Policiers frappés, chants nazis, insultes et agressions racistes : 4 identitaires interpellés puis relâchés
Quatre membres de Génération identitaire, interpellés après une nuit de violences à caractère raciste en octobre, dans l’hypercentre d’Angers, font l’objet d’une enquête. Le parquet doit annoncer des poursuites ce lundi 21 novembre.
Des chants nazis entonnés en plein centre-ville d’Angers. Des insultes racistes proférées en direction des personnes typées maghrébines ou noires. Et, souvent, une pluie de coups. Cette affaire qui remonte à la nuit du vendredi 21 au samedi 22 octobre dernier devrait connaître, ce lundi 21 novembre, des développements judiciaires.
Plusieurs faits
Cette nuit-là, vers 3 h, trois hommes sont placés en garde à vue. Les policiers de la brigade anticriminalité (Bac) les interpellent à l’angle des rues Lenepveu et David-d’Angers. Les faits d’une extrême violence ont connu plusieurs épisodes avec différents protagonnistes. Ils se déroulent d’abord dans la rue Bressigny, connue pour ses bars et ses restaurants rapides nocturnes, puis place du Ralliement. Et même au commissariat.
Six dépôts de plainte
Le bilan est lourd : six plaignants identifiés dont des policiers, qui ont été pris à partie. Les trois agresseurs présumés arrêtés cette nuit-là, âgés de 17, 19 et 39 ans, ont rapidement été identifiés comme militants de Génération identitaire d’Angers.
Situé à l’extrême droite, ce mouvement présente, sur internet, une profession de foi sans ambiguïté « face à la racaille, face à ceux qui veulent fliquer notre vie et nos pensées, face à l’uniformisation des peuples et des cultures, face au raz de marée de l’immigration massive ». Fondé en 2012, ce groupuscule se montre de plus en plus présent à Angers.
À nouveau en garde à vue
jeudi 17 novembre, à 9 h, les trois protagonistes et un quatrième homme ont de nouveau été placés en garde à vue. Ils ont été relâchés deux heures plus tard. Le parquet, qui prend cette affaire très au sérieux, tente de retracer précisément les étapes de cette soirée et les rôles de chacun.
les nanars sont de sortis,adolf ceux qui vont mourir te saluent
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Altérité égale ennemi, la République le dit aussi. Ou plus précisément certains de ceux qui s’en revendiquant.
On ne dira pas de nom, on les connaît.
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