Une croix gammée et « Juden » tagués sur la façade d’une boucherie cacher à Paris

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Le BNVCA dénonce et condamne le graffiti antisémite découvert le 18 Septembre 2016 sur la façade d’une boucherie cachère du 13e arrondissement de Paris. Une grande croix gammée et le terme « JUDEN » ont été inscrits en gros caractères de couleur rouge.

Le BNVCA a recommandé au prioritaire des lieux de déposer plainte. Nous demandons à la police de tout mettre en œuvre pour identifier et interpeller les auteurs en réquisitionnant si possible les vidéos des cameras de surveillance du secteur.

Nous demandons aux services techniques de la ville de Paris de faire procéder à l’effacement de  ces insultes antisémites qui rappellent les périodes noires d’un racisme virulent et violent, annonciateur de discriminations et d’assassinat .

Israel Actualité

Nampcel : Des oeuvres d’art détruites et des croix gammées taguées

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Une quinzaine de jours après que leur exposition d’art contemporain a été détruite et que des croix gammées ont été taguées au coeur de la carrière Gillard à Nampcel, les membres de l’association Des artistes font leur cirque n’entendent pas se laisser abattre.

Alors que de nouvelles destructions ont eu lieu ces derniers jours, Gilles Chandelier et son équipe organisent « un banquet de résistance à l’occasion de la clôture de l’exposition ». Dès 15 heures aujourd’hui, et jusqu’à demain 18 heures, des artistes se réunissent donc sur place « afin de créer de nouvelles oeuvres, pour ne pas laisser les idiots qui ont fait cela gagner ».

Le Parisien

Dax : «Violeurs, pédophiles», le tagueur d’églises avait 78 ans

Il n’y a pas d’âge pour être contestataire. Un homme de 78 ans vient d’être déféré devant le parquet de Dax après avoir tagué une église, une permanence du PS et les locaux du journal Sud-Ouest.

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Un tagueur âgé de 78 ans, auteur depuis octobre 2015 de «tags» vengeurs sur plusieurs édifices de Dax (Landes), a été déféré mercredi devant le Parquet de la ville.

A la faveur de la nuit, il avait tagué à la peinture jaune et noire «Violeurs, pédophiles» sur les façades de la cathédrale Notre-Dame et de l’église Saint-Vincent-de-Xaintes, «voleurs» sur les locaux du parti socialiste et «cons» sur ceux du quotidien régional Sud Ouest, qui avait relaté l’incident.
Confondu grâce aux caméras d’un parking sous-terrain

Le tagueur récidiviste avait finalement été saisi sur le vif par les caméras d’un parking sous-terrain, le 28 août dernier, et identifié grâce à la plaque d’immatriculation de sa voiture. Placé en garde à vue mardi, il a reconnu les faits en expliquant son geste par un «ras-le-bol» des politiques, de l’Eglise et de la presse.

Le Dauphiné

« Sale bougnoule, retourne chez toi » : une friterie taguée et incendiée à Athies

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Une friterie ambulante a été incendiée, dimanche soir, à Athies. Un acte criminel. Selon un membre de la famille qui tenait ce commerce, des tags racistes étaient inscrits sur le camion depuis plusieurs semaines.

Dans la nuit de dimanche à lundi, un camion-friterie, qui est habituellement à Saint-Nicolas près du Leclerc, a été incendié, dans la commune d’Athies. L’acte criminel ne fait guère de doute selon la gendarmerie qui a ouvert une enquête.

Le père de l’homme qui tient cette friterie nous a joints ce mardi pour apporter des précisions. « Je ne comprends pas pourquoi la gendarmerie ne confirme pas les tags racistes. Il y a quinze jours, il y en avait déjà et nous sommes allés porter plainte. On pouvait lire des écrits comme sale bougnoule, retourne chez toi devant la maison de mon fils à Athies. » Le camion aurait également été vandalisé.

La famille est actuellement en vacances et reviendra à la fin du moins dans l’Arrageois. « Mon fils est dévasté. Je m’étonne également que la mairie n’ait pas réussi à le joindre. Je l’ai prévenu dès lundi. Comment voulez-vous qu’il aille après un tel acte odieux ! Mon fils tenait cette friterie depuis un an. Douze mois de travail sont partis en fumée. »

La Voix du Nord

« Dehors ou la mort » : Une « milice catholique » menace les musulmans

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Dans la nuit de mercredi à jeudi, des individus ont tagué plusieurs murs dans le quartier de la Part-Dieu à Lyon.

Boulevard Eugène Deruelle et boulevard Vivier-Merle, il a été inscrit notamment « la milice catholique« , « anti bicos, anti islam« , « dehors ou la mort«  ou encore « la milice de Lyon revient pour tuer« .

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Des inscriptions islamophobes appelant au meurtre d’une partie de la population qui ne sont pas sans rappeler celle, identique, inscrite la veille sur un mur de la mosquée de Bron.

Concernant ce dernier, le préfet du Rhône, Michel Delpuech, avait dénoncé un « acte irresponsable qui sème la discorde et créé un contexte de division alors que l’heure doit être plus que jamais à l’unité nationale. L’État Islamique n’a de cesse de vouloir fracturer la société française. L’État républicain doit y répondre par l’esprit de concorde qui ne saurait laisser place à quelque amalgame que ce soit ».

L’enquête ouverte pour le tag de la mosquée de Bron devra déterminer s’il s’agit des mêmes auteurs des faits.

Lyon Mag

Tags antisémites, homophobes et pro FN : Gérard dort en prison

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Repéré par un voisin de l’un des sites tagués, facilement identifiable en raison d’un problème de dépigmentation faciale, Gérard Le Texier, 55 ans, est sans domicile fixe. Il reconnaît les faits de dégradations et inscriptions à caractère homophobe et antisémite qui lui sont reprochés. Il a été condamné, hier mercredi, par le tribunal correctionnel d’Évreux, à 12 mois de prison dont 11 avec sursis. Il dormira à l’abri de la maison d’arrêt euroise.

« Un détail de l’histoire »

« Peine de mort pour Hollande », « Marine Lepen au pouvoir en 2017 », « Vive le troisième Reich, un Etat fort, un chef, un peuple » : voici un échantillon des écrits de Gérard Le Texier sur les murs de la rue Joséphine, artère fréquentée de la capitale de l’Eure.

Il tient à la barre les mêmes propos que par écrit, d’où il ressort des amalgames mal digérés. « On a eu un président juif hongrois, aujourd’hui on a un gouvernement franc maçon », lance-t-il.

Lorsque le président du tribunal lui rappelle un « Heil Hitler » placardé sur le 17 de la rue Joséphine, il répond façon Jean-Marie Lepen : « C’est un détail de l’histoire ! »

Paris Normandie


Tags antisémites et pro Marine le Pen sur une permanence PS : Un SDF de 54 ans interpellé

L’auteur présumé d’inscriptions et de tags antisémites sur les locaux du Parti socialiste d’Evreux (Eure) a été identifié et interpellé mardi 13 juin. Il s’agit d’un SDF âgé de 54 ans, qui a reconnu les faits. Il a été déféré ce mercredi après-midi au palais de justice d’Évreux pour être jugé en comparution immédiate.

Dans la nuit du vendredi 20 au samedi 21 mai, les locaux de la Fédération du Parti socialiste de l’Eure, rue Joséphine, avaient été couverts de tags racistes et antisémites. Des étoiles de David et une croix gammée, avaient été peintes sur la façade ainsi que des inscriptions : « Vive le IIIe Reich », « Jude Sarko » ou encore « Marine Le Pen au pouvoir en 2017 », pouvait-on lire.

Info Normandie

Orléans : Des tags islamophobes toujours pas effacés depuis novembre 2014

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A la Toussaint 2014, les bureaux de Muslim Assistance ont été la cible d‘un cambriolage doublé de violentes dégradations xénophobes. Depuis, rien n’a été fait pour effacer les inscriptions, ni pour les cacher. Les riverains sont excédés.

Ordinateurs volés, mobilier détruit et tags xénophobes… telle fut la triste découverte des voisins des pompes funèbres de Muslim Assistance de la rue Bossuet dans le quartier de la Source à Orléans, il y a un an et demi. Aujourd’hui, Michel Ricoud, élu communiste d’opposition au conseil municipal et riverain, n’en peut plus.

« C’est une insulte. On passe devant tous les matins. Mettez-vous à la place des musulmans… », s’indigne-t-il, « il faut que la ville et le bailleur social s’activent! »

Les inscriptions racistes sont à l’intérieur de l’ancien local, dont l’une des vitres est fissurée. Largement visibles par tous les passants. C’est cela qui dérange Paulette, Michel et les autres habitants historiques de cet immeuble de quatre étages, réunis en association de locataire. « Quand il y a des tags en centre-ville, on les nettoie fissa. Ici, non. Nous sommes là depuis 1976. Et ça, ça nous donne envie de partir…« . Pas partir de la Source, mais de changer de bailleur, précisent-t-ils, sous-entendant que le dialogue est tendu avec celui-ci

France Bleu

« 732 C Martel » des tags d’extrême droite dégradent un monument aux morts a Bayeux

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Depuis le début du mois de mars 2016, les services techniques de  (Calvados) retrouvent de mystérieux tags avec des chiffres « 732 » et « 1431.732 », à plusieurs endroits de la ville.

C’est exceptionnel de trouver des tags des Bayeux », assure à Normandie-Actu un responsable de la Ville de Bayeux. « Les services techniques de la Ville en ont retrouvé à plusieurs endroits : sur le monument aux morts du cimetière, un mur de la sous-préfecture, du skate-park et sur un mur près de Saint-Vigor-le-Grand, aux portes de Bayeux. À chaque fois, c’est écrit « 732 ».

Pour le monument aux morts, il y a eu « 1431 » en plus. La mairie a déposé plainte pour le tag du monument au mort et une enquête est en cours auprès de la gendarmerie de Bayeux. »

Des tags de l’extrême-droite ?

La mairie suppose que 1431 pourrait correspondre à l’année de la mort de Jeanne d’Arc. Et 732 à celle où Charles Martel a arrêté les Arabes à Poitiers. Près du skate-park, le tag est plus explicite « 732 C Martel », révèlent nos confrères de La Renaissance-Le Bessin. Jeanne d’Arc et Charles Martel sont deux figures historiques dont se réclame souvent l’extrême droite.

Le tag du monument au mort devrait être effacé par une entreprise privée dans les jours à venir. Pour les autres murs, ce seront les services techniques qui se chargeront de recouvrir ces inscriptions.

Normandie Actu

Tags sur la mosquée d’Elne : des nationalistes dans le viseur

Un groupuscule d’ultra-droite a révélé que certains de ses militants avaient été interpellés et placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur les inscriptions islamophobes de la mosquée d’Elne en novembre 2015.

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L’affaire avait été tenue sous silence. Or, quelques éléments viennent de filtrer dans un communiqué du parti nationaliste français section du Roussillon (PNF 66). Les services de gendarmerie auraient lancé une opération la semaine dernière visant des militants des Pyrénées-Orientales de ce groupuscule d’ultra-droite.

Ces derniers étant soupçonnés d’inscriptions xénophobes sur des lieux de culte, gendarmerie, fédération du parti socialiste, véhicules municipaux dans le département, mais également de tags racistes et actes de vandalisme perpétrés fin novembre sur la mosquée d’Elne.

Six militants interpellés et placés en garde à vue

Selon le PNF, le 4 février, à l’aube, six militants ont été interpellés et placés en garde à vue afin d’être interrogés sur ces différents dossiers tandis que des perquisitions étaient menées à leurs domiciles. D’autres personnes, considérées comme proches de cette mouvance, ont également été convoquées et auditionnées.

Midi Libre

 

Tags anti Islam : le prévenu « auteur de violences raciales par le passé » écope d’une amende

Du haut de ses 20 ans, le prévenu qui se présente à la barre du tribunal d’Epinal ce jeudi après-midi est droit dans ses bottes : oui, il a bien tagué le pont de l’Egalité de Saint-Dié-des-Vosges, mais contrairement aux accusations qui lui sont reprochées, il rétorque qu’il n’a jamais écrit de tags anti-Islam ni peint de croix nazies.

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Pourtant, les accusations à son encontre sont explicites. Début octobre 2015, l’homme aurait écrit à la bombe de peinture des propos à l’encontre de la religion musulmane mais aussi d’autres phrases très claires comme « On est chez nous » ou bien « J’adore le cochon ». L’intéressé s’en serait donné à cœur joie sur les murs de deux établissements commerciaux de Saint-Dié et le fameux pont, propriété de la commune.

Le jeune homme tente de se montrer persuasif mais il s’enfonce plus qu’autre chose puisqu’il avoue avoir été l’auteur de violences raciales par le passé, sans pour autant se faire prendre par les forces de l’ordre.

Pour la substitut du procureur Zahra Anseur, les propos et les actes du prévenu crée une scission entre les communautés. Elle requiert deux mois avec sursis, assortis d’un travail d’intérêt général.

Au final, le prévenu a écopé d’une amende de 500 €, mais uniquement pour les faits de dégradations consécutives aux tags dessinés au niveau du pont. L’individu a en effet obtenu la relaxe pour les inscriptions à caractère islamophobe sur les façades des établissements commerciaux.

Vosges Matin

Un élu socialiste ciblé par des tags homophobes venant de militants pro FN

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« Le FN montre à nouveau son vrai visage. Celui de la haine de l’autre, de la division et des discriminations assumées », c’est en ces termes que le mouvement des jeunes socialistes de l’Hérault s’indigne des propos « haineux et insultants » tagués sur les murs d’Alignant-du-Vent et qui seraient attribués au Front national.

Ces propos “Boulade mange boul ! Ici c’est FN” attaquent la vie privée et intime d’un colistier de Carole Delga, la présidente de la région LRMP et recouvrent de nombreux murs de la commune.

La victime, Geoffrey Boulade, est militant MJS et PS et aussi secrétaire de la section PS d’Alignan-du-Vent. « Nous apportons tout notre soutien à Geoffrey dans cette épreuve difficile, insiste l’ensemble des représentants du parti socialiste de l’Hérault et des jeunes de ce même parti. Le ou les auteurs de ces actes doivent faire l’objet d’une enquête policière et de poursuites pénales.

La démocratie impose de ne pas laisser passer une telle offense à la liberté individuelle et au respect de la vie privée des personnes. La République exige de réprimer sévèrement les ennemis de ses valeurs intrinsèques que sont la liberté, l’égalité et la fraternité. L’extrême droite n’a pas changé. La République, elle, doit être intransigeante face à ses ennemis. »

Geoffrey Boulade, la victime a déposé plainte à la gendarmerie de Pézenas.

Midi Libre

« Terroristes à mort », des croix : Tags sur une mosquée en chantier à Caen

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Une mosquée en construction, dans le quartier de La Guérinière à Caen (Calvados), a été la cible d’un tag, probablement le week-end dernier, 21 et 22 novembre 2015.

 Message politique ou amalgame idiot ? L’inscription « Terroristes à mort », avec des croix au milieu des O (signe parfois utilisé par l’extrême-droite), a été réalisée à la bombe, sur un des murs extérieurs.
Les responsables de la mosquée ont réuni des éléments pour déposer plainte. C’est la première fois que le futur lieu de culte est l’objet d’une telle dégradation.

Tags d’extrême droite dans un cimetière

des-croix-celtiques-ont-ete-peintes-sur-le-mur-du-cimetiere-photo-i-p-1446032785« J’AI ÉTÉ APPELÉ samedi dernier au club house, rue des Acacias », raconte Christian Houille, le maire de Pérouse. « Une voisine m’a dit que le vendredi, lorsqu’elle est partie à 20 h, le mur était vierge et, lorsqu’elle est revenue à 23 h, il y avait deux croix celtiques et l’inscription révolution sur le bâtiment. »

Samedi, en sillonnant les rues de sa commune, le maire a découvert d’autres tags, dans des secteurs très éloignés les uns des autres. Notamment des croix celtiques sur le mur du cimetière, le long de la Grande-Rue, en direction de Bessoncourt et des inscriptions telles que « Révoltons-nous » sur le mur d’une habitation, rue des Primevères, une voie en bordure de la rue principale.

« Sous le pont de l’autoroute, j’ai aussi relevé des tags récents, à côté des plus anciens. » Des inscriptions sans équivoque, mêlant « croix gammées et vive Hitler».

«J’ai appris que les croix celtiques étaient aussi des symboles nazis », poursuit Christian Houille. « Nous avons déjà connu des dégradations avec des vasques renversées, des fleurs arrachées ou des tags, mais jamais à caractère extrémiste comme cette fois. »

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