« Eloge de la Gestapo »: Jean-Marie le Pen perd son procès face à Montebourg

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La cour d’appel de Paris a débouté ce jeudi 19 Jean-Marie le Pen, qui poursuivait en diffamation Arnaud Montebourg pour avoir affirmé que le président d’honneur du Front national avait « fait l’éloge de la Gestapo« . La cour a totalement confirmé le jugement de première instance, qui avait, fait rare, retenu « l’exception de vérité » soulevée par la défense, expliquant en clair qu’Arnaud Montebourg ne pouvait être poursuivi car il disait la vérité.

L’ancien dirigeant du parti d’extrême droite a aussi vu confirmée, compte tenu de sa « mauvaise foi« , sa condamnation à verser 3.000 euros à l’ancien ministre du Redressement productif, pour procédure abusive.

Le 23 février 2014, en pleine campagne pour les municipales, le ministre socialiste avait débattu avec Marine Le Pen, fille et héritière politique du cofondateur du FN: « Moi je n’oublie pas que le président d’honneur du FN a fait il y a quelques années l’éloge de la Gestapo et de l’occupation allemande« , avait-il alors déclaré.

Allusion, notamment, aux propos de Jean-Marie Le Pen sur l’occupation allemande, qui n’aurait pas été « particulièrement inhumaine« . Propos qui lui ont valu, au terme d’une longue procédure, d’être définitivement condamné à trois mois de prison avec sursis et 10.000 euros d’amende, pour contestation de crime contre l’humanité.

France Soir

Des néonazis sont recrutés jusqu’au Brésil pour combattre dans la guerre civile en Ukraine

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Selon la police brésilienne, un membre italien d’un groupe national socialiste appelé Misanthropic Division recrutait des jeunes il y a dix mois pour qu’ils se battent en Ukraine. On pense qu’ils ont des liens avec Azov Battalion, un groupe paramilitaire ultra-nationaliste aligné avec Kiev.

« Ils ont proposé de l’argent et une formation militaire. Nous avons confirmé qu’un habitant de Porto Alegre avait combattu en Ukraine après avoir été recruté », a déclaré un porte-parole de la police au journal, ajoutant qu’au moins cinq autres personnes ont pu participer aux combats pendant la guerre.

L’État du Rio Grande do Sul, au sud du Brésil, où a eu lieu le recrutement, accueille une grande communauté de descendants allemands. Depuis 2013, plus de 50 personnes ont fait l’objet d’une enquête pour avoir téléchargé du contenu nazi sur Internet.

Une étude de l’université de Campinas a révélé qu’il y a environ 100 000 partisans d’Hitler dans la région sud du Brésil et plusieurs groupes racistes sont censés être actifs, a précisé Zéro Hora.

Times of Israel

Allemagne : La Cour constitutionnelle refuse d’interdire le parti néonazi NPD

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En Allemagne, c’est une décision de justice qui sonne comme une victoire de l’extrêmisme. La Cour constitutionnelle refuse d’interdire le NPD, un parti d’extrême droite. Son interdiction avait été réclamée en 2013 par la chambre haute du Parlement allemand, le Bundesrat.

Pour justifier leur décision, les juges ont argué de la faible audience de ce parti, un mouvement qui “n’a pas de portée réelle”, dit la Cour. “Même si l’interdiction a été rejetée, déclarait après le verdict la présidente du Bundesrat Malu Dreyer, la Cour constitutionnelle a confirmé la nature anticonstitutionnelle du NPD sur tous les points.

Les efforts autour de ce procès, initié par les États fédéraux, ont donc été d’une grande importance et je ne peux que remercier les ministres de l’Intérieur pour leur travail minutieux qui a déjà rendu ce processus possible.”

Ultranationaliste, néo-nazi, le NPD compte 6000 membres. A l’heure de la montée des populismes en Europe, le Comité international Auschwitz a estimé que c‘était une “journée tragique pour la démocratie”.

Yahoo

Allemagne : 600 néo-nazis font actuellement l’objet d’un mandat d’arrêt

Le nombre d’individus attirés par les groupes d’extrême-droite est en forte hausse, selon les chiffres du ministère allemand de l’Intérieur. Ce dernier se dit préoccupé par la recrudescence d’actes violents à l’encontre des migrants.

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Le site de Deutsche Welle rapporte qu’environ 600 néo-nazis font actuellement l’objet d’un mandat d’arrêt délivré par la justice allemande, dont plus de 400 ont été délivrés durant la seule année 2016. Annoncé en décembre 2016 par le ministre de l’Intérieur, Thomas de Maizière, ce chiffre témoigne d’une «tendance préoccupante» selon ses propres mots.

Près d’une centaine de ces mandats d’arrêts sont directement liés à des actes de nature politique. Selon le dernier rapport du ministère de l’Intérieur allemand, paru fin 2016 et cité par Deutsche Welle, cela confirmerait la «recrudescence importante de la violence d’extrême-droite», dans un contexte marqué par «l’accroissement de l’agitation anti-migrants».

Russia Today

Verdun : Il fait le salut nazi à deux pas de la cérémonie du 11 novembre

Les faits se sont déroulés dans la matinée du vendredi 11 novembre, à Sainte-Livrade-sur-Lot.

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Il fait le salut nazi à deux pas de la cérémonie du 11 novembre

La commémoration du 11 novembre battait son plein, place de Verdun, en présence des maires de Sainte-Livrade-sur-Lot, Dolmayrac, Allez-et-Cazeneuve, de toutes les autorités civiles et militaires.

Non loin, un homme installé à la terrasse d’un café s’est levé et a fait le salut nazi. Il a également prononcé par deux fois, à haute et intelligible voix, « Heil Hitler ».

L’individu a été rapidement interpellé par les hommes du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG).

Un ressortissant portugais âgé de 22 ans

Il a été conduit à la brigade de Sainte-Livrade-sur-Lot, où il a été placé en garde à vue. L’homme est un ressortissant portugais, âgé de 22 ans, résidant à Laffite-sur-Lot. Une perquisition a été menée par les gendarmes à son domicile. Les gendarmes ont trouvé des produits stupéfiants au domicile de l’individu ainsi que dans sa voiture.

Il est convoqué devant le tribunal correctionnel le 1er février 2017 pour avoir fait le salut nazi et pour un deuxième procédure à son encontre, détention de produits stupéfiants.

La Depeche

Extrême droite : le prochain concert néonazi composé de français et d’italiens sera à Lausanne

Après des néonazis en provenance d’Allemagne, ce sont cette fois leurs «cousins» français et italiens qui sont attendus en Suisse.

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Les néonazis ont déjà prévu un troisième concert, après le rassemblement géant d’Unterwasser et celui, plus discret à Kaltbrunn dans le canton de Saint-Gall. Et cette fois, il pourrait avoir lieu le 5 novembre dans les environs de Lausanne, révèle le Blick dans son édition du 28 octobre.

Philippe Brennenstuhl, fondateur et président du Parti nationaliste suisse, sera un des orateurs de la «conférence sur le nationalisme». Ont été également invités Daniel Conversano et Sébastien de Boëldieu.

Le premier est un antisémite affiché qui réclame à coups de vidéos sur Youtube une Europe complètement blanche. Quant à Sébastien de Boëldieu, également connu sous le nom de Sébastien Magnificat, il fait partie de l’organisation italienne Casa Pound, dont les membres aiment à se présenter comme des «fascistes du troisième millénaire».

Les autorités sont au courant

La partie musicale sera assurée en version acoustique par le groupe français Frakass, le plus connu de la scène d’extrême-droite outre-Jura. Il a notamment signé des titres comme «Blitzkrieg» ou encore «Meine Ehre heisst Treue», qui n’était autre que la devise des SS.

Les autorités vaudoises sont au courant de la manifestation. La situation sera analysée avec les cantons et le Service de renseignement de la Confédération (SRC) en vue des mesures à prendre. Aucun détail ne peut être donné à ce stade pour des raisons de sécurité, a ajouté Laurence Jobin, responsable de la communication au Département des institutions et de la sécurité .

20 Minutes

Un chanteur allemand d’extrême droite interdit de territoire en Suisse après son concert

La police cantonal a préféré attendre la fin du concert pour lui signifier son interdiction de territoire en Suisse.

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Interdit d’entrer en Suisse, le chanteur allemand du groupe d’extrême droite FLAK a pu se produire lors d’une réunion du Parti national suisse (PNOS) samedi à Kaltbrunn (SG). La police ne lui a signifié qu’après le concert son interdiction d’être dans le pays.

Des participants à la réunion de Kaltbrunn se moquent de la police sur les médias sociaux et insinuent qu’elle a passé un accord avec le PNOS, selon les informations publiées par des médias.

Mardi, la police st-galloise a réagi dans un communiqué. Elle explique avoir demandé à l’Office fédéral de la police une interdiction d’entrer en Suisse pour le chanteur. Bien que les gardes-frontière aient été informés et que la police a contrôlé plusieurs personnes et des véhicules, le ressortissant allemand a malgré tout pu se rendre à la réunion du PNOS sans être repéré.

Ni le PNOS ni le groupe FLAK ne sont interdits sur le territoire suisse. Pour des raisons de proportionnalité, la police a décidé de ne signifier au chanteur son interdiction d’entrer dans le pays qu’après la réunion, indique-t-elle.

La police savait

Le porte-parole de la police st-galloise Gian Rezzoli a précisé à l’ats que la police savait que le chanteur se trouvait dans la salle. Comme il s’agissait d’une réunion privée, les forces de l’ordre n’avaient aucune raison d’intervenir. Il fallait faire respecter le calme et l’ordre à plusieurs endroits et cette mission a été accomplie, a encore indiqué le porte-parole.

L’interdiction d’entrer en Suisse a été signifiée au chanteur à la fin de la réunion et il a été raccompagné à la frontière. «Nous ne pouvions tout de même pas donner l’assaut dans cette réunion privée seulement en raison de quelques chansons racistes», a déclaré Gian Rezzoli. Cela ne signifie aucunement que la police considère positivement les idées d’extrême droite, a-t-il ajouté.

La police a encadré la réunion du PNOS samedi à Kaltbrunn. La semaine précédente, les forces de l’ordre avaient été prises par surprise: environ 5000 personnes venues de toute l’Europe avaient participé à un concert de groupes d’extrême droite à Unterwasser (SG).

20 Minutes

Un policier condamné à 9 mois de prison avec sursis pour avoir crié «Heil Hitler»

C’un délit pourtant passible de dix ans d’emprisonnement. Un policier autrichien a été condamné ce jeudi à neuf mois de prison avec sursis pour avoir crié en avril dernier « Heil Hitler » à un automobiliste lors d’un contrôle routier à la frontièrehongroise.

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Le fonctionnaire, qui avait salué avec ces mots un automobiliste hongrois, a été reconnu coupable de violation de la loi contre les actes et propos à caractère nazi.

« Une remarque certes idiote, mais pour rire »

Le policier, âgé de 29 ans, avait été dénoncé par un collègue qui avait assisté à la scène, le 27 avril au poste-frontière de Nickelsdorf, à l’est de l’Autriche. L’avocat du prévenu a plaidé que son client avait formulé « une remarque certes idiote, mais pour rire, sans penser à mal ».

Le policier a bénéficié d’une peine allégée, le plancher pour ce délit étant fixé à un an. Adoptée en 1947, la loi autrichienne réprimant toute activité ou propos s’inspirant du nazisme est l’une des plus strictes d’Europe.

20 Minutes

Comparée à Hitler, Marine Le Pen perd son procès contre Guy Bedos

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Le fils puis le père. Après avoir perdu son procès contre Nicolas Bedos – qui la qualifiait de « salope fascisante » en septembre 2016 – Marine Le Pen a été déboutée vendredi 14 octobre de sa poursuite contre Guy Bedos. L’humoriste avait notamment affirmé que la présidente du Front national « fait la campagne d’Hitler ».

L’affaire remonte à la fin de l’année 2013. Interviewé en marge d’un gala contre le racisme et en soutien à l’ex-ministre Christiane Taubira, organisé par le directeur du théâtre du Rond-point Jean-Michel Ribes, l’humoriste avait mis en cause la présidente du parti d’extrême-droite dans la montée du racisme en France.

« Madame Le Pen (…) fait la campagne d’Hitler », avait-il déclaré. « Elle a simplement remplacé les juifs par les Arabes, les nègres (…) et elle dit à tous ces gens qui vont mal, car nous sommes dans la même crise que dans les années hitlériennes, ‘si vous êtes chômeur, si vous n’avez pas de travail, si vous souffrez, c’est parce qu’il y a trop d’Arabes, il y trop de Noirs, si on fout les Arabes et les Noirs à la mer, vous aurez du travail' », avait-il ajouté.

Guy Bedos et le directeur de la publication du Figaro ont été relaxés, et Mme Le Pen, qui demandait 5.000 euros de dommages et intérêts, déboutée.

Huffington Post

Allemagne : Un admirateur du IIIe Reich élu sous l’étiquette du parti d’extrême droite AfD

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Le parti populiste AfD refuse d’être taxé d’extrémiste, mais le profil de certains de ces élus apporte un démenti cinglant. L’un de ses représentants au Sénat de Berlin, élu dimanche dernier, est un extrémiste notoire, admirateur du nazisme et ancien membre de la « German Defence League », une organisation d’extrême-droite placée sous surveillance en 2013 par les services de renseignements intérieurs.

Kay Nerstheimer a quitté le groupe à ce moment-là, mais, comme le rapporte la Süddeutsche Zeitung, il n’a rien renié de ses opinions. Sur sa page Facebook, on trouve plusieurs messages à la gloire de l’Allemagne nazie, comme cette photo de soldats du IIIe Reich et ce commentaire: « chacun d’entre eux est un exemple pour le peuple ».

En janvier de cette année, il qualifiait les réfugiés de « parasites » ou de « vermine »… La direction de l’AfD a refusé de dire si elle envisageait des sanctions ou une exclusion. Ce n’est pas la première fois que cela se produit au sein du parti. La section locale du Bade-Wurtemberg se déchire depuis des semaines sur le cas de l’un des leurs, auteur en 2012 d’un livre négationniste. Lui non plus n’a pas été exclu de l’AfD

France Info

Le Parlement européen finance une officine d’extrême-droite qui organise des conférences néo-nazies

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C’était jusqu’ici une façade discrète au rez-de-chaussée d’un immeuble du square de Meeus, à Ixelles. Ces tags la désignent désormais comme les locaux d’un parti d’extrême-droite, en plein cœur du quartier européen. Nous avons voulu savoir qui se trouvait derrière les lettres APL mentionnées sur la sonnette.

Derrière ces trois lettres, on découvre d’abord une très rassurante « Alliance pour la Paix et la Liberté ». L’APL (APF en anglais) est, officiellement depuis 2015, un parti européen reconnu. Dans ses statuts, l’Alliance pour la Paix et la Liberté plaide pour une Europe des Nations, nourrie de valeurs chrétiennes. Elle affirme défendre la liberté, la démocratie et les droits humains fondamentaux. Rien à redire jusque là, mais deux « clics » sur la composition de l’équipe dirigeante ont de quoi surprendre. Le président de l’APL, Roberto Fiore n’est autre que le leader de Forza Nuova, un petit parti italien ouvertement néo-fasciste.

A ses côtés, on trouve un député européen du parti néo-nazi grec, Aube dorée, ou encore Jens Pühse du parti allemand d’extrême-droite NPD. Un Belge figure également dans l’équipe de l’APL. Il s’agit d’Hervé Van Laethem, fondateur et leader du groupuscule belge néo-nazi « Nation ». Cet ancien militaire a été condamné à plusieurs reprises pour des actes racistes ou des actions violentes.

Quelque soit l’idéologie réellement véhiculée par l’APL, sa reconnaissance comme parti européen lui ouvre le droit à un financement de la part du parlement européen. En 2016, un montant de 400 000 euros a été accordé à l’Alliance et 197 625 euros à la fondation « Europa Terra Nostra » qui lui est adossée. Soit au total, un montant de près de 600 000 euros.

Avec cet argent, l’Alliance peut financer des « voyages d’études » en « pays ami », comme en Russie ou en Syrie, organiser des conférences néo-nazies ou louer des locaux. Des activités qui lui assureront une réelle visibilité et ce coup de pouce ne manque pas de poser question, même si pour Manuel Abramowicz, animateur du site « RésistanceS » et spécialiste de l’extrême-droite, il n’y a là rien d’illégal. « On peut déplorer le financement d’un parti d’extrême-droite par le parlement européen, on peut trouver cela scandaleux, cela peut même créer des polémiques mais à l’heure actuelle, ils ont le droit de recevoir ces subsides« .

RTBF

Le néo nazi Alexandre Gabriac rejoint les catholiques intégristes de Civitas

C’est par voie de communiqué qu’Alexandre Gabriac annonce rejoindre les rangs de Civitas, un institut d’extrême-droite.

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Le fondateur des Jeunesses Nationalistes, dont le groupuscule avait été dissous en Conseil des Ministres en 2013 car il « met en cause l’intégrité de la République en propageant une idéologie incitant à la discrimination« , explique agir « au vu de la situation désastreuse de la patrie ».

L’ancien conseiller régional dit préférer « vivre dans une France catholique » que « conserver une république maçonnique », où « le consumérisme est poussé à son combe ».

« J’ai choisi de m’engager auprès d’Alain Escada et de Civitas,  pour défendre la foi avec force et virilité, rétablir la France charnelle et pouvoir enfin offrir à nos enfants un avenir français », précise Gabriac, dans un communiqué qui rappelle toutes les valeurs de l’extrême-droite.

Avec environ un millier de membres actifs, l’institut Civitas s’est notamment illustré par ses campagnes chocs contre l’avortement ou encore ses prières de rues en marge de la Manif pour tous. Ce mouvement politique « inspiré par le droit naturel et la doctrine sociale de l’Église catholique », dont l’objectif est de « rechristianiser la France« , pourrait apporter son soutien à un candidat lors de la présidentielle 2017.

Lyon Mag