
« La police doit protéger les citoyens et non les frapper ! Stop à la violence. »
C’est avec ce slogan, sur fond de sang étalé au sol aux côtés d’une matraque et d’un logo de la police nationale, qu’une organisation de la CGT, Info’com CGT, a créé la polémique. Et révolté la classe politique. Presque dans son ensemble, puisque, seule, ce mardi 19 avril, Raquel Garrido du Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon a défendu le syndicat. « Je comprends qu’un policier puisse se sentir choqué mais on est dans une société démocratique », a-t-elle expliqué.
Sans surprise, le FN s’est ajouté à la liste des politiques révoltés par cette campagne cégétiste. Florian Philippot, vice-président du parti frontiste, est ainsi « très choqué » par cette « affiche immonde ». Et il demande, comme Eric Ciotti, au ministère de l’Intérieur de porter plainte contre la CGT.
Et puis il y a Éric Vilain. Conseiller régional FN d’Alsace-Champagne-Ardennes-Lorraine (dans le groupe présidé par Florian Philippot), ce dernier demande que la CGT soit purement et simplement « interdite », au motif qu’elle serait « antirépublicaine ».
La CGT est ANTIRÉPUBLICAINE. Elle n’a plus sa place dans le débat national. Elle doit être INTERDITE pic.twitter.com/Jdxl3HZQtM
— Éric Vilain (@ericvilain) 19 avril 2016















