Roger Fruchart, ex élu FN, condamné pour avoir traité un policier de « négro »

L’ex-FN et conseiller municipal d’opposition à Liévin, Roger Fruchart, était jugé ce lundi pour avoir proféré des insultes à caractère raciste à l’encontre d’un policier lors d’un contrôle routier. Il écope de six mois de prison avec sursis.

Ce dernier, ivre, conduisait à une vitesse excessive dans la bretelle de sortie de l’A21, en direction de Loison-sous-Lens. Alors qu’il ne veut pas se soumettre à l’éthylotest, il commence à insulter les CRS des Quatre Cantons : «  Vous feriez mieux d’arrêter des Arabes et des bougnoules au lieu d’emmerder des personnes âgées comme moi.  » En désignant le fonctionnaire, il insiste : «  Oui, un négro comme lui.  »

Roger Fruchart n’hésite pas non plus à mettre en avant sa qualité d’élu, soulignant qu’il pouvait «  s’occuper d’eux  ». Comprendre, s’occuper de la carrière des policiers. «  Mais on est restés pro  », explique la victime.

La Voix du Nord

#Esclavage : Henry de Lesquen, soutien de Marine Le Pen, affirme que l’on devrait dire merci

(…) Vers 1660, au moment de l’ouverture des hostilités entre les puissances européennes, les engagés se reconvertissent massivement dans la guerre de course. Les planteurs cherchent donc une autre main-d’oeuvre.

Ils auraient pris des Chinois ou des Indiens si la Chine ou l’Inde avaient vendu des esclaves. Ils se sont tournés vers l’Afrique parce que, depuis la nuit des temps, les Africains vendaient des Africains. Là encore, les historiens sont formels, ainsi que les sources de l’époque.(…)

Lesquen2017

https://twitter.com/LesquenOfficiel/status/856474790189780994

Une brève condescendante et raciste du magazine Gala fait polémique

Le champ lexical du mépris y figure presque dans son intégralité. Dans une brève publiée ce mercredi, le magazine Gala, du groupe Prisma Media, souhaitait évoquer la venue du haut-commissaire du Swaziland à Londres pour y rencontrer la reine Elisabeth II.

Voici ce qu’ils écrivent, sous le titre « Un peu de tenue! »: « Ce n’était pourtant pas mardi gras. Mais pour rencontrer Sa Majesté Elisabeth II, à Buckingham Palace, le haut-commissaire du Swaziland, Christian Muzie Nkambule, et son épouse ne se sont pas trop préoccupés de la tenue à adopter. Ils sont venus en pagne wax, tissu typique de leur petit royaume, ancienne colonie britannique. Osé. »

(..)

Comme le souligne un internaute sur Twitter, ce n’est pas la première fois que le groupe Prisma Media publie des propos racistes dans ses pages. Dans l’hebdomadaire people Voici, en 2015, un article concernant la coiffure d’Omar Sy était intitulé « Il frise le ridicule. » « Avec cette boule à la Jackson Five, il devrait faire rire les petits nenfants », détaillait le journaliste, qui jugeait que la coiffure de l’acteur était sans doute une « concession » liée à son travail de comédien.

L’Express

 

Quand la France interdisait l’avortement… sauf aux femmes noires

En 1970, un scandale éclata à la Réunion: des milliers de femmes avaient été avortées et stérilisées, souvent sans leur consentement, avec le soutien des pouvoirs publics. Un essai glaçant revient sur ce crime d’Etat oublié.
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(…)

Ces femmes étaient noires, et pauvres. Dans la presse, les témoignages se multiplièrent. Citons celui d’une femme enceinte de trois mois, entrée dans cette même clinique pour une douleur au ventre, à laquelle on avait annoncé une opération de l’appendicite, et qui s’était rendue compte au réveil qu’on avait mis fin à sa grossesse et qu’on lui avait ligaturé les trompes. Certaines patientes de la clinique de Saint-Benoît étaient enceintes de six, sept, huit mois.

Bientôt, on évoqua le chiffre de 8000 avortements par an, pour 16.000 naissances annuelles sur toute l’île de la Réunion.

(…)

La politique «antinataliste» conduite à la Réunion reposait sur tout un réseau de médecins rabatteurs, qui allaient chercher les jeunes femmes, et sur des institutions semi-officielles, comme l’Association réunionnaise d’orientation familiale, qui diffusait des tracts où on voyait des Noires pauvres submergées par une misérable marmaille, avec comme seul slogan: «ASSEZ !» Michel Debré recevait des rapports qui décrivaient la population créole comme composée de «femmes débiles, amorales, cyclothymiques» et d’hommes qui ne sont que «paresse, veulerie, éthylisme et violence».

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«Bamboula», un terme «presque affectueux» selon l’ancien juge d’instruction Philippe Bilger

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Après qu’un syndicaliste policier ait qualifié le mot bamboula de « convenable », c’est Philippe Bilger, ancien juge d’instruction qui choque sur ce sujet. « Je me souviens de mes années de collège où ce terme était beaucoup plus sympa, presque affectueux. »

Philippe Bilger refuse de s’excuser

Devant l’indignation suscitée par son tweet, le magistrat a persisté. « Mon tweet est sans équivoque ni indécence. »  Philippe Bilger s’est justifié en expliquant évoquer des « souvenirs anecdotiques » d’une époque ou ce terme raciste aurait été plus toléré.

Cette polémique fait suite à l’interpellation du jeune Théo à Aulnay-sous-Bois. Au cours de l’arrestation, le jeune homme dit avoir subi des insultes racistes de la part des policiers. L’un des quatre agents ayant participé à l’interpellation est inculpé pour viol.

Philippe Bilger, ancien responsable de la Cour d’assises de Paris, avait par le passé soutenu Éric Zemmour lors de son procès pour appel à la discrimination et à la haine raciale. Il s’était aussi opposé à loi Gayssot, qui instituait notamment le délit de négation de crime contre l’humanité.

La Dépêche

« Musique nègre » : Le patron de Radio Courtoisie, Henry de Lesquen, condamné

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Le président de Radio Courtoisie et candidat auto-proclamé à la présidentielle Henri de Lesquen, a été condamné ce mercredi à 16 000 euros d’amende, notamment pour provocation à la haine et contestation de crime contre l’humanité.

Il a été condamné pour des tweets et textes publiés notamment sur Twitter. Le parquet avait requis six mois de prison avec sursis et 15 000 euros d’amende. «Centrée sur le rythme, la musique nègre s’adresse au cerveau reptilien», «c’est le racisme des juifs qui les a conduits au monolithisme quand ils ont privé de leurs dieux les goyins qu’ils haïssaient», avait écrit Henry de Lesquen dans deux tweets datés de décembre 2015 et janvier 2016.

«Je suis émerveillé de la longévité des rescapés de la Shoah morts à plus de 90 ans. Ont-ils vécu les horreurs qu’ils ont racontées ? (…) La plantureuse S. Veil rescapée de la Shoah a 88 ans. À ma connaissance, elle va bien», avait posté le prévenu sur Twitter les 27 et 28 avril 2016. Dans d’autres textes, il s’interrogeait sur «le coefficient de blancheur des équipes de balle aux pied».

Le tribunal correctionnel de Paris, qui a souligné la gravité des propos du prévenu, l’a en outre condamné à verser des dommages et intérêts aux associations luttant contre le racisme qui s’étaient constituées parties civiles.

Le Parisien

Francis, condamné à une simple amende pour injures racistes et menaces de mort

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A la barre du tribunal, l’homme qui va sur ses 70 ans s’avance avec difficulté, sur deux béquilles. La barbe et la tignasse hirsutes, l’habit chiffonné. Mais c’est d’une voix claire et affirmée que cet ancien menuisier à la retraite s’exprime. Et sans chercher ses mots.

Comme ce jour de février où, dans la succursale de sa banque, à Chinon, voyant l’employée qui s’avançait vers lui, il s’écria : « En 45 ans que je suis client ici, j’ai jamais vu ça : une Noire ! Depuis quand il y a des Africains dans la banque ? Les Noirs sont à tuer. Oui, je suis raciste et nationaliste. »

L’homme avait joint le geste à la parole en mimant un tir au fusil… Aux yeux du personnel, l’olibrius semblait alcoolisé ce jour-là.

Entendu par les gendarmes des mois plus tard, Francis s’était d’abord félicité auprès de la femme gendarme qui le recevait : « Enfin une femme blanche ! » avant de lui raconter que peu de temps avant d’aller à sa banque, il s’était fait agresser par deux hommes noirs, place Jeanne-d’Arc, qui voulaient lui dérober sa Carte bleue : « Je me suis réfugié en panique dans un bistrot. J’ai bu une bière. Alors, quand j’ai vu cette femme noire dans la banque, j’ai revu mes agresseurs et, là, j’ai bondi ! »

Il dit cela sans sourciller à la présidente du tribunal qui l’interroge et lui demande s’il reconnaît avoir injurié l’employé de banque. « Oui, je le reconnais… », admet Francis. Et quand le tribunal le condamne à 300 € d’amende et deux mois de prison avec sursis pour injure publique à caractère racial, il accepte la sentence sans broncher. La jeune employée de banque n’a pas jugé utile de se constituer partie civile. Francis ne lui devra rien.

La Nouvelle République

Belgique : Malgré des propos ouvertement racistes, un policier est relaxé par la justice

Un agent de la police locale de Gand, auteur de propos racistes sur Facebook, ne s’est pas rendu coupable d’incitation à la haine et discrimination, a jugé mardi la cour d’appel de Gand, confirmant le jugement du tribunal correctionnel de Gand rendu près d’un an plus tôt.

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Le policier de 56 ans a publié sur son profil une photo sur laquelle des personnes de couleurs attaquent un véhicule de la police américaine, comparant l’image à une autre où des babouins sautent sur une voiture, a constaté le journal De Gentenaar. Le tout accompagné du commentaire: « Aux singes, il est encore possible d’apprendre quelque chose, contrairement à ces noirs de la jungle ».

Également sur son profil, sous la photo d’un réfugié syrien, le policier a indiqué: « En route pour des vacances all-inclusive aux Pays-Bas et en Belgique. Et c’est nous qui payons! »

Selon le parquet, les charges étaient suffisantes pour renvoyer le policier devant les tribunaux. Le 28 janvier 2016, le juge du tribunal correctionnel avait confirmé la présence d’insultes racistes, mais n’a pas retenu l’incitation à la haine. Le prévenu avait dès lors été acquitté. Le parquet avait interjeté appel de la décision et requis trois mois avec sursis. Mais la cour d’appel de Gand a finalement confirmé la décision du TC de Gand et acquitté le policier

Métro

« Sale nègre », Sébastien condamné pour injure raciale envers un pompier

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Le 12 juin 2016, à 11 h 40, il avait arrêté son véhicule devant le centre de secours de L’Isle-Jourdain pour traiter Alexandre de « sale n… ».

Les collègues du pompier avaient évité de justesse un tabassage en règle. Non sans mal, puisque le chef du centre de secours avait mis 50 minutes à calmer cet agent de sécurité incendie d’un supermarché parisien, aujourd’hui chômeur.

A la barre, Sébastien était assisté de son conseil… d’origine africaine. Et il devait faire face à l’avocat de SOS racisme, partie civile dans l’affaire, qui était lui aussi… d’origine africaine ! De quoi méditer les réquisitions du procureur à hauteur de 15 jours de prison avec sursis et 500 € d’amende. S

on avocat a défendu le mal-être de son client. « Ces faits viennent s’ajouter à un état social précaire. Je vous demande de juger l’homme derrière les propos qu’il a pu tenir. » Les juges ont retenu 500 € d’amende avec sursis et 100 € de dommages et intérêts pour SOS racisme.

La Nouvelle République

« 4 milliards d’Africains qui se reproduisent comme des lapins », un «patriote» condamné pour ses tracts racistes

Un instituteur retraité de Doullens a été condamné ce jeudi à quatre mois avec sursis pour incitation à la haine raciale.

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On imagine Jean-Claude, 66 ans, étaler ses feuilles et ses stylos sur la toile cirée et entreprendre, une à une, la rédaction des vingt « billets d’humeur » qu’il distribuera, « au hasard » jure-t-il, en mai et juin 2015, dans des boîtes à lettres de Bertangles et Villers-Bocage, communes des environs d’Amiens. Ni ordinateur, ni même photocopieuses dans cette affaire, car Jean-Claude est de l’ancienne école, au propre comme au figuré, puisqu’il fut instituteur.

Pas de chance pour lui : un habitant de Bertangles, musulman, portera plainte contre lui et un autre, de Villers-Bocage, relèvera son numéro d’immatriculation. Pour le reste, Jean-Claude a couché noir sur blanc la logorrhée décomplexée qui s’affiche sur internet ou se proclame au coin du zinc.

« Ma France, tu es devenue le pays des burqas, proclame-t-il. Les rappeurs drogués ne sont pas interdits de chanter, moi je risque six mois de prison (NDLR : en fait, cinq ans). La France rastaquouère, c’est maintenant. Elle est devenue le pays des femmes voilées, des hordes de migrants qu’on nourrit avec l’agent pris dans les poches des Français. Le pays des djellabas, des voitures brûlées, des règlements de compte. Amiens Nord ressemble à Ouagadougou. L’Africanie arrive : un pays tout neuf, tout noir et musulman. »

Mais il prévient : « Je ne suis pas raciste, je suis patriote. Par exemple, je n’aime pas non plus les Anglais ».

Le procureur Pierre Jost l’interroge sur une référence à « quatre milliards d’Africains qui se reproduisent comme des lapins ». « D’abord, on ne compare pas des êtres humains à des lapins. Ensuite, il y a 1,2 milliard d’habitants en Afrique ». « Personne ne sait le vrai chiffre », répond Jean-Claude. « Allez, mettons même deux, on est loin de quatre ! », conclut le parquet.

Sur le fond, le procureur estime qu’il y a bien « provocation à la discrimination », dès lors que le prévenu « présente les Africains et les musulmans comme un bloc d’individus indifférenciés », ou quand ses diatribes accusent de tous les maux « musulmans et Africains, eux seuls et tous sans exception ». Il requiert 5 000 euros d’amende et la privation des droits civiques. Jugement : quatre mois avec sursis.

Courrier Picard

«Pourquoi nous détestent-ils, nous les noirs?» rencontre avec le negrophobe Henry de Lesquen

La scène est surréaliste. Dans cette vidéo extraite du documentaire Pourquoi nous détestent-ils, nous les noirs ? – qui s’inscrit dans une trilogie à voir sur Planète+, dont le prochain sera diffusé le 3 octobre prochain à 20h55 – le comédien et réalisateur Lucien Jean-Baptiste interview Henry de Lesquen, le président de Radio Courtoisie, qui souhaite notamment bannir la musique nègre des médias publics.

Lorsque le comédien lui demande la définition de la musique nègre, la réponse fuse : « La musique nègre c’est l’expression de l’âme des populations de race congoïdées, les blancs sont les caucaïdes, et les noirs d’Afrique sont les congoïdes« . Et contre toute attente, un dialogue s’opère entre les deux interlocuteurs. « Vous avez une moitié de sang blanc », affirme Henry de Lesquen, très sur de lui.

Les Inrocks

Guyane : Une enseignante suspendue pour ses propos insultants et racistes sur Facebook

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La page facebook incriminée de l’enseignante est désormais indisponible mais des captures d’écran ont été faites et largement relayées sur les réseaux sociaux. Les propos contenus dans le message facebook ont rapidement fait le buzz.

« Si nous métropolitains » écrit-elle, « on été pas là pour les éduquer vos enfants, qui le ferait ? A ben pas vous apparemment puisque vous, vous êtes incapables de le faire ».  Et l’enseignante poursuit « la preuve : chaque 5 du mois, quand nous on trime pour apporter un peu d’éducation à vos gamins, vous, vous faites la queue à la poste ».

Le collectif des Iguanes de l’Ouest qui entend défendre la population, s’émeut de ces écrits qui sont des propos insultants et racistes et indignes d’un enseignant de la République. Il a donc adressé un courrier au recteur et aux autorités locales.

Une attaque en règle sur la maire de la commune, Léon Bertrand

L’enseignante termine en parlant du maire de la ville en ces termes : « Vous qui respectez votre maire, sachez qu’il vous vole depuis des années et vous ne vous en rendez pas compte ». La réaction du collectif est vive : « avant d’être un non-respect pour sa fonction, c’est une insulte pour le choix démocratique » des Saint Laurentais.

Le collectif demande donc au recteur des sanctions, la radiation pure et simple de l’éducation nationale de cette enseignante et se réserve le droit d’entamer des poursuites judiciaires à son encontre.

France Info

Un policier américain refuse de tuer un homme noir armé, il est viré

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C’est une histoire surréaliste que raconte le journal local de Pittsburgh aux États-Unis, le Post-Gazette, et que le Washington Post a relayée sur son site. Le 6 mai dernier dans la ville de Weirton, l’officier de police Stephen Mader se rend dans une maison pour s’occuper d’un cas de violence domestique. Mais dès l’instant où il arrive sur place, il fait face à un homme noir armé.

«Immédiatement, écrit le Post-Gazette, l’entraînement qu’il a eu en tant que Marine pour décider s’il s’agit d’un terroriste en regardant “la personne en entier” et l’entraînement qu’il a reçu à l’académie de police l’ont poussé à ne pas tirer.»

Ronald Williams ne pointe pas l’arme directement sur lui, mais demande au policier de lui tirer dessus, ce qu’il refuse de faire pour éviter un «suicide by cop». Mais alors que Stephen Mader entame un dialogue avec le forcené, deux autres officiers arrivent. Et l’un d’eux décide de tirer sur Williams quand celui-ci s’avance vers eux. On s’apercevra plus tard que l’arme de l’homme, décédé rapidement après le coup de feu, n’était pas chargée. Évidemment, les policiers ne pouvaient pas le savoir, mais très vite, un débat va éclater sur la nécessité ou non de tirer sur un homme armé quand on est policier.

Après un mois d’enquête et de polémique, les forces de l’ordre expliqueront que le tir était justifié. Stephen Mader, lui, a été licencié pour avoir «échoué à éliminer une menace», événement qui fait suite à d’autres incidents de moindre gravité. «Vous avez mis deux officiers en danger», lui ont déclaré ses supérieurs, ce à quoi Mader a répondu: «Je ne l’ai pas tué juste parce qu’il m’a dit “Tue-moi”». Selon lui, ce genre de décision «ne donne pas une bonne opinion des policiers auprès du public».

Slate

Christiane Taubira à « une tête de faits divers » pour Henri Levréro, délégué Les Républicains

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Le remarque est mal passée sur Twitter, où elle a été postée. « Taubira est de retour en une de Libération avec une vraie tête de « faits divers », y écrit Henri Levréro, délégué Les Républicains de la 6e circonscription des Pyrénées-Atlantique. « Un portrait en gros plan d’un(e) Noir(e) en une, c’est que pour un fait divers« , commente un utilisateur qui voit dans la remarque l’expression d’un « racisme intériorisé ».

Henri Levréro se défend de tout commentaire raciste à l’encontre de l’ancienne Garde des Sceaux : « Je voulais dire qu’elle avait une drôle de tête, explique-t-il à ‘l’Obs‘, du fait de l’éclairage et du gros plan qui ne sont pas très heureux. On dirait un portrait policier, elle a un teint blafard. »

En octobre 2015, une élue Les Républicains de Bourgogne avait été exclue du parti après des propos racistes contre Christiane Taubira.

L’Obs