Viols et actes de barbarie… Un abbé intégriste renvoyé aux assises

Un abbé, soupçonné d’avoir violé trois enseignantes d’une école privée dont il était le directeur, comparaîtra en mai devant les assises de Versailles.

Un abbé intégriste a été renvoyé jeudi devant les assises pour « viols » et « viols avec actes de barbarie » présumés sur des enseignantes d’une école privée des Yvelines. Le religieux avait été mis en examen et écroué en avril 2014 pour ces actes présumés commis au sein del’école Notre-Dame de la Sablonnière à Goussonville, près de Mantes-la-Jolie, un établissement proche de la Fraternité Saint-Pie X, mouvement en rupture avec l’Eglise catholique.

20 Minutes

Nouvelle prière de rue devant l’église Sainte Rita, sous le regard passif de la police

Des prières de rue catholiques en plein Paris

Plusieurs milliers de fidèles ont défilé lundi dans le centre de Paris au départ de la cathédrale Notre-Dame à l’occasion de la traditionnelle procession de l’Assomption, événement placé sous sécurité renforcée, a constaté une journaliste de l’AFP.

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Dans la foule, les fidèles de tous âges, certains venus en famille et égrainant pour beaucoup des chapelets, marchaient dans les rues des îles Saint Louis et de la Cité en reprenant des chants à la gloire de la Vierge Marie, dont l’Assomption marque pour les catholiques la montée au ciel.

La procession s’est élancée peu avant 17 heures du parvis de la cathédrale, autour duquel les mesures de sécurité avaient été renforcées compte tenu de la menace terroriste en France.

Le parcours a été un peu changé par rapport aux années précédentes « en raison des impératifs de sécurité », a expliqué au micro le recteur archiprêtre de Notre-Dame, Mgr Patrick Jacquin.

La station de métro Cité avait été fermée et l’accès à la cathédrale interdit pendant la procession précédant la messe solennelle prévue à 18h30. 

 

Comme chaque année, le cortège pédestre avait été précédé dimanche soir d’une procession fluviale sur la Seine, avec une quinzaine de bateaux autour des îles de la Cité et Saint Louis.

BFM

L’extrême droite s’en prend au Pape avec le hashtag #PasMonPape

L'extrême droite s'en prend au Pape avec le hashtag #PasMonPape  islam

Ces dernières heures, de nombreux internautes qui se disent catholiques ont exprimé leur rejet du pape François à travers le hashtag #PasMonPape sur le réseau social Twitter.

Des tweets qui semblent être essentiellement le fait de personnes issues de la sphère réactionnaire et ultraconservatrice d’extrême droite qui officie régulièrement sur Internet. Ce rejet vient des récentes déclarations du Pape lors de Journées Mondiales de la Jeunesse, en Pologne. Dimanche, le souverain pontife a en effet réfusé de lier « islam » et « terrorisme ».

« Si je dois parler de violences islamiques, je dois aussi parler de violences chrétiennes. Dans presque toutes les religions, il y a toujours un petit groupe de fondamentalistes. Nous en avons nous aussi« , a-t-il insisté. Un discours qui n’a visiblement pas fait l’unanimité.

Pour certains, le pape est un « traître » :

Pour d’autres, les propos de l’Argentin en font carrément un « communiste » :

Mais certains ont également ironisé sur l’attitude de ces internautes qui, selon eux, rejettent au final le message du Christ.

D’autres font un parallèle entre ces catholiques « à géométrie variable » et les islamistes radicaux qui eux aussi mettent à mal le message de paix de leur religion.

Direct Matin

La « fachosphère » s’attaque au pape François suite a son discours de paix aux #JMJ

French Interior minister Manuel Valls is seen as he inaugurates the exhibition "100 years of the judicial police in Paris" on November 08, 2013 in Paris. AFP PHOTO / KENZO TRIBOUILLARD

Certains ont peu goûté au message de paix du pape après les JMJ, allant jusqu’à se désolidariser du pontife, voire réclamer sa démission. Revue de tweets.

« Si je dois parler de violences islamiques, je dois aussi parler de violences chrétiennes. » Les propos du pape François, à son retour des Journées mondiales de la jeunesse de Cracovie, ont fait couler beaucoup d’encre. S’ils ont été largement salués comme un message de paix, d’autres les ont vus d’un très mauvais œil. À commencer par la fachosphère.

Ils ont beau se dire « catholiques » ou encore « chrétiens » dans leur biographie Twitter, rares sont ceux qui délivrent un discours de « paix et d’amour » comme le voudrait leur souverain pontife ou même la Bible.

« Ils », ce sont les internautes de la sphère réactionnaire et ultraconservatrice d’extrême droite à tendance xénophobe, connue sous le nom de « fachosphère ». Je crois que ce n’est pas juste d’identifier l’islam avec la violence, ce n’est pas juste et ce n’est pas vrai (…). Je crois qu’il y a presque toujours dans toutes les religions un petit groupe de fondamentalistes. Nous en avons.

En délivrant un message où il refuse de faire l’amalgame entre violence et islam, rappelant que les chrétiens ont leur lot de fondamentalistes, le pape François s’est attiré les foudres de la fachosphère. Certains ont déclaré ne pas vouloir être « représentés par le pape François » (sic) tandis qu’un hashtag #PasMonPape a été lancé. D’autres réclament même sa démission.

Le Point

Un projet de clause de conscience pour les pharmaciens réjouit les anti-IVG

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L’Ordre des pharmaciens a soumis à ses adhérents un projet de clause de conscience qui stipule que «le pharmacien peut refuser d’effectuer un acte pharmaceutique susceptible d’attenter à la vie humaine».

Et si demain les pharmaciens pouvaient refuser de délivrer des moyens de contraception ou la pilule du lendemain à leurs usagers? C’est ce que craignent certains d’entre eux, après la divulgation sur les réseaux sociaux d’un projet de refonte de leur code de déontologie.

L’Ordre des pharmaciens avait invité la profession à un vote en ligne sur l’ensemble du projet de nouveau code de déontologie. Une version presque finalisée du nouveau code de déontologie est aujourd’hui prête, mais l’un des articles pose problème: la façon floue dont il a été rédigé pourrait autoriser les pharmaciens à refuser de délivrer des contraceptifs, expliquent les détracteurs.

Voici l’article:

«Sans préjudice du droit des patients à l’accès ou à la continuité des soins, le pharmacien peut refuser d’effectuer un acte pharmaceutique susceptible d’attenter à la vie humaine.

Il doit alors informer le patient et tout mettre en œuvre pour s’assurer que celui-ci sera pris en charge sans délai par un autre pharmacien. Si tel n’est pas le cas, le pharmacien est tenu d’accomplir l’acte pharmaceutique.»

Cet article suscite tant de critiques qu’il a été soumis à un nouveau vote, ouvert jusqu’au 31 août.

Slate

Vidéos : Circulation bloquée et prières de rue dans Paris

La professeure stagiaire qui a envoyé des menaces pro-djihad est… catholique

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L’information a fait le tour des rédactions locales vendredi : une prof stagiaire de l’École supérieure du professorat et de l’éducation (ESPE) de Lyon a été interpellée jeudi pour avoir envoyé des mails « faisant l’apologie du terrorisme » et menaçant des membres du personnel et des élèves « de religion catholique ».

C’est la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de Lyon qui a communiqué sur le sujet.

Sitôt mise en ligne, la fachosphère s’est empressée de reprendre cette information pour mettre en accusation, une fois de plus, d’éventuels musulmans. Sauf que nous apprenions dès le lendemain que cette future prof se déclare elle-même catholique.

Des mails envoyés depuis l’université Lyon 1

Les enquêteurs n’arrivent pas à remonter jusqu’à l’expéditeur du mail. Mais ils ont établi que les mails ont été envoyés d’une machine de l’université Lyon 1 dont dépend l’ESPE.

Le 5 janvier, un cinquième mail est envoyé. Là, les enquêteurs parviennent à remonter jusqu’à un ordinateur de la bibliothèque des sciences du campus de la Doua à Villeurbanne.

Après l’ordinateur, les enquêteurs identifient l’utilisateur, en l’occurrence une prof stagiaire de l’ESPE de 24 ans.

Précisons que l’ESPE est située sur le plateau de la Croix-Rousse (Lyon 4e) alors que la plupart des locaux de Lyon 1 se trouvent sur le campus de la Doua à Villeurbanne.

Convoquée à l’hôtel de police jeudi 21 janvier, la future prof est interpellée puis placée en garde à vue. Elle reconnaît immédiatement les faits.


La prof stagiaire est elle-même catholique 

La direction départementale de la sécurité publique (DDSP) décide de communiquer sur le sujet.
Après un premier élément de synthèse envoyé vendredi à toutes les rédactions lyonnaises, les enquêteurs donnent des précisions aux journalistes qui les contactent.

Dans la dépêche AFP (via Actu.Orange), la prof stagiaire de 24 ans est décrite par une source policière comme étant « originaire de La Réunion (…) » et « en difficulté dans sa formation d’enseignante ».

Les explications de la jeune femme sont « confuses pour expliquer ses messages » qui font tous référence à des menaces d’attentats et à des groupes djihadistes.

Dans son édition de samedi, le Progrès (article payant) raconte que « ses motivations laissent les enquêteurs sans voix ». Car, explique le quotidien, la prof stagiaire est « catholique elle-même » :

« La jeune femme âgée de 24 ans a expliqué qu’elle avait agi pour montrer que les personnes de religion catholique étaient menacées ».

Rue 89

Les évêques de France dénoncent les velléités « d’un courant de pensée voulant imposer une laïcisation de la société »

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« Il y a cent dix ans (le 9 décembre 1905, NDLR) était promulguée la loi relative à la séparation des Églises et de l’État, dans un contexte de tension extrême entre l’Église catholique et la représentation nationale », reconnaît le président de la Conférence des évêques de France (CEF), Mgr Georges Pontier, dans un communiqué.

Mais la CEF « constate qu’un courant de pensée existe dans notre pays pour passer d’une laïcité de l’État à une laïcisation de la société », en déplorant que « certains voudraient que l’ensemble de la vie en société soit laïque et que les citoyens croyants n’expriment et ne vivent leur foi que dans un strict espace privé de plus en plus réduit, voire caché ».

« Croire que réduire » l’expression des croyants « au strict cadre de la vie privée favoriserait la paix sociale est une illusion et une erreur », met en garde Mgr Pontier, pour qui au contraire « cette attitude favorisera l’émergence de courants et d’attitudes fondamentalistes qui pourront s’appuyer sur le sentiment d’être méprisés, rejetés, ignorés, ou incitera à se replier sur des formes de vie communautaristes ».

La loi de 1905 doit donc être appliquée avec « vigilance et respect » : « C’est notre volonté, notre exigence et notre engagement », conclut l’archevêque au nom du conseil permanent de la CEF, composé de dix évêques.

Le Point

Mickaël, catholique pratiquant, fiché comme islamiste radical et assigné résidence

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Mickaël L., 30 ans, s’est présenté au commissariat central dans la nuit du 15 novembre après une perquisition «infructueuse» menée chez un ami à lui, à Blagnac, par la DGSI.

«Les policiers me recherchaient. Ils m’ont appris que j’étais fiché comme islamiste radical depuis juin 2014. Je suis assigné à résidence depuis le 24 novembre mais moi je n’ai strictement rien à voir avec tout ça.

On m’accuse de faire du prosélytisme pour les salafistes… Je suis catholique pratiquant, j’ai même un tatouage du Christ sur le bras !», s’insurge ce Blagnacais qui a entamé une procédure devant le tribunal administratif pour faire tomber son assignation.

La Dépêche