Insultée et diffamée par des élus FN suite à un débat face à Marine Le Pen, une chef d’entreprise porte plainte

Une bellachone, Nathalie Gal, a porté plainte, fin mars, contre des membres du Front national. Cette plainte vise deux élus, un chargé de communication, et Gilbert Collard, secrétaire général du rassemblement Bleu marine.

Nathalie Gal, patronne d’une entreprise de tannerie, avait participé en tant que chef d’entreprise, à l’émission politique de France 2 le 09 février dernier en présence de Marine Le Pen. Elle lui avait dit à quelle point une sortie de la zone Euro serait préjudiciable pour sa société obligée d’importer des peaux d’Europe du nord. Elle estime avoir été diffamée et inondée d’insultes pendant plusieurs jours après l’émission sur les réseaux sociaux.

Elle a notamment été accusée d’être une comédienne payée par France 2 pour jouer les chefs d’entreprise face à Marine Le Pen.(…) Elle a déposé quatre plaintes avec constitution de partie civile auprès du doyen des juges, pour diffamation. Elle a aussi déposé plainte pour diffamation, insultes, et atteinte à l’image de son entreprise auprès du procureur de Limoges.

 

(…)On est en démocratie, dans un état de droit. Il y a des règles. Il semblerait que la plupart des gens aient admis que ces règles ne s’appliquent pas sur internet. Ils pensent que l’on peut insulter qui on veut, quand on veut. Et bien non. Ce n’est pas ma France. Ma France, c’est un endroit où il y a la liberté d’expression, où l’on peut aller à un débat démocratique sans que derrière, on m’insulte, on me diffame, on diffame mon entreprise et on atteigne mon image.(…)

France Bleu

Twitter sponsorise un tweet appelant à virer « les bougnoules » et « les noirs » de France

Un tweet raciste a particulièrement heurté les internautes tant par son contenu que par la forme de sa diffusion lundi 23 janvier 2017. Un utilisateur répondant au pseudo @DoflaYT et dont la spécialité est de parler des jeux vidéo sur YouTube a été victime de ce qui ressemble au piratage de son compte.

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La sponsorisation d’un tweet suppose le paiement d’une somme d’argent au réseau social afin que ce dernier lui offre une plus grande visibilité en le diffusant à des utilisateurs non-abonnés. Une technique généralement réservée aux contenus publicitaires et aux actions de communication.

(…)

Les internautes se sont particulièrement émus devant la possibilité même de sponsoriser des messages incitant à la haine sans que Twitter n’effectue un contrôle a priori de ces messages.

https://twitter.com/jszanchi/status/823299732269363201

RTL

Des militants pro-Trump créent des faux comptes Twitter et Facebook pour faire élire Marine Le Pen

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Après avoir réussi à placer leur candidat à la tête des Etats-Unis, certains militants de Donald Trump s’organisent pour faire gagner Marine Le Pen en 2017. Comme franceinfo auparavant, des journalistes du site américain BuzzFeed ont réussi à intégrer un groupe de discussion en ligne nommé « La grande libération de la France ». Dans cette conversation, une personne sous le pseudo de Trumpwin2016 demande aux internautes de créer de faux comptes Facebook et Twitter qui semblent français pour alimenter des pages pro-Marine Le Pen avec notamment des messages de soutien ou de diffuser des blagues sur François Fillon.

(…)

Pour que cette manipulation des réseaux sociaux ne soit pas trop visible, il est demandé de créer des comptes bien particuliers : « Dans l’idéal des jeunes, des filles mignonnes, des gays, des juifs, en gros tous les gens qui ne sont pas censés être pro-[Front national]« , explique Trumpwin2016 dans l’un de ses messages postés sur la conversation.

Des images « prêtes à l’emploi » sont aussi disponibles pour créer des messages de propagande et les diffuser sur ces réseaux. « Aujourd’hui, il y a une sorte d’alliance molle entre des néo-fascistes russes (…) et ‘l’alt-right’ internationale« , explique un utilisateur anonyme aux journalistes de BuzzFeed.

France Info

« On va égorger vos imams » « Sale PD »… des internautes au tribunal pour leurs tweets haineux

Des auteurs anonymes de tweets islamophobes ou homophobes ont été démasqués par la police après le dépôt de plaintes. Devant la justice, ils se font bien plus petits que sur les réseaux sociaux.

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Ils sont des milliers chaque jour à se cacher derrière un pseudo pour insulter ou menacer des internautes sur les réseaux sociaux. Sur Twitter par exemple, les trolls ont la belle vie et peuvent la plupart du temps injurier tranquillement — souvent sous le regard passif de la modération— sans craindre des poursuites judiciaires. Ce mercredi pourtant, plusieurs trolls qui se cachent habituellement derrière des pseusos anonymes, ont comparu devant la 17e chambre du TGI de Paris après avoir été démasqué par la police.

Intimidée et émue, Aurélie* est appelée à la barre pour expliquer un tweet qu’elle avait lâché juste après l’attentat contre l’église de Saint-Etienne de Rouvray et le meurtre du père Hamel en juillet 2016. À partir du compte @EuropeER, elle a entre autres messages islamophobes, posté ce tweet.

«Nous aussi on va égorger vos imams dans vos mosquées.»

La Délégation interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme (Dilcrah) signale son tweet au procureur et les enquêteurs parviennent à l’identifier.

Lire la suite sur Buzz Feed

9 mois de prison requis contre un militant d’extrême droite pour ses propos haineux sur Facebook

Mercredi matin, un homme de 47 ans a comparu devant le tribunal de Luxembourg pour incitation à la haine.

facebook condamne policier racisme

En mars et en mai dernier, il avait notamment écrit sur son profil Facebook qu’il « haïssait ces racailles d’étrangers et de demandeurs d’asile » (citation) et que tous les asiles pour réfugiés étaient un crime vis-à-vis de nos sans-abri.

En outre, l’accusé avait publié en février sur un autre profil Facebook, des photos qui illustraient sa sympathie pour le troisième Reich. L’une d’elle montrait une façade sur laquelle il était écrit “Es lebe der Führer ! Es lebe Deutschland !”. Il est reproché au prévenu d’avoir ainsi minimisé les crimes contre l’humanité du régime nazi.

L’expression « racailles d’étrangers et de demandeurs d’asile » montrait les opinions qu’il avait, en plus du fait qu’il faisait l’apologie du régime nazi. Ses profils Facebook étaient toujours accessibles.

Pour la représentante du Parquet, ce que l’homme avait écrit, était l’expression d’une haine profonde des réfugiés. Il savait précisément ce qu’il faisait, tout était public. Elle a finalement requis neuf mois de prison avec un sursis éventuel.

RTL

Le faux profil islamiste: démonstration d’une technique de la fachosphère

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Certaines des tactiques décrites ici ont déjà été repérées et détaillées dans cet article, preuve que cette stratégie n’est pas neuve, et que les Debunkers s’ étaient déjà attaqué:

http://www.debunkersdehoax.org/comment-contrer-la-rhetorique-d-extreme-droite

  • Quel est l’intérêt de cette tactique?

Il est triple:

-Il faut entretenir la peur, montrer que « l’ennemi » est présent.

-Montrer que « l’ennemi » s’attaque à leurs vrais et seuls opposants, c’est à dire la fachosphère.

-Annihiler la réflexion et le sens critique des lecteurs.

-Développer un rôle de catharsis

Nous avons donc fureté de longues heures dans les pages de la fachosphère afin de trouver ces faux profils. Et nous avons trouvé.

Ces profils sont protéiformes et servent les intérêts du moment et de chaque page.
Décryptage.

  • Le profil inexistant

Plusieurs exemples comme celui ci. Des « petites frappes islamistes » interviennent sur une page facebook, balancent des insultes et des menaces en message privé à l’administrateur de la page. Qui n’a plus qu’à publier la capture d’écran de ce message privé.
Problème.
Ces profils n’existent pas… Conclusion? Message fabriqué de toutes pièces par l’administrateur de la page. Simple, efficace.

Exemple:

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Deuxième exemple.

Cette fois le but est plus précis. Il s’agit d’attaquer une page « ennemie » de la vôtre. En l’occurrence, celle des Debunkers… Le but est alors de montrer la collaboration objective des « gauchiasses » que nous sommes avec les « islamistes ». Et de révéler qui est le véritable agresseur.

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Problème. Ce profil n’a jamais commenté notre page, n’a jamais été inscrit chez les DbK… Et pour cause ce profil n’existe pas…

Peu importe le but est atteint et les lecteurs de « sos racisme anti blancs » s’emballent sur une manipulation du facho tenant cette page:

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Lire la suite sur Debunkers de Hoax

« Qui est partant pour brûler du muzz ? » Un homme condamné pour son islamophobie sur Facebook

Un père de famille a été condamné pour les propos postés sur sa page Facebook en réaction à l’attentat à Charlie Hebdo.

facebook condamne policier racisme

Au soir même de cette sombre journée du 7 janvier 2015 endeuillée par l’attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo, un ingénieur père de famille du Nord vaudois laisse libre cours à sa colère sur sa page Facebook. A 18 h 20, il poste: «J’organise une Kristallnacht. Qui est partant pour aller brûler du muzz ?». Trois heures plus tard, il ajoute: «J’ai mon P226 qui doit bientôt arriver + le calibre 12». Un de ses contacts au moins en est offusqué. Il le dénonce. L’affaire est portée devant le Tribunal cantonal.

Les juges rappellent que la Kristallnacht fait référence à l’un des points culminants de l’antisémitisme qui a ravagé l’Allemagne des nazis et que le terme de «muzz» est une abréviation de «musulman». Quant au P226, c’est un modèle de pistolet, et le calibre 12 un fusil à pompe.

L’auteur du message a été reconnu coupable de discrimination raciale. Sans antécédent judiciaire, ce trentenaire a été condamné à 25 jours-amendes avec sursis et à une amende cash de 150 francs, quand bien même il a expliqué avoir agi sous le coup de l’émotion, sans intention de passer à l’acte. Il doit s’acquitter de plus de 3000 francs de frais de justice.

Aux yeux de la justice, les propos litigieux diffusés étaient non seulement propres à éveiller la haine, mais surtout leur publication sur Facebook les rendait visibles par les quelques centaines de contacts de leur auteur.

24 Heures

Twitter: les comptes néonazis rassemblent 22 fois plus d’abonnés que les comptes djihadistes

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« Aujourd’hui, les mouvements nationalistes blancs surpassent l’Etat islamique dans quasiment tous les indicateurs des réseaux sociaux, du nombre de followers au nombre de tweets par jour. » Après avoir étudié sur quatre ans des milliers de comptes Twitter de nationalistes blancs, néonazis et sympathisants de l’organisation Etat islamique (EI), les conclusions de J. M. Berger, chercheur à l’université George Washington, sont sans appel : le succès de l’EI sur ce réseau social est à relativiser au regard de l’influence grandissante des deux autres groupes extrémistes analysés.

Selon cette étude publiée début septembre, les comptes néonazis rassemblent aujourd’hui 22 fois plus d’abonnés que les comptes djihadistes. Ils tweetent également deux fois plus que les sympathisants de l’EI, dont le rythme en 2016 est évalué à 5,7 tweets par jour. Le chercheur, qui participe à un programme consacré à l’extrémisme, souligne le boom impressionnant de la communauté des nationalistes blancs sur Twitter, dont le nombre d’abonnés a augmenté de plus de 600 % depuis 2012.

Le Monde

Une pétition demande à Google de placer à nouveau la Palestine sur Google Maps

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Si vous tapez le mot Palestine dans Google, vous tombez sur la zone qui correspond à son territoire, mais aucun nom n’est indiqué sur la carte.

Sur Change.org les pétitionnaires accusent Google de prendre parti dans le conflit, de ne pas reconnaître l’Etat palestinien alors que l’Etat d’Israël, lui, est marqué en toutes lettres sur le service de cartographie Google Maps.

Signer la pétition

France Inter

#Rediff des sociétés européennes fournissent « sciemment » internet à … Daesh

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Qui fournit internet à l’Etat islamique ?

On le sait, Internet est le canal privilégié de l’Etat islamique pour diffuser sa propagande soignée et pour embrigader de nouvelles recrues. Mais comment l’organisation terroriste, basée dans des zones de guerre où il ne reste souvent plus grand chose des infrastructures de télécommunication, peut-elle être aussi connectée ?

Une enquête parue vendredi sur le site du Spiegel révèle que des sociétés européennes fournissent à l’organisation jihadiste un accès internet via satellite. Ses prestataires le font sciemment, d’après des documents obtenus par le journal allemand, selon qui ils pourraient relativement facilement couper cet accès. 

Le Spiegel explique que pour se connecter en Syrie ou en Irak, les membres de Daech achètent du matériel à Antioche, une ville située dans une province de Turquie limitrophe de la Syrie, où des milliers de paraboles permettent d’accéder à internet par voie satellitaire (contrairement à notre ADSL, qui est une connexion de type terrestre).

Révélation gênante : l’implication du groupe français de satellites Eutelsat (dont la Caisse des Dépôts, bras financier de l’Etat, est actionnaire). Contacté par le Spiegel, l’opérateur affirme qu’il ne peut pas contrôler à quelles fins sont utilisées ses terminaux et qu’il n’est pas en contact direct avec ses clients en bout de chaîne.

Libe

Facebook, Twitter… Les propos racistes se banalisent face au laxisme des modérateurs

Twitter, YouTube et Facebook vont être assignés en référé par SOS Racisme

Les discours racistes et de haine sont de plus en plus banalisés sur le Web, les mouvements qui en font l’apologie profitant de l’absence de sanctions pour y diffuser leurs messages : ce sont les conclusions d’une étude européenne publiée ce vendredi à Barcelone.

L’enquête qui a été menée dans cinq pays européens (Italie, France, Espagne, Roumanie, Royaume-Uni) dénonce notamment « la passivité » des médias sociaux face à ces discours dont la diffusion semble se renforcer, comme les partis extrémistes qui en font la promotion. « Internet a représenté un saut qualitatif pour beaucoup de choses, y compris la diffusion de discours de haine », a expliqué lors d’une conférence de presse Miguel Pajares.

Les enquêteurs ont notamment dénoncé auprès de Facebook cent commentaires racistes trouvés sur le réseau social numéro un et seulement neuf ont été éliminés. Selon eux, Facebook a indiqué que les autres ne remplissaient pas les critères pour être supprimés. Parmi ces commentaires, certains appellent à tuer des musulmans ou à envoyer les juifs dans des camps de concentration.

Chaque pays a une population cible privilégiée : les Gitans en Roumanie, les Arabes en France, les immigrés au Royaume-Uni, selon les auteurs. « Les gens ne dénoncent pas, car cela ne marche pas. Ces mécanismes ne sont pas efficaces […] les messages restent et continuent à promouvoir ces idéologies », a déploré Olga Jubany.

Le Point

Plus de 90 % de tweets mentionnant #IslamHorsDEurope dénonçaient ce hashtag

Sur Twitter, les internautes dénonçant les mots-clés haineux sont ceux qui en réalité participent le plus à leur donner de la visibilité. C’est, en substance, la conclusion à laquelle est arrivé le laboratoire belge ReputatioLab, qui a étudié la diffusion des mots-clés islamophobes, notamment #IslamHorsDEurope, après l’attentat de Nice qui a fait 84 morts et plus de 300 blessés.

Vendredi 15 juillet vers 23 heures, le mot-clé anti-islam était en tête des sujets de conversation sur le réseau social. Il a été lancé dans le cercle des comptes d’extrême droite dans la nuit, mais, remarque ReputatioLab, n’a pas rencontré d’audience au-delà de son cercle d’origine.

En milieu de journée, il n’était déjà plus utilisé dans sa communauté d’origine. « Le hashtag aurait plafonné et serait mort de sa belle mort vers 16 heures s’il n’avait pas été repris par ceux qui s’y opposaient », souligne l’auteur de l’étude, Nicolas Vanderbiest, interrogé par Le Monde.

C’est notamment une série de tweets d’indignation d’un internaute se revendiquant musulman et extrêmement suivi, vers 16 heures, qui lui a donné une large exposition et a relancé son usage.

C’est à partir de 16h que l’utilisation du hashtag se démocratise, surtout pour le condamner.

Dès lors, relève ReputatioLab, ce sont essentiellement les messages de condamnation du mot-clé qui contribuent paradoxalement à le faire monter, à la faveur des algorithmes de Twitter, qui ne distingue pas les contenus positifs des négatifs.

Le cas n’est pas inédit. En janvier 2015, rappelle le laboratoire belge, #JeSuisKouachi, né d’un tweet au second degré, a été repris d’abord par des djihadistes hors de France, puis par l’extrême droite, avant d’être propulsé trending topic (« sujet tendance ») à la suite d’une vague d’indignation.

Plus de 90 % de tweets anti-islamophobie

Sur les vingt tweets mentionnant #IslamHorsDEurope, les plus partagés, tous sont hostiles au mot-clé. Deux des trois les plus retweetés rappellent que certaines victimes de l’attentat étaient musulmanes. Mais comme le souligne Nicolas Vanderbiest, « sur Twitter, il est impossible de lutter contre un hashtag sans le faire monter » dans le classement des sujets de conversations.

L’immense majorité des tweets reprenant #IslamHorsDEurope étaient hostiles au discours islamophobe.

Le réseau social utilise des algorithmes au fonctionnement secret pour établir les trending topics. Plus encore que le nombre de tweets, qui n’est pas pris un compte s’il est élevé mais stable, c’est la variation du nombre de mentions, l’étendue géographique et le nombre des utilisateurs qui en parlent ainsi que le relais de comptes influents qui sont les principaux facteurs de mise en avant des mots-clés, explique l’auteur de l’étude.

Le 15 juillet, faute d’autre sujet de conversation important, il a suffi de 3 000 tweets pour que #IslamHorsDEurope devienne le sujet numéro un à 23 heures.

Le Monde

Twitter bannit un influent troll pro-Trump, après l’harcèlement raciste contre Leslie Jones

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Il est « l’un des pires trolls de Twitter », selon le site américain The Verge ; « l’ultime troll » pour Fusion ; « le plus fabuleux superméchant d’Internet », selon ses propres termes. Cheveux peroxydés, lunettes de soleil et gilet pare-balles sur des épaules nues : c’est ainsi que le Britannique Milo Yiannopoulos, 32 ans, s’est présenté dans la nuit de mardi 19 à mercredi 20 juillet au pupitre d’une soirée de soutien des militants LGBT pro-Trump, ouvrant son discours par un étonnant fait de gloire. « Je viens de me faire bannir de Twitter », s’est-il félicité, devant la journaliste de BuzzFeed Rosie Gray, qui a immortalisé la scène.

En l’occurrence, Twitter a décidé de son exclusion après la campagne de harcèlement raciste d’une violence inouïe subie par l’actrice afro-américaine Leslie Jones, actuellement à l’affiche du nouveau S.O.S. Fantômes aux Etats-Unis. Milo Yiannopoulos en est porté responsable, après qu’il s’est publiquement, et à plusieurs reprises, moqué de l’actrice en début de semaine.

L’exubérant journaliste du site néoconservateur Breitbart n’en est pas à sa première suspension de compte sur le réseau social : il avait déjà été sanctionné en juin, à la suite de la tuerie d’Orlando qui a fait 49 morts dans une boîte gay, pour des propos islamophobes. Mais cette suspension-ci est définitive, a assuré le réseau social à BuzzFeed.

Le Monde