
Sebastian Kurz

Sebastian Kurz
Au Canada, une journaliste voilée a fait ses débuts en tant que présentatrice d’un journal télévisé, une première dans le pays. Ginella Massa, Canadienne d’origine panaméenne portant le hijab (voile), travaillait déjà en tant que reporter depuis 2015, rapporte Al Arabiya. Mais cette fois, elle a franchi une étape de plus en se voyant confier la présentation du JT de la chaîne CityNews, basée à Toronto.
La journaliste s’est exprimée sur le sujet en expliquant qu’il ne s’agissait pas seulement « d’une grande étape pour elle » mais aussi pour le Canada. « J’espère que le fait d’être une femme voilée à l’écran pourra aider à changer les impressions sur ce que sont et peuvent faire les femmes musulmanes. C’est important dans le climat actuel ». Elle a également remercié CityNews pour cette opportunité. « Je suis vraiment reconnaissante de travailler pour une chaîne qui perçoit l’importance de recruter du personnel de tous les horizons et qui reflète la diversité des communautés desquelles on parle », a-t-elle expliqué.
L’employeur avait invoqué des motifs d’hygiène. Selon le tribunal, il a violé le droit constitutionnel à la liberté de conscience et de croyance de son employée.

Un tribunal suisse a condamné une entreprise qui avait renvoyé une employée musulmane après qu’elle eut commencé de porter le voile, selon l’hebdomadaire helvète Le Matin Dimanche. Une cour régionale de Berne a jugé le mois dernier que cette femme serbe de 29 ans avait été victime d’un licenciement abusif de la part de l’entreprise de blanchisserie chez qui elle travaillait.
Plus de 7.000 euros d’indemnité. L’employeur, qui invoquait des motifs d’hygiène, a été condamné à verser trois mois de salaire et une indemnité de 8.000 francs suisses (7.400 euros environ) à la plaignante, identifiée par son seul prénom, Abida. Selon les magistrats, l’employeur a violé le droit constitutionnel à la liberté de conscience et de croyance de son employée.
Jurisprudence. Ce cas est l’un des premiers du genre à être porté devant la justice en Suisse, selon l’hebdomadaire suisse, qui ne signale qu’une seule autre affaire connue remontant à 1990, quand un industriel de l’est du pays avait été condamné pour le renvoi d’une femme à cause de son voile.
Les associations musulmanes divisées. Le jugement a été salué par certaines association musulmanes. « Peu importe que les femmes portent un voile ou que des hommes portent une kippa juive, au travail, les compétences sont le critère et pas le vêtement que l’on porte », a déclaré Onder Günes, de la Fédération des organisations islamiques de Suisse (FOIS). A l’inverse, Saida Keller-Messahli, présidente du Forum pour un islam progressiste, a souligné que « le voile est un accessoire des islamistes ».
Alors que le premier épisode du « Meilleur Pâtissier » a été diffusé mercredi 12 octobre sur M6, deux potentielles candidates ont fait des révélations troublantes sur Instagram. Ainsi, elles laissent entendre que leur voile pourrait leur avoir fait défaut lors du casting…

Mercredi 12 octobre, M6 diffusait la saison 5 du « Meilleur Pâtissier ». Ainsi, douze candidats se sont affrontés afin de séduire les palais de Mercotte et Cyril Lignac. Quelques heures avant le lancement du programme, Faustine Bollaert, l’animatrice, avait évoqué les profils bien différents des candidats. « On est très tourné vers l’international cette année et vers les pâtisseries du monde », avait-elle confié. Ainsi, Chelsea vient d’Australie et Ruth est originaire du Cap Vert. Toutefois, deux potentielles candidates n’ont pas été retenues au casting. Sur Instagram, elles ont expliqué leurs démarches. Après avoir candidaté par mail, elles ont chacune de leur côté été contactées avant d’obtenir un premier rendez-vous à Paris en janvier 2016.
Sur place, elles se sont rendues à ce casting vidéo avec des pâtisseries faites par leurs soins, et qui auraient semblent-ils fait l’unanimité. Les deux potentielles candidates, qui ne se connaissaient pas, sont toutes les deux musulmanes et voilées. « Bien évidemment, j’ai parlé de mon voile et ils m’ont affirmé que cela ne posait pas de problème s’il était coloré etc. », a lancé l’une des potentielles candidates. Des propos confirmés par la seconde : « Je lui ai posé tout de même la question de savoir si cela les dérangeait : elle m’a bien expliqué que non et que je pouvais même être un profil atypique ». Seulement, quelques semaines plus tard, les deux potentielles candidates ont reçu une réponse négative. « Désolé, vous n’avez pas le niveau », leur aurait alors confié la personne en charge du casting.

Le Meilleur Pâtissier: 2 candidates voilées recalées par @M6 car « ELLES N’ONT PAS LE NIVEAU » regardez leurs œuvres https://t.co/BgNAb29SAH… pic.twitter.com/H46f2xbeDH
— Nacéra (@NasNacera) 13 octobre 2016
Une coiffeuse norvégienne a comparu en justice, jeudi, pour avoir éconduit une musulmane portant le hijab. Il s’agit de la première affaire axée sur le port du voile jugée dans le pays. Merete Hodne encourt en principe jusqu’à six mois de prison pour avoir avoir refusé Malika Bayan dans son salon de Bryne, au sud-ouest du pays, en octobre, affirmant selon l’acte d’accusation qu’«elle devait se trouver un autre endroit parce qu’elle ne prenait pas (les personnes) comme elle».
«Je ne veux pas de ce mal dans une pièce où c’est moi qui décide. Ce mal, c’est l’idéologie islam, le mahométisme (sic) et le hijab est le symbole de cette idéologie, comme la croix gammée est celui du nazisme», a déclaré la coiffeuse à la chaîne TV2.
Présentée dans les médias norvégiens comme une ancienne militante de mouvements islamophobes tels que Pegida, la coiffeuse de 47 ans a affirmé qu’accepter une femme voilée l’aurait obligée à refuser des clients masculins à qui la cliente putative n’aurait pu selon elle montrer ses cheveux.
«Cela ne peut pas être mal d’ouvrir la porte d’un salon de coiffure pour demander combien ça coûte de faire des mèches», a réagi l’an dernier la jeune musulmane de 24 ans, citée par la presse. «Je me sens profondément humiliée quand je suis traitée de cette manière dans l’espace public dans mon propre pays».
La coiffeuse ayant refusé d’acquitter une amende de 8.000 couronnes (870 euros) pour discrimination religieuse, l’affaire a été portée devant le tribunal de Jaeren, qui devait l’examiner jeudi matin. La police a indiqué qu’elle demanderait que l’amende soit portée à 9.600 couronnes ou, à défaut de paiement, que la coiffeuse soit condamnée à 19 jours de prison.
Les musulmanes jeunes et instruites qui vivent dans des environnements urbains modernes choisissent de porter le voile car il leur permet de fréquenter des amis non-musulmans, de travailler à l’extérieur de chez elles et d’interagir avec des étrangers, déclare une étude visant à déterminer pourquoi le port du voile augmente parallèlement à la modernisation.

Les tentatives visant à forcer les musulmanes à abandonner leur voile pourraient donc être contreproductives en les privant du choix et de la possibilité de s’intégrer: si les femmes ne peuvent pas montrer leur piété via le port du voile, elles pourraient choisir ou être contraintes de rester à la maison, rapporte The Guardian.
« Pour les femmes très religieuses, nous avons trouvé que (…) l’éducation, l’emploi, le niveau de revenu, la vie urbaine et les contacts avec les non-musulmans renforcent en fait le port du voile », a déclaré Ozan Aksoy, auteur du rapport « Derrière le voile: utilisation stratégique de la tenue religieuse ».
Un voile est considéré comme une expression de la religiosité d’une femme. Paradoxalement, ce sont les femmes (…) qui semblent compter sur le voile pour signaler aux autres qu’elles ne succomberont pas aux tentations de la vie urbaine moderne », a-t-il ajouté.
Dans le cadre de l’étude, les chercheurs ont recueilli les données sur des milliers de femmes vivant en Belgique, en Turquie et dans 25 pays musulmans et les ont analysées en utilisant des modèles mathématiques afin de définir comment l’intensité du port du voile varie selon l’éducation et l’emploi d’une musulmane, son contact avec les non-musulmans et le niveau d’urbanisation de la ville. L’étude prend en compte le port du voile islamique, du tchador (une pièce de tissu sans manches qui laisse seulement le visage ouvert), de la burqa (qui couvre complètement la tête et le corps, avec une grille en tissu dissimulant les yeux), et l’absence de couvre-chef.

Un maire juppéiste d’une ville du Sud-Est n’en revient pas: « Nicolas Sarkozy a appelé lui-même certains maires pour qu’ils signent des arrêtés interdisant le burkini! Eric Ciotti [président du conseil général des Alpes-Maritimes, qui est l’un de ses porte-parole, NDLR] téléphonait et l’ancien chef de l’Etat passait derrière pour remettre un coup de pression. Est-ce son rôle? »
Voilà Nicolas Sarkozy soupçonné de souffler sur les braises à des fins purement électoralistes sur un sujet ô combien sensible.

Rentrée mouvementée ce matin, dans les écoles de Bonifacio. Certains parents d’élèves ont bloqué l’accès à cinq femmes voilées, « portant une djellaba et un voile sur les cheveux », rapporte l’un de ces parents d’élèves.
La gendarmerie est intervenue, ainsi que la direction de l’école maternelle. Une réunion-débat a lieu en mairie cet après-midi. Les parents d’élèves réclament « une explication, car nos enfants sont réprimandés si l’on voit leur croix ».
Yvonne Allen, une jeune femme américaine originaire d’Alabama a été forcée par l’administration de l’état d’ôter son voile pour faire la photo devant figurer sur son permis de conduire.

La jeune chrétienne a décidé de porter l’affaire devant un tribunal d’état, aidée par l’ONG ACLU (Union américaine pour les libertés civiles).
« J’étais atterrée lorsqu’on m’a contraint à enlever mon foulard. Le fait de dévoiler mes cheveux à autrui relève de la désobéissance à Dieu. Je devrais jouir des mêmes droits que les adeptes des autres cultes et ne pas être discriminée pour ma Foi » , a-t-elle souligné, ajoutant dans sa plainte avoir été moquée par le clerc et l’administration du comté de Lee pour être une femme chrétienne voilée. Il lui a été répondu que « seules les musulmanes avaient le droit d’apparaître voilée sur leur document de permis de conduire« .
L’état de l’Alabama, répondant au « lobbyisme » de la communauté sikhs et musulmane, a autorisé le droit d’apparaitre « voilés » sur les documents officiels du type permis de conduire à condition que le visage de la personne apparaisse clairement sur la photographie.
Yvonne Allen et l’ACLU sont donc fondés pour attaquer l’administration de l’état pour discrimination anti-chrétienne.
Une trentaine de femmes voilées ont participé samedi à la « marche du foulard » à Avignon.

Plusieurs dizaines de femmes ont répondu à l’appel lancé par le mouvement « Respect, égalité, dignité » samedi à Avignon. Elles ont défilé de la Gare au Pont d’Avignon afin de s’insurger contre l’islamophobie dont elles sont, selon leurs dires, victimes.
L’affaire des arrêtés municipaux anti-burkini est encore dans toutes les têtes. Selon Illam, une des participantes, cette polémique est le signe d’un recul des libertés religieuses mais également une atteinte aux droits des femmes à se vêtir comme elles l’entendent:
Ce sont toujours les femmes que l’on pointe du doigt. […] Mais grâce à la laïcité, on devrait pouvoir s’habiller comme on le veut. »
Du côté de l’organisateur de la manifestation, Abdel Zahiri, le voile ne devrait plus choquer en France:
Quand on voit une femme avec un foulard, on ne doit pas se demander pourquoi. On doit se dire que c’est normal.
Mais autour des manifestants, les avis divergent sur le bien-fondé de ce rassemblement. Fatima Barachi est une militante féministe, tombée par hasard sur cette « marche du foulard »:
Certes il y a parfois des discriminations contre les musulmans mais ces rassemblements participent à créer encore plus de communautarisme. Et en plus, ça énerve les gens.
A noter qu’aucun incident n’est venu émailler le parcours du cortège.

Que s’est-il passé exactement devant ce centre d’examen ? Pour le savoir, LCI a contacté le centre SGS Objectif Code de Paris. Notre interlocutrice, responsable marketing et communication du pôle « transportation », a bien eu vent du différend.
« L’examinateur nous a appelés tout de suite pour expliquer la situation », précise-t-elle, avant de détailler : « Nous avons reçu des consignes de sécurité de la part du ministère de l’Intérieur. Il nous faut vérifier que les oreilles sont bien dégagées à l’entrée de la salle d’examen, afin d’éviter la triche. »
Et de récuser toute éventuelle discrimination à l’entrée de la salle : « Bien évidemment, les femmes voilées sont autorisées à venir passer le code. Nous leur demandons simplement de dégager leurs oreilles. Il me semble que cette personne a refusé de le faire, dans un premier temps. C’est pourquoi la situation a un peu duré. »
Deux heures après la publication de son premier post, Lilia a précisé, toujours via Facebook, avoir été finalement autorisée, avec son amie, à passer le code en deuxième session, « après une heure de discussion sur ‘malentendu’ selon la personne en charge de l’examen », dit-elle.
Du côté du centre SGS, on confirme que la femme voilée a finalement pris place dans la salle, au cours d’une session plus tardive. « Elle a été reçue à l’examen » précise-t-on à LCI.
Il y a un an, une médecin en Isère avait refusé de soigner une femme voilée. Ce samedi 3 septembre, le Conseil régional de l’Ordre des médecins de Rhône-Alpes examine la plainte déposée par la patiente. La médecin risque la radiation.

Le Conseil régional de l’Ordre des médecins de Rhône-Alpes se réunit ce samedi 3 septembre pour examiner la plainte d’une patiente voilée contre une médecin de l’Isère, qui lui avait reproché sa tenue. La scène avait été en partie filmée par la plaignante.
Myriam, mère de quatre enfants, porte un voile sur ses cheveux. Il y a un an, elle se rend dans son cabinet médical, son médecin est en congé, elle consulte donc une remplaçante. Rapidement, le ton monte entre les deux femmes à cause de la prescription d’un médicament auquel Myriam est allergique.
La médecin « se lève, déchire l’ordonnance, et me dit ‘de toute façon je n’aime pas les femmes voilées, je n’aime pas les musulmans, vous sortez‘ », rapporte Myriam à BFMTV.
Avec l’accord de la généraliste, la patiente filme alors le reste de la scène.
« Je maintiens que j’ai dit que je ne voulais pas de femme voilée, déclare la médecin, parce que c’est un signe ostentatoire religieux, c’est illégal ».
Le lendemain, Myriam porte plainte, mais la justice classe sans suite le dossier. De son côté, la généraliste admet avoir été gênée par son voile dans un courrier à l’Ordre des médecins. « Durant la consultation, la patiente avait une attitude extrêmement agressive, me toisant avec des yeux plein de haine, détaille la généraliste.
Selon l’avocat de Myriam, cette praticienne a fait preuve de manquement à la déontologie des médecins, notamment l’article 7 qui stipule que « le médecin doit écouter, examiner, conseiller et soigner avec la même conscience toutes les personnes quels que soient leur origine, leurs mœurs et leur situation de famille, leur appartenance ou leur non-appartenance à une ethnie, une nation ou une religion déterminée ».
La chambre disciplinaire de l’ordre des médecins entend les deux femmes ce samedi 3 septembre. La médecin risque la radiation. La décision sera rendue dans un mois.
La direction a justifié cet acte par la mise en place d’un nouveau règlement. Les deux femmes ont finalement été autorisées à passer leur examen.

Deux étudiantes musulmanes se sont vues refuser l’entrée à leur examen à cause de leur voile, mardi matin, à l’Institut d’enseignement de promotion sociale de la Communauté française (IEPSCF) d’Uccle. Cette information, divulguée par la RTBF, a été confirmée par Stéphanie Wilmet, porte-parole de la ministre de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) chargée de l’Enseignement de promotion sociale, Isabelle Simonis. La direction a finalement autorisé les deux femmes à passer leur examen, en expliquant qu’un nouveau règlement d’ordre intérieur (ROI) interdira bien les signes convictionnels ostentatoires mais qu’il entrera en vigueur seulement à partir du 1er septembre.
La ministre a demandé à l’IEPSCF-Uccle que les étudiantes concernées puissent passer leurs examens de seconde session suivant les modalités en vigueur au moment de leur inscription. Elle a également sollicité des informations complémentaires sur les motifs de ce refus.
Pour toute inscription pour l’année scolaire 2016-2017, les étudiants devront toutefois respecter le nouveau règlement de l’établissement.
A la suite de cet incident, la ministre va envoyer, avant le 1er septembre, une circulaire aux différents établissements du réseau de la FWB leur demandant jusqu’à la fin des épreuves de seconde session le strict respect des droits des étudiants, tels que définis dans chaque ROI.
En cas de modification, elle appelle les écoles à déployer une large communication interne et à mettre en place des mesures transitoires pour les personnes affectées par un tel changement de règle. Si les établissements de promotion sociale sont autonomes pour décider d’autoriser ou d’interdire les signes convictionnels ostentatoires, elle leur rappelle l’obligation de motiver cette décision.
La ministre tient enfin à rappeler que l’enseignement de promotion sociale, destiné aux adultes, joue un rôle fondamental dans l’émancipation des personnes. Elle renouvelle sa confiance dans les équipes pédagogiques pour concrétiser cet objectif et garantir un climat serein.
L’ASBL Justice and Democracy, saisie par une étudiante, avait attaqué début 2015, devant le tribunal de première instance de Verviers, l’IEPSCF de Dison-Waimes et le gouvernement de la FWB en la personne d’Isabelle Simonis pour discrimination, considérant que l’interdiction du voile via le ROI est particulièrement dommageable dans un institut de promotion sociale pour adultes. L’association a été déboutée, mais a fait appel de cette décision. Ce dernier jugement est encore attendu.
Quatre villes de la Côte d’Azur sont assignées en justice par le comité contre l’islamophobie (CCIF) pour obtenir la suspension de leur arrêté anti-burkini.

Nouvel épisode judiciaire pour le burkini. Ce lundi, quatre villes ont été assignées en justice par le comité contre l’islamophobie (CCIF) qui demande la suspension de leur arrêté anti-burkini.
« J’ai déposé un référé liberté pour la commune de Nice, Roquebrune-Cap-Martin, Menton et pour Fréjus », a ainsi indiqué l’avocat du CCIF Sefen Guez Guez. L’audience aura lieu devant le tribunal administratif de Toulon mardi à 14h30 dans le cas de Fréjus et mercredi à 10 heures devant le tribunal administratif de Nice pour Menton, Roquebrune et Nice, a-t-il précisé.