Vidéo : « Les black qui puent… » Marc-Olivier Fogiel explique pourquoi il est en froid avec Brigitte Bardot

En 2003, Marc-Olivier Fogiel recevait Brigitte Bardot sur le plateau de son émission « On ne peut pas plaire à tout le monde ». Quelques jours avant sa venue sur France 3, l’ancien mannequin avait publié « Un cri dans la nuit ». Un ouvrage dans lequel Brigitte Bardot faisait part de son avis bien tranché sur certains sujets sensibles. L’animateur, choqué par le contenu raciste du livre, n’avait alors pas manqué de le faire savoir.

Invité dans Media People sur Non Stop People, Marc-Olivier Fogiel s’est expliqué sur sa dispute avec l’actrice : « Elle a sorti un livre qui n’était pas prévu (…) C’était dans un tiroir et un éditeur a profité de la diffusion de l’émission pour le sortir (…) Elle le savait, elle m’a demandé de le lire, je l’ai lu ».

« Quand vous lisez le livre encore aujourd’hui… Elle a même été condamnée pour ça, des propos racistes », a-t-il poursuivi avant de livrer son ressenti sur ces écrits : « Elle est double cette femme. Je préfère garder la Brigitte Bardot lunaire plutôt que celle -que je ne respecte pas pour être clair- capable de dire que les infirmières black qui puent dans les hôpitaux doivent rentrer chez elles. Je ne peux pas respecter ça ».

Marc-Olivier Fogiel a de là tenté de comprendre cet « aspect sombre » : « Elle vit recluse à La Madrague. Elle ne regardait à l’époque que TF1 à travers ’52 sur la Une’ qui était une émission un peu racoleuse. Elle avait une vision de la société très tronquée à travers ce que voulait bien lui montrer une émission très particulière de TF1. Donc je ne sais pas si je lui en veux ou pas ». Et de conclure : « On ne s’est jamais reparlé ».

Non Stop People

Eva, condamné pour avoir traité un livreur de « sale nègre »

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Eva, 54 ans, une Suisse qui réside une partie de l’année à Menton, a été condamnée lundi soir à Nice pour avoir déversé un flot d’injures racistes à l’égard d’un jeune livreur.

Énervée d’avoir son canapé livré avec 24 heures de retard, elle s’en est pris à Mamadou et le traitant, entre autres, de « sale nègre », notamment depuis son balcon.

Le tribunal a suivi les réquisitions du parquet et condamné cette commerçante à la retraite à trois mois de prison avec sursis et 2.000 euros d’amende pour « injure publique envers un particulier en raison de sa race, de sa religion ou de son origine ».

Elle devra également verser l’euro symbolique au MRAP, à la Licra, SOS Racisme et à la Ligue des Droits de l’Homme et 2.000 euros de frais de justice à quatre associations parties civiles.

Nice Matin

Concert de Black M annulé, l’extrême droite célèbre une victoire contre « la musique nègre »

Henry de Lesquen qualifie l’auteure de la pétition contre lui de  » race congoïde »

Henry de Lesquen negre candidat elction presidentielle FN

A défaut des 500 parrainages nécessaires, l’ex-conseiller municipal recueille déjà plus de 50.000 signatures contre sa candidature sur le site change.org.

« Je note que c’est une femme de race congoïde qui est à l’origine de cette pétition« , a-t-il tenu à préciser auprès de « L’Obs ».

L’Obs

Henry de Lesquen, proche du Front National, veut « bannir la musique nègre des médias »

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Henry de Lesquen, candidat a l’élection présidentielle de 2017 a dévoilé son programme sur son site internet.

1. La nouvelle politique culturelle sera nationale, populaire, identitaire, et s’appuiera sur les canons de la culture occidentale.

(…)

7. La musique nègre sera bannie des media publics et progressivement éliminée des media soutenus ou autorisés par l’Etat.

Lesquen 2017

« Mme Rossignol montre la réalité du racisme anti-noir dans toute sa splendeur », dit le Cran

LGT

Ils n’ont pas digéré les propos de Laurence Rossignol. Louis-Georges Tin, président du Cran (Conseil Représentatif des Associations Noires de France) et Franco Lollia, de la Brigade anti-négrophobie, sont venus ce lundi chez Jean-Jacques Bourdin pour dénoncer les propos de la ministre des Droits des femmes mercredi dernier. Interrogé à propos de la mode islamique, la ministre avait déclaré : « Il y a des femmes qui choisissent bien sûr, il y avait des nègres américains qui étaient pour l’esclavage… » (voir la vidéo en bas d’article).

Des propos « qui montre la réalité du racisme anti-noir dans toute sa splendeur », estime Louis-Georges Tin. « Le mot nègre en soi est aujourd’hui un mot raciste, tout le monde le sait. Mais il faut rappeler la deuxième partie du propos, qui est révisionniste », accuse le président du Cran.

« Tout le monde connaît l’histoire de l’esclavage, et dire aujourd’hui que les nègres américains étaient pour, c’est trop. Ses propos tombent sous le coup de la loi et pourtant elle les a maintenus, c’est cela qui nous choque ». Il anticipe : « L’exemple vient d’en haut et demain matin nous allons avoir des gens qui vont dire : la ministre le dit sur RMC, alors moi aussi je dis ‘nègre’. C’est ce qu’on appelle la libération de la parole raciste ».

« C’est une mécanique de pensée qui est raciste, et c’est ce caractère structurel du racisme qu’on vient dénoncer ici », explique Franco Lollia, de la Brigade anti-négrophobie. « La France est un bon élève en matière d’esclavage et on voit là toute une hypocrisie. C’est comme quand on parle de ‘black’ dans les médias,  qui rendent tabou la question noire en France. Elle n’avait pas besoin d’aller aussi loin pour amener cette référence ».

Pour Louis-Georges Tin, « le racisme anti-noir souvent n’est pas identifié. Il faudrait rappeler les bananes envoyées à Mme Taubira, les propos de monsieur Sagnol (entraîneur de Bordeaux), de monsieur Blanc (entraîneur du PSG, discussions portant sur d’éventuels quotas de joueurs noirs dans les centres de formation, ndlr), parlons encore des violences policières et de ce jeune homme frappé par un policier… Il y a un rapport de l’Acat (Action Chrétien Abolition Torture, ONG de lutte contre la torture), qui montre que sur les 26 personnes mortes de manière suspecte dans les commissariats de police ces 10 dernières années, 22 sont noires ou arabes ».

«Les Visiteurs 3» : polémique sur la censure du nom de l’acteur noir Pascal N’Zonzi

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Neuf personnages et seulement huit noms sur l’affiche. La promotion du troisième volet des «Visiteurs», dont l’action se passe durant la Révolution, est au coeur d’une polémique. Chaque acteur qui apparaît sur les visuels de promotion du film a droit à son nom, sauf un : l’acteur noir Pascal N’Zonzi, pourtant bien présent sur l’affiche comme les autres.

Cette absence a été relevée par des internautes sur les réseaux sociaux. Mais aussi par des élus, dont le député socialiste Pierre Kanuty. « Le noir sur l’affiche de @les_visiteurs_3 prenait trop d’encre ? Ils en avaient pas assez pour mettre son nom ? J’essaie de comprendre », ironise le député. « Les Visiteurs 3 : 9 acteurs à l’affiche ms 8 noms. Qui manque? Pascal Nzonzi, le seul « sarrasin » #racismeinconscient? », accuse Julien Bayou, le conseiller régional d’Ile-de-France et porte-parole national de EELV. «9 acteurs, 8 noms. Où est le 9eme nom? Celui de l’acteur Pascal Nzonzi? Vous savez l’acteur noir sur l’affiche», ajoute une internaute.

« Dis @gaumontfilms , pourquoi le nom de Pascal N’Zonzi n’est pas sur l’affiche? Quelle est l’excuse? POURQUOI? », s’interroge dans un tweet Diane Audrey Ngako, une journaliste du «Monde Afrique». Une remarque retweetée plus de 1372 fois en seulement quelques heures. D’autres ont d’ailleurs détourné l’affiche faisant apparaître, sur le nouveau visuel, le seul nom de l’acteur franco-congolais.

Le Parisien

« Nègres » Europe Écologie les Verts exige des excuses de la part de Laurence Rossignol

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Laurence Rossignol, en employant le mot Nègre a franchi les limites de l’acceptable. Ce n’est pas là une question de politiquement correct ou de littérature mais d’un mot qui ne fait plus partie du vocabulaire français courant parce qu’il est raciste.

Qu’il ait été employé par Montesquieu ne justifie en rien son emploi aujourd’hui. D’autres auteurs ont employé d’autres mots qui du fait de notre histoire et de nos valeurs ne peuvent plus être utilisés aujourd’hui.

Alors Madame la Ministre, au nom de l’universalisme dont vous êtes militante, des excuses s’imposent, des excuses simples et sincères à celles et ceux qui se sont sentis humiliés par vos propos mais au delà pour toutes celles et ceux qui défendent les valeurs de notre république : Liberté, Egalité, Fraternité

Julien Bayou, Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux

Europe Écologie les Verts

« Nègre » Le club philanthropique le Lion’s club secoué par un scandale de racisme

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Des propos haineux tenus au sujet d’un adhérent pressenti pour être vice-président ont déclenché une avalanche de démissions. Une crise qui ternit l’image de l’association.

Le Lion’s club de Sablé-Solesmes est dans la tourmente. Des propos racistes ont été tenus par un membre de l’association caritative à l’encontre d’un autre adhérent qui devait devenir vice-président. Des démissions en pagaille ont suivi : sept effectives et quatre à venir. Une plainte a été déposée à la gendarmerie.

Bachir Laouar, figure du monde associatif local, est amer. C’est lui qui a parrainé le membre d’origine sénégalaise. « On l’a traité de nègre, se désole le vice-président démissionnaire. Des propos hyperracistes. Je ne retrouve plus mes valeurs. Je ne peux plus rester dans le club. »

Tout a commencé en juillet 2015, quand Philippe Le Hors prend la présidence. Il choisit un adhérent, depuis 2012, comme vice-président du club. Le bureau de l’associaton approuve ce choix à deux reprises.

« J’ai quitté la salle »Mais, « en novembre, lors d’une assemblée générale », les propos dégradants sont tenus par un membre, raconte l’adhérent pressenti pour être vice-président. « D’autres membres se sont ralliés à lui. J’ai quitté la salle. »

Le 3 mars, le même groupe s’oppose ouvertement à la désignation de l’adhérent visé par les propos racistes comme vice-président. Sans justifier leur position. Les membres soutenant la victime des propos interprètent cette position comme étant basée sur des fondements racistes.

« Une institution respectable »Des bénévoles de la première heure n’en reviennent pas. L’image du Lion’s club est sérieusement écornée. « Le racisme et ce genre de propos, les statuts interdisent cela », souligne Bachir Laouar. Et d’insister : « C’est une institution respectable. »

Il pointe le décalage entre la mission caritative du club et les propos en son sein.« Quand on est dans l’associatif, on est là pour aider. Pas pour se bagarrer. » Ce dernier affirme avoir déjà rencontré « des problèmes de racisme » quand il a occupé la présidence du club local, il y a deux ans.

Le président actuel s’interroge sur l’opportunité de quitter ou non le Lion’s club. Au niveau du district, le conseil des sages suit le dossier depuis huit jours. Il va se réunir en convoquant les deux parties en présence et une décision sera prise. Le gouverneur de district déplore cette situation, qui ne correspond pas à l’image du Lion’s Club.

Le CRAN dénonce les propos racistes, islamophobes et sexistes de Laurence Rossignol

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Le CRAN a été interpellé ce jour par une avalanche de messages d’internautes concernant Laurence Rossignol. En effet, interrogée sur RMC, la ministre de la famille, de l’enfance et des droits des femmes a estimé que les musulmanes qui choisissent de porter le voile étaient comparables aux « nègres afri… américains qui étaient pour l’esclavage ».

La ministre a commis selon le CRAN une quadruple faute. Premièrement, l’usage du mot nègre, personne ne l’ignore, est tout à fait injurieux aujourd’hui, sauf dans certains contextes très particuliers, militants et revendicatifs, lorsque Aimé Césaire, par exemple, affirme : « Nègre je suis, nègre je resterai ». En dehors de ces contextes, le mot « nègre » est évidemment une insulte raciste, tout le monde le sait.

Deuxièmement, en évoquant les « nègres afri… américains qui étaient pour l’esclavage »,  Laurence Rossignol s’est comportée comme les antisémites qui passent leur temps à affirmer que certains Juifs ont collaboré avec les Nazis, voire étaient dans la Wermach. On ne connaît que trop ces stratégies rhétoriques abjectes qui visent à rendre les victimes d’un crime contre l’humanité responsables de leur propre malheur.

Troisièmement, en faisant l’amalgame entre les femmes qui sont forcées de porter le voile intégral et celles qui choisissent librement de porter le foulard islamique, la ministre a fait comme si La-Femme-Musulmane était en soi un être incapable d’intelligence et de libre arbitre, révélant ainsi le caractère sexiste de sa réflexion, ce qui est fâcheux pour une ministre des droits des femmes. En outre, le propos apparaît évidemment comme une affirmation islamophobe, quatrième grief reproché à Laurence Rossignol, ce qui fait tout de même beaucoup, il faut le reconnaître.

Louis-Georges Tin, président du CRAN, a réagi à ces propos en ces termes : « Si la ministre est un jour invitée à rencontrer Barack Obama, ce qui heureusement pour nous a peu de chances d’arriver, dira-t-elle :  »Hello, Negro » ? Le gouvernement vient justement de lancer une campagne dont le slogan est  »le racisme, ça commence par des mots ». Cela est fort bien dit, et c’est pourquoi nous demandons la démission immédiate de Laurence Rossignol ».

En outre, la ministre a affirmé que « nous avons le devoir de garantir à tous ceux qui vivent en France, et aux Franco-musulmans, qu’ils y vivent bien ». Le CRAN s’interroge sur ces « Franco-musulmans ». « Je connaissais les Franco-Algériens, les Franco-Marocains, les Franco-Sénégalais, mais je n’avais jamais rencontré de Franco-musulmans, a commenté Louis-Georges Tin. Peut-être s’agit-il de Français originaires de  »musulmanie » ? Nicolas Sarkozy nous avait appris le concept de « musulmans d’apparence », maintenant nous découvrons les « Français d’origine musulmane ». Décidément, sur les musulmans, grâce à nos dirigeants, on en apprend tous les jours » a ajouté le président du CRAN.

Quoi qu’il en soit, le CRAN a saisi le CSA sur ce dossier, dans la mesure où Jean-Jacques Bourdin, comme Elice Lucet dans l’affaire Guerlain en 2010, n’a pas du tout réagi à ce dérapage. Or l’exigence de maîtrise de l’antenne, telle qu’elle figure dans le contrat signé par RMC avec le CSA, implique que le présentateur réagisse en pareil cas.

En outre, le CRAN a saisi le Procureur de la République sur la base de la loi de 1881 et de la loi Taubira, pour dénoncer cette atteinte à la mémoire et à la dignité des personnes d’ascendance africaine.

Enfin, le CRAN, qui représente officiellement Jesse Jackson en France, a commencé à discuter de cette affaire avec les associations africaines-américaines, qui ont apprécié le propos, et qui sont d’ores et déjà curieuses de savoir quelle sera la réaction du président de la République française concernant les propos de sa ministre sur les « nègres américains qui étaient pour l’esclavage ».

Conseil Représentatif des Instituons Noires

 

Racisme ordinaire un soir de match de l’équipe de France « trop de noirs, grand remplacement… »

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« pas de glaçons, nègre » la cliente d’un bar londonien victime de racisme

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Un bar situé dans le centre de Londres a été qualifié de raciste, après qu’un serveur ait écrit le mot « nègre » sur l’addition d’une jeune femme noire de peau.

The Happenstance, le bar situé dans le quartier St-Pauls à Londres, a été contraint de s’excuser après que la photo de l’addition se retrouve sur Twitter. En effet, sur le ticket d’une jeune femme noire de peau, il était écrit « pas de glaçons, nègre » juste en dessous de sa commande d’un Coca-cola light.

Une des amies de la jeune femme a posté une photo du ticket sur Twitter écrivant : « une amie vient juste de recevoir cette addition par le staff blanc d’un bar @happenstancebar (@drakeandmorgan). »

« Absolument fou. La direction n’a montré aucun intérêt. »

Le staff du bar a répondu : « Nous ne savons pas comment cela a pu arriver. »

Sans surprise, l’incident a suscité l’indignation sur les réseaux sociaux.

Drake & Morgan, l’entreprise propriétaire du bar The Happenstance a publié une annonce affirmant que le serveur avait été suspendu. « Nous sommes totalement consternés par le comportement inacceptable d’un de nos serveurs. » explique un porte-parole. « Il a été suspendu de ses fonctions. »

« L’entreprise Drake & Morgan ne tolère pas les discriminations sur la race, l’âge, la nationalité, la religion, l’orientation sexuelle, le handicap ou la couleur » « La non-discrimination et l’égalité des chances sont prônés au sein de notre équipe et dans la manière dont nous traitons nos clients. »

Sud Info

Lancement d’une grande campagne transmaghrébine contre le racisme anti-noir

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NI OUSSIF NI AZZI, BARAKA ET YEZZIEncouragées par l’impact positif des campagnes antiracistes organisées en Tunisie et au Maroc depuis 2014, un collectif d’activistes et d’associations nationales maghrébines, du Maroc et de Tunisie, auquel se joignent des militants et des associations d’Algérie et de Mauritanie, lancent ce lundi 21 Mars 2016, la première campagne transmaghrébine contre les discriminations raciales avec comme principale revendication : l’adoption de lois incriminant toutes les formes de discrimination raciale.

Organisée sous le slogan « Ni Oussif Ni Azzi, Baraka et Yezzi », « Ni esclave, ni Azzi, stop, ça suffit » cette première Campagne Transmaghrébine contre le Racisme ambitionne de fédérer les dynamiques qui militent pour l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale dans l’espace maghrébin entre nationaux mais également et surtout vis-à-vis des migrants et réfugiés d’Afrique subsaharienne. 

Cette première campagne maghrébine vise également à sensibiliser les décideurs politiques, les médias ainsi que l’opinion publique quant à la gravité de certains actes et propos qui se sont banalisés dans la pratique quotidienne.

Cette campagne qui sera lancée concomitamment au Maroc, En Algérie, En Tunisie et en Mauritanie se déclinera en plusieurs activités : conférences, annonces presse, ateliers et événements artistiques et autres manifestations, et elle durera du 21 mars 2016 au 20 juin 2016.

A cet effet, une conférence de lancement officiel de cette campagne sera organisée le 21 mars 2016 à 11h à l’hôtel MAJLISS de Rabat, rue Zahla (centre ville, près de la gare Rabat Ville)

Jean, Alexandre et Thierry tabassent un homme noir et l’insultent de « Bougnoule »

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Le 28 juin à Aire-sur-la-Lys, des Airois sont attablés dans une pizzeria, rue Saint-Pierre. L’un d’eux, quand un homme à la peau noire passe en tenue traditionnelle, lance à voix haute : « Tiens, Ben Laden passe dans la rue ! »

L’homme interpellé n’apprécie pas et le fait savoir. Le ton monte et six personnes s’en prennent à cet homme qui se fait rouer de coups. Un de ses amis vient à sa rescousse et ils se réfugient dans une résidence dont ils ferment la porte. Un des assaillants casse un carreau mais n’arrive pas à pénétrer.

La présidente s’étonne que, pour Alexandre Postolec : « Bougnoule, c’est pas raciste. C’était sous le coup de la colère ». Autre source d’étonnement de la présidente qui dit que, sur une vidéo, un agresseur imite un singe. Le prévenu mis en cause dit qu’il faisait « le guignol ».

La procureure constate que les témoignages vont tous dans le sens d’une « agression raciste. Il semble qu’on ne peut malheureusement pas changer la mentalité de certains qui se surpassent ».

Le tribunal a condamné Jean Piogez (quatre condamnations au casier judiciaire pour conduite en état d’ivresse) à six mois ferme, Alexandre Postolec (une condamnation pour violences volontaires) à quatre mois – en plus de la révocation du sursis liée à une condamnation précédente – et son frère Thierry à trois mois.

Ils devront régler environ 2 000 euros de dommages et intérêts et rembourser la Sécurité sociale d’une somme qui reste à établir.

La Voix du Nord

Daniel, policier, forçait des femmes noires a des relations sexuelles

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Daniel Holtzclaw, âgé de 28 ans, a été reconnu coupable de viol et agression sexuelle sur treize femmes noires. La sentence a été prononcée dans l’État de l’Oklahoma par huit jurés blancs, une décision inédite selon la presse américaine. À l’annonce du verdict, le policier s’est effondré devant les caméras.

Menottée à un lit d’hôpital, sous le porche de la maison de sa mère, à un feu rouge… Les scénarios des viols et agressions sexuelles perpétrés par Daniel Holtzclaw sont abjects. Leur nombre ne l’est pas moins : 13 femmes au total ont porté plainte contre l’officier et 36 charges ont été retenues contre lui. Si l’horreur des faits ne suffisait pas, le laxisme de la police d’Oklahoma dans cette affaire laisse bouche bée. L’ancien officier n’a pas été démis de ses fonctions pendant l’enquête préliminaire. Ce qui lui a laissé le temps d’attaquer 5 personnes de plus pendant les 6 semaines qui l’ont finalement mené au procès.

Jannie Ligons, 57 ans, employée dans une garderie, est la dernière victime de Holtzclaw. Tôt dans la matinée du 18 juin, la femme revient de chez un ami. L’officier l’arrête et la force à lui faire une fellation. Si Jannie a osé porter plainte immédiatement, elle est un cas isolé. Holtzclaw ne choisit pas ses victimes au hasard : il les sélectionne pour mieux les intimider et les réduire au silence.

Agées de 17 à 57 ans, toutes sont noires et habitent des quartiers pauvres. Elles ont toutes eu des démêlés avec la justice, souvent pour trafic de drogue ou prostitution. Il suffisait donc pour Holtzclaw de les menacer pour qu’elles n’en réfèrent pas aux autorités. Toutes sauf Jannie.

Les jurés ont décidé de condamner l’homme à 263 ans de prison. Dans le très conservateur État de l’Oklahoma aux États-Unis, la décision fait date. Les cas d’acquittement concernant l’agression de policiers envers des femmes noires sont légion.

Mais cette fois-ci, le jury composé exclusivement de blancs dont 8 hommes a décidé de croire les femmes violées. « Il faut parler des agressions sexuelles, de viol et du soutien dont ont besoin les femmes noires et les femmes de couleur quand ces situations arrivent » explique Grace Franklin, une activiste qui a contribué à médiatiser le procès. « Il y a une tendance à ne pas croire les femmes noires, (…) à ne pas donner autant d’importance aux femmes noires qu’aux autres femmes. » L’activiste se dit cependant déçue que le jury acquitte Holtzclaw de plusieurs charges.

Le Figaro