viol en réunion sur personne vulnérable”, a demandé sa remise en liberté avant son procès aux assises. Il dit vouloir « avoir une vie sociale comme les autres ».
Une mauvaise rencontre. L’affaire avait pourtant commencé – presque – normalement: un couple rencontre deux hommes à Perpignan. Mais rapidement, tout a dérapé. Selon Midi-Libre, qui retrace l’itinéraire de Benjamin D., 19 ans, ce dernier, marginal de la ville catalane, incarcéré depuis mars 2015 pour « viol en réunion sur personne vulnérable » a demandé, en début de semaine, sa demande de remise en liberté auprès de la cour d’appel de Montpellier.
Face à lui, une jeune femme qu’il a volé, attaché, humilié et violé alors qu’elle était enceinte de quatre mois. Cette dernière, rencontrée avec son compagnon, était vulnérable: alors âgée de 18 ans, elle est placée sous curatelle renforcée. Rapidement, Benjamin D. et un complice profitent de la faiblesse du jeune couple : ils s’emparent de leur carte bancaire, volent leur téléphone portable.
Dans un second temps, comme l’explique Midi-Libre, les deux marginaux entraînent leurs victimes dans un squat. Durant plus de trois heures, le jeune homme est frappé devant sa compagne qui, elle, vit un calvaire: « Vous lui avez attaché les mains et les pieds avec du fil électrique, vous l’avez déshabillée avant de lui imposer des pénétrations sexuelles et des fellations« , a expliqué le conseiller de la cour d’appel, avant de préciser que la jeune femme a été forcée de « mâcher des préservatifs ou boire de l’urine », tout en menaçant de lui faire perdre son enfant.
L’avocat général de la cour d’appel de Montpellier, opposé à une remise en liberté avant le procès en assisse a évoqué « ‘une absence totale de scrupule, y compris pendant l’instruction », s’appuyant sur un rapport d’expert qui a démontré des traits « psychopathiques » et une indifférence à la souffrance des autres chez le prévenu. La décision de la justice est attendue ce vendredi.
Bruno lacère les bras de sa victime et lui plante un couteau dans le dos pour un saucisson
L’histoire, étudiée hier en comparution immédiate, ne date pas d’hier. Selon la victime, âgée de 45 ans, les violences ont débuté il y a quatre ans. Des « petites baffes » derrière la tête, « pour rien, toutes les deux semaines ». Et les claques auraient progressivement gagné en violences. Le quadragénaire continuait à se rendre chez son voisin, pour des barbecues ou des apéros, presque chaque semaine, le duo partage le même penchant pour le saucisson de sanglier mais aussi pour l’alcool.
Vendredi soir, Bruno Sambulski lui aurait justement reproché d’avoir mangé tout le saucisson. Il lui aurait frappé les mains avec un marteau, donné un coup de poing entre les yeux et des gifles. Il l’aurait alors forcé à rester dormir. Le lendemain matin, des insultes fusent. Le prévenu aurait alors lacéré le bras de la victime avec un couteau qu’il lui aurait ensuite planté dans l’omoplate.
Le quinquagénaire reconnaît en partie les coups. « Je voulais lui montrer qu’un couteau ça peut faire mal. J’ai fait un stage commando, si j’avais voulu le tuer, je l’aurais fait ! » Une phrase qui sidère la présidente du tribunal, Chantal Mennecier : « Ce sont quasiment des actes de torture affligés sans arrêt. La gravité des faits vous passe au dessus ! Et pourquoi toute cette violence ? »
Le tribunal a condamné Bruno Sambulski à 12 mois d’emprisonnement dont six mois avec sursis avec mise à l’épreuve, avec mandat de dépôt
Quinquagénaire torturée pendant 2 mois et tuée : André et Marie-Pierre écroués
La sexagénaire originaire de Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire), retrouvée morte vendredi matin dans les vignes de Saint-Léger-de-Montbrillais, a été séquestrée et torturée pendant deux mois dans les Deux-Sèvres, à Argenton-l’Eglise chez un couple qui a été mis en examen et écroué.
Le procureur adjoint Patrick Mairé vient de tenir une conférence de presse sur le décès de Claudine Brossard.
L’homme et la femme mis en cause dans la mort de Claudine Brossard, 57 ans, ont été mis en examen en début d’après-midi par le juge d’instruction et placés en détention provisoire par le juge de la liberté et de la détention.
Ni l’un ni l’autre n’ont d’antécédents judiciaires. André Royer, 55 ans, et Marie-Pierre Espinoza, 46 ans, ont été mis en examen pour « arrestation, enlèvement, séquestration suivis de mort« , faits passibles de la réclusion criminelle à perpétuité. Le juge a également retenu contre André Royer la prévention de torture et actes de barbarie commis de façon habituelle sur personne vulnérable, la victime étant placée sous curatelle.
Images choquantes : des animaux torturés dans un battoir du Gard certifié bio
Une vidéo tournée par l’association de défense des animaux L214 révèle de nombreuses maltraitances sur les animaux de l’abattoir du Vigan, dans le Gard.
Une nouvelle fois, les images sont accablante. Comme l’abattoir d’Alès il y a quatre mois, celui du Gard est en proie à un scandale sanitaire. L’association de défense des animaux L214 révèle, via une vidéo, tournée en caméra cachée, que les bêtes sont abattues dans des conditions atroces.
Cruauté. Moutons qui cherchent à fuir, cochons, vaches et taureaux qui agonisent, reprennent conscience sur la chaîne d’abattage alors qu’ils devraient être étourdis... Les règles ne sont pas respectées. Pourtant, le petit abattoir du Vigan est certifié bio et fonctionne en circuit court, en approvisionnant les commerçants et boucheries locales.
Le film, tourné entre mai 2015 et février 2016, montre des scènes très cruelles. On peut notamment voir un employé rire à gorge déployée alors qu’il donne des décharges électriques, s’amusant de la réaction de l’animal.
« Le roi de Guantanamo », accusé de torture, convoqué par la justice française
TORTURE – L’ancien commandant de Guantanamo est convoqué par la justice française. A l’origine de cette démarche, deux Français, anciens détenus de Guantanamo, qui l’accusent d’actes de torture.
Il est surnommé « le roi de Guantanamo ». Le général Geoffrey Miller, ancien commandant de Guantanamo qui a également dirigé le tristement célèbre centre de détention américain d’Abu Ghraib en Irak *, est convoqué devant les juges français le 1er mars. Mais il n’est pas obligé de se présenter et rien ne dit qu’il sera là.
Une plainte pour détention arbitraire et torture
La justice enquête sur des accusations de torture dans cette prison américaine, à la suite de plaintes déposées par deux ex-détenus français. Aujourd’hui à la retraite, Geoffrey Miller a été commandant de Guantanamo de novembre 2002 à avril 2004. Puis a pris sa retraite en 2006 après 34 années passées dans l’armée.
Nizar Sassi et Mourad Benchellali avaient été arrêtés par les forces américaines en Afghanistan avant d’être transférés à Guantanamo, à Cuba. Ils y ont été détenus respectivement trois et quatre ans avant d’être renvoyés en France, où ils ont été condamnés à un an d’emprisonnement ferme pour avoir rejoint entre 2000 et 2001 l’Afghanistan avec des visées djihadistes. Mais ils ont porté plainte pour détention arbitraire et torture.
Fabrice, Christopher, Cindy et Nadège séquestraient et torturaient leur colocataire
La femme de 40 ans a subi de nombreux sévices pendant plusieurs mois
Le procès de quatre personnes soupçonnées d’avoir torturé, notamment à l’acide, et séquestré leur colocataire entre février et septembre 2012, a commencé lundi devant la cour d’assises du Pas-de-Calais à Saint-Omer.
En septembre 2012, Carole, 40 ans, se présentait au commissariat de Boulogne sur-mer (Pas-de-Calais) et racontait qu’elle avait réussi à s’échapper d’un appartement où elle était confinée depuis février.
Brûlures à l’acide, dents arrachées
Elle faisait le récit de mois de sévices administrés par ses colocataires – Fabrice, sa compagne Cindy et une amie, Nadège – ainsi que d’un cousin de Fabrice régulièrement en visite, Christopher.
Se succèdent durant plusieurs mois, relatait Carole, brûlures à l’acide ou à l’aide d’essence, dent arrachée avec une pince, coups de marteau sur la main, coups répétés lui cassant les côtes et lui abîmant l’oreille, obligation de manger des excréments, etc.
Ses colocataires profitaient de la vulnérabilité de Carole, en plein deuil et dont l’enfant venait d‘être placé en foyer.
Dettes et stupéfiants : Alexandre tabasse sa victime et lui demande de creuser sa propre tombe
Alexandre, un dealer, père de famille de 25 ans, a imaginé un scénario d’horreur pour l’un de ses clients qui lui devait de l’argent. « La pire soirée de sa vie », décrit l’avocate de la victime en évoquant le calvaire vécu par son client. Son bourreau vient d’être jugé par le tribunal correctionnel de Rouen pour « violence », « séquestration », « enlèvement » et « extorsion ».
Le 20 février 2015 au Mesnil-Esnard, la victime est rouée de coup et son bourreau lui demande de creuser sa propre tombe. Il le bâillonne et l’enferme dans le coffre de son véhicule.
Il se fait remettre par son client 300 euros en liquide et lui dérobe divers bijoux. Ce dernier n’a pas non plus supporté que son client aille se fournir ailleurs. « Il avait lui même des dettes qu’il ne pouvait pas honorer ; l’argent de la victime devait lui permettre de les payer. Il avait peur des représailles pour lui-même. C’est la peur qui l’a conduit à mal agir », plaide l’avocat du mis en cause.
Le tribunal l’a condamné à quatre ans de prison ferme.