Marc, braqueur multirécidiviste, condamné a 10 ans de prison

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Muet comme une carpe durant toute l’instruction et son premier procès, Marc Beauvineau a parlé ce lundi, s’est expliqué, a reconnu les faits et, forcément, cela change pas mal de choses au moment de l’addition. Sa peine a hier largement été revue à la baisse.

Ce mardi, la cour d’assises en appel de Meurthe-et-Moselle, présidée par Catherine Hologne, a en effet condamné ce braqueur multirécidiviste, auteur de quatre vols à main armée dans les Vosges en janvier 2011, à 10 années de réclusion criminelle.

Marie-Claude Weiss rappelle que Beauvineau a déjà été condamné à deux reprises par une cour d’assises pour des braquages. « La justice lui a déjà tendu de nombreuses perches. Elle a prononcé des confusions de peines, lui a accordé une permission de sortie qu’il a mise à profit pour refaire des vols à main armée… Il parle d’une vie gâchée mais c’est de son propre fait ».

Un peu plus tôt dans la journée, Steve Rémy, avec lequel il avait commis ces quatre braquages mais qui, lui, n’avait pas fait appel de sa condamnation à 12 ans (pour un total de 11 faits), était venu apporter son écot à la défense de Beauvineau : « On s’est connus en détention, à Toul. En fait, il ne voulait plus faire de braquages, c’est moi qui lui ai demandé ».

Vosges Matin

Daniel, condamné pour avoir égorgé une septuagénaire après l’avoir cambriolé

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Daniel Trey, a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle dans la nuit de lundi à mardi pour le meurtre en 2001 d’une septuagénaire à Eysus dans les Pyrénées-Atlantiques. Ce drame a été élucidé douze ans après grâce aux révélations de sa complice et ex-épouse qui le faisait chanter. Jugée à ses côtés par la Cour d’assises de Pau, cette dernière a été condamnée à 13 ans de réclusion criminelle.

Marguerite Lagrave, 78 ans, avait été retrouvée morte à son domicile d’Eysus, près d’Oloron-Sainte-Marie, en novembre 2001, avec de multiples traces de coups au visage et deux plaies d’égorgement à l’arme blanche. Tous ses biens de valeur avaient été volés. Les enquêteurs n’avaient pas élucidé ce meurtre et une ordonnance de non-lieu avait été prononcée en septembre 2005.

Daniel Trey avait reconnu avoir cambriolé le domicile de la septuagénaire et l’avoir tuée après avoir « paniqué ». Il avait également déclaré que son ex-épouse « se trouvait avec lui au moment des faits, qu’elle était restée dans la voiture, mais l’avait aidé à faire disparaître les indices » et l’arme du crime.

Daniel Trey, aujourd’hui âgé de 41 ans, avait été mis en examen pour « meurtre précédé, accompagné ou suivi, d’un autre crime » et Karine Barboure, coiffeuse âgée de 39 ans, pour « complicité de vol avec arme » et « tentative d’extorsion », en raison du chantage qu’elle avait exercé sur son ex-mari.

Europe 1

Jean-Philippe, multirécidiviste, condamné pour la 24ème fois

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« AU BOUT D’UN MOMENT, on en a ras-le-bol, c’est aussi pour ça que je suis venu aujourd’hui.

Nous avons été victimes de douze vols en six ans, avec les difficultés que cela suppose pour retrouver une assurance. Pour une fois qu’on arrive à trouver un coupable, je voulais le voir en face. »

Ce garagiste n’est que l’une des vingt parties civiles du dossier. Une affaire pour laquelle Jean-Philippe Vissant, 29 ans, doit répondre de 25 délits et infractions. Dont onze vols, cinq faits de violences – dont deux sur sa compagne -, des destructions de véhicules par incendie, des menaces, des délits de fuite…

Le tout commis entre juin 2014 et fin août 2015 à Saône, Rurey, Busy, Mamirolle, Pugey, Épeugney… Sachant, comme le rappelle le procureur Margaret Parietti avant de requérir quatre ans ferme, qu’« en treize ans de délinquance continue, les tribunaux ont prononcé à son encontre sept ans et huit mois d’emprisonnement ferme. Qu’il a fait l’objet de cinq mandats de dépôt et d’un mandat d’arrêt ».

Et le parquet de poursuivre : « Ce qui m’inquiète, c’est son comportement. Il est arrivé à l’audience les mains dans les poches. Détendu. Il n’a jamais travaillé de sa vie. C’est un boulet pour la société ! Et s’il ressort demain, il recommencera. Car il ne semble pas prêt à se remettre en question ».

Le prévenu, en effet, ne reconnaît rien, en dehors des coups sur sa compagne.

Le stock-car avec son véhicule dans les voitures de personnes qui ne lui revenaient pas ? « C’est pas moi. » Le fait qu’on ait retrouvé son ADN dans les vestiaires d’un club de foot qui venait d’être cambriolé ? « Je ne sais pas. » Les victimes qui le désignent formellement ? « Ça se peut mais c’est pas moi ! »

Le tribunal a relaxé Jean-Philippe Vissant pour huit faits « au bénéfice du doute ». Reconnu coupable des dix-sept autres, il a été condamné à quatre ans dont un avec sursis et mise à l’épreuve. Déjà incarcéré depuis trois mois dans le cadre d’une autre affaire, il devra donc purger trois ans supplémentaires.

Est Républicain

Hubert condamné à trois ans de prison pour avoir prostitué 2 742 fois sa compagne

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Dans le box, Hubert, 54 ans s’appuie sur la rambarde comme au comptoir. L’autre main, figée sur son front qu’il plisse à l’écoute du récit accablant de la présidente du tribunal qu’il a pourtant reconnu.

« Madame a remis aux gendarmes cinq agendas dans lesquels étaient mentionnés les rendez-vous que vous fixiez pour elle par SMS depuis 2011 », commence la présidente qui comptabilise 2 742 passes sur une période de quatre ans. Des prestations -70 € la fellation, 100 € le rapport sexuel de 45 minutes et jusqu’à 500 € pour une nuit entière- à raison de deux à cinq passes par jour, qui pouvaient rapporter jusqu’à 1 500 euros par semaine.

« Nous allions dans un club libertin, et quelques fois au bois, à Ferrières-en-Brie. Mais un jour, il m’a demandé de me prostituer parce qu’il venait de perdre son travail et qu’il avait des dettes.

Au début j’ai accepté mais très vite j’ai voulu tout arrêter », témoigne-t-elle timidement.

Jocelyne raconte : « Déjà pour le libertinage, il me forçait, il me serrait fort les poignets et me disait qu’il fallait que je sois gentille », se justifie Jocelyne qui a glissé du libertinage à la prostitution en quelques mois sous l’emprise de son compagnon.

Et elle déroule. Les vêtements qu’il la forçait à acheter et à porter, les teintures capillaires rose, turquoise, violet imposées, la perte de poids forcée jusqu’à maigrir de 23 kg, l’interdiction de parler de son activité à sa fille aînée ou à quiconque, de conduire, d’avoir un téléphone portable… Et tout aurait sûrement continué si leur fils de cinq ans n’avait pas lâché quelques bribes de ce qui se déroulait à la maison à l’école en septembre dernier.

Car au proxénétisme, il faut ajouter que durant les passes de sa compagne, Hubert attendait avec son fils dans la voiture. « Les clients auditionnés racontent avoir croisé le petit garçon et le compagnon de madame », insiste l’avocate de Jocelyne qui rappelle « les passes imposées alors que madame était enceinte de leur fils »

Il a été condamné ce mardi soir à trois ans de prison dont un an de sursis mise à l’épreuve par le tribunal correctionnel de Meaux.

Le Parisien

Roland et Gaëtan condamnés après avoir pillé une dizaine d’églises

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« Le préjudice est inestimable et universel. On a arraché des objets à l’histoire de France. »

L’emphase justifiée de la procureure Azanie Julien-Rama contraste avec les forfaits si prosaïques des quatre prévenus. Roland Verdin explique avoir enlacé seul avec une corde la massive statue d’un calvaire de Chérisy (au sud d’Arras) pour la faire tomber de son socle…

Il en tirera 2 000 € à Tournai. Mais en ce milieu d’année 2013, l’activité principale de cet ancien antiquaire est de fracturer des églises et de faire main basse sur des statues et des candélabres, à chaque fois écoulés pour quelques centaines d’euros de l’autre côté de la frontière.

Cela faisait un moment que les policiers, qui avaient ouvert une enquête après la hausse phénoménale de vols dans les églises au nord de Paris, pistaient le quinquagénaire. Un « tracker » avait été placé sur sa voiture, on suivait ses allées et venues.

Un voleur incorrigible, ce Verdin. Lorsqu’il « visite » sa première église, en mai 2013 à Regnauville, il sort tout juste d’un an de détention… pour des faits similaires instruits à Béthune. Il a déjà huit condamnations, la plupart pour vols, au casier. Cheveux poivre et sel, malingre, un peu voûté, la main sur la bouche face à la juge Élise Hibon, il avoue tout, sauf deux expéditions.

L’Arrageois a embarqué trois connaissances dans cette galère, eux aussi attirés par l’argent facile. Gaëtan Plinguier, 35 ans, au casier lui aussi bien fourni, et P. L., 46 ans, jamais condamné. Tous les deux ont participé à deux expéditions. Avec J.-P. L., le quatrième, ils ont tous fait au moins huit mois de détention provisoire.

Car sur la fin, en novembre, l’affaire prend une autre tournure : à Hermaville, un septuagénaire est malmené et ligoté par des hommes cagoulés, qui volent divers objets. La voiture de Verdin est repérée sur place. Lui seul, finalement, est condamné en tant que complice sur ces faits. Il écope de cinq ans de prison. Plinguier de huit mois ferme et P. L. de quatre mois avec sursis. J.-P. L. est relaxé au bénéfice du doute.

Jean-Pierre escroque 2 migrants ensuite les dénonce a la police comme terroristes

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Il avait dénoncé deux sans-papiers tunisiens comme étant des terroristes. Il voulait en fait simplement se débarrasser d’eux, après leur avoir soutiré plusieurs milliers d’euros. Il a été condamné à six mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Nice.

Il s’était présenté comme un ancien policier municipal et avait dénoncé deux sans-papiers tunisiens comme étant des terroristes. Mobilisant plusieurs officiers de la police judiciaire, l’enquête a simplement prouvé le peu de scrupules de l’homme.

Après avoir soutiré plusieurs milliers d’euros aux deux sans-papiers en échange de la régularisation de leur situation, Jean-Pierre R., 42 ans et ancien agent de surveillance de la voie publique de la ville de Nice, les avait dénoncé au commissariat.

Il a été jusqu’à inventer des menaces de mort proférées contre sa fille et lui-même, ponctuées d’un « Allahou Akbar« . Le prévenu a finalement craqué en garde à vue, avant d’être condamné à douze mois de prison, dont six ferme, par le tribunal correctionnel de Nice.

Nice Matin

Sebastian, condamné pour avoir carjacké une dame de 67 ans

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L’homme qui avait braqué une femme de 67 ans sur le parking de Match rue de Solférino a été jugé jeudi après midi en comparution immédiate. La procureure a requis quatre ans de prison pour « des faits glaçants ».

« Il a attendu que quelqu’un arrive. Délibérément, il a choisi une personne vulnérable puis lui a pointé une arme sur la poitrine, à quelques centimètres » La procureure Elodie Buguel insiste sur « l’absence totale de remise en question du prévenu ».

Face au ministère public, dans le box des prévenus, Sébastien Nowak ne bronche pas. Le corps maigre et le visage émacié, ce Lillois de 36 ans est jugé pour avoir braqué une automobiliste sur le parking de Match mercredi à 13 h.

Il a brandi une arme qui s’est révélée un pistolet à pétard. La victime a été terrorisée. « Au point, dira son avocat Me Gaspard Okitadjonga, que depuis, elle reste terrée chez elle ». Un passant est intervenu et a fait fuir le voleur.

Sébastien Nowak a un passé judiciaire chargé : « Seize mentions dont quatorze pour des atteintes aux biens » rappelle Élodie Buguel. Le tribunal a condamné Sébastien Nowak à trente mois de prison. Il a été incarcéré.

La Voix du Nord

L’ADN démontre qu’il est le père de ses quarte enfants, Brigitte violée par son père

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Poursuivi pour des viols aggravés sur l’une de ses filles, ce septuagénaire du Lunévillois comparaissait libre.

C’est sa fille, alors âgée de 38 ans, qui a dénoncé les faits en mars 2009. Ce jour-là, entendue dans le cadre d’une audience d’assistance éducative par un juge pour enfants, celle que nous prénommerons Brigitte a assuré qu’elle était violée par son père depuis l’âge de 12 ans. Elle a en effet aussi ajouté que son propre père était celui de ses quatre enfants à elle, nés en 1989, 1993, 2000 et 2003…

Entendu, le septuagénaire a clamé son innocence et ce, quand bien même les analyses ADN sont venues scientifiquement prouver sa paternité.

C’est la seconde fois que le vieil homme quitte la cour d’assises de Meurthe-et-Moselle sans connaître le sort que lui réservent les jurés. En mai dernier, il avait en effet déjà fait un malaise, juste avant la plaidoirie de son avocate…

Est Republicain

Thierry, sortie de prison depuis 2 jours, il écope de sa 18ème condamnation pour vol

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Le 18 octobre, Thierry Carpentier, 38 ans, est libéré de prison, où il vient de purger sa dix-septième condamnation. Deux jours plus tard, il est de nouveau interpellé par la police, pour un énième vol.

Thierry Carpentier est sorti de prison, le 20 octobre, il entre dans une brasserie de la rue Louis-Martel. Repère une veste posée sur une chaise. Il l’enfile et ressort avec comme si de rien n’était.

Sauf que le propriétaire se rend vite compte que sa veste a disparu et file la rechercher dans la rue. « Au début, j’ai juste cru que le monsieur s’était trompé de blouson… », explique-t-il au tribunal. Il demande à récupérer son vêtement mais constate alors que le portefeuille n’est plus là. Le ton monte.

« Je l’ai attrapé par le colback », décrit la victime au tribunal. En réplique, Thierry Carpentier sort un cutter. Il n’a pas le temps de s’en servir qu’il est plaqué au sol par un ami de la victime. « Je ne me souviens pas de ça, mais c’est sans doute vrai… », déclare le prévenu.

« On ne peut pas minimiser la sortie de ce cutter, remarque le procureur de la République, Sébastien Piève. Nous sommes arrivés avec lui dans une impasse. » Il réclame un an ferme. « La détention est-elle la solution ? », tente l’avocate. En vain. Son client retourne derrière les barreaux pour un an et est condamné à payer 800 € d’indemnisations à la victime. Le portefeuille, lui, n’a toujours pas été retrouvé.

La Voix du Nord

Hervé, condamné pour le braquage d’un supermarché

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Nous sommes au supermarché DIA, rue Jules Michelet, à Outreau, le 18 novembre 2014. Le commerce va fermer. Au lieu de se trouver face la caissière, qui vient de s’enfuir, apeurée, les derniers clients tombent nez-à-nez avec un homme habillé de noir, cagoulé, armé, qui exige la caisse. Il plonge la main dans celle-ci et se sert en billets : un butin de 85 euros après avoir mis la trouille à tout le monde.

Le responsable du commerce le poursuit sur le parking, héroïquement, dans une zone d’ombre, où le prévenu le braque encore, décagoulé, pour mieux fuir… Mais au lieu de cela, il ose poursuivre l’employeur, qui rend les armes, face à un agresseur qui fair mine de charger la culasse de son arme de poing, menaçant et déterminé.

Hervé Baptista, 25 ans, est interpellé dans le véhicule Peugeot 306 de sa compagne, venue le rechercher… et qui ne savait rien de l’affaire.

Les victimes ne sont pas sorties indemnes de cette affaire : stress, insomnies, réminissences, « et une caissière qui sursaute au moindre bruit, qui s’étonne face à un client au comportement qu’elle juge bizarre…même s’il ne l’est pas ».

Hervé Baptista écope de 48 mois de prison dont 18 mois avec sursis et mise à l’épreuve.

La Semaine dans le Boulonnais

Prison ferme pour Jimmy et Yannick qui rackettaient des ados

NIORT

Cet homme de 19 ans était jugé, aux côtés de Jimmy P., d’un an son cadet, pour avoir tenté d’extorquer la sacoche d’un adolescent de 16 ans, le 21 mars, en plein centre commercial du Val d’Europe. Le professionnalisme de deux vigiles avait évité à la victime d’être dépouillée.

Les douze condamnations inscrites au casier judiciaire de Yannick H. ont pesé lourd dans la balance. La procureure Dominique Laurens a en effet requis 18 mois de prison, dont dix ferme, avec mandat de dépôt. Il a écopé d’un an de prison ferme et a été écroué dans la foulée.

Quant à son complice, contre lequel la parquetière a demandé six mois de prison ferme sans mandat de dépôt, il est -lui aussi- parti derrière les barreaux pour douze mois.

Dans la salle d’audience, les copains des deux prévenus s’amusaient du spectacle. Ils sont restés tout aussi joyeux lorsque le tribunal a instruit une seconde affaire, pour laquelle Jimmy P. comparaissait seul.

Lundi dernier, aux côtés d’autres jeunes, alors qu’il était convoqué devant le tribunal correctionnel -ce jeudi- pour la première affaire, il avait arraché le casque audio d’un adolescent de 16 ans, dans une rue de Meaux. «J’ai volé, j’ai avoué», a expliqué laconiquement le prévenu.

Le tribunal a suivi à la lettre les réquisitions du parquet. «Je vous demande de protéger la population», avait lancé la procureure. Jimmy P. a été condamné, pour la seconde fois de l’audience, à un an de prison ferme, avec mandat de dépôt. Direction la prison. Forcément, ça ne rigolait plus du tout dans la salle.

Le Parisien

Le FN se déchire en Bretagne sur fond de magouille financière « fasciste ! » « dégagez ! »

Dans les rangs du Front national en Bretagne, on n’apprécie guère les militants qui posent trop de questions. Surtout quand il s’agit du financement de la campagne de Gilles Pennelle, le candidat frontiste briguant la tête de la région.

Patrick Le Fur prend la parole et exige que ceux qui ne respectent pas « les consignes » prennent la porte. « Je vais m’acharner à broyer cette machination« , promet-il, tapant du poing sur la table. Les cris et insultes fusent. « Fachos ! » hurlent de colère certains adhérents, qui quittent la salle.

L’objet de cette guerre interne : le financement de la campagne. Depuis avril, les cadres régionaux détaillent lors de réunions la stratégie de financement aux militants. « On voulait en savoir plus sur les prêts de colistiers dont parlait Gilles Pennelle. Il y avait des rumeurs. Nous, militants, nous exigions des explications », raconte Maximilien Ménand-Chambon, qui fait partie de ceux qui ont pris la porte le 26 juin.

« On nous demandait de prêter jusqu’à 10 000 euros pour être sur les listes« , raconte un candidat dans la liste du Morbihan qui préfère rester anonyme « par peur des représailles ». Même son de cloche chez deux frontistes de la liste du Finistère : « On m’a dit que plus on prêtait, plus on avait de chances d’être haut dans la liste, voire dans le trio de tête ».

En juin dernier, une assemblée générale en présence de Nicolas Bay – le secrétaire général du FN – a fini en pugilat. Selon un des militants présents ce jour-là, « on voulait des explications sur les prêts de colistiers. On a été mis à la porte violemment« . L’une d’entre eux, Magalie Lambert, accuse alors le numéro deux de la fédération du Morbihan de l’avoir agressée, lui occasionnant 50 jours d’arrêt de travail.

Le Point

Aurélien, Jean-François et Jessica tabassent et dépouillent un homme gratuitement

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Mardi après-midi, à Tourcoing, un homme joue le rôle de cible facile. Assis sur un banc, ce quadragénaire est visiblement bien éméché. Un trio approche. Deux garçons, une femme. Cette dernière fait les poches de sa cible. Un compagnon trie les objets ainsi piochés.

La victime finit par se rebiffer. La séance de tabassage peut débuter. Une séance au sens propre du terme. La scène se déroule sous l’œil d’une caméra de surveillance.

De son poste de contrôle, un policier assiste à toutes les secousses. Alors que la bande s’acharne sur le pauvre bougre, les patrouilles se dirigent vers ce ring improvisé. Quelques minutes plus tard, Jessica Devoldere, Jean-François Hus et Aurélien V. sont interpellés.

Les prévenus sont défendus par Isabelle Corralès. Deux d’entre eux partiront en prison. Devoldere 12 mois et Hus, 10 mois.  Aurélien V. ? Six mois, mais sans incarcération immédiate.

Nord Éclair

Thomas veut racketter un homme au distributeur, il est neutralisé par sa victime

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Dimanche 1er novembre, un jeune homme retire de l’argent à un distributeur de billets sur la place. Il est menacé avec un cutter. « Il me manquait 20 euros pour dormir au chaud », dira Thomas V. 32 ans, jugé ce lundi en comparution immédiate pour cette tentative d’extorsion. Il s’est fait plaquer au sol par sa victime tandis que son comparse prenait la fuite.

Dans le box des prévenus, il adopte une posture fataliste. Il est toxicomane. Sa consommation de cocaïne lui coûte 1 000  € par mois. Il était à la rue depuis quelque jours et entre deux contrats d’intérim.

La procureure Emmanuelle Laudic-Baron va requérir six mois de prison pouvant être aménagés car Thomas V. travaille régulièrement. Thomas V. a une mention sur son casier judiciaire, condamné en 2011 pour une vente de stupéfiants.

Thomas V. a été condamné à dix mois de prison dont six mois avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans avec une obligation de soins. Il sera incarcéré pendant quatre mois.

Nord Éclair

Une bande de voleuses ( Julie, Sylvie Eliane, Claudia, et deux Suzanne) condamnées

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Six prévenues, six femmes, six voleuses qui formaient un gang au féminin hors du commun : le 8 septembre dernier, Eliane, Claudia, Julie, Sylvie et les deux Suzanne ont comparu à la barre du tribunal correctionnel de Foix pour répondre d’une longue série de cambriolages et de tentatives de vol, notamment en Ariège. Le gang des voleuses avait choisi pour cibles les petits supermarchés et les bureaux de tabac.

Le tribunal avait mis sa décision en délibéré. Elle a été rendue hier. Les six prévenues écopent de peine de prison, essentiellement avec sursis. Seule l’une d’elle, au casier judiciaire plus sérieusement garni, n’a pas bénéficié du sursis et a été condamné à quatre mois de prison ferme.

La Dépêche

Richard, multirécidiviste , de nouveau interpelé pour braquage

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Les traits se sont épaissis, les cheveux plus que grisonnants. L’homme menotté, retenu au milieu de la rue Pillet, jeudi matin à Bergerac, quittait le palais de justice de Pau, dûment escorté, déjà, en avril 2008. Mis en examen avec un complice pour la tentative de braquage d’une petite bijouterie bergeracoise, Richard Pujol, 46 ans, n’est pas inconnu au bataillon.

L’intéressé avait été condamné par les assises de Hautes-Pyrénées à treize ans de réclusion criminelle pour une série de hold-up commis dans trois banques des Pyrénées-Atlantiques et du Gers. Il était en liberté conditionnelle depuis 2013 (1).

L’heure du braquage de la bijouterie L’Or et l’Argent, au beau milieu de la matinée, à proximité d’une boulangerie fatalement fréquentée, la fuite au milieu des passants, le coup de feu tiré en l’air et la course-poursuite jusqu’à l’embardée de la BMW dans une rue résidentielle, plaidaient en faveur d’un apparent degré d’impréparation.

Richard Pujol n’en compte pas moins plusieurs braquages à son passif, huit si l’on se tient à ses deux condamnations aux assises des Hautes-Pyrénées.

Sud Ouest