Archives de Tag: Néo Nazi
Portugal : La section antiterroriste arrête 20 militants néo nazis pour crimes
La section antiterroriste de la police portugaise a arrêté aujourd’hui vingt militants néo-nazis lors d’une opération à l’échelle nationale dans le cadre d’une enquête sur des tentatives de meurtre et des délits de haine raciale.
Les personnes interpellées appartenaient à la branche locale de la Nation Hammerskin, un groupe de skinheads néo-nazis basé à Dallas, au Texas. « Dans notre pays, ils cherchent notamment à expulser toutes les minorités ethniques ou à empêcher leur entrée au Portugal », a expliqué le parquet de Lisbonne dans un communiqué.
Les faits sur lesquels la police enquêtent remontent aux années 2013-2015 et portent sur au moins une tentative de meurtre, des vols et des cas de discrimination à caractère religieux ou sexuel.
Saxon : 80 policiers intervenus pour empêcher une réunion d’extrême droite
Près de 80 policiers valaisans sont intervenus samedi pour empêcher une réunion d’extrême droite, à Saxon. La manifestation n’était pas autorisée.
La Police cantonale est intervenue ce samedi en force ce samedi après-midi à Saxon pour disperser une soixantaine de personnes qui voulaient prendre part à une rencontre d’extrême droite. « Près de 80 agents ont été engagés dans cette opération qui a permis d’identifier les participants à cette manifestation non-autorisée », confirme Jean-Marie Bornet, le responsable de l’information à la Police cantonale. « Une interdiction de se rassembler sur l’ensemble du territoire valaisan leur a été notifiée. »
Dans un premier temps, ce sont les autorités vaudoises qui ont interdit une manifestation de sympathisants d’extrême-droite. Et il était dès lors prévisible que les organisateurs chercheraient à se rassembler dans un autre canton. « Dès lors, différentes mesures ont été prises afin d’interdire cette rencontre sur le territoire valaisan », explique Jean-Marie Bornet.
Grâce aux informations partagées entre les différentes polices cantonales et la Confédération, la police valaisanne a pu rapidement déterminer que les organisateurs avaient jeté leur dévolu sur Saxon. « Vers 16 h alors que les premiers participants arrivaient sur le lieu de la rencontre, situé à la cantine de l’ancien stade de football de Saxon, la Police cantonale a déployé un important dispositif composé de 80 agents. Ces moyens ont permis de cerner les lieux, d’identifier tous les participants, dont les organisateurs et d’interdire la manifestation », explique Jean-Marie Bornet.
Après avoir pris toutes les mesures nécessaires, notamment en prévision de dénonciations, les participants se sont vu notifier une interdiction communale et cantonale à se rassembler et ont reçu des instructions afin de quitter les lieux.
L’intervention s’est ainsi terminée vers 17h30. Parmi la soixantaine de participants à cette manifestation d’extrême droite figuraient des Romands, dont quelques personnes du Valais romand et des Français.
8 mois de prison ferme pour un néo-nazi Allemand ayant exhibé un tatouage d’Auschwitz
Un jeune élu local du parti néo-nazi allemand (NPD) a été condamné lundi en appel par un tribunal de Neuruppin (est) à huit mois de prison ferme pour avoir exhibé dans une piscine un tatouage représentant le camp d’extermination d’Auschwitz.
Marcel Zech, 28 ans, écope ainsi d’une peine supérieure à celle prononcée en première instance en décembre 2015. Le parquet avait décidé de faire appel, jugeant insuffisante la peine initiale de six mois de prison avec sursis.
Une nouvelle condamnation avec sursis aurait été perçue comme «une dérobade de l’État face à l’extrême droite», a expliqué le juge Jörn Kalbow, alors que les crimes xénophobes se sont multipliés ces derniers mois en Allemagne à la faveur de l’arrivée de 900 000 réfugiés l’an dernier.
Marcel Zech s’était fait tatouer dans le bas du dos l’entrée du camp d’extermination d’Auschwitz, où arrivaient les trains de déportés, ainsi que la sinistre devise de Buchenwald «à chacun son dû» inscrite sur le portail d’entrée de ce camp de concentration situé près de Weimar dans l’est de l’Allemagne.
En novembre 2015, un témoin avait pris une photo de son dos dans une piscine d’Oranienburg, une ville au nord de Berlin où se trouve le camp de Sachsenhausen. Le port de signes nazis est passible de poursuites judiciaires en Allemagne.
Selon l’avocat de Marcel Zech, qui a annoncé vouloir se pourvoir en cassation, le tatouage est maintenant couvert par un autre, représentant les héros d’un livre du poète allemand Wilhelm Busch, Max et Moritz. Mais la devise de Buchenwald est, elle, toujours visible.
Les autorités allemandes ont dénoncé en septembre la banalisation de la xénophobie qui menace «la paix sociale» dans l’ex-RDA communiste, où le parti NPD est particulièrement actif et où les agressions racistes ont fortement augmenté l’an dernier.
Extrême droite : une soirée rock néo-nazi attire 5000 personnes en Suisse

5000 crânes rasés venus de toute l’Europe, c’est par bus qu’ils ont débarqué dans cette paisible commune ou des témoins disent avoir entendu des « Heil Hitler » dans les rues du village.
« Rocktoberfest »
Baptisée « Rocktoberfest », la manifestation s’est déroulée dans une halle de tennis. Le porte-parole de la police cantonale a confirmé l’information rendue publique dimanche dans un communiqué du mouvement antifa.
D’après le mouvement antifasciste, les groupes étaient avant tout allemands (Stahlgewitter, Frontalkraft ou Exzess), mais aussi suisse (Amok).
Mouvement néo-nazi international
Avec des titres comme « Germania über alles », le groupe Stahlgewitter a récemment été interdit en Allemagne, selon antifa. Toujours d’après ce mouvement, les organisateurs de l’événement d’Unterwasser sont issus du mouvement néo-nazi international Blood & Honour. En est notamment membre le chanteur d’Amok, déjà condamné pour menaces, discrimination raciale et port d’arme.
Néo-Nazis : 400 suprémacistes blancs venus de toute l’Europe rassemblés en Angleterre
« Blood and Honour » a déclaré aux autorités que leur rassemblement était un événement caritatif au profit d’une organisation venant en aide aux militaires blessés et dans le besoin.
La police britannique a été trompée lors de l’octroi d’une autorisation de réunion publique qui s’est tenue le mois dernier. Ainsi, l’événement caritatif de plein air qui devait bénéficier aux soldats blessés s’est révélé être un rassemblement néo-nazi.
Ce sont environ 400 suprémacistes blancs venus de toute l’Europe qui se sont rassemblés aux environs du village campagnard et tranquille d’Haddenham les 23 et 24 septembre pour commémorer l’anniversaire de la mort d’Ian Stuart Donaldson, fondateur du groupe suprémaciste et raciste « Blood and Honour ».
Selon la BBC, les organisateurs de l’événement avaient déclaré à la police du Cambridgeshire que le rassemblement permettrait la levée de fonds en faveur de l’organisation « Help for Heroes », association caritative d’aide aux personnels militaires et à leurs familles. La demande d’autorisation soumise à ce moment-là à la police et au conseil local de planification des événements avait défini le rassemblement comme étant une « fête musicale privée ».
L’agriculteur qui avait loué son champ au groupe a également affirmé ne pas avoir eu connaissance de la nature exacte de l’événement.
« Quand nous avons compris de quoi il s’agissait, nous n’avons pas pris l’argent », a-t-il indiqué au journal britannique. « Et nous ne louerons plus jamais ce champ à qui que ce soit ».
« Blood and Honor » se qualifie lui-même comme mouvement offrant un “style de vie alternatif à la scène pro-drogue, pro-homosexuelle, pro-mixité raciale qui est mise en avant de manière fanatique par les soi-disantes puissances d’aujourd’hui”.
Le groupe a été interdit dans un certain nombre de pays à travers l’Europe et en Russie. Des reportages parus dans les médias britanniques dévoilent que les trois-quarts des participants à l’événement ont fait le déplacement depuis l’Allemagne, la Pologne et les Pays-Bas.
Finlande : un passant battu à mort par un militant d’extrême droite lors d’une manifestation anti-immigration
Déjà connu pour des faits de violences, Jesse Torniainen, un militant néo-nazi finlandais, a été incarcéré mercredi après qu’un passant ait trouvé la mort, début septembre, lors d’une manifestation anti-immigration.
C’est lors d’un manifestion anti-immigration organisée en Finlande, début septembre, que Jimi Karttunen, un passant s’étant confronté à des militants du Mouvement de résistance finlandaise, un groupuscule néo-nazi, a trouvé la mort. Décédé des suites d’une hémorragie cérébrale le 16 septembre dernier, soit une semaine après l’altercation, le jeune homme de 28 ans a, selon les premiers éléments de l’enquête, été victime d’un de coup de pied asséné au thorax, ce après quoi sa tête a violemment heurté le sol.
Dans le collimateur de la justice finlandaise : Jesse Torniainen, un neo-nazi de 26 ans bien connu des services de police, qui comparaissait mercredi 21 septembre devant le tribunal de Helsinki pour violences et homicide involontaire aggravé. Placé en détention, ce dernier s’était notamment vanté d’être à l’origine de l’agression sur les réseaux sociaux.
Ce décès a mis en émoi la classe politique finlandaise, à commencer par le Premier ministre, Juha Sipilä, qui a condamné l’agression du jeune Jimi Karttunen peu après l’annonce de sa disparition.
Depuis l’arrivée de plusieurs milliers de migrants sur le sol du pays nordique en 2015, les groupuscules néo-nazis semblent gagner du terrain, au point que ces derniers mettent aujourd’hui en place des patrouilles dans les rues de la capitale et des villes de province afin, selon eux, de protéger la population des « intrus islamiques ».
Calais: nouvelle manifestation du mouvement islamophobe Pegida le 5 novembre?
Loïc Perdriel, représentant du mouvement islamophobe Pegida en France, annonce une nouvelle manifestation à Calais, le 5 novembre prochain, « pour dire non à l’invasion, non à l’islamisation de notre pays ». Cible du mouvement : la présence massive de migrants à Calais.
La préfecture du Pas-de-Calais indique n’avoir pas encore été avisée. Pour rappel, le dernier rassemblement de Pegida à Calais avait eu lieu le 6 février dernier, malgré l’interdiction de la préfecture .
Il avait réuni près de 200 personnes devant la gare de Calais, et avait abouti à une vingtaine d’interpellations, dont celle, très médiatisée, du général Christian Piquemal.
Berlin : des néo-nazis veulent faire une «Nuit de Cristal» contre les musulmans le 9 novembre comme pour les juifs
Des néo nazis ont publié des messages sur internet ou ils appellent à des attaques contre les musulmans le 9 Novembre, à l’anniversaire des pogroms nazis contre les Juifs en 1938.
L’appel au meurtre a été publié sous le titre « New Order », un nom qui est également utilisé par une organisation terroriste d’extrême droit. Il a depuis été supprimé par Facebook.
Déguisé en soldat nazi, il « jouait à la guerre tout seul » et terrifiait ses voisins
Le tribunal correctionnel de Nantes vient de condamner un Alençonnais, résidant en Loire-Atlantique, qui effrayait ses voisins en se déguisant en soldat nazi et jouant à la guerre.
L’affaire se passe à Géneston (Loire-Atlantique). Un habitant a été condamné jeudi 30 juin en comparution immédiate à quatre mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Nantes, après avoir “joué tout seul à la guerre” le 15 mai dernier et mis en joue piétons et automobilistes… alors qu’il était déguisé en soldat nazi !
Port d’un uniforme d’organisation criminelle
L’homme, âgé de 50 ans, devra en outre se plier à une mise à l’épreuve de deux ans, durant lesquels il aura obligation de se soigner et interdiction de détenir une arme. Il lui sera également interdit de paraître à Géneston à compter du 1er octobre prochain, date à partir de laquelle il a affirmé qu’il allait emménager avec sa nouvelle compagne.
Outre 1400 € de dommages et intérêts qu’il versera à ses voisins, l’homme devra enfin payer une amende de 200 € au Trésor public pour avoir exhibé une croix gammée. Des faits qui lui ont valu d’être déclaré coupable de “port d’uniforme, d’insigne ou d’emblème rappelant ceux d’une organisation déclarée criminelle par le tribunal militaire international de Nuremberg“.
Le dimanche des faits, vers 18 h, cet homme originaire d’Alençon avait en effet commencé à “faire des roulades par terre” dans son jardin. Arrivé un mois plus tôt dans le quartier, il avait ensuite tiré “sur les oiseaux et les nuisibles” à l’aide d’une réplique de fusil allemand plus vrai que nature.
Il se disait « ancien casque bleu » au Kosovo
Dans un premier temps, le prévenu avait assuré à son nouveau voisin qu’il était en fait “un ancien Casque Bleu du Kosovo”, qu’il entendait organiser “une reconstitution militaire dans son jardin” un mois plus tard, ou encore qu’il allait “couler une dalle de béton pour faire venir un char d’assaut”…
Il point le canon d’une arme sur sa femme
Mais peu après, le voisin l’avait vu pointer son canon sur sa femme, juste au-dessus leur muret de séparation, alors que celle-ci s’était allongée sur un transat dans son jardin !
Les gendarmes, appelés à la rescousse, avaient alors retrouvé chez lui tout un arsenal d’armes de guerre (grenades, masques à gaz, munitions…). “C’est par passion de la collection, et non par idéologie”, a insisté jeudi le prévenu.
Des conséquences pour l’assistante maternelle
Son attitude a en effet eu des répercussions inattendues sur sa voisine, qui est assistante maternelle. “Certains parents ont déjà fait état de leur intention de ne plus lui confier leurs enfants”, a assuré leur avocat, qui avait demandé 6000 € pour le couple et ses deux enfants de 10 et 12 ans. “Aujourd’hui, mes clients sont inquiets pour leur avenir économique.”
“Son mari s’est efforcé récemment de ressortir la piscine gonflable, pour passer à autre chose, même s’il sait qu’il ne compte pas l’utiliser”, a-t-il ajouté.
Une audience sur intérêts civils aura finalement lieu le 10 février 2017 pour évaluer le montant total des dommages et intérêts que devra leur verser le prévenu au titre de leur “préjudice économique”.
Angleterre : une jeune écossaise élue «Miss Hitler 2016» par un groupe néo-nazi
Une jeune écossaise a été élue «Miss Hitler 2016» sur internet par un groupe néo-nazi britannique. L’initiative a provoqué une vive réaction de la communauté juive de Grande-Bretagne.
Action Nationale, un groupuscule suprémaciste britannique, a annoncé les vainqueurs du concours sur son compte Twitter, et non sur Facebook, où la page du groupe a été supprimée en mai après l’annonce du concours.
Les candidates, toutes identifiées par un pseudonyme de leur choix, étaient invitées à répondre à quelques questions ainsi que de soumettre des photos d’elles en tee-shirt, afin d’attirer l’attention sur ces femmes qui «sont rarement mises en avant ou reconnues».
La lauréate du concours a témoigné sur les raisons de son engagement dans le groupuscule : «Je ne voulais pas croire au fait que les juifs étaient nos ennemis, on m’a fait croire qu’ils étaient semblables aux chrétiens. Mais la propagande juive est devenue trop évidente et je me suis engagée à Action Nationale».
Lorsqu’on lui demande qui elle voudrait tuer si elle pouvait le faire sans subir de conséquences, elle répond Angela Merkel, ajoutant qu’elle la mettrait «dans un de ses camps puis [laisserait] ses toutous réfugiés faire le reste».
Parmi les autres prétendantes au titre on pouvait dénombrer «Buchenwald Princess» «Lady of the Lolocaust » ou encore «The Galloping Gestapo».
Cité par le journal britannique The Daily Record, le conseil représentatif des juifs britanniques a qualifié le concours de «cas évident d’incitation à la haine», ajoutant qu’il s’agirait «probablement du plus laid concours de beauté jamais organisé».
#Euro2016 : un supporter hongrois néo-nazi laissé libre après avoir été arrêté au Parc OL
Il ne sera pas poursuivi.
Ce supporter hongrois avait été interpellé mercredi soir, avant la rencontre face au Portugal, alors qu’il allait rentrer dans le Parc OL. Lors de la palpation, les stadiers ont repéré un tatouage perturbant, celui d’une croix gammée.
Placé en garde à vue, l’individu n’a finalement pas été mis en examen pour incitation à la haine raciale car rien n’indiquait qu’il aurait exhibé son tatouage, caché sous ses vêtements, durant la rencontre.
Déjà la semaine dernière, des hooligans ukrainiens avaient été filmés au Parc OL, torses nus, et arborant des croix gammées. Ils n’ont jamais été retrouvés.
A noter que trois personnes supplémentaires avaient été interpellées ce mercredi. Un supporter du Portugal originaire de la région parisienne qui avait lancé une bouteille d’eau en direction du gardien de but hongrois. Et deux autres Hongrois, l’un stoppé par les stadiers alors qu’il tentait de rentrer avec un fumigène, et le second qui aurait revendu des places devant le Parc OL.
#Euro2016 : Et maintenant, un salut nazi en tribunes pendant Islande-Hongrie
L’Euro 2016 est-il en train de devenir le Championnat d’Europe des dérapages des supporteurs ? Une triste routine s’installe jour après jour. Après les bagarres entre hooligans russes et anglais à Marseille, les fumigènes dans les stades à Nice et Saint-Etienne et les tatouages néonazis exhibés pendant Irlande du Nord-Ukraine au Parc OL de Lyon, de nouvelles violences ont eu lieu ce samedi au Vélodrome pendant Islande-Hongrie et un salut nazi a été aperçu en tribunes…
Des brèves échauffourées ont éclaté dans la tribune hongroise du stade Vélodrome à Marseille avant le coup d’envoi d’Islande-Hongrie. Deux groupes de fans hongrois, séparés par une rambarde, ont voulu se rejoindre, ce que les stadiers ont refusé. Résultat ? Un échange de coups et l’intervention des CRS pour ramener le calme. Puis, pour parachever le tout, le bref allumage d’un fumigène en tribune, alors qu’ils sont interdits dans les stades.
Par ailleurs, un supporteur hongrois a été photographié faisant un salut nazi en tribunes.
#Euro2016 : des supporteurs néonazis en tribune lors d’Irlande du Nord-Ukraine
Au moins deux supporteurs de l’équipe nationale d’Ukraine arborant des tatouages néonazis ont été photographiés dans les tribunes du Parc OL (Lyon) jeudi lors du match Irlande du Nord-Ukraine (2-0). Ils ont même été filmés en mondovision lorsque la rencontre a été interrompue à cause de la météo. Des images partagées sur les réseaux sociaux par plusieurs internautes indignés.
Mais, comme le rappelle justement Buzzfeed, le règlement de l’UEFA interdit, dans l’enceinte d’un stade, d’«exprimer ou diffuser des messages injurieux, racistes, xénophobes, sexistes (à l’égard des hommes ou des femmes), religieux, politiques ou autres messages interdits/illicites, en particulier des messages de propagande discriminatoire.»
Autriche: L’homme qui a abattu 2 personnes à la Kalachnikov en plein concert est un NéoNazi
4 néonazis jugés pour avoir planifié une série d’attentats contre des mosquées et réfugiés
Leur nom: OSS, comme «Old School Society». Leur logo: un crâne humain flanqué de deux hachoirs de boucher ensanglantés. Quatre des membres de cette organisation ouvertement xénophobe et soupçonnée d’être une cellule terroriste comparaissent depuis mercredi 27 avril devant le tribunal de Munich. Ils sont accusés d’avoir fomenté un attentat contre un foyer pour réfugiés situé dans la ville saxonne de Borna, rapporte le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung.
À la barre, Andreas H., un peintre en bâtiment âgé de 57 ans, ex-membre du parti néonazi NPD, qui occupait le poste de président de l’association Oldschool Society. Le vice-président, Markus W., était déjà bien connu des services de renseignement: selon le quotidien Die Welt, il avait lui aussi été encarté au NDP par le passé et faisait partie du noyau actif de l’amicale Aachener Land, un groupuscule d’extrême droite aujourd’hui interdit en Allemagne. La trésorière, Denise G., et le porte-parole, Olaf O., font également partie des accusés. Tous ont été arrêtés en mai 2015 au cours d’une vaste opération policière menée à travers le pays.
Résidant dans différents Länder, les membres de l’organisation communiquaient entre eux au départ via internet, avant de créer un groupe de discussion sur Whatsapp à l’été 2014 puis de migrer vers la messagerie cryptée Telegram afin d’éviter de se faire repérer. Mais tout en ouvrant une page Facebook au nom de l’organisation pour recruter de nouveaux membres, qui avait récolté plus de 3.000 likes avant sa fermeture par les autorités allemandes.
Selon Die Welt, les membres d’OSS se rencontraient virtuellement trois soirs par semaine pour évoquer leurs ennemis désignés: les réfugiés, les musulmans, les membres de l’extrême gauche. Malgré leurs précautions, leurs échanges ont été surveillés par l’Office fédéral de police criminelle durant des mois. Die Welt cite en exemple cet extrait de conversation qui figure dans le dossier de l’enquête:
«Ensuite, nous faisons exploser une mosquée l’une après l’autre et nous suspendons des porcs sur les lieux.»
Jusqu’à ce que lors d’une de ces discussions, les participants fassent explicitement référence à un projet d’attentat contre un foyer pour réfugiés au moyen d’explosifs qu’ils s’étaient procurés en République tchèque. Lors des perquisitions menées quelques jours plus tard, des pistolets à gaz, des explosifs et des clous ont été retrouvés chez certains des accusés.
Ce nouveau procès de l’extrême droite est très médiatisé en Allemagne, où les attaques visant les foyers pour réfugiés se sont multipliées en 2015 et ces derniers mois, et ce alors que le procès de la cellule terroriste d’extrême droite NSU, soupçonnée d’avoir perpétré une série de meurtres et d’attentats racistes, est toujours en cours.