Etats-Unis : un instructeur des Marines accusé d’avoir mis un musulman dans un sèche-linge

Aux Etats-Unis, une enquête relative aux mauvais traitements réservés aux Marines fraichement recrutés défraye la chronique. Parmi les anecdotes racontées, celle d’une jeune musulman considéré comme un terroriste et enfermé dans un sèche-linge en 2015 fait scandale.

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L’information a été divulguée dans des documents d’enquête qui révèlent des détails sur les présumés mauvais traitements réservés aux recrues du centre de formation des Marines de Parris Island, en Caroline du Sud. Ils ont été relayés par le Washington Post.

Raheel Siddiqui, mort en mars 2016

Selon le témoignage de ce Marine de confession musulmane, l’instructeur aurait eu dès le début un comportement scandaleux à son égard. «Tu vas tous nous tuer dès que tu en auras l’occasion, hein terroriste ?», «Quels sont tes plans ? Tu n’es pas un terroriste ?». Il l’aurait également accusé d’avoir participé aux attaques terroristes du 11 septembre 2001, avant de l’enfermer dans un sèche-linge. Selon son témoignage, la jeune recrue y aurait passé suffisamment de temps pour avoir des brulures sur le cou et les bras. Une anecdote révoltante, mais qui témoigne seulement du quotidien de ce centre de Parris Island.

De fait, cette enquête a été diligentée à la suite de la mort d’une jeune recrue d’origine pakistanaise, Raheel Siddiqui, des suites d’une chute de 12 mètres alors qu’il tentait d’échapper à ce même instructeur qui venait de le gifler. Sa mort, en mars 2016, avait alors attiré l’attention du grand public sur les méthodes du centre de formation de Parris Island.

20 membres du personnel dans le viseur de l’administration

La semaine passée, l’état-major avait annoncé que 20 membres du personnel de Parris Island pourraient faire face à des accusations criminelles ou à des sanctions disciplinaires suite aux conclusions de trois enquêtes sur diverses accusations d’abus. Ce ne pourrait être qu’un début. Les enquêtes rapportent ainsi des comportements qui font froid dans le dos : Insultes raciales, homophobes, bizutage violent, harcèlement moral, travail physique imposé à des recrues blessées et donc normalement dispensées.

L’une des enquêtes révèle également qu’à au moins une occasion, les instructeurs étaient ivres après avoir bu du whisky sur leur lieu de travail. Une autre «anecdote» voit un formateur imposer à une recrue de se connecter à Facebook pour prendre le contact de sa sœur et lui parler au téléphone afin de la draguer ouvertement. Une histoire confirmée par la sœur, et que des messages échangés sur le réseau social viennent corroborer.

Le Marine incriminé dans l’affaire du sèche-linge, identifié comme le lieutenant-colonel Joshua Kissoon, a pour sa part été démis de ses fonctions en mars dernier. Son supérieur, le colonel Paul D. Cucinotta ainsi que son conseiller principal, le sergent-major Nicholas Deabreu, ont également fait les frais d’une première enquête qui pointait leur incapacité à mettre un frein à ces mauvais traitements. Les autres Marines épinglés dans les dernières enquêtes pourraient être poursuivis par leurs anciennes victimes ou par l’état-major à partir de l’automne 2016.

Direct Matin

USA : un jeune noir de 19 ans assassiné par des suprémacistes blancs

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Un couple de suprémacistes blancs originaires de l’Oregon accusés d’avoir assassiné Larnell Bruce, un adolescent noir âgés de 19 ans en raison de son origine ethnique.

Russell Courtier, un membre de « European Kindred » un gang de suprémacistes blancs et sa petite amie, Colleen Hunt, sont incarcérés et inculpés pour crime de haine.

Washington Post

Un policier américain refuse de tuer un homme noir armé, il est viré

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C’est une histoire surréaliste que raconte le journal local de Pittsburgh aux États-Unis, le Post-Gazette, et que le Washington Post a relayée sur son site. Le 6 mai dernier dans la ville de Weirton, l’officier de police Stephen Mader se rend dans une maison pour s’occuper d’un cas de violence domestique. Mais dès l’instant où il arrive sur place, il fait face à un homme noir armé.

«Immédiatement, écrit le Post-Gazette, l’entraînement qu’il a eu en tant que Marine pour décider s’il s’agit d’un terroriste en regardant “la personne en entier” et l’entraînement qu’il a reçu à l’académie de police l’ont poussé à ne pas tirer.»

Ronald Williams ne pointe pas l’arme directement sur lui, mais demande au policier de lui tirer dessus, ce qu’il refuse de faire pour éviter un «suicide by cop». Mais alors que Stephen Mader entame un dialogue avec le forcené, deux autres officiers arrivent. Et l’un d’eux décide de tirer sur Williams quand celui-ci s’avance vers eux. On s’apercevra plus tard que l’arme de l’homme, décédé rapidement après le coup de feu, n’était pas chargée. Évidemment, les policiers ne pouvaient pas le savoir, mais très vite, un débat va éclater sur la nécessité ou non de tirer sur un homme armé quand on est policier.

Après un mois d’enquête et de polémique, les forces de l’ordre expliqueront que le tir était justifié. Stephen Mader, lui, a été licencié pour avoir «échoué à éliminer une menace», événement qui fait suite à d’autres incidents de moindre gravité. «Vous avez mis deux officiers en danger», lui ont déclaré ses supérieurs, ce à quoi Mader a répondu: «Je ne l’ai pas tué juste parce qu’il m’a dit “Tue-moi”». Selon lui, ce genre de décision «ne donne pas une bonne opinion des policiers auprès du public».

Slate

Cette voiture à croix gammée fait désormais campagne pour Donald Trump

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Jimmy Marr. Ce nom ne vous dit sans doute rien, et vous l’aurez oublié avant de finir cet article. Cependant, cet individu est en train de devenir une triste célébrité sur les réseaux sociaux américains. En fait, c’est plutôt sa voiture, une Toyota Tacoma, qui se fait remarquer, relève l’Oregonlive.com.

Il faut dire que ce citoyen américain, activiste néo-nazi, ne ménage pas ses efforts pour que son véhicule attire l’attention. En effet, sur les parois de son pick up customizé, Jimmy Marr avait peint une croix gammée ainsi que les slogans ‘Jew Lies Matter’ (les mensonges juifs comptent’, un détournement du slogan « Blue lives matter », un mouvement de soutien aux policiers). Néo-nazisme: cette voiture à croix gammée soutient désormais Donald Trump

Sur une troisième paroi, il a inscrit « Holocaust is holokum » (‘L’Holocauste c’est de la foutaise’). L’homme revendique donc son antisémitisme haut et fort, tant dans ses messages sur les réseaux sociaux que sur les panneaux de sa voiture avec laquelle il parcourt les routes américaines dans le but de promouvoir sa haine.

Jimmy Marr n’est de loin pas le premier activiste raciste à exprimer son soutien à Donald Trump. David Dukes, le ‘Grand Sorcier’ de l’organisation suprémaciste blanche Ku Klux Klan, avait exprimé son soutien à Donald, lequel avait d’abord botté en touche avant de finalement rejeter ce soutien encombrant.

Donald Trump lui-même a, à plusieurs reprises, relayé des messages publiés par des suprémacistes blancs sur Twitter notamment.

RTBF

Aux Etats-Unis, de plus en plus d’adolescentes se prostituent pour se nourrir

Les Etats-Unis sont le pays le plus riche du monde. Et pourtant, une étude du think tank Urban Institute révèle que plus en plus d’adolescents, en situation de pauvreté, ont recours à la prostitution pour se nourrir. 

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Pour joindre les deux bouts, des jeunes filles sont prêtes à « vendre leurs corps » ou « faire du sexe contre de l’argent », tandis que les jeunes hommes eux se tournent vers le vol à l’étalage ou le trafic de drogue.

Un phénomène nouveau touchant les plus pauvres du pays

Susan Popkin est cadre chez le think tank Urban institute. Depuis plus de 25 ans, elle travaille sur les femmes en situation de pauvreté extrême, mais pour elle « ce phénomène est nouveau ».

« Ces femmes sont si désespérées, cela me choque beaucoup. Je pense que la situation est de pire en pire », ajoute la sociologue.

L’étude a porté sur deux groupes, un composé de filles et un composé de garçons, tous issus des 10 communautés les plus pauvres aux Etats-Unis. Ils viennent de grandes villes comme Chicago, Los Angeles ou Washington mais aussi de zones rurales comme la Caroline du Nord ou l’est de l’Oregon. Ce sont en tout 193 adolescents, âgés de 13 à 18 ans, qui ont participé à l’étude.

Traîner autour de la maison des amis pour espérer être invité à dîner, mettre de côté le déjeuner de l’école pour s’endormir le ventre plein… avant de s’adonner au travail du sexe, les adolescents multiplient les stratégies pour trouver de la nourriture. « C’est comme se vendre, comme si vous faisiez tout ce qui est possible pour avoir de l’argent ou manger », détaille une adolescente de Portland.

BFM TV

Etats-Unis. Obama nomme le premier juge fédéral musulman

Le président des Etats-Unis a nommé le premier juge fédéral musulman. Mais il est peu probable que le Sénat, contrôlé par les Républicains, confirme cette nomination

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Le président des États-Unis Barack Obama a marqué l’histoire mardi en nommant le premier musulman au poste de juge fédéral.

« Je suis heureux de nommer M. Abid Qureshi pour siéger à la cour du tribunal de district des États-Unis », a déclaré Obama dans un communiqué. « Je suis convaincu qu’il servira le peuple américain avec intégrité et un engagement indéfectible envers la justice. »

Une valeur symbolique

Il est cependant peu probable que la nomination de M. Qureshi à la Cour de district des États-Unis soit retenue. Il ne reste que quelques mois avant la fin du mandat d’Obama et les républicains ont refusé de considérer les candidats judiciaires du président depuis plusieurs mois.

Mais la nomination présente une valeur symbolique : elle arrive au milieu d’une campagne présidentielle tumultueuse dans laquelle le candidat à la présidence Donald Trump a affirmé qu’un juge fédéral musulman ne serait pas en mesure d’avoir un jugement équitable [ en raison de ses appels à l’interdiction des musulmans d’entrer dans le pays] .

Les avocats musulmans ont salué la nomination de M. Qureshi, un Américain d’origine pakistanaise.

« Le meilleur et les plus brillants »

« Je félicite le président Obama pour avoir choisi le meilleur et les plus brillants de chaque communauté pour servir le système judiciaire de notre pays », a déclaré Farhana Khera, directeur exécutif des avocats musulmans, une organisation d’assistance judiciaire.

« Un système judiciaire qui reflète la riche diversité de notre pays contribue à assurer une administration juste et équitable de la loi, et il est vital pour les musulmans américains de l’inclure. M. Qureshi a un profond engagement pour le droit et la justice pour les personnes de toutes origines ce qui fait de lui un candidat exceptionnel. » a-t-il ajouté.

Si la candidate démocrate Hillary Clinton remporte les élections de novembre, elle pourrait lui proposer le même poste en 2017. La nomination de M. Qureshi, actuellement associé au prestigieux cabinet d’avocat Latham & Watkins, faisait l’objet de rumeurs depuis plusieurs mois.

Ouest France

New York : une enseignante musulmane à la retraite sauvagement assassinée

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Son doux sourire et son extrême gentillesse manqueront cruellement à ses proches, effondrés, et à tous ceux qui l’ont côtoyée à l’école où elle enseigna avec passion pendant plusieurs années, ou dans le magasin qu’elle possédait avec son mari, en plein cœur du Queens, Nazman Khanam, 60 ans, une retraitée très active de l’enseignement, a été sauvagement poignardée sur le chemin familier qu’elle empruntait chaque soir pour regagner son domicile.

Devançant son mari de plusieurs mètres, ce dernier ayant été retardé par un dernier client, elle était donc seule lorsque son meurtrier, surgi de nulle part, l’a frappée à l’aide d’une arme blanche, la laissant pour morte sur le trottoir. Elle gémissait « Quelqu’un m’a tuée, quelqu’un m’a tuée », quand son époux a réussi à la rejoindre, la découvrant avec effroi gisant dans une mare de sang. En proie à la sidération, il n’a pas immédiatement compris ce qui s’était passé.

Ce meurtre insupportable  a provoqué une forte onde de choc émotionnel à New York, dont les répercussions se sont fait sentir jusque dans l’institution policière où Nazman Khanam était connue pour être la tante admirative de son neveu, officier de police.

Laissant derrière elle un conjoint et trois enfants anéantis, cette figure marquante et attachante de la minorité bengalie de New York a été manifestement victime d’un crime islamophobe. Une intime conviction très largement partagée, et notamment par le directeur général du Conseil sur les relations américano-islamiques (CAIR), qui est aussitôt monté au créneau pour exiger des autorités que le coupable soit rapidement interpellé et mis hors d’état de nuire.

« En raison des récents assassinats de musulmans dans le Queens, et de l’augmentation alarmante d’agressions anti-musulmans à l’échelle nationale, résultat de la propagation de l’islamophobie dans la société américaine, nous exhortons le NYPD à orienter son enquête vers un crime de haine, comme tout porte à le croire » a déclaré Afaf Nasher, l’air grave.

Le maire de New York, Bill de Blasio, a réitéré sa volonté de renforcer la présence policière dans le quartier du Queens lourdement endeuillé en l’espace de trois semaines, avant d’assister aux funérailles de la regrettée Nazman Khanam, dont le destin a été brisé lors du dernier mercredi d’un mois d’août funeste.

Oumma

Valls critique un article donnant la parole aux femmes musulmanes, le New York Times répond

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Le premier ministre français, Manuel Valls, a vivement critiqué ce lundi un article du New York Times dans lequel des femmes musulmanes françaises décrivent être ostracisées par des non-musulmans, victimes de discrimination à l’emploi et se sentir persécutées.

L’article, puisant dans de nombreux témoignages de femmes musulmanes européennes, pour la plupart françaises, a été écrit suite à la polémique sur le maillot de bain qui couvre entièrement le corps, le “burkini”. Plus de 30 villes et communes françaises ont interdit le port du burkini sur leurs plages publiques, bien que certaines de ces interdictions aient été suspendues par la suite par les tribunaux français.

Dans une tribune publiée sur le site français du Huffington Post, M. Valls décrit l’article du New York Times comme donnant une “image insupportable, car fausse, de la France.”

Il accuse également le New York Times de tirer ses conclusions sur la base d’entretiens qui ne reflètent pas une enquête de terrain, mais plutôt l’objet de débats dans les médias à ce moment-là: un “camp d’été” qui avait été “interdit aux personnes à la peau blanche” et où les participants s’opposaient à la mixité des personnes blanches et non-blanches.

Le premier ministre faisait allusion à un rassemblement près de Reims que les organisateurs décrivaient comme un “Camp d’été Dé-Colonial”, où des personnes appartenant à des minorités pouvaient se réunir pour évoquer la discrimination. Selon les organisateurs, environ 170 à 180 personnes y ont participé entre le 25 et le 28 août.

Le New York Times a répondu que les propos de M. Valls sur la réalisation de ce reportage étaient erronés.

Notre article est le produit d’une enquête rigoureuse. Il est basé sur les réponses de plus de 1,200 lectrices à un appel à témoignages en ligne, en anglais, en français et en arabe,demandant l’opinion des femmes musulmanes en Europe après l’interdiction du burkini”, a expliqué Danielle Rhoades Ha, porte-parole du New York Times. “Nous maintenons l’article”

New York Times

Les élèves musulmans et juifs d’un lycée de Caroline du Sud menacés de mort

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Un lycée de Caroline du Sud va mettre en place des mesures de sécurité supplémentaires lorsque les élèves reviendront après le long week-end de la fête du travail. Des élèves juifs et musulmans ont été menacés sur les réseaux sociaux.

Un élève a rapporté des menaces « très vulgaires » au shérif du comté de Spartanburg vendredi soir, selon les médias locaux. Les menaces visaient des étudiants juifs et musulmans du lycée Byrnes.

Les menaces annonçaient que le lycée Byrnes serait attaqué mardi, et comprenaient des photos d’une personne portant un masque à gaz et un couteau avec une croix gammée sur la poignée, selon le Spartanburg Herald-Journal. Le bureau du shérif du comté de Spartanburg a pris des captures d’écran des menaces postées sur Facebook.

Les services de sécurité ont déclaré aux médias locaux qu’ils patrouilleront dans l’école pendant le week-end et effectueront des fouilles sur le campus. Il y a 12 écoles dans le district, et chacune aura une sécurité supplémentaire.

« J’étais très inquiet quand j’ai vu le commentaire et à quel point le langage employé était vulgaire, et surtout de constater que les menaces étaient très directes, non seulement contre nos élèves, mais aussi contre leurs familles, et dans la culture d’aujourd’hui, ce qui est arrivé dans notre propre pays et dans d’autres pays, nous prenons cela très au sérieux », a déclaré samedi soir le Dr Scott Turner, surintendant du district, pendant une conférence de presse.

The Times of Israel

USA : Une Texane réduit 2 Mexicaines en esclavage pendant 14 ans en leur récitant la Bible

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Olga Murra a retenu deux femmes chez elle durant plus d’une décennie. Elle répétait à ces deux mexicaines qu’elles risquaient d’être tuées par les services d’immigration si elles lui désobéissaient.

Et les mensonges de la Texane ne s’arrêtaient pas là. Pendant 14 ans, la femme de 64 ans les persuadait qu’elle était la «voix de Dieu», leur lisant même des versets de la Bible pendant qu’elles nettoyaient des maisons, parfois sept jours par semaine.

Jusqu’à 50 ans de prison

Les deux Mexicaines dormaient par terre, devaient demander l’autorisation d’aller aux toilettes et n’étaient nourries que d’eau et de pain. Elles ne voyaient jamais la couleur de l’argent récolté par les ménages qu’elles faisaient dans «trois à quatre maisons par jour».

Olga Murra aurait fait entrer les deux Mexicaines, âgées de 21 et 33 ans au moment des faits, avec elle en revenant du Mexique. La semaine dernière, elle a été inculpée pour «travail forcé» et «hébergement d’étranger en situation illégale». Son procès aura lieu en novembre. Elle risque jusqu’à 50 ans de prison.

Direct Matin

Texas : Davie décapite sa femme et met sa tête au réfrigérateur

A l’arrivée de la police, Davie Dauzat (23 ans) s’était retranché dans la maison avec ses deux enfants. Un négociateur a été envoyé auprès de lui et il a finalement accepté de sortir de son plein grès. Lors de sa reddition, le père de famille était couvert de sang. Les policiers ont fait une découverte macabre à l’intérieur.

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Après la visite de la police, il décapite sa femme et met sa tête au réfrigérateur

Ils ont trouvé le cadavre décapité de Natasha, l’épouse de Davie depuis août 2014. La tête de la victime reposait dans le réfrigérateur. Une autopsie a été ordonnée pour déterminer les causes de la mort.

En fait, c’était la seconde visite de la police au domicile du couple à Bellmead (Texas). Quelques heures plus tôt, les agents s’étaient rendus sur place pour vérifier la situation après avoir reçu un signalement

Breitbart

Steve Bannon, le nouveau directeur de campagne de Donald Trump accusé d’antisémitisme

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Les mauvaises nouvelles s’accumulent pour Donald Trump. Distancé dans les sondages face à sa rivale démocrate Hillary Clinton dans la course à la Maison-Blanche, le candidat républicain est confronté ces derniers jours à d’embarrassantes révélations sur la passé de son nouveau directeur de campagne, Steve Bannon.

Dernières en date, les accusations d’antisémitisme proférées par son ex-femme, Mary Louise Piccard. Selon elle, Steve Bannon s’était opposé, en 2007, à la scolarisation de leurs filles jumelles dans un établissement d’élite à Los Angeles car « il ne voulait pas que les filles aillent en cours avec des juifs ».  

Ces déclarations ont été tenues à lors d’une audience en 2007 devant une cour qui examinait leur divorce. Et elles ont été récupérées par le Guardian qui les a publié ce samedi. « Il a dit qu’il n’aimait pas les juifs et qu’il n’aimait pas la façon dont ils élèvent leurs enfants », a à l’époque fait savoir Mary Louise Piccard. Des accusations rejetées par la porte-parole de Donald Trump: « M. Bannon n’a jamais tenu de tels propos ».

Poursuivi pour violences conjugales

Ces révélations du Guardian interviennent au lendemain de celles publiée par le New York Times et le New York Post. Les quotidiens américains annoncent depuis vendredi que Steve Bannon a été poursuivi en 1996 pour violences conjugales contre Mary Louise Piccard. Le directeur de campagne de Donald Trump avait été inculpé de violences domestiques, voies de fait et tentative d’intimidation. Mais l’affaire avait été classée lorsque son épouse ne s’était pas présentée pour témoigner.

Steve Bannonn directeur de campagne de Donald Trump, depuis la mi-août, est aussi le patron du site d’informations conservateur Breitbart News, qui relaye régulièrement des informations et des rumeurs anti-Clinton. Ses ardents supporters sont d’ailleurs très proche de la mouvance du Tea Party.

L’Express

Agressions et Meurtres racistes : les USA face à la montée de l’Islamophobie

Le meurtre d’un jeune Américain d’origine libanaise à Tulsa vendredi, et celui d’un imam et de son assistant quelques heures plus tard à New York ont un point commun : l’origine étrangère et musulmane ou supposée telle des victimes.

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Les enquêtes dans l’un et l’autre cas ne sont pas encore bouclées. Mais ces faits tragiques surviennent coup sur coup, et dans une ambiance délétère, émaillée par des manifestations anti-racistes et des déclarations publiques de plus en plus islamophobes. Faut-il y voir l’expression d’une société en proie à une augmentation du racisme et de l’islamophobie ?

Pour l’historien Francois Durpaire, ces faits mettent en tous cas la lumière sur une réelle poussée de l’islamophobie aux États-Unis aujourd’hui : « Dans une récente enquête d’opinion, plus de 50% des Américains reconnaissaient avoir une image négative de l’islam« , souligne-t-il.

12 actes islamophobes par mois

Les États-Unis seraient-ils à nouveau confrontés à une augmentation de ce genre d’actes haineux ? François Durpaire en est persuadé : « Lors des dernières années l’islamophobie avait tendance à baisser. Or, on constate, au cours des derniers mois, une nouvelle poussée de l’islamophobie« . L’historien se base sur une étude menée par l’université de Californie, qui analyse des chiffres du FBI. Cette étude montre qu’un peu plus de 12 crimes qualifiés d’islamophobes ont lieu tous les mois aux États-Unis. « C’est évidemment considérable.

Une liberté d’expression très américaine

Le pasteur Terry Jones avait, par exemple, suscité la polémique en 2010 en appelant ses concitoyens à brûler le Coran tous les 11 septembre. Il s’est rétracté peu après, mais ce n’est pas parce qu’il aurait été accusé par la justice d’incitation à la haine, ni d’aucun autre délit.

RTBF

Peine de mort aux USA : un américain sera exécuté pour un crime qu’il n’a pas commis

Jeffery Wood, 43 ans demain, doit être exécuté mercredi prochain au Texas (États-Unis). Dans le pays, le sort de ce prisonnier émeut plus que d’ordinaire car, en vertu d’une loi très controversée, il va payer de sa vie un homicide auquel il n’a même pas assisté.

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Le Texas va-t-il exécuter mercredi un prisonnier pour un crime qu’il n’a pas commis ? Aux États-Unis, le sort de Jeffery Wood, qui aura 43 ans vendredi, émeut.

Les faits remontent au 2 janvier 1996. Alors jeune homme, l’accusé se trouve dans une voiture à Kerrville tandis que son ami, Daniel Reneau, se prépare à dévaliser une station-service. Mais le plan déraille, et Daniel Reneau abat d’une balle l’employé du magasin. Entendant la détonation, Jeffery Wood se rue dans le local et découvre le drame. Sur les ordres de son acolyte, les deux hommes prennent la fuite, mais sont arrêtés le lendemain.

La même sanction que celui qui a appuyé sur la gâchette

Malheureusement pour Jeffery Woord, une loi texane, connue sous le nom de « law of parties », stipule que peu importe qu’un suspect ait tué ou ait eu l’intention de tuer. En effet, la seule existence d’un projet criminel auquel il était lié et l’éventualité prévisible que ce projet débouche sur un homicide suffit à lui faire encourir la même sanction que celui qui a appuyé sur la gâchette.

Résultat, Reneau et Wood ont écopé de la plus lourde sentence, le premier ayant été exécuté en 2002. « Je n’ai jamais vu qu’on exécute aux États-Unis quelqu’un avec un aussi bas niveau de culpabilité », assure Kate Black, l’avocate du condamné.

L’espoir minimum : obtenir un sursis repoussant l’injection

« Je pense que ce dossier illustre de façon très forte le problème posé par la law of parties ». Selon l’avocate, Jeffery Wood ignorait même que Daniel Reneau, qu’il ne connaissait que depuis deux mois, portait une arme à feu.

L’équipe de défenseurs du condamné a donc saisi la cour pénale d’appel du Texas et déposé un autre recours en clémence devant la Commission des grâces et libérations conditionnelles de l’État. Avec l’espoir minimum d’obtenir un sursis repoussant l’injection létale.

Le prisonnier soutenu par une cinquantaine de responsables religieux

A l’approche de la date de l’exécution, le comité de soutien du prisonnier, centré autour de sa famille, se mobilise également. Tout comme une cinquantaine de responsables religieux, qui ont adressé une lettre de demande de grâce au gouverneur du Texas, Greg Abbott.

Parmi les 31 États américains qui appliquent la peine de mort, le Texas est loin en tête du nombre des exécutions. Mais même dans cet État, la peine capitale de Jeffery Wood fait figure d’exception.

Ouest France