«On va casser du PD» : Pierre-Nicolas Nups, candidat aux législatives dans le mouvement de Jean Marie Le Pen, condamné

Pierre-Nicolas Nups, membre du GUD de Nancy, déjà condamné pour des actes de violence et candidat aux élections législatives de 2017 des Comités Jeannes, nouveau parti de Jean-Marie Le Pen, a été condamné par le Tribunal correctionnel de Nancy vendredi à une peine de 6 mois d’emprisonnement  avec sursis et de 5 ans d’inéligibilité pour incitation la haine homophobe, a-t-on appris de sources concordantes.

En mai 2013, Pierre-Nicolas Nups avait publié sur la page Facebook du GUD de Nancy une vidéo intitulée «On va casser du PD» dans laquelle un personnage de fiction appelle à trouver «des matraques» pour «casser du pédé». Un appel public à la violence envers les homosexuels repérée par plusieurs associations dont Couleurs Gaies basée à Metz (Moselle) ou encore Mousse et SOS Homophobie qui se sont portées parties civiles.

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Sur son compte Twitter, M. Nups se décrit comme «Nationaliste, frontiste, ami de la Russie, fondateur du Comité des Français avec Donald Trump» dans sa biographie.

LorActu

« On va casser du PD » Pierre-Nicolas Nups, candidat aux législatives dans le mouvement de Jean Marie Le Pen, jugé pour incitation a la haine

En mai 2013, Pierre-Nicolas Nups a publié sur la page Facebook du GUD de Nancy une vidéo intitulée « On va casser du PD » dans laquelle un personnage de fiction appelle à trouver « des matraques » pour « casser du pédé ».

Pierre Nicolas Nups est candidat aux prochaines élections législatives pour les Comités Jeanne, le mouvement créé par Jean-Marie Le Pen. Il a déjà fait l’objet de condamnations pénales pour des actes de violences contre des personnes physiques. Sur son blog et sur son compte Twitter, il se décrit lui-même comme un « nationalise, frontiste, ami de la Russie et Fondateur du Comité des Français avec Donald Trump ».

Pierre Nicolas Nups et le GUD de Nancy ont déjà fait l’objet de plusieurs condamnations pour appel à la haine. Les associations Mousse, Inter-LGBT, Couleurs Gaies et SOS-homophobie se sont constituées parties civiles dans cette affaire.

Pour Me Étienne Deshoulières, avocat de l’association Mousse, « la vidéo publiée par Pierre-Nicolas Nups est une incitation explicite à la haine et à la violence contre les homosexuelles. Ce message ne fait qu’accentuer la diffusion d’idées et de comportements homophobes contre lesquels de nombreuses associations luttent depuis des années ».

Mousse

En Russie, Marine Le Pen prend la pose avec un député antisémite et homophobe

En marge de sa rencontre avec Vladimir Poutine ce vendredi, la présidente du FN a posé pour un selfie avec Vitaly Milonov, un député russe ouvertement homophobe et antisémite.

Ce député russe connu pour être à l’origine de la loi qui sanctionne la «propagande homosexuelle» en Russie, tient régulièrement des propos homophobes comme lorsqu’il a comparé les homosexuels à des personnes vivant «avec un chien». Il appelle aussi à l’instauration d’une «police des mœurs», et a organisé des «raids» dans des clubs gays.

Lors d’un échange avec un journaliste de France 24, Vitaly Milonov assumait aussi ses positions homophobes en accusant notamment les gays d’être «des violeurs d’enfants».

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Ce même député, qui pose fièrement à côté de la présidente frontiste, a aussi été accusé d’antisémitisme. En février dernier, il s’est violemment attaqué à deux élus du conseil municipal de Saint-Pétersbourg, tous les deux juifs, en déclarant notamment:

«Les chrétiens ont survécu malgré le fait que les ancêtres de Boris Vichnevski et de Maksim Reznik nous ont cuits dans des chaudrons et nous ont jetés pour être déchirés par des bêtes sauvages.»

BuzzFeed

« Allez brûler en enfer »: la justice relaxe des militants d’extrême droite pour une banderole homophobe

La justice, en appel, n’a pas considéré jeudi que la banderole déployée par plusieurs militants de Lorraine Nationaliste, un groupuscule d’extrême droite, fût une menace de mort ou un appel au meurtre visant les homosexuels. La cour d’appel de Nancy a relaxé deux militants de ce groupe qui ont été condamné en première instance à de la prison avec sursis. Ils avaient fait appel.

En 2014, à l’issue de la marche des fiertés, une banderole avait été déployée par plusieurs militants d’extrême droite sur le toit du parking du centre commercial Saint-Sébastien. «Allez brûler en enfer» note la banderole qui s’adresse ouvertement aux homosexuels qui sont alors rassemblés Place Charles III.

L’association Equinoxe Centre LGBT Sud Lorraine avait déposé une plainte et obtenu la condamnation des deux militants d’extrême droite de 22 et 25 ans respectivement contraints à 6 et 8 mois de prison avec sursis mais aussi un stage de citoyenneté.

LorActu

Deux militants d’extrême droite traduits en justice pour des menaces de mort homophobes

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Jugés en appel pour « menaces de mort faites en raison de l’orientation sexuelle », deux militants d’extrême-droite sont accusés d’avoir déployé une banderole sur laquelle on pouvait lire « Allez brûler en enfer » durant une marche des fiertés LGBT à Nancy. La manifestation avait lieu au printemps 2014. Les deux prévenus ont été retrouvés avec des vidéos prises au moment des faits et par l’ADN retrouvée sur des fumigènes.

En première instance, en janvier 2015, ils ont écopé de six et huit mois de prison avec sursis. Ensemble, ils étaient condamnés à verser 3 000 euros de dommages et intérêts à l’association Equinoxe de Nancy, qui s’est portée partie civile. Les deux prévenus, l’un étudiant en droit, l’autre demandeur d’emploi, avaient fait appel de cette décision.

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Finalement, la partie civile et le parquet ont requis les mêmes peines qu’en première instance. En sortant de la salle, les deux prévenus ont accepté de répondre aux questions de France Bleu. Chacun joue sur les mots pour affaiblir les accusations de menaces de morts.

C’est une incitation à la haine, ce n’est pas une menace de mort. Supposons que je vous dise d’aller vous faire voir, je ne vous menace pas de mort. Mais ça veut exactement dire que « aller au diable », « aller brûler en enfer »… C’était une suggestion appliquée, se justifie l’un des prévenus.

France Bleu

« On va égorger vos imams » « Sale PD »… des internautes au tribunal pour leurs tweets haineux

Des auteurs anonymes de tweets islamophobes ou homophobes ont été démasqués par la police après le dépôt de plaintes. Devant la justice, ils se font bien plus petits que sur les réseaux sociaux.

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Ils sont des milliers chaque jour à se cacher derrière un pseudo pour insulter ou menacer des internautes sur les réseaux sociaux. Sur Twitter par exemple, les trolls ont la belle vie et peuvent la plupart du temps injurier tranquillement — souvent sous le regard passif de la modération— sans craindre des poursuites judiciaires. Ce mercredi pourtant, plusieurs trolls qui se cachent habituellement derrière des pseusos anonymes, ont comparu devant la 17e chambre du TGI de Paris après avoir été démasqué par la police.

Intimidée et émue, Aurélie* est appelée à la barre pour expliquer un tweet qu’elle avait lâché juste après l’attentat contre l’église de Saint-Etienne de Rouvray et le meurtre du père Hamel en juillet 2016. À partir du compte @EuropeER, elle a entre autres messages islamophobes, posté ce tweet.

«Nous aussi on va égorger vos imams dans vos mosquées.»

La Délégation interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme (Dilcrah) signale son tweet au procureur et les enquêteurs parviennent à l’identifier.

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2 militants d’extrême droite traduits en justice pour des propos homophobes contre Ian Brossat

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En avril 2015, après avoir été visé par des tweets homophobes, l’adjoint communiste à la mairie de Paris, Ian Brossat, avait décidé de porter plainte «pour montrer que l’homophobie est une réalité». Selon nos informations, la plainte a abouti et un procès aura donc lieu le 11 janvier à la 17e chambre correctionnelle de Paris. Deux prévenus sont appelés à comparaître, précise à Libé l’élu du XVIIIe arrondissement.

Libération

Dans une tribune sur Le Plus, Ian Brossat évoque ces tweets et ces lettres qu’il reçoit régulièrement. Il écrit :

Comme tous les mois ou presque, un compte anonyme déverse sa bêtise crasse. Il y a quelques jours, c’était une lettre anonyme d’un électeur FN, par voie postale cette fois, qui avait pris le soin de découper et coller le visage de Marine Le Pen : ‘Vive Marine, la seule à vous enculer, toi le petit pédé.’

Ce genre de mots tout à fait sympathiques, Ian Brossat dit en recevoir des tas. « J’en reçois régulièrement. Une rafale par mois, environ, sous des pseudos divers », explique-t-il au Lab.

Le conseiller de Paris a donc décidé de porter plainte, « pas seulement pour [lui], mais pour ceux qui n’osent pas ou ne peuvent pas« . Il ajoute :

Je porte plainte pour les centaines d’anonymes qui, sur les réseaux sociaux, ont reçu le même genre d’insultes et n’ont pas souhaité ou pu réagir. Comment ne pas voir que la Manif pour tous et ses alliés ont dramatiquement libéré la parole homophobe ?

Europe 1

Hongrie : au nom de l’Église catholique, un maire d’extrême droite interdit les mosquées, le voile et les gays

Le maire d’extrême droite d’une commune du sud de la Hongrie s’est mis en tête de défendre son pays contre tout ce qui ne reflète pas ses valeurs. Ainsi, tout ce qui fait allusion à l’Islam, mais également à l’homosexualité sera interdit. 

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L’ex-Grand rabbin de France Joseph Sitruk visé par une plainte pour « incitation au crime »

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«Ne pas en rester là». Après les propos de l’ex-Grand rabbin de France Joseph Sitruk, le 3 juin, sur les ondes de la radio communautaire juive Radio J, associant (comme Christine Boutin) «l’homosexualité» à «une abomination et un échec de l’Humanité», l’association SOS homophobie confirme ce mercredi avoir porté plainte sans constitution de partie civile contre le dignitaire religieux début septembre pour «incitation au crime en raison de l’orientation sexuelle».

Annoncée sur la radio Judaïques FM, ce matin, l’information a été confirmée à Libération par Gilles Dehais, le président de l’association.«Après une phase de réflexion, on a décidé de porter plainte sur la base de l’article 23 de la loi du 29 juillet 1881 car on ne peut pas laisser dire que l’homosexualité est une ‘extermination morale’», précise Gilles Dehais.

En juin dernier, à quelques jours de la gay pride de Tel Aviv, l’ancien Grand rabbin (1987-2008), connu notamment pour son orthodoxie et son opposition au Pacs, avait suscité l’indignation des associations LGBT après avoir jeté sur les ondes de la radio communautaire juive Radio J, que «la Torah considère l’homosexualité comme une abomination et un échec de l’Humanité».

Pour lui, la marche de Tel Aviv, est une «initiative de tentative d’extermination morale» du peuple d’Israël, et «rabaisse au rang le plus vil» le pays. Joseph Sitruk appelait par ailleurs à ce que : «les auditeurs écout[ent] mon appel au secours et réagi[ssent] de façon radicale à une telle abomination». Le Procureur a désormais le choix de classer la plainte ou de s’en saisir

Libération

« Il te baise hein ton copain, pédé » Un couple gay pris à parti par des policiers de la BAC

Victor et Maxime rentrent de soirée quand ils tombent sur 3 policiers en civils sur les nerfs. Quand les fonctionnaires découvrent qu’ils sont gays, les commentaires homophobes fusent.

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Place de la République – Ce jeudi 21 juillet, peu après minuit Victor et Maxime, scooter à l’arrêt, attendent que le feu passe au vert. Juste derrière eux, les occupants d’une voiture s’excitent sur deux cyclistes. « Ils leur hurlaient dessus, alors j’ai crié “ta gueule” », raconte Victor qui connaît l’un des hommes à vélo. En se retournant Maxime, son copain, aperçoit un flingue accroché sur le torse d’un des automobilistes. Il comprend qu’il a affaire à des policiers en civil. Le jeune trentenaire rentre la tête dans les épaules, « en espérant qu’ils laissent passer ». Le feu passe au vert. Le scoot démarre. Gyrophare.

Les trois pandores jaillissent du véhicule. Ils séparent le couple. S’en suit un contrôle musclé mais, au départ, dans les règles. « Comment tu oses m’insulter ?! » Le couple fait profil bas. C’est quand l’un des agents interroge Victor, sur les liens qui unissent les deux jeunes, que tout aurait basculé :

« Il m’a demandé si c’était mon frère, je lui ai dit que non, c’était mon copain. »

Les bleus ouvrent alors les vannes :

« Pédé ! »

« Il te défonce ton copain ? »

« Tu le suces ? »

Les agents demandent à Victor de mettre les mains derrière le dos. L’étudiant de 18 ans est « tétanisé » :

« Ils étaient bouillants. Je baissais les yeux et je n’osais pas répondre. »

Ils menacent de le coller 72 heures en garde à vue. S’en suit une fouille au corps appuyée. « Ils faisaient exprès de me faire mal. » L’un des agents presse violemment le plexus de Victor au point de lui « couper la respiration ». Les deux hommes sont alors dos à dos. Maxime n’assiste pas à la scène mais il entend les insultes. Lui aussi aurait eu droit à un traitement salé :

« L’un des policiers m’a dit “si vous étiez des loulous dans les cités, ça ne se serait pas passé comme ça, vous seriez morts. Mais vous êtes des petits bobos parisiens…” »

Signalement à l’IGPN

Après une poignée de minutes, Victor signale la profession de son copain : collaborateur de l’adjoint au maire communiste Ian Brossat. Changement de ton. « Ils sentaient qu’ils avaient déconné et ils tentaient de minimiser la situation », rembobine Victor. Au bout de quelques minutes, l’escadron décolle. Comme si de rien n’était.

Maxime et Victor comptent signaler auprès de l’IGPN – la police des polices – le comportement des trois policiers, sans trop d’espoir quant aux suites possibles. « Ils n’avaient pas de matricule et dans cette situation on n’a pas pensé à relever la plaque d’immatriculation », détaille Maxime.

Un peu plus tard, Victor a fait en 3 tweets, un récit très bref de sa soirée :

« En réaction j’ai reçu une vingtaine de messages homophobes et insultant. J’ai dû bloquer plusieurs comptes. »

Street Presse

USA : Trump choisit pour vice-président un ultra homophobe et anti avortement

Le candidat républicain a annoncé ce vendredi que son colistier sera Mike Pence, un gouverneur ultraconservateur.

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Le milliardaire républicain a finalement révélé ce vendredi sur Twitter que Mike Pence sera son colistier lors de la présidentielle américaine du 8 novembre. Le gouverneur ultraconservateur de l’Indiana a devancé Chris Christie, le gouverneur du New Jersey, et Newt Gingrich, l’ancien président de la Chambre des représentants.

Newt Gingrich avait aussi proposé jeudi peu après l’attentat de Nice un «test de la charia» pour les musulmans résidant aux Etats-Unis: «Franchement, nous devrions tester toutes les personnes ayant des racines musulmanes», avait-il affirmé sur Fox News. «Si elles croient en la charia, nous devrions les renvoyer.»

Mike Pence est un politicien républicain de carrière, beaucoup moins sulfureux que Trump ou Gingrich. Cet homme de 57 ans, méconnu du grand public américain, a néanmoins de nombreux détracteurs dans l’Indiana. Il s’est attiré les foudres des grandes compagnies en signant, en 2015, une loi sur la liberté religieuse discriminant la communauté homosexuelle. Ce fiasco l’a forcé à faire machine arrière.

Le colistier de Donald Trump a aussi été critiqué par de nombreuses femmes de son Etat en promouvant une loi contre l’avortement si restrictive qu’elle incluait les fausses couches. En signe de protestation, des militantes d’un groupe intitulé «Menstruations pour Pence» ont appelé le gouverneur pendant des semaines pour lui annoncer qu’elles avaient leurs règles. Le texte a finalement été déclaré anticonstitutionnel.

Le plus extrême de notre génération

John Podesta, le chef de la campagne d’Hillary Clinton, s’est fait vendredi l’écho de ces critiques. Il a catalogué Mike Pence de candidat à la vice-présidence «le plus extrême de notre génération» et a rappelé qu’il était l’un des promoteurs du Tea Party, le mouvement populiste d’ultradroite.

Tribune de Genève

Un ancien du Bloc identitaire et ex élu FN , condamné en appel pour homophobie

La condamnation de Louis Noguès, 71 ans, conseiller municipal du Mans, à 2 000 € d’amende pour « injure publique envers un groupe de personnes en raison de leur orientation sexuelle ». Il se pourvoit en cassation.

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La cour d’appel d’Angers a confirmé, jeudi 30 juin, la condamnation de Louis Noguès, 71 ans, conseiller municipal au Mans, ex-Front national – il a été exclu – à 2 000 € d’amende pour « injure publique envers un groupe de personnes en raison de leur orientation sexuelle ».

Lors d’un conseil municipal du Mans, en février 2015, l’ancien chirurgien-dentiste avait ajouté, à propos du centre LGBT (lesbiennes, gay, bisexuels transsexuels) : « Vous avez oublié certainement la zoophilie, c’est ça qui me gêne. »

Louis Noguès a aussitôt annoncé qu’il allait se pourvoir en cassation. « C’est un jugement politique », commente-t-il.

Ouest France