Haute-Savoie : la justice ordonne de retirer d’un parc une statue de la Vierge au nom de la laïcité
Le tribunal administratif de Grenoble a pour la seconde fois sommé la petite commune de Publier, en Haute-Savoie, de déplacer une statue de la Vierge. Cette dernière est installée depuis 2011 dans un parc de la commune.
C’est la deuxième fois que la justice intervient. Le tribunal administratif de Grenoble a de nouveau sommé la ville de Publier en Haute-Savoie de déplacer une statue de la Vierge installée depuis 2011 dans un parc communal. Cette demande fait suite à une première injonction similaire du tribunal administratif, rendue en janvier 2015 au nom du principe de laïcité, mais qui n’a jamais été exécutée par la municipalité.
Dans son jugement, rendu le 24 novembre dernier et que l’AFP a pu consulter, le tribunal enjoint une nouvelle fois le maire sans étiquette de Publier, Gaston Lacroix, à « retirer du domaine public communal la statue de la Vierge portant l’inscription ‘Notre dame du Léman veille sur tes enfants' ». La commune a désormais trois mois pour exécuter le jugement, sous peine de devoir s’affranchir d’une « astreinte de 100 euros par jour », ajoute le tribunal, confirmant une information du Dauphiné Libéré.
« Je ne suis pas sourd aux décisions du tribunal administratif. Depuis 5 ans, je n’ai simplement jamais reçu aucune injonction des services de l’État », se défend Gaston Lacroix. « Je suis un élu républicain, garant de la laïcité. On va trouver un terrain privé », ajoute l’élu.
Installée en août 2011 sans débat préalable devant le conseil municipal, cette statue financée grâce au budget communal avait provoqué un tollé du côté des habitants. Cette décision, jugée « contraire aux principes de laïcité », avait poussé l’un d’eux, puis une association de militants prônant la libre-pensée, à porter l’affaire en justice. Face à la controverse, le maire de Publier avait décidé de retirer sa délibération et de vendre la statue, érigée pour 24.000 euros, à une association culturelle religieuse, qui l’a acquise après à un appel à dons.
Dans un second temps, Gaston Lacroix avait pris une délibération pour céder à cette association la parcelle de terrain de 36m2 où est installée la statue, afin qu’elle ne se situe plus sur le domaine public. Mais cette décision avait été retoquée par le tribunal administratif de Grenoble.
c’est du n’importe quoi,la laïcité c’est pouvoir faire ce que l’on veut en matière de religion,et,non pas interdire ce qui ne plait pas a certains qui feraient mieux de s’occuper des pauvres en france
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C’est votre réaction qui est n’importe quoi : les juges statuent sur les requêtes, examinent les arguments de chacun et tranchent : c’est leur métier et non le vôtre et vous n’avez aucun élément. Que diriez-vous s’il s’agissait d’uns sculpture à la gloire de l’Islam, hein ? Tiens, un crucifix à l’envers, symbole du Satanisme, ça vous direz ?
Défendre les pauvres n’a aucun rapport avec le sujet.
La laïcité, ce n’est pas seulement ce que vous dites. C’est, par exemple, la neutralité religieuse de l’Administration et de l’État. S’il s’agit d’un parc public et d’une statue récente (cela semble nettement le cas) il n’y a aucune raison de la laisser là. Les athées, pour qui aucun dieu n’existe (environ 40 % des Français, y compris « d’origine musulmane »), ont aussi le droit de circuler dans un lieu public sans être encore pollué par ces conn… dont ils soupent à longueur de journée depuis quelques années.
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C’est la laicité à la sauce Union soviétique.
Un anti cléricanisme. Eux ils avaient tout saccagé, détruit les églises, tout signe chrétien anéantis.
Les anti cléricaux c’est ça. Ils n’ont rien de laique. Ils sont extrémistes.
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