«Bamboula», un terme «presque affectueux» selon l’ancien juge d’instruction Philippe Bilger
Après qu’un syndicaliste policier ait qualifié le mot bamboula de « convenable », c’est Philippe Bilger, ancien juge d’instruction qui choque sur ce sujet. « Je me souviens de mes années de collège où ce terme était beaucoup plus sympa, presque affectueux. »
On a fait un drame de #Bamboula Me souviens de mes années de collège où ce terme était beaucoup plus sympa, presque affectueux que raciste!
— Philippe Bilger (@BilgerPhilippe) 10 février 2017
Philippe Bilger refuse de s’excuser
Devant l’indignation suscitée par son tweet, le magistrat a persisté. « Mon tweet est sans équivoque ni indécence. » Philippe Bilger s’est justifié en expliquant évoquer des « souvenirs anecdotiques » d’une époque ou ce terme raciste aurait été plus toléré.
Mon tweet est sans équivoque ni indécence. Souvenir ponctuel. Je suis aussi peu raciste que vous. Pour @CarolineFourest
— Philippe Bilger (@BilgerPhilippe) 11 février 2017
Cette polémique fait suite à l’interpellation du jeune Théo à Aulnay-sous-Bois. Au cours de l’arrestation, le jeune homme dit avoir subi des insultes racistes de la part des policiers. L’un des quatre agents ayant participé à l’interpellation est inculpé pour viol.
Philippe Bilger, ancien responsable de la Cour d’assises de Paris, avait par le passé soutenu Éric Zemmour lors de son procès pour appel à la discrimination et à la haine raciale. Il s’était aussi opposé à loi Gayssot, qui instituait notamment le délit de négation de crime contre l’humanité.
A reblogué ceci sur salimsellami's Bloget a ajouté:
#Bamboula = #Négrophobie =Philippe Bilger = raciste #Shame !
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Il a un age certain. Nombre de ceux de sa génération n’ont pas suivi l’évolution du monde, des mœurs et sont restés figés dans un passé révolu.
Nombre de personnages publics sont des élites vieillissantes plus en phase avec notre époque, complètement déconnectés.
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Si les noirs ne veulent plus qu’on les appelle comme ça ce n’est pas aux blancs de donner leur avis pour eux.
Les noirs passaient outre autrefois mais qu’aujourd’hui ils ne veulent plus qu’on les appelle comme ça.
C’est leur avis qui compte et pas celui des blancs.
Si on le dit à un ami noir et qu’il l’accepte c’est autre chose.
Mais le dire à un noir que l’on ne connaît ni d’Eve ni d’Adam ou pour l’ensemble des noirs, s’ils ne l’acceptent pas c’est leur avis qui compte.
Hier on disait les nègres, les bougnoules, c’était des mots qui étaient normaux, mais aujourd’hui les noirs ou les arabes ne sont plus les noirs et les arabes qu’ils étaient hier.
Ils sont aujourd’hui nos égaux.
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