Clément agresse des maghrébins et une femme au tesson de bouteille en faisant le salut nazi et écope de 3 mois ferme
Il a le sang chaud Clément, surtout quand il fait la tournée des bars du centre-ville de Blois cherchant des noises à qui croise sa route. Un soir de juin dernier, trois jours après avoir fêté sa majorité, le jeune homme s’en prend à un groupe de personnes d’origine maghrébine.
Agressif, il les provoque en imitant le salut nazi… puis prend la poudre d’escampette. Ses victimes n’ont aucun mal à le retrouver dans ses errances nocturnes et Clément se fera gazer par deux fois à la bombe lacrymogène en retour de salutation.
Vexé, furieux, la raison noyée dans l’ivresse, il recherche à son tour ses assaillants avant de tomber sur une jeune fille dont il est persuadé qu’elle accompagnait le groupe. C’est alors qu’il s’empare d’une bouteille de rhum cachée dans son sac, la brise pour en faire un tesson et l’enfonce dans le cou de la jeune femme. Couverte de sang, elle ne devra son salut qu’aux riverains de la place Ave-Maria qui maîtriseront Clément avant d’appeler les forces de l’ordre.
Convoqué, mercredi dernier, à la barre du tribunal pour s’expliquer, Clément apparaît complètement tétanisé face à la présidente, Sylvie Avezou-Franch. Ce jeune prévenu à l’allure d’un adolescent mal dans sa peau a du mal à proférer un son. Ni regret, ni pardon. Pour le faire réagir, la magistrate lui montre les photos de la jeune victime au menton et au cou balafré. « Pourquoi l’avez-vous agressée à cet endroit précis ? Vous imaginez la souffrance ? Le préjudice esthétique ? » Clément n’imagine rien et glisse d’une petite voix que c’était la partie du corps qui n’était pas caché par ses vêtements. La présidente bondit : « Vous souhaitiez l’atteindre physiquement ! Vous vous rendez compte ? »
« Il y a préméditation »
En guise de sanction, la magistrate réclame une peine de prison mixte, se saisissant de la jurisprudence qui permet à un primo-délinquant d’aller à l’ombre méditer sur ses sombres pensées.
L’avocat de la défense, Me Matthieu Micou, reconnaît que son client n’est pas passé loin de la cour d’assises : « La première chose que je lui ai dite dans mon cabinet c’est qu’il avait frôlé l’inculpation pour tentative de meurtre ! »
Le tribunal n’a pas fait preuve de clémence envers le prévenu et l’a condamné à six mois d’emprisonnement dont trois ferme et mise à l’épreuve pendant deux ans avec obligation de travail et de soins.
la justice n’a pas fait preuve de clémence mon œil oui 3 mois c’est pas 1 peine,c’est 1 encouragement a continuer
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