Archives de Tag: agression raciste
«À mort les Arabes et les Noirs », Chants nazis.. 2 sympathisants FN condamnés à du sursis pour agressions racistes
«Retournes dans ton pays sale bougnoule» un retraité menace une femme d’origine maghrébine dans une ville FN
«Sale arabe sale bicot retourne dans ton pays» Abdelhamid tabassé par un couple et leur fils et écopent d’une amende
Londres : Une femme juive et son fils de 13 ans attaqués avec du gaz aux cris de « Heil Hitler »
«Ce n’est pas aux nègres de contrôler les blancs», Al Khomri fustige l’agression raciste d’un inspecteur de travail
Clément agresse des maghrébins et une femme au tesson de bouteille en faisant le salut nazi et écope de 3 mois ferme
Policiers frappés, chants nazis, insultes et agressions racistes : 4 identitaires interpellés puis relâchés
Quatre membres de Génération identitaire, interpellés après une nuit de violences à caractère raciste en octobre, dans l’hypercentre d’Angers, font l’objet d’une enquête. Le parquet doit annoncer des poursuites ce lundi 21 novembre.
Des chants nazis entonnés en plein centre-ville d’Angers. Des insultes racistes proférées en direction des personnes typées maghrébines ou noires. Et, souvent, une pluie de coups. Cette affaire qui remonte à la nuit du vendredi 21 au samedi 22 octobre dernier devrait connaître, ce lundi 21 novembre, des développements judiciaires.
Plusieurs faits
Cette nuit-là, vers 3 h, trois hommes sont placés en garde à vue. Les policiers de la brigade anticriminalité (Bac) les interpellent à l’angle des rues Lenepveu et David-d’Angers. Les faits d’une extrême violence ont connu plusieurs épisodes avec différents protagonnistes. Ils se déroulent d’abord dans la rue Bressigny, connue pour ses bars et ses restaurants rapides nocturnes, puis place du Ralliement. Et même au commissariat.
Six dépôts de plainte
Le bilan est lourd : six plaignants identifiés dont des policiers, qui ont été pris à partie. Les trois agresseurs présumés arrêtés cette nuit-là, âgés de 17, 19 et 39 ans, ont rapidement été identifiés comme militants de Génération identitaire d’Angers.
Situé à l’extrême droite, ce mouvement présente, sur internet, une profession de foi sans ambiguïté « face à la racaille, face à ceux qui veulent fliquer notre vie et nos pensées, face à l’uniformisation des peuples et des cultures, face au raz de marée de l’immigration massive ». Fondé en 2012, ce groupuscule se montre de plus en plus présent à Angers.
À nouveau en garde à vue
jeudi 17 novembre, à 9 h, les trois protagonistes et un quatrième homme ont de nouveau été placés en garde à vue. Ils ont été relâchés deux heures plus tard. Le parquet, qui prend cette affaire très au sérieux, tente de retracer précisément les étapes de cette soirée et les rôles de chacun.
Islamophobie : en plein Londres, une femme se fait arracher son voile par 2 hommes
La police de Londres recherche activement deux hommes, accusés d’avoir arraché le voile d’une femme en pleine rue pour des motifs racistes. Selon le Conseil de l’Europe, les incidents de ce type se multiplieraient en Europe.
Le 28 septembre dernier, deux jeunes femmes voilées se promenaient côte à côte dans le nord de Londres quand deux hommes s’en sont pris brutalement à l’une d’elles.
Arrivant par derrière, il lui a violemment arraché son voile, avant de s’enfuir en courant. Recherché par la police et Scotland Yard, qui suspecte une agression islamophobe, l’homme est pour le moment introuvable.
D’apparence «méditerranéenne», les deux hommes auraient entre 20 et 30 ans. Ce type d’agression est de plus en plus courant en Europe, et notamment au Royaume-Uni rapporte le Conseil de l’Europe. En mars dernier, plusieurs jeunes femmes ont ainsi été agressées parce qu’elles portaient un voile.
En France, 2015 était considérée comme une année record où les actes anti-musulmans ont été multipliés par trois selon Bernard Cazeneuve, en raison notamment des attentats de janvier.
«sale arabe, islamiste», Joseph condamné à 1 an ferme pour une violente agression raciste sur Mohand
Joseph Adamczewski, 76 ans, de Montataire a été condamné ce mercredi à dix-huit mois de prison dont six avec sursis par la cour d’appel d’Amiens (Somme) pour injures publiques envers un particulier en raison de sa race et de sa religion et violences aggravées par deux circonstances. Absent à l’audience, comme il l’avait été en première instance où la même peine avait été prononcée par le tribunal de Senlis, il est privé de ses droits civiques civils et de famille durant trois ans.
Le 8 avril 2014, sa victime Mohand Anki, 75 ans, avait porté plainte au commissariat de Creil. La tentative de médiation par les services de la ville avec son voisin quant aux limites de leurs jardins ouvriers de Montataire avait échoué. Il l’avait insulté. Le service de surveillance de la voie publique de la ville de Montataire avait confirmé ajoutant comme propos tenus : « J’espère qu’il y aura un deuxième Hitler qui cramera ces Arabes, ces métèques et ces sales juifs qui pourrissent la France ». En réalité, Joseph Adamczewski l’insultait régulièrement : « sale arabe, islamiste » ; « retourne dans ton pays » ; « les Arabes caillassent des voitures ».
Le 22 avril, une nouvelle plainte était déposée par la victime. Alors qu’il retournait à sa voiture, Mohand Anki avait été frappé avec un objet derrière la tête, ce qui avait provoqué sa chute et une perte de connaissance. Il avait repris conscience alors que l’individu qui venait de le frapper lui tapait la tête sur le sol à plusieurs reprises. Il avait réussi à saisir sa matraque. La cour a noté « la gravité des faits ». Elle a accordé 3 000 € de dommages et intérêts à la victime.
Angleterre : après des insultes racistes, une femme agresse un homme noir dans un bus
Rixe à #Sisco : « bandes d’arabes, retournez chez vous » un témoin décrit une agression raciste
Lynchage raciste à #Sisco : la famille musulmane se sent en danger de mort
Une rixe a causé cinq blessés légers samedi sur une plage du village de Sisco, en Haute-Corse. L’élément déclencheur du différend reste pour le moment inconnu.
Certains témoins parlent d’une bagarre liée à des photos prises par des touristes de baigneuses en burkini. BFMTV a recueilli le témoignage d’une personne qui évoque plutôt un phénomène haineux ciblé.
Selon ce dernier, des jeunes l’auraient traité lui et sa famille « d’arabes, de bandes d’arabes, retournez chez vous » alors qu’ils n’avaient en leur compagnie « qu’une seule femme voilée ».
Alors qu’ils avaient décidé de partir « au parking », « quatre personnes » avec « des battes » les auraient frappés. Ils auraient notamment « poussé » sa « femme enceinte par terre ».
«Sale noir si je descends c’est pour t’égorger», un retraité musulman violemment agressé à Rouen
Septuagénaire musulman agressé à Rouen : le procès de l’agresseur reporté au.. 4 octobre
L’agresseur du septuagénaire musulman, en menaçant de l’égorger, au lendemain de l’attentat jihadiste dans une église de Saint-Etienne du Rouvray (Seine-Maritime), a été présenté vendredi en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Rouen mais son procès a été reporté au 4 octobre.
Une famille dénonce l’agression raciste dont, selon eux, leur père, d’origine sénégalaise, a été victime au lendemain de l’attaque terroriste contre un prêtre à Saint-Étienne-du-Rouvray, près de Rouen. Blessé, le septuagénaire a déposé plainte. Une enquête est en cours.
«Notre père musulman s’est fait agresser physiquement près de chez lui, raconte l’une des filles de la victime. Celui qui a fait cela, l’a aussi insulté et a tenu des propos racistes à son encontre. Il lui a dit : “Sale noir, c’est pas parce que t’es en robe et avec un chapeau que tout t’est permis. Si je descends, c’est pas pour te taper, c’est pour t’égorger”». (Sic).
Les faits se passent mercredi matin, dans un quartier populaire de Barentin, près de Rouen, au lendemain de la prise d’otage terroriste de Saint-Étienne-du-Rouvray. La victime, un septuagénaire musulman d’origine sénégalaise, portant djellaba et chechia, raccompagne ses deux filles en bas de sa barre d’immeuble. Il est 6 h du matin.
« Mes deux sœurs repartaient en voiture à Paris, mon père les aidait à charger leurs bagages dans le coffre, confie la deuxième de cette fratrie de neuf enfants. Un jeune homme qui passait à ce moment-là en voiture, a klaxonné et a commencé à les provoquer.»
« Je vais t’égorger comme vous nous faites »
Selon le musulman pratiquant qui a été hospitalisé, le jeune homme lui a dit : « Qu’est-ce que vous faites là ? » Avant de lui lancer des insultes à caractère raciste. Pour ses filles dont deux étaient présentes au moment des faits, « il ne fait aucun doute que ces violences sont liées aux événements de Saint-Étienne-du-Rouvray. Il lui a dit qu’il l’égorgerait comme eux l’ont fait. Et mon père était clairement identifié comme musulman, il portait sa tenue religieuse ».
Pensant que ça allait dégénérer, la victime demande à ses filles de partir. « Son agresseur a tenté de lui foncer dessus à deux reprises au volant de sa voiture, explique sa seconde fille, âgée de 37 ans. Notre père a récupéré dans la cave de l’immeuble, une marmite pour se défendre. Il sentait qu’il allait être agressé.» Il n’a pas le temps de fermer les portes de l’ascenseur que l’individu se jette sur lui. « Mes autres frères et sœurs l’ont retrouvé presque inconscient. Il se plaignait de sa gorge. Il nous a expliqué que le mis en cause lui avait serré le cou.»
Victime d’un traumatisme crânien, le septuagénaire qui habite le quartier depuis cinquante ans avec sa famille, a été transporté au CHU de Rouen. Il en est ressorti hier et a été entendu par les gendarmes de la brigade de Pavilly. Une enquête a été ouverte pour « violences volontaires ».
Ce retraité, ancien ouvrier dans une usine de textile à Barentin, a eu trois jours d’incapacité totale de travail (ITT). Choqué, il bénéficie d’un suivi psychologique. Par pudeur, il ne souhaite pas que son nom apparaisse dans les médias.
«Bamboula, Sale noir tu vas goûter la matraque» Jordan victime d’une agression raciste
Il est venu passer l’été chez sa mère en Vaucluse , pensant y trouver la sérénité après une intense année scolaire. Jordan, 24 ans, étudiant en Martinique, risque bien de repartir dans ce petit coin de France avec beaucoup d’amertume…
Dans la nuit du 27 au 28 mai dernier, avec deux amies, Jordan Taconnet décide d’aller passer la soirée en discothèque. Le petit groupe prend la direction d’Avignon et rencontre deux autres jeunes sur le parking. La conversation débute. A cinq, la bouteille d’alcool sera moins chère. Les cinq copains se présentent à l’entrée.
Si le premier vigile laisse passer le groupe, le second, devant la porte de l’établissement leur interdit tout accès car ils « n’ont pas réservé ».
« On a fait demi-tour sans rien dire », raconte Jordan, mais quand on est repassé devant le premier vigile, celui-ci m’a lancé : « De toute façon, c’est la même chose avec vous les gens de couleur, on ne vous accepte pas ici, vous foutez tout le temps la merde ! » A cet instant, Jordan se retourne. « J’ai fait un sourire narquois« , concède le jeune homme qui, entouré de ses amies, a pris la direction de sa voiture, stationnée vers le quai de la Ligne.
« Ça l’a énervé. Il m’a poussé moi et mes amies et il n’arrêtait pas de regarder derrière lui. Là, je lui ai demandé pourquoi il faisait ça ? » Mais il va très vite interrompre toute discussion. La suite ? Ce sont des coups de matraques télescopiques à la tête et un flot d’insultes selon Jordan : « Bamboula ! Sale noir, tu vas goûter la matraque ! » « C’était gratuit« .