62% des Suisses estiment que l’islam et les musulmans n’ont pas leur place en Suisse

Une demande de reconnaissance de l’islam comme religion officielle en Suisse est loin de trouver une majorité auprès des citoyens helvétiques, révèle un sondage publié dimanche. 

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Seules 39% des personnes interrogées approuveraient une telle mesure. A la question de savoir s’il est judicieux de placer l’islam au même niveau que le christianisme et le judaïsme en Suisse, 61% des sondés répondent «non» ou «plutôt non», indique une enquête du Matin Dimanche et de la SonntagsZeitung. Dix-neuf pour cent disent «oui» et 20% «plutôt oui».

Une majorité de 62% des Suisses estiment que l’islam n’a pas sa place en Suisse. Trente-huit pour cent pensent le contraire. Pour 80% des Helvètes, les valeurs chrétiennes font partie de l’identité suisse.

Le sondage a été réalisé en ligne en se basant sur 15.617 réponses pondérées selon des variables démographiques, géographiques et politiques. La marge d’erreur est de +/-1,2%.

La Libre

Extrême droite : une soirée rock néo-nazi attire 5000 personnes en Suisse

Près de 5000 personnes ont afflué samedi soir dans la petite commune d’Unterwasser, dans le canton de St-Gall, pour assister à un concert de groupes affichés d’extrême droite. La manifestation était autorisée et les organisateurs ont respecté toutes les conditions.
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5000 crânes rasés venus de toute l’Europe, c’est par bus qu’ils ont débarqué dans cette paisible commune ou des témoins disent avoir entendu des « Heil Hitler » dans les rues du village.

« Rocktoberfest »

Baptisée « Rocktoberfest », la manifestation s’est déroulée dans une halle de tennis. Le porte-parole de la police cantonale a confirmé l’information rendue publique dimanche dans un communiqué du mouvement antifa.

D’après le mouvement antifasciste, les groupes étaient avant tout allemands (Stahlgewitter, Frontalkraft ou Exzess), mais aussi suisse (Amok).

Mouvement néo-nazi international

Avec des titres comme « Germania über alles », le groupe Stahlgewitter a récemment été interdit en Allemagne, selon antifa. Toujours d’après ce mouvement, les organisateurs de l’événement d’Unterwasser sont issus du mouvement néo-nazi international Blood & Honour. En est notamment membre le chanteur d’Amok, déjà condamné pour menaces, discrimination raciale et port d’arme.

RTS

Simon S., l’individu qui a mis le feu dans un train et poignardé des passagers identifié

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Selon le journal suisse Blick, l’agresseur s’appelait Simon S. Il avait 27 ans. Selon un porte-parole de la police locale, Hanspeter Kruesi, l’assaillant est de nationalité suisse et non issu de l’immigration.

Le jeune homme de 27 ans sous-louait un appartement depuis trois ans au Liechtenstein, à la frontière avec le canton de Saint-Gall. La police a perquisitionné ce lundi matin l’appartement en question.

Il travaillait à temps partiel chez un revendeur de pièces détachées automobiles de la région, où avait réalisé un apprentissage. Il avait également auparavant étudié dans une université technique de Buchs, dans le canton de Saint-Gall.

Le Soir

Samedi après-midi, l’homme a versé un liquide inflammable dans un compartiment d’un train qui traversait le canton suisse de Saint-Gall et y a mis le feu avant de porter des coups de couteau à plusieurs passagers. Outre une femme de 34 ans décédée dimanche, cinq autres personnes ont été blessées.

Le Parisien

Une fillette de 6 ans, une jeune fille de 17 ans et une femme de 43 ans sont toujours à l’hôpital, a indiqué lundi le porte-parole de la police st-galloise Hanspeter Krusi.

Le Matin

« Le terrorisme n’est pas notre piste privilégiée », a insisté auprès de l’AFP le porte-parole de police Bruno Metzger, affirmant que « d’autres mobiles » sont plus probables, sans souhaiter en dire davantage. L’homme a agi seul, a affirmé la police sur la foi d’images vidéo le montrant, armé d’un couteau, verser le liquide et y mettre feu.

France 24

Julien Udressy, militant d’extrême droite, viré de son école d’art pour ses dessins racistes

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L’EPAC a exclu l’étudiant qui publiait des dessins politiques sous le pseudonyme «Artiste Mal Pensant». Proche de l’UDC et accusé d’antisémitisme, il fait l’objet d’une plainte pénale.

En avril dernier, il confiait les inquiétudes de ses proches, «manipulés par les médias». Dans une vidéo, le dessinateur «Artiste Mal Pensant» expliquait que ses parents avaient peur que ses idées nationalistes ne nuisent à sa carrière. Finalement, ce jeune valaisan n’obtiendra pas son diplôme. Peu avant ses examens finaux, il avait été suspendu par l’Ecole professionnelle des arts contemporains de Saxon (EPAC).

Ce lundi, l’établissement a définitivement rompu son contrat professionnel, suivant les recommandations de la Commission fédérale contre le racisme. Selon la directrice Patrizia Abderhalden, «même s’ils ont été réalisés en dehors de l’école, ses dessins dépassent toutes les normes pénales suisses». Pour elle, il ne s’agit pas de maladresses ou de dérapages: «Il assume ses œuvres.»

10750171_1557284407836357_1101780260396389947_oSous pseudonyme, ce jeune homme de 25 ans partageait régulièrement ses caricatures politiques avec un public de plus de 5000 suiveurs sur les réseaux sociaux. Ses croquis de juifs, de migrants, de «gauchistes» ou d’homosexuels étaient relayés par des membres de l’UDC, des figures de l’extrême droite française, et plusieurs sites de la droite pamphlétaire, parmi lesquels Lesobservateurs.ch.

Ces dernières semaines, plusieurs figures de l’extrême droite française ont exprimé leur soutien à Artiste Mal Pensant, victime, selon eux, des «anti-Blancs», de «la police de la pensée», ou de «la haine talmudique». Aujourd’hui, plusieurs anonymes qui se décrivent «patriotes» dénoncent une atteinte à la liberté d’expression.

Le Temps

Hausse des actes contre les musulmans en Suisse

Le nombre de discriminations à l’encontre des musulmans augmente en Suisse. Selon la Commission fédérale contre le racisme, les cas sont en hausse de 11%.

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De manière générale, les incidents racistes sont aussi plus fréquents dans la sphère privée.

L’année 2015 a vu le nombre de manifestations hostiles contre les musulmans augmenter de 11%, selon le rapport annuel de la Commission fédérale contre le racisme (CFR) publié mardi. Les incidents sont aussi en hausse dans la sphère privée.

Le rapport fait état de 239 cas de discrimination raciale. Un grand nombre d’entre eux (47) se sont produits sur le lieu de travail, une tendance à l’oeuvre depuis plusieurs années. Après la xénophobie en général, c’est le racisme anti-Noirs qui a été le plus fréquemment signalé (60 incidents, en baisse de 7%), devant l’hostilité à l’égard des musulmans (53), selon les données rassemblées par humanrights.ch.

Les manifestations antisémites (12) et antibalkaniques (14) ont respectivement augmenté de 3% et 2%. Au total, ce sont 400 incidents qui ont été portés à la connaissance des 18 centres de conseil répartis sur le territoire suisse. Les 239 cas évoqués sont ceux pour lesquels les centres ont dispensé des conseils et qui relevaient effectivement, « selon leur appréciation », de discrimination raciale.

Les incidents sont essentiellement verbaux

Par rapport à 2014, les discriminations ont augmenté de 13% dans la sphère privée et diminué de 5% dans l’espace public. Elles sont aussi en hausse au sein des organismes publics (+6%) et dans le secteur privé (+4%).

Le plus grand nombre d’incidents recensés appartiennent à la catégorie « communication » (verbale et non verbale), qui regroupe les insultes, la calomnie et les menaces. Suivent les situations d’exclusion (inégalités de traitement et traitements dénigrants) et les actes de violence.

Bien qu’elles ne représentent qu’une petite partie de la population, les personnes d’origine africaine constituent la principale catégorie de victimes de discrimination ayant consulté l’un des centres du réseau, lit-on dans le rapport.

Le Nouvelliste

Les Français victimes de racisme en Suisse

 

Catherine Meurisse était l’invitée de l’émission de LCI, ce jeudi à l’occasion de la sortie de son livre « la légèreté ». La dessinatrice de Charlie Hebdo a écrit cette bande-dessinée pour se reconstruire après les attentats. « Le 7 janvier, on a basculé, j’étais démolie, ce livre me permet de les faire revivre un petit peu », témoigne la jeune femme.

La Suisse est-elle raciste envers les migrants Français ?

Marie Maurisse est une journaliste française installée en Suisse depuis 2008. Elle vient de publier un livre sur les différences culturelles entre les Suisses et les Français. Selon elle, la vie sur place frôle parfois le cauchemar.

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La Suisse est devenue la première terre d’immigration du peuple français. Ils sont près de 400 000 à travailler en Suisse, et 200 000 à y vivre. Si bien que notre pays abrite la plus grande communauté française, hors du territoire, devant celle de New York ou de Pékin. En période de marasme économique, la Confédération leur apparaît comme un nouvel eldorado. Marie Maurisse, correspondante en Suisse pour Le Monde, et collaboratrice de L’Hebdo, a écrit une enquête fouillée pour leur dessiller les yeux.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

Pour digérer ces sept ans passés en Suisse. Je suis arrivée au bout d’un cycle d’acculturation. Aujourd’hui, je m’y sens chez moi. Mais cela n’a pas toujours été facile. Ce livre m’a permis de tirer des leçons, de prendre du recul. Et cela me tenait à cœur de raconter la vraie vie des Français venus en Suisse pour des raisons économiques, et qui sont victimes de discrimination.

Justement, à vous lire, les immigrés français seraient l’objet d’incivilités et de racisme en Suisse.

J’ai pu observer que de plus en plus de Français voulaient venir en Suisse, qu’ils considéraient comme un eldorado. Et j’ai constaté le rejet parfois assez fort de la part des Suisses.

Il y a peu d’études sur le sujet. Cela me semblait important de dire aux Suisses : attention ! Le discours antifrançais n’est pas différent d’un discours antiarabe ou antichinois. Il faut être prudent avec ce genre d’approche, même si c’est formulé sur le ton de l’humour.

Quand on dit qu’on est français, on nous soupçonne aussitôt d’aller faire nos courses en France voisine, de compter nos sous… (soupir), c’est pénible. Le Français qui vient ici pour travailler met le poing dans la poche. Il est déjà perçu comme un « emmerdeur ».

Vous écrivez que les Français sont en Suisse ce que les Roms sont en Italie…

Oui, le Français est le bouc émissaire du Suisse. Cela peut aller de la taquinerie au véritable agacement, jusqu’à l’agressivité. Pour moi, c’est du racisme. Plus généralement, l’étranger est un sujet problématique pour la Suisse, aujourd’hui. Mais rares sont les gens qui s’en offusquent publiquement. On laisse l’agacement s’exprimer librement, y compris par rapport au Français. Je n’aimerais pas donner de leçons, la France non plus n’est pas exemplaire dans le domaine… Mais il faudrait que la Suisse, pourtant multiculturelle, admette qu’elle a un problème avec ses étrangers.

Ce racisme a pu aller jusqu’au meurtre. Vous revenez ainsi sur un fait divers genevois, l’assassinat d’Alexandre Gatti, que vous vous gardez d’ailleurs pudiquement de nommer dans le livre.

Oui. C’est le cas de ce Lyonnais, cadre des transports publics genevois assassiné par un partisan du MCG. Le chapitre qui lui est consacré est pour moi le plus important du livre. Je voulais montrer que le racisme ambiant peut parfois déboucher sur quelque chose de plus violent. Mais il n’y a pas beaucoup d’exemples. La Suisse, ce n’est pas non plus le Ku Klux Klan ! Toutefois, sous ses dehors tranquilles et paradisiaques, ce pays peut se révéler violent pour les immigrés français. Dans ce cas précis, on ne peut pas dire que ce soit un meurtre racial, et pourtant le contexte politique antifrontalier que l’on rencontre à Genève a beaucoup joué dans cette histoire.

Une étude existe, à ce propos, qui prouve que les employés français subissent plus d’incivilités dans les entreprises suisses que les autochtones. Le meurtrier, pour revenir à lui, a reçu de nombreuses lettres de soutien pour avoir abattu un frontalier.

Pensez-vous que c’est la première fois dans l’histoire que les Français se trouvent dans la position d’immigrants peu qualifiés ? Comme les Maghrébins qui immigrent en France…

Il me semble que c’est une première, en effet. Les Français ont émigré pendant la colonisation. Mais ils étaient en position de force. La France a changé et elle doit en prendre conscience. Il faut qu’elle réalise que certains de ses citoyens sont aujourd’hui obligés d’aller travailler en Suisse pour survivre. Longtemps, les migrants français qui venaient ici étaient des experts. Des chirurgiens, des ingénieurs, des professeurs d’université, etc. Ces dernières années, il y a eu un afflux de Français peu formés, voire pas formés, ou dans des branches dans lesquelles il existe une concurrence forte. Ces gens bossent, ils ne font pas semblant ! Ils sont moins payés que les Suisses, et en plus on les rabroue.

Courrier International

Un lycée « catholique » annule un atelier contre l’homophobie pour eviter un « prosélytisme gay »

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Suisse : Un atelier intitulé « Homophobie et sexisme », pourtant commandé par la médiation du Lycée-Collège des Creusets à Sion, a été annulé par le recteur. La décision suscite le tollé au sein de l’établissement.

Intitulé « A quoi servent les injures? Entre sexisme et homophobie. Sensibilisation à différentes formes de discriminations », l’atelier était destiné aux élèves de 2e année. Il devait avoir lieu le 7 avril dernier au Lycée-Collège des Creusets à Sion. Pourtant commandé par la médiation de l’établissement scolaire, il a finalement été annulé par le recteur.

La décision suscite la polémique dans et autour des Creusets, d’autant qu’une quarantaine d’élèves s’étaient préinscrits selon les chiffres indiqués par Johanne Guex, coordinatrice du projet Prévention du rejet des minorités sexuelles (PREMIS) pour le compte de Promotion Santé Valais, qui avait monté cet atelier. Ce dernier était ainsi le quatrième le plus coché sur les 12 proposés par cette école dans le cadre des journées de la santé.

Parler des discriminations au sens large

Officiellement, le recteur Benjamin Roduit – par ailleurs vice-président du Parti démocrate-chrétien du Valais romand – a justifié cette annulation par le fait qu’il entendait que soit traitée la problématique des discriminations au sens large et non pas uniquement la question de l’homophobie et du sexisme. Il considère que l’homophobie n’est pas suffisamment marquée aux Creusets pour que ce sujet soit développé spécifiquement.

L’homosexualité jugée amorale aux Creusets?

Mais tout le monde n’a pas la même version que lui. Au cours d’une enquête de plusieurs jours auprès de nombreuses personnes, la RTS a appris que le recteur voyait plutôt cet atelier comme une sorte de promotion en faveur de l’homosexualité. Or aux Creusets, collège classé très catholique, elle est considérée comme amorale.

Il n’était pourtant pas question de sexualité mais d’homophobie, très présente chez les jeunes – y compris au sein de l’établissement sédunois. Taux de suicide, dépression… Elle fait des ravages et « c’était l’occasion rêvée d’en parler », confie Johanne Guex.

RTS

Suisse : Un identitaire condamné pour une tentative d’incendie d’un local d’extrême gauche

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Le Tribunal pénal fédéral (TPF) a condamné jeudi un homme de 26 ans pour la tentative d’incendie du centre alternatif de la Reitschule à Berne, survenue en août 2007. L’homme écope d’une peine de quatre ans de prison.

Il est reconnu coupable de tentative d’incendie intentionnel et d’emploi d’explosifs et de gaz toxiques avec dessein délictueux. La peine de quatre ans correspond à celle que le procureur fédéral avait demandée lors de son réquisitoire, en février 2015.

Selon la présidente de la Cour des affaires pénales du TPF, l’implication du condamné dans la tentative d’incendie est prouvée. Son profil ADN avait été retrouvé sur un dispositif d’allumage dans un sac découvert lors d’un concert à la Reitschule en août 2007.

Sympathisant de l’extrême droite

Un employé du service de sécurité du festival, qui était organisé par un mouvement antifasciste, avait déposé le sac à l’extérieur. Celui-ci contenait des bouteilles avec du liquide inflammable.

L’auteur de la tentative d’incendie a déjà été condamné pour discrimination raciale, infractions à la loi sur les stupéfiants et à la loi sur les armes. Le lendemain de la tentative d’incendie, il avait salué les faits sur un site d’extrême droite.

RTS

Suisse : 2 kurdes refusés dans un centre de sport car ils ont été pris pour des musulmans

C. B. et son frère sont Kurdes et n’ont pas pu s’inscrire dans un centre de sport saint-gallois. L’explication: après les attentats de Paris et de Bruxelles, seuls les Suisses sont les bienvenus.

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Un jeune Kurde a voulu s’informer sur un cours de Pilates, mais la réponse qu’il a reçue l’a laissé sans voix. Le centre de sport, installé à Saint-Gall, lui a annoncé qu’il acceptait uniquement les Suisses ou tout au plus les Allemands, les Italiens, les Français et les Autrichiens après les attentats de Paris et ceux de Bruxelles.

«Nous sommes au regret de devoir vous annoncer que nous acceptons uniquement les Suisses ou tout au plus les Allemands, les Italiens, les Français et les Autrichiens après les attentats de Paris et ceux de Bruxelles.»

Voilà la réponse que C. B., un jeune homme de 28 ans, a reçue de la part du fitness Kleverfit à Saint-Gall. L’étudiant et son frère, Kurdes d’origine et domiciliés dans la ville alémanique, voulaient uniquement s’informer sur un cours de Pilates.

«Nous ne sommes même pas musulmans et sommes parfaitement intégrés en Suisse. Et même si nous étions musulmans, ce genre de choses ne devraient pas se produire. Ce racisme me rend triste», raconte l’étudiant en philosophie à nos collègues de «20 Minuten».

20 Minutes

Un policier condamné pour avoir forcé un demandeur d’asile a lui faire des fellations

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Un ex-policier fribourgeois de 63 ans a été condamné à 15 mois de prison avec sursis pendant deux ans, pour avoir obtenu des faveurs sexuelles d’un requérant d’asile contre la promesse de l’aider.

L’ex-policier a été reconnu coupable d‘abus de détresse et de corruption passive. La défense, qui plaidait l’acquittement, va faire appel du jugement prononcé mercredi par le Tribunal pénal de la Sarine.

L’affaire date de 2010, quand l’accusé travaillait dans la police. Il avait rencontré le requérant irakien débouté à Granges-Paccot (FR). Par la suite, il aurait fait une fellation au plaignant à trois dates différentes. Il lui aurait promis qu’en échange, il interviendrait en sa faveur dans sa procédure administrative.

Crédibilité du plaignant

Les juges ont été convaincus par la crédibilité du plaignant. Ses déclarations ont été constantes durant la procédure, a relevé le président de la Cour. Il n’était pas aisé pour lui – ni linguistiquement ni culturellement – de parler d’homosexualité et de fellation.

Les juges ont en revanche estimé que le prévenu avait tenu un discours inconstant. La faute est jugée particulièrement grave de la part d’un policier, dont la conduite devrait être exemplaire.

RTS Info

Les Suisses disent non à l’expulsion automatique des criminels étrangers

Ce dimanche, les Suisses ont rejeté une proposition de la droite populiste qui visait à expulser automatiquement les auteurs étrangers de crimes et de certaines infractions. A l’annonce des résultats, des dizaines d’images de moutons heureux et fraternels ont déferlé sur le Web.

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Après une campagne agitée, les Suisses auraient finalement rejeté la proposition polémique de la droite populiste qui voulait expulser automatiquement les étrangers criminels, selon les premières estimations après la clôture des bureaux de vote ce dimanche.

Très contestée, la proposition élargissait le renvoi automatique à tout étranger ayant déjà été condamné au cours des dix dernières années, qui serait reconnu coupable d’avoir commis des infractions mineures comme des « lésions corporelles simples » ou d’avoir participé à une rixe.

Une campagne virulente

Le gouvernement et le Parlement avaient jugé la proposition de l’UDC contraire aux « règles fondamentales » de la démocratie. Aucun autre parti national ne soutenait l’initiative.

L’Express

Selon une enquête une partie du pétrole de Daech transiterait par des négociants suisses

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Jean-Charles Brisard, expert français en financement du terrorisme, estime qu’il est probable de retrouver du pétrole de l’EI dans les barils achetés par les groupes helvétiques: «Le risque est grand car, par définition, l’or noir est une matière fongible, donc intraçable».

L’or noir transiterait notamment par la filière kurde. «Comme le pétrole du Kurdistan est plutôt bon marché, cela incite les clients à le prendre, malgré l’interdiction de l’Irak», explique un consultant genevois spécialisé dans le négoce pétrolier. Une fois sur le sol turc, l’or noir peut être acheminé vers les ports du pays, notamment celui de Ceyhan, porte d’entrée sur la mer méditerranée.

L’enquête du « Matin Dimanche » montre que plusieurs sociétés présentes en Suisse ont récemment acheté du pétrole via le port de Ceyhan.

Le Matin