« Saleté de musulman »: un Américain chrétien victime d’un meurtre islamophobe

USA : Il tue un libanais chrétien car il pensait qu’il était musulman


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Khalid Jabara, un Américain de 37 ans, est mort vendredi dernier, victime d’un crime visiblement motivé par le racisme et l’islamophobie, apprend-t-on sur FoxNews23. La justice américaine était pourtant prévenue depuis 2013 de la haine que le meurtrier vouait à la famille de sa victime. Une famille qui était souvent l’objet d’insultes racistes et qui avait subi une première attaque du tireur à peine un an plus tôt.

Établie à Tulsa, petite ville de l’Oklahoma, la famille Jabara était en effet harcelée depuis plusieurs années par un de ses voisins. Ces Américains d’origine libanaise avaient d’ailleurs, à plusieurs reprises, prévenu les autorités.

De nombreuses alertes

Ils avaient prévenu la police quand Vernon Majors les traitaient de « sales Arabes » ou de « saleté de Libanais« . Des propos racistes auxquelles se mêlaient également des insultes islamophobes… Bien que les Jabara soient d’obédience chrétienne.

Ils avaient prévenu quand leur voisin avait volontairement renversé Haifa, la mère de famille il y a moins d’un an. La victime s’en était sortie avec de graves blessures, dont plusieurs fractures. Lors de cette attaque, à la suite de laquelle le suspect avait commis un délit de fuite, Vernon Majors était déjà en violation d’une ordonnance de protection émise par la justice américaine en 2013.

Suite à cette attaque à la voiture (pour laquelle le procès est fixé en mars 2017), le juge avait fixé une caution.

Là encore, les Jabara avaient prévenu les autorités qu’il fallait garder leur tourmenteur en détention jusqu’au procès. La caution en question était fixée à 60 000 dollars. L’accusé l’avait payée immédiatement, sortant ainsi de prison en attendant le procès fixé à mars 2017.

Épilogue tragique

Vendredi dernier, Khalid Jabara (37 ans) le fils d’Haifa, avait prévenu une nouvelle fois la police. Ce fut la dernière.

Cette fois il s’inquiétait du fait que son voisin soit armé d’un pistolet et craignait qu’il puisse s’en prendre une nouvelle fois à sa famille. Quelque instant plus tard, Khalid Jabara mourrait sous les balles de Vernon Majors.

Suite à cette tragédie, la soeur du défunt s’est fendue d’un texte qui fait son chemin sur les réseaux sociaux. 

Sans haine, elle y exprime sa tristesse et son incompréhension. Elle appelle surtout à une plus grande vigilance des autorités quant aux risques de crimes racistes ou haineux qui visent les minorités dans le climat « dérangeant » que connaissent actuellement les Etats-Unis, en pleine campagne présidentielle.

RTBF

Le directeur de campagne de Trump impliqué dans une affaire de corruption en Ukraine

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Dimanche, le New York Times a révélé que le directeur de campagne de Donald Trump serait impliqué dans une affaire de corruption en Ukraine. C’est le bureau ukrainien anti-corruption qui a dévoilé cette information concernant Paul Manafort.

Ses enquêteurs ont découvert un livre noir dans lequel figurent des centaines de noms écrits en cyrillique. Ce document secret a été retrouvé dans les locaux du Parti des régions, une formation pro-russe à laquelle appartenait le président Viktor Ianoukovitch, allié de Vladimir Poutine.

Ce dernier a été contraint de fuir en Russie au moment de la Révolution de 2014. Parmi les centaines de noms que contient ce registre, celui de Paul Manafort revient 22 fois entre 2007 et 2012. « Au cours de cette période, Manafort, qui travaillait alors comme consultant pour le Parti des régions, aurait touché secrètement 12,7 millions de dollars en espèces »

Ouest France

Etats-Unis : 2 femmes expulsées d’un avion d’American Airlines car musulmanes

« Ne demandez pas un verre d’eau si vous êtes un(e) musulman(e) à bord d’un avion d’American Airlines », a ironisé hier le site d’information Business Insider, qui rapporte l’histoire de deux femmes musulmanes expulsées mercredi matin d’un vol aux Etats-Unis.

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Niala Khalil, une journaliste et productrice de « Voice of America » et son amie se trouvaient à bord d’un vol de la compagnie aérienne américaine mercredi matin au départ de Miami à destination de Washington lorsqu’elles ont été priées de quitter l’avion.

« Après plus de 5 heures de retard, on nous a seulement offert un verre d’eau et un sac de bretzels et on nous a indiqué qu’il n’y aurait plus de repas et de boissons jusqu’à ce que l’avion quitte l’aéroport. On nous a aussi interdit de quitter l’avion pour acheter à manger ou utiliser les toilettes de l’aéroport », raconte l’américaine d’origine pakistanaise sur sa page Facebook.

Son amie, qui travaille pour le gouvernement américain, n’a pas manqué d’exprimer son mécontentement auprès d’un autre voyageur. « Si vous avez un problème, vous pouvez descendre de l’avion », lui aurait rétorqué un membre de l’équipage.

Un commentaire qui n’a pas laissé indifférentes les deux passagères : celles-ci l’auraient pris en photo pour l’identifier auprès d’une hôtesse de l’air afin d’adresser une plainte à American Airlines. Une représentante de la compagnie serait alors montée à bord de l’appareil, invitant les deux femmes à l’accompagner.

Des agents du service fédéral de la police de l’air (Federal Air Marshal Service) et d’autres officiers de la police de Miami les auraient accueillies à l’extérieur, auprès desquels le membre de l’équipage en question se serait plaint de « menaces »adressées par les voyageuses.

Ce n’est pas la première fois qu’American Airlines refoule des individus en raison de leurs origines ou leur religion. En avril dernier, Cenk Uygur, un passager musulman qui se plaignait d’un retard de quatre heures a été expulsé d’un vol. Motif ? Sa présence avait mis « mal à l’aise » le capitaine. En décembre 2015, trois autres musulmans avaient également été expulsés pour la même raison.

Yabiladi

Dylann Roof, le terroriste de Charleston agressé en prison

Dylann Roof, l’homme qui a tué neuf personnes dans une église noire de Charleston, en Caroline du Sud, en juin 2015, a été agressé en prison. 

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Le tueur de Charleston, Dylann Roof, a été agressé par un codétenu alors qu’il se trouvait hors de sa cellule. D’après le rapport de l’incident, l’agresseur a couru hors de sa cellule en apprenant que le meurtrier se trouvait dans les douches, et l’a passé à tabac, indique NBC. Le major du bureau du shérif, Eric Watson, a expliqué qu’aucune arme n’avait été utilisée pendant la bagarre et que Dylann Roof avait été conduit à l’infirmerie avant de regagner sa cellule.

Il encourt la peine de mort

En juin 2015, Dylann Roof avait tiré de sang froid sur les paroissiens de l’église noire de Charleston, alors qu’ils étudiaient la Bible. Il avait tué neuf personnes. Le meurtrier avait été vu sur des photos portant le drapeau confédéré, symbole de racisme et d’esclavage pour beaucoup d’Américains.

Mais les nombreuses photos accompagnant le texte rempli de haine et d’abominations laissent à penser que les mots ont bien été écrits par le meurtrier.

«Je souhaiterais avec passion que les nègres aient été traités de façon terrible à travers l’Histoire par les Blancs, que chaque Blanc ait un ancêtre possédant des esclaves, que la ségrégation ait été une institution diaboliquement opprimante. Si c’était le cas, alors tout aurait été plus simple. Mais ce n’est pas le cas. Tout est basé sur des mensonges historiques, des exagérations et des mythes. Nous ne méritons rien de tout ça», a notamment écrit le jeune homme.

D’après lui, «la ségrégation n’était pas une mauvaise chose, juste un moyen de se défendre».

Dylann Roof est inculpé de neuf assassinats et de trois tentatives d’assassinats et n’a depuis exprimé aucun remords. La justice fédérale américaine a annoncé en mai dernier qu’elle requerrait la peine capitale à l’encontre du suprématiste blanc lors de son procès.

Paris Match

Les Etats-Unis accordent une aide militaire de plus de 3 milliards à Netanyahu

Israël et les Etats-Unis se sont accordés sur deux points de friction des interminables négociations pour une aide militaire américaine de 10 ans. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déployé un responsable militaire important à Washington pour finaliser l’accord, qui devrait bientôt être signé.

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Le nouvel accord d’aide devrait prendre effet en 2018, à l’expiration de l’accord actuel.

Israël ne demandera pas de financement supplémentaire pour les 10 ans en entier, et dans les cinq dernières années, augmentera au fur et à mesure le montant dépensé sur le marché américain tous les ans, jusqu’à ce que le montant total de l’aide soit investi sur le marché intérieur des Etats-Unis.

Israël a déjà indiqué qu’il ne demanderait pas de financement supplémentaire pour 2017, qui fait partie des termes du dernier accord sur 10 ans. L’aide militaire pour 2017 est actuellement fixée à 3,1 milliards de dollars.

L’offre américaine qui est actuellement sut la table, décrite en juillet aux membres du Congrès dans une lettre de Susan Rice, conseillère à la sécurité nationale, comprend une promesse d’augmenter substantiellement l’aide, d’une valeur de 30 milliards de dollars, et de signer un nouvel accord qui constituerait « la plus grande promesse d’aide militaire à un pays dans l’histoire américaine ». 

La lettre a été envoyée en réponse à une missive signée en avril par 83 des 100 sénateurs appelant Obama à augmenter l’aide étrangère à Israël et à signer le nouvel accord. 

Dans le cadre de l’accord existant, Israël peut dépenser environ 25 % de l’aide qu’il reçoit en dehors des Etats-Unis, et 13 % supplémentaires en carburant pour ses avions ; des permissions qu’aucun autre récipiendaire de l’aide américaine ne reçoit.

Cet accord a débuté dans les années 1980, pour construire l’industrie militaire israélienne, qui a prospéré, aidait Israël à entrer dans le top 10 mondial des exportateurs d’armement, et un concurrent des Etats-Unis.

The Time Of Israel

Mort d’Adama Traoré : le «New York Times dénonce «l’impunité» de la police française

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Dans un éditorial consacré à la mort du jeune noir à Beaumont-sur-Oise, le quotidien américain fustige le racisme de la police hexagonale et l’indifférence du gouvernement.

«Black Lives Matter in France, Too» : dans un éditorial, qui reprend en titre le nom du mouvement de lutte contre les violences policières né aux Etats-Unis, le New York Times dénonce le comportement de la police française dans l’affaire Adama Traoré – ce jeune Noir décédé le 19 juillet lors de son interpellation à Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise).

Le décès de ce jeune homme de 24 ans, dont la mort reste toujours sans explication officielle, alors que deux expertises font état d’une «asphyxie», a entraîné «de violents affrontements entre les minorités en colère et des officiers de police», rappelle le quotidien américain, qui dresse un parallèle avec les émeutes d’octobre 2005 déclenchées après la mort de Zyed et Bouna dans un transformateur EDF à Clichy-sous-Bois – dossier dans lequel les deux policiers poursuivis ont d’ailleurs été relaxés, rappelle le quotidien.

«Culture d’impunité profondément ancrée»

Depuis, les manifestants ont repris à leur compte le mouvement Black Lives Matter, né de l’autre côté de l’Atlantique, se félicite le New York Times, qui ne s’étonne pas de cette réappropriation : «Il y a des différences importantes entre les histoires des relations interraciales aux Etats-Unis et en France, où le racisme prend racine dans le passé colonial français, explique le quotidien. Cependant, il n’est pas surprenant que le mouvement Black Lives Matter trouve un écho en France : les organisations de défense des droits de l’homme ont fait état ces dernières années d’une culture d’impunité, profondément ancrée au sein de la police française, et donnant lieu à des abus à l’égard des minorités», détaille le quotidien américain, qui cite notamment une étude de 2009 sur le délit de faciès, selon laquelle un Noir ou un Arabe (ou perçu comme tel) à six à huit fois plus de chances de se faire contrôler à Paris.

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Un général américain retweete – et supprime – un post antisémite

Un général américain à la retraite qui s’est exprimé à la Convention nationale républicaine de la semaine dernière est critiqué sur Twitter pour avoir retweeté un post qui semble blâmer les Juifs pour la récente fuite de mails du Comité national démocratique.

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Le lieutenant-général Michael Flynn a par la suite supprimé le tweet et présenté des excuses.

« La machine démocratique corrompue va faire et dire quoi que ce soit pour obtenir #NeverHillary (jamais Hillary) au pouvoir. C’est un nouveau coup bas », écrit Flynn dans le message original, dans un message auquel est attaché un tweet depuis un compte du nom de Saint Bibiana.

Le tweet joint semble se moquer d’une déclaration de la campagne d’Hillary Clinton disant que la Russie est derrière la fuite des e-mails du Comité national démocratique afin d’embarrasser le parti et d’aider à faire élire Donald Trump. Il laisse entendre que les Juifs sont en réalité derrière la publication des e-mails.

« CNN est impliqué. L’URSS est à blâmer !, déclare le tweet, ajoutant : « Plus maintenant, Juifs. Plus maintenant ».

Dans son tweet d’excuses, Flynn a dit qu’il souhaitait seulement tweeter le lien vers un article de CNN inclus dans le message antisémite. « Voilà ce qui aurait dû être retweeté… le retweet d’avant était une erreur », a écrit Flynn. « Mes plus sincères excuses ».

Time Of Israel

Etats-Unis. Il faisait passer de la drogue en prison avec sa Bible

Un gardien de prison a été arrêté samedi dernier à Florence en Alabama (Etats-Unis) pour contrebande. Employé depuis 3 mois, ce dernier aurait fait passer en douce de la drogue grâce à sa Bible.

Capture d’écran 2016-07-27 à 13.05.48.pngAprès avoir contemplé l’extérieur d’une cellule, Kenneth Lee Lawson peut désormais l’admirer de l’intérieur. Alors qu’il travaillait dans le centre de détention de Lauderdale à Florence, Alabama, il a été arrêté samedi dernier, soupçonné de faire passer des drogues illégales et du tabac derrière les barreaux. Fait amusant rapporté par le Times Daily, pour faire passer la contrebande, il utilisait….sa Bible.

Case prison

Après avoir entendu des rumeurs d’une possible contrebande, l’officier a été placé sous surveillance par le personnel pénitencier. Ses collègues ont alors retrouvé des narcotiques dans la Bible qu’il amenait avec lui au travail. Du tabac ainsi que d’autres drogues ont été découverts dans ses affaires par la suite, menant à son arrestation

« Au lieu de surveiller les prisonniers et travailler au centre de détention, M. Lawson en est devenu un résident. » indique le shérif.

Ouest France

Trump accusé d’agression sexuelle, une ex-employée sort du silence

Nouvelle polémique autour de Donald Trump. Alors que le milliardaire vient tout juste d’obtenir l’investiture républicaine pour la prochaine élection présidentielle américaine, une maquilleuse qui avait porté plainte contre lui pour tentative de viol en 1997 a décidé de sortir du silence. Près de 20 ans après les faits, Jill Harth s’est confiée dans une interview au Guardian. Elle avait commencé à travailler pour lui en 1992. À l’époque, elle affirme avoir subi les avances insistantes de Donald Trump lors d’une soirée dans le manoir de l’homme d’affaires en Floride.

« Il m’a poussée contre le mur de la chambre, m’a tripotée et a de nouveau essayé de soulever ma robe. J’ai dû lui dire : Qu’est-ce que tu fais ? Arrête ! C’était choquant de sa part de faire cela parce qu’il savait que j’étais en couple avec George et il savait qu’il était dans la pièce d’à côté avec les autres », a-t-elle raconté dans les colonnes du Guardian. Jill Harth avait déposé une plainte en 1997 avant de la retirer quelques jours plus tard. Traitée de menteuse par la famille Trump, elle a aujourd’hui décidé d’engager une avocate. « Personne ne m’a défendue, c’est pour ça que je prends la parole. Vous pouvez me croire ou non, mais j’ai vécu un enfer et je dois le revivre aujourd’hui », a déclaré Jill Harth.

Trois victimes ?

Une prise de parole qui tombe mal pour le candidat républicain à la Maison-Blanche, qui tente, après plusieurs mois de provocations, d’édulcorer ses discours pour fédérer le plus d’Américains possible autour de sa candidature. D’autant que ce cas pourrait ne pas être isolé. Fin juin, le Huffington Post américain évoquait la présence dans un dossier d’une inconnue qui aurait porté plainte contre Donald Trump en 1994 pour viol, alors qu’elle n’était âgée que de 13 ans au moment des faits.

Deux affaires qui viennent s’ajouter aux confessions de la première femme de Donald Trump, Ivana Trump, dans un livre dans lequel elle décrivait certains de leurs rapports sexuels en expliquant qu’elle s’était « sentie violée ». À court terme, cela pourrait bien embarrasser le candidat républicain dans sa course à la Maison-Blanche.

Le Point

 

Agressions sexuelles: le président de Fox News contraint de démissionner avec une prime de 40 millions de $

Le co-fondateur et directeur de Fox News Roger Ailes a dû démissionner face à des accusations d’agression sexuelle sur des journalistes de la chaîne. Le vice-président actuel de la chaîne Rupert Murdoch prendra la place laissée vacante.

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La démission de Roger Ailes, déposée le 21 juillet, fait suite à des accusations formulées par l’ancienne présentatrice de Fox News Gretchen Carlson, ainsi que par d’autres employées. Rupert Murdoch, président exécutif de la 21st Century Fox, deviendra le président-directeur général de Fox News à la suite de cette démission.

Gretchen Carlson a porté plainte contre Fox News, affirmant qu’elle avait été licenciée pour avoir refusé de coucher avec Roger Ailes, en qualifiant en sus l’environnement de travail de discriminatoire. Au moins six autres femmes ont aussi accusé leur supérieur d’avoir eu un comportement similaire au cours de sa longue carrière.

«Toi et moi aurions dû avoir une relation sexuelle il y a bien longtemps, et tu aurais été bonne et meilleure, et j’aurai été bon et meilleur. […] Parfois les problèmes sont plus faciles à régler ainsi», aurait déclaré Roger Ailes à Gretchen Carlson, selon la plainte déposée par celle-ci. La présentatrice a été par la suite rétrogradée dans une émission moins regardée, a vu son salaire réduit, avant d’être finalement licenciée.

L’homme de 76 ans a démenti les accusations, mais la 21st Century Fox a néanmoins décidé, après avoir étudié les faits, que Roger Ailes ne pouvait être maintenu à son poste, moyennant une prime de départ de 40 millions de dollars. 

RT

Etats-Unis : un musulman expulsé d’un avion après la remarque raciste d’une hôtesse

Un musulman a été débarqué d’un vol d’American Airlines après qu’une hôtesse de l’air ait annoncé son nom dans les hauts parleur de l’avion, son numéro de siège et déclaré qu’elle le surveillerait.

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Alors que Mohamed Ahmed Radwan avait embarqué sur un vol d’American Airlines à Charlotte, en Caroline du Nord, l’hôtesse a pris le micro et déclaré : «Mohamed Ahmed, siège 25 A : Je vous ai à l’œil

L’employée n’a fait aucune annonce concernant d’autres passagers. Le passager a demandé à l’hôtesse pourquoi elle avait fait cette annonce et elle lui aurait répondu qu’il était «trop sensible».

Mohamed Radwan est alors allé se plaindre auprès de deux autres employés de la compagnie, qui lui ont demandé de quitter l’avion car il mettait l’hôtesse de l’air «mal à l’aise».

Incapable de régler ce contentieux avec la compagnie American Airlines, le conseil des relations islamo-américaines (CAIR) a porté plainte auprès du ministère américain des Transports.

«Au vu de la montée continue des crimes racistes et de la rhétorique anti-musulmans aux Etats-Unis, ce genre de conduite blessante ne devrait pas être tolérée par nos compagnies aériennes nationales, qui doivent transporter toutes les personnes sans discrimination», peut-on lire dans la missive.

En réponse, une porte-parole d’American Airlines a publié un communiqué affirmant que la compagnie avait bien été contactée par le CAIR et, après avoir étudié le dossier, conclu «qu’aucune discrimination n’avait eu lieu». L’entreprise ajoutant «ne pas tolérer les comportements racistes et discriminatoires parmi ses employés».

RT

USA: JPMorgan ferme 30 comptes bancaires car les propriétaires sont musulmans

Un juge américain a jugé recevable la plainte pour discrimination raciale d’une famille musulmane dont les comptes avaient été fermés sans raison valable en 2014 par la banque JPMorgan Chase.

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Cette action judiciaire, intentée en février par le couple Najah et Kathy Manni et leurs deux enfants, accuse également l’établissement d’avoir qualifié M. Manni de «risque réputationnel», selon des documents consultés jeudi par l’AFP.

Le juge Sean Cox d’un tribunal de Detroit (Michigan, nord) estime que la discrimination serait une explication «plausible» derrière la fermeture de plus de 30 comptes bancaires pourtant bien approvisionnés des Manni.

Il a ainsi rejeté une motion de JPMorgan Chase dont la ligne de défense a toujours été de dire que sa politique lui donne le droit de clôturer tout compte de dépôt quand elle le souhaite, avec ou sans raison. La banque rejette en outre toute accusation de discrimination.

«Le tribunal estime que Najah Manni a de quoi pour prétendre à la malveillance», a conclu le magistrat dans sa décision rendue mercredi mais mise en ligne ce jeudi.

Les Manni disposaient notamment auprès de JPMorgan Chase d’un compte pour leur société JM Adjustment Services (JMA), approvisionné à hauteur de 5 millions de dollars, selon leur plainte. Cette société fournissait aussi des services à JPMorgan, qui y a mis fin en 2015.

Depuis quelques temps aux Etats-Unis, des groupes représentant des Américains d’origine arabe ont fait état de clôtures de comptes bancaires fermés sans explication.

En 2013, la ligue de défense des droits des Arabes-Américains a déposé un recours collectif, dont une première décision est attendue au courant de l’été.

TDG

Un conseiller de Donald Trump appelle à « fusiller » Hillary Clinton

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La haine envers Hillary Clinton atteint des sommets inimaginables dans le camp républicain, survolté par la convention d’investiture de Donald Trump qui se déroule à Cleveland du lundi 18 au jeudi 21 juillet.

Alors que les participants à cet événement se sont mis mardi soir à crier en coeur que la candidate démocrate devait être enfermée en prison et que les invités qui se suivent sur scènes promettent le chaos si jamais l’ancienne Secrétaire d’État venait à succéder à Barack Obama en novembre prochain, un conseiller de Trump a déclaré à la radio que cette dernière méritait d’être « fusillée », a repéré Buzzfeed

“Je suis un ancien combattant. Mon fils est parti combattre en Irak. Pour moi Hillary Clinton est comme Jane Fonda avec la guerre du Vietnam. Tous ces mensonges aux mères des soldats morts à Benghazi, c’est une honte. Elle s’est complètement plantée sur l’utilisation de ses emails aussi. Tout ça me dégoute. Elle devrait être mise face à un peloton d’exécution et fusillée« , a lancé Al Baldasaro.

Huffington Post

USA : Depuis 2004, près de 4 500 enfants ont été mariés dans l’État de Virginie

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Se marier avec une fillette de 12 ou 13 ans ? C’était possible sous certaines conditions dans l’État de Virginie, aux États-Unis. La législation locale vient enfin d’y mettre un terme.

En Virginie, s’unir avec une fille mineure était en effet possible à certaines conditions : les parents devaient apporter leur bénédiction, et la petite fille être enceinte, rapporte le Washington Post. Dorénavant, la loi, soutenue par deux femmes politiques (l’une républicaine, l’autre démocrate), autorise le mariage entre personnes majeures uniquement.

Les jeunes filles entre 16 et 18 ans peuvent elles aussi passer devant Monsieur le maire, mais à la condition qu’elles soient émancipées de l’autorité parentale.

Ainsi, la nouvelle législation devrait permettre de « freiner les mariages forcés, la traite des personnes et le viol déguisé en mariage », ajoute le journal américain. Selon certains activistes, cités par le Washington Post, des agresseurs pouvaient en effet échapper à une enquête en se mariant tout simplement avec leur victime.

Entre 2004 et 2013, près de 4500 enfants étaient mariés en Virginie, précise le site américain. Parmi ceux-ci 200 étaient âgés de 15 ans et moins et 90% étaient des filles.

Une réalité troublante, dans un pays comme les États-Unis, que le youtubeur Coby Persin avait dénoncé en vidéo, en février 2016. Dans un film de 4 minutes 28, l’animateur avait mis en scène un homme de 65 ans et sa jeune épouse de 12 ans en plein milieu de Times Square, à New York.

Le Figaro

USA: Prendre des photos sous les jupes des femmes est désormais légal dans l’État de Géorgie

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Une décision de justice dans l’État de Géorgie pourrait faire réfléchir beaucoup de femmes à deux fois avant de porter une jupe en public.

La Cour d’appel de Géorgie a récemment statué sur l’intrusion dans la vie privée, qui exclu désormais les photos prisent sous la jupe d’une femme en public.

Derrière des portes closes, comme une chambre, une salle de bain, la loi la protège, mais si le même type de photo est prise dans un supermarché ou sur le trottoir, c’est tout a fait légal.

CBS 46

Twitter bannit un influent troll pro-Trump, après l’harcèlement raciste contre Leslie Jones

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Il est « l’un des pires trolls de Twitter », selon le site américain The Verge ; « l’ultime troll » pour Fusion ; « le plus fabuleux superméchant d’Internet », selon ses propres termes. Cheveux peroxydés, lunettes de soleil et gilet pare-balles sur des épaules nues : c’est ainsi que le Britannique Milo Yiannopoulos, 32 ans, s’est présenté dans la nuit de mardi 19 à mercredi 20 juillet au pupitre d’une soirée de soutien des militants LGBT pro-Trump, ouvrant son discours par un étonnant fait de gloire. « Je viens de me faire bannir de Twitter », s’est-il félicité, devant la journaliste de BuzzFeed Rosie Gray, qui a immortalisé la scène.

En l’occurrence, Twitter a décidé de son exclusion après la campagne de harcèlement raciste d’une violence inouïe subie par l’actrice afro-américaine Leslie Jones, actuellement à l’affiche du nouveau S.O.S. Fantômes aux Etats-Unis. Milo Yiannopoulos en est porté responsable, après qu’il s’est publiquement, et à plusieurs reprises, moqué de l’actrice en début de semaine.

L’exubérant journaliste du site néoconservateur Breitbart n’en est pas à sa première suspension de compte sur le réseau social : il avait déjà été sanctionné en juin, à la suite de la tuerie d’Orlando qui a fait 49 morts dans une boîte gay, pour des propos islamophobes. Mais cette suspension-ci est définitive, a assuré le réseau social à BuzzFeed.

Le Monde