La Russie dépénalise les violences conjugales au nom de la tradition

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La Chambre basse du parlement russe (Douma) a fait passer mercredi une loi qui dépénalise les violences domestiques, soit les violences commises au sein du couple ou de la famille, envers un parent, un conjoint ou un enfant. Cette loi votée en première lecture a fait l’objet d’une très claire unanimité, puisque sur 450 membres de la Douma, seul un député a voté contre et 368 ont voté pour, comme le rapportent le Moscow Times et Politico.

Cette loi a été portée par la députée ultra-conservatrice Yelena Mizulina, célèbre pour avoir fait pression en faveur d’une autre loi qui a fait polémique à l’étranger et en Russie parmi les défendeurs des droits des LGBT: celle condamnant la « propagande homosexuelle ».

Comme le rapporte Politico, lors d’un discours à la Douma, l’élue a déclaré que « les lois devaient soutenir les traditions familiales« . « Dans la culture familiale traditionnelle en Russie, les relations parents-enfants sont basées sur l’autorité du pouvoir des parents », a-t-elle fait valoir.

Malgré l’approbation unanime des députés, cette décision législative a provoqué un tollé parmi les défenseurs des droits des femmes, qui craignent que la loi rende les victimes de violences conjugales encore plus vulnérables. Une pétition contre cette loi a d’ailleurs réuni près de 175.000 signatures.

Comme le rapporte le Moscow Times, d’après les chiffres du gouvernement russe, 40% des crimes violents sont commis à l’intérieur de la famille dans le pays. Chaque jour, 36.000 femmes sont battues par leur conjoint, et chaque année, 26.000 enfants sont victimes de la violence de leurs parents.

BFM TV

Déchaînement de violence aux cris de «Sales arabes !» contre un restaurant oriental à Chauny

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Un épisode d’une grande violence s’est déroulé dans la nuit de vendredi à samedi rue de la République en plein cœur de Chauny, centré sur un restaurant oriental, Espace Djerba. Cris racistes, personnes agressées et blessées par armes, vitrines explosées…

Des agressions, des personnes blessées, des vitrines cassées, des cris racistes et au moins une voiture brûlée, c’est le bilan d’une tempête de violence qui a explosé dans la nuit de vendredi à samedi en plein cœur de Chauny.

C’est le restaurant « Espace Djerba », tenu par des Tunisiens, qui a semble-t-il focalisé le déchaînement de violence, rue de la République, à deux pas de la place de l’hôtel de ville. Les faits pourtant avaient commencé vers 22 h 30 un peu plus loin dans la rue de la République.

Une commerçante habitant sur place témoigne : « J’ai entendu des cris, j’ai regardé par la fenêtre, il y avait des gens qui couraient, plusieurs voitures qui roulaient dans tous les sens (la rue de la République étant une voie à sens unique) et j’ai vu une voiture s’arrêter et des jeunes partir en courant vers la place de l’hôtel de ville. Le bar 421 (en face) a fermé… » Mais les individus qui cherchaient visiblement la bagarre avaient eu le temps de s’emparer de chaises à la terrasse de l’établissement. Et c’est notamment avec ces chaises qu’ils ont fracassé les vitrines du restaurant « Espace Djerba » en hurlant des « Sales arabes ! » et autres cris racistes.

L’Union

 

Jimmy, condamné pour 2 vols de sacs à main à l’arraché

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Un Touquettois de 23 ans vient d’être condamné à Lille à huit mois de prison, peine qui pourra être aménagée. Il était jugé jeudi en comparution immédiate pour deux tentatives de vol avec violence.

Le 22 mars à 17 h 30, avec un comparse, ils ont tenté, à tour de rôle, d’arracher leur sac à main à deux femmes qui attendaient la sortie de leurs enfants devant l’école Notre-Dame-de-la-Paix dans le vieux-Lille.

Les victimes ont été jetées par terre et se sont plaintes de douleurs aux genoux, aux coudes et pour l’une à la tête. Les magistrats se sont étonnés du profil du prévenu, inhabituel en correctionnelle. Le jeune homme s’est présenté comme designer, fabricant de meubles sur mesure. Il avait besoin d’argent pour relancer une micro-entreprise qui, dans sa première mouture n’a duré que de février à juillet 2015. Il justifie cet échec auprès des juges : « Je revenais de mission humanitaire, je faisais trop de choses, ce n’était pas le bon moment… »

Jeudi après-midi, Jimmy L. est seul dans le box des prévenus. Il ne dit rien sur son complice et sur les faits reprochés, donne au tribunal des explications que même son conseil, Me Samia Khiter estime farfelues : « J’avais besoin de liquidités. Le bois est un matériau qui coûte cher alors… J’ai pété un plomb, j’ai honte. » Il ajoute qu’il était venu à Lille voir son « assistante ». Me Khiter explique que son client est « ambitieux, prétentieux peut-être. Il aime quand ça bouge. »

Titulaire d’un bac hôtelier, Jimmy L. a déjà occupé de multiples emplois dans la restauration, il a aussi été bottier, il est passionné de voile… « Sa personnalité ne colle pas avec les faits » insiste l’avocate favorable à un travail d’intérêt général. La procureure Emmanuelle Laudic-Baron retient néanmoins « la gravité d’agressions gratuites » et requiert quatre mois de prison ferme. Le tribunal ira plus loin en doublant la peine.

La Voix du Nord

« Putain de Français » des proches du FN mis en cause dans une vidéo choc

Mediapart s’est procuré neuf vidéos où l’on voit le chef du GUD à Paris, Logan Djian, agresser et violenter l’un des anciens responsables de ce groupuscule extrémiste. Mis en examen pour « violences aggravées », Logan Djian a vu sa détention provisoire levée contre une caution de 25 000 euros.

Des enquêteurs s’interrogent sur l’origine de cette somme, qui pourrait être liée à une société créée par Axel Loustau, trésorier du micro-parti de Marine Le Pen, conseiller régional FN et responsable du FN dans les Hauts-de-Seine.

 

Dégradations, menaces de morts et de viols : La famille Selve terrorisait ses voisins

Un homme, une femme et leur fils originaires de Roubaix ont été condamnés pour dégradations et menaces de mort envers leurs voisins.

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Venue de Roubaix il y a quelques années, la famille Selve s’est vite taillé une belle réputation à Espéraza. Et notamment aux alentours de la place de Verdun, où elle réside.

Présente à l’audience, ce vendredi, la mère était accusée d’avoir dégradé la voiture d’un de ses voisins en compagnie de son mari et de son fils, tous deux absents du tribunal.

« Je vais te tuer »

D’autres accusations ont été formulées à l’encontre de la famille. Le père aurait menacé plusieurs voisins durant quelques mois : « Je vais te tuer avec toute ta famille », « Si tu passes devant chez moi, je te crève et je te mets une branlée » également très porté sur les menaces de viols en tous genres. Elle a d’autre part affirmé que « la voiture avait été cassée par la compagne de (son) fils.

Après délibération, la mère et son fils ont été jugés coupables. Ils ont écopé d’une amende de 400 € (dont 200€ avec sursis) pour dégradation de biens appartenant à autrui. Le père a été condamné à trois mois d’emprisonnement avec sursis, et mise à l’épreuve pendant dix-huit mois.

Midi Libre 

Un rabbin kidnappe et torture des hommes pour obtenir des divorces religieux

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Un rabbin juif orthodoxe a été condamné mardi à  10 ans de prison après avoir reconnu à un juge contraindre des hommes récalcitrants à divorcer religieusement.

Le rabbi Mendel Epstein, 70 ans,  a été condamné en Avril pour avoir planifié des enlèvements, selon les procureurs, il a utilisé des méthodes brutales, y compris des menottes et des aiguillons électriques de bovins, pour torturer des hommes afin qu’ils acceptent le divorce. 

Le rabbin Epstein a dit qu’il aidait les femmes sur un sentiment de compassion parce qu’elles ne pouvaient pas se remarier sans obtenir le divorce religieux.

« Il l’a fait régulièrement. Il a fait cela pour de l’argent », a déclaré le procureur adjoint  Joseph Gribko.

L’équipe d’enlèvement possédait des lames chirurgicales, des tournevis et des cordes. Le rabbin Epstein avait des agents infiltrés qui enregistraient les conversations qui ont servi à organiser des enlèvements chaque année.

L’avocat de Epstein, Robert Stahl, envisage de faire appel de la condamnation.

Un deuxième rabbin, Binyamin Stimler, a été condamné à 3 ans de prison pour son rôle.  Il a également été reconnu coupable de complot pour commettre un enlèvement.

Fox News

Raphaël, Frédéric et James condamnés pour une expédition punitive chez Mohamed et Cindy

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«C’est une expédition punitive.» L’analyse de Béatrice Curvale, présidente du tribunal correctionnel de Foix, est partagée par François Hébert, vice-procureur de la République.

Raphaël, Frédéric et James, entre les 28 et 29 novembre, puis dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre, ont poursuivi Mohamed jusqu’au domicile de sa belle-famille, Malik et Cindy — son beau-père et sa copine, dans les rues de Laroque-d’Olmes.

Une fois arrivé chez Malik, après avoir proféré à plusieurs reprises des menaces de mort («On va te tuer»), le trio a causé des dégâts importants sur la porte d’entrée et sur un volet roulant, notamment avec une batte de baseball, puis a «gazé» avec une bombe lacrymogène les trois victimes.

Dans son box, James reconnaît avoir cassé un carreau avec une batte de baseball, mais de façon involontaire, assure-t-il : «J’ai toqué à la porte, mais un peu trop fort sur le carreau». Frédéric, lui, ne reconnaît qu’un «coup de gazeuse» sur Mohamed, et uniquement pour les faits du début de semaine : «Je n’étais pas là avant». Raphaël, enfin, avoue seulement avoir poursuivi Mohamed.

Pour le magistrat du ministère public, les trois prévenus font preuve de «mauvaise foi» en minimisant ce qui, à ses yeux, constitue des violences «insupportables».

Pour mettre un coup d’arrêt à leurs agissements délinquants — Raphaël est récidiviste et tous ont déjà eu affaire à la justice — François Hébert requiert un mandat de dépôt et des peines de prison ferme : neuf mois contre James (condamné, mardi, à trois mois de prison ferme dans une autre affaire), et douze mois contre Frédéric et Raphaël.

La juridiction ordonne un mandat de dépôt et condamne James à six mois ferme ; Raphaël et Frédéric écopent de neuf mois de détention.

La Dépêche

David tabasse sa mère qui refuse de lui donner de l’argent, 6 mois de prison ferme

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Il a déjà été condamné à trois reprises pour des violences mais n’a semble-t-il toujours pas pris la pleine mesure de ces condamnations. David était hier dans le box des prévenus, jugé en comparution immédiate. Ce samedi, vers 22 h, les gendarmes sont intervenus au domicile maternel, à Malleloy, pour « un différend familial ».

La maréchaussée a interpellé le fils alors qu’il était fortement alcoolisé, qu’il avait tenté de donner un coup de poing à sa mère, lui avait craché dessus et avait renversé tous les meubles du salon. L’arrestation n’a pas été de tout repos. Les gendarmes ont essuyé des insultes et le jeune s’est rebellé. Il a même balancé un crachat sur un gendarme.

David, 21 ans, a arrêté ses études en classe de troisième et, depuis, vit aux crochets de sa mère, qui habite seule. Il ne travaille pas, passe visiblement son temps à s’alcooliser. « Et si elle ne vous donne pas d’argent, vous l’insultez, la frappez ».

La remarque ne suscite absolument aucune réponse. En fait, durant les trente minutes d’audience, David va demeurer mutique.

Le tribunal suit les réquisitions : 8 mois dont 2 avec SME et maintien en détention.

Est Republicain

Jean-Luc tire sur son voisin car il lui a reproché de faire trop de bruit

Un homme de 60 ans a tiré sur son voisin avec lequel il ne s’entendait pas, près de Dieppe. Il est jugé devant la cour d’assises.

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Un sexagénaire Jean-Luc André comparaît à partir d’aujourd’hui et jusqu’à vendredi devant la cour d’assises de Seine-Maritime pour des violences volontaires.

Le 15 mai 2009, vers minuit et demi, les policiers dieppois interviennent à Rouxmesnil-Bouteilles, près de Dieppe pour un homme qui vient d’être blessé par arme à feu. La victime explique aux policiers qu’un peu plus tôt dans la soirée, son voisin, l’accusé, lui aurait reproché de faire trop de bruit dans son mobile-home, situé à côté.

Le sexagénaire aurait alors pris un fusil de chasse et fait feu en direction des jambes de la victime. Ce dernier risque d’être handicapé à vie. Il a eu trois fractures à la jambe gauche et a perdu un fragment de 3 cm au tibia. Le soir des faits, il a été retrouvé allongé au sol, la cheville en sang.

Paris Normandie

Jean-Paul jugé pour séquestration, violences et menaces de mort

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Jean-Paul, 47 ans, a d’abord fait rire le tribunal d’Amiens ce jeudi après-midi avant de franchement énerver les juges. Et pas seulement parce qu’un méchant tic de langage lui fait prononcer toutes les vingt secondes l’expression « en fin de compte »…

Jean-Paul est convoqué pour répondre de séquestration, violences et menaces de mort, commises le 27 octobre dernier à Moislains, près de Péronne (Somme). Sur ces entrefaites arrive ladite avocate, qui tient un tout autre discours : « Monsieur a exigé que je le reçoive sur le champ ce matin. Il a dit à la secrétaire que j’étais payée pour ça. Je lui fais remarquer qu’étant à l’aide juridictionnelle, c’est le contribuable, et pas lui, qui me paie ! J’exerce une profession libérale, je suis donc libre de refuser de l’assister ! »

Voyant la tournure que prennent les débats, Jean-Paul demande alors le renvoi (il sera jugé le 19 avril). On examine son contrôle judiciaire.

Courrier Picard

Guillaume roue de coups l’avocat de la partie adverse en plein tribunal

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Mécontent du déroulement d’une audience de conciliation au tribunal d’instance de Toulon, un homme s’est jeté, jeudi, sur l’avocat adversaire. Il a été condamné à six mois ferme et a été incarcéré.

Une (banale) affaire de conciliation devant un magistrat du tribunal d’instance de Toulon portant sur les frais de copropriété d’un appartement à Toulon, qui finit par des coups de poing.

Jeudi matin, Guillaume B., un Toulonnais de 36 ans, à l’origine de cette procédure de saisine à l’amiable, s’est littéralement jeté sur l’avocat de la partie adversaire qui représentait le syndic des copropriétaires.

Plaies, robe déchirée

L’avocat a été roué de coups sur de nombreuses parties du corps et il a bénéficié de trois jours d’ITT. Interpellé, l’individu a été présenté hier devant le tribunal correctionnel de Toulon dans le cadre d’une comparution immédiate pour violences.

A la barre, l’homme a fait profil bas; expliquant avoir « pété un plomb, à bout de nerfs » et s’excusant notamment auprès de la victime.

Ce jeudi, aux environs de 10 heures, la situation dégénère en quelques secondes dans le bureau des conciliations, au deuxième étage du Palais Leclerc, situé boulevard de Strasbourg.

Appelés sur place pour l’agression d’un conseil, les policiers trouvent ce dernier blessé (hématomes, ecchymoses, douleurs, plaies et dermabrasions…) et sa robe d’avocat complètement déchirée. Ce dernier précise que son agresseur est resté dans la pièce à côté.

Nice Matin

 

Kevin et Romain tabassent violemment leur ami pour une histoire de saucisson

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Le 16 octobre dernier, Kevin et Romain se rendent donc à Gruissan chez la future victime, avec laquelle ils avaient sympathisé peu de temps auparavant. Une soirée placée sous le signe du cannabis et d’une surconsommation d’alcool

Si au départ, tout se passe bien, l’apéro Playstation entre potes bascule soudain dans une agression acharnée de l’occupant de l’appartement.

Les lectures du récit de la victime et du certificat médical décrivent simplement une ahurissante pluie de coups. De poings, de pieds. Au visage, au nez, au thorax, dans les côtes.

Il y eut aussi une bouteille brisée sur le crâne, et un coup de couteau qui entailla la main et le poignet.

Un calvaire de plusieurs heures, avant que le Gruissanais ne parvienne enfin à s’enfuir de son domicile. Il resta longtemps caché dans un fourré avant d’oser enfin, au petit matin, taper à la porte d’un voisin.

Mais des deux prévenus, qui a fait quoi ? Romain, 31 ans, reconnaît à la barre l’attaque au couteau et la bouteille brisée.Le tribunal : ce dernier retiendra bien, in fine, la qualification de « violences en réunion ».

Sauf que Kevin n’était pas seulement poursuivi pour cela. « Il a aussi contraint la victime à s’agenouiller », affirme Me Muriel Mignot, l’avocate de la partie civile. « Lui maintenant la tête, le prévenu a mis son sexe dans la bouche de mon client et a cherché à lui imposer une fellation« . Celle-ci n’a pas eu lieu : à l’issue de l’enquête, les faits de viol furent donc requalifiés en agression sexuelle.

 Kevin, lui, dément avec force. « A l’apéro, on s’est disputé pour une histoire de saucisson. »

Midi Libre

Montpellier : des étudiants agressés par des identitaires ?

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Des étudiants ont été la cible d’une attaque en règle dans la nuit de vendredi 20 à samedi 21 novembre, au Peyrou.

« Ils venaient vraiment pour se battre, pour faire la chasse aux hippies. Ils en prenaient un et le passaient à tabac. C’était d’une rare violence avec des insultes racistes contre les rebeus. » Cet étudiant de 20 ans n’en revient toujours pas. Avec ses camarades de promotion, ils ont été la cible d’une attaque en règle dans la nuit de vendredi 20 à samedi 21 novembre.

« Des gens comme toi salissent l’Europe »

Vers 1 h 30, ces élèves en licence de théâtre à Paul-Valéry se trouvaient au Peyrou pour terminer leur soirée d’intégration. Certains faisaient de la musique et l’ambiance était bon enfant entre cette quarantaine de personnes. « Un groupe est arrivé et ils ont commencé à vouloir se battre, rapporte une autre étudiante, typée asiatique, qui s’est enfuie en courant avant d’être prise pour cible. Elle n’a rien eu.

Il se revendique des Jeunesses identitaires

« Mais une copine, Antillaise, a été agressée par des individus qui lui ont dit : “T’es fière d’être noire ? Des gens comme toi salissent l’Europe, reste chez toi”. Et un autre a eu le nez et des dents cassés. »

Selon l’étudiant de 20 ans, des coups de matraque télescopique et de casque de moto ont été portés, des bouteilles en verre jetées sur eux et une victime s’est retrouvée un couteau sous la gorge. Après la bagarre, il raconte qu’un des agresseurs a été attrapé et s’est revendiqué des Jeunesses identitaires, issu du Bloc identitaire, mouvement radical d’extrême droite. Tous les plaignants devaient déposer plainte dimanche 22 ou ce lundi 23 novembre.

Midi Libre

Peine allégée pour Jérémie et Thibaut après agressions avec violences et injures raciales

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La cour d’appel de Montpellier a rendu son arrêt ce matin dans l’affaire du rugbyman gruissanais qui avait été violemment agressé le 11 janvier dernier lors d’un match entre Gruissan et Vendres.

L’auteur des coups et insultes à caractère racial, Jérémie Gineste, également entraîneur de l’équipe de Vendres, a été condamné à 12 mois de prison avec sursis, 5 ans d’interdiction d’exercer des activités d’entraîneur et 3 ans d’interdiction de fréquenter une enceinte sportive. Une peine considérablement allégée qui lui évite la prison ferme.

En première instance au TGI de Béziers, l’entraîneur avait été condamné à deux ans de prison dont un an ferme, une interdiction définitive d’exercer le métier d’entraîneur et 5 ans d’interdiction de fréquenter les stades. Entre-temps, le prévenu a fait appel et, à l’audience du 28 septembre, il est revenu sur ses déclarations pour reconnaître sa responsabilité dans les faits ce qu’il avait toujours farouchement nié malgré les témoignages. La cour d’appel a semble-t-il apprécié sa démarche et son mea culpa même tardif.

Un autre membre du club, Thibaut Pendaries, également reconnu coupable de violences et injures raciales, voit sa peine de 6 mois avec sursis confirmée. Il écope également d’une interdiction de fréquenter les enceintes sportives pendant 1 an.

L’indépendant

Mathieu condamné pour avoir tabassé Nourredine et menacé de le couper avec une scie

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l’histoire de Mathieu B., plombier chauffagiste de 28 ans qui, conduisant en état d’ivresse le 5 novembre 2013 à Pavilly, a été impliqué dans une bagarre.

Pour ces faits, qui ont entraîné de sérieuses blessures à Nourredine M. dans un contexte évoquant un certain racisme même si ce dernier n’a pas été poursuivi, le tribunal a condamné en son absence le prévenu à une peine de cinq mois de prison ferme, assortie d’une annulation de son permis de conduire avec interdiction de le repasser pendant six mois.

L’affaire démarre vers 20 h, alors qu’il fait nuit, dans une rue de Pavilly. La gendarmerie vient d’être appelée par des témoins qui ont vu deux automobilistes en venir aux mains. L’un d’entre eux, plus chétif que son agresseur, c’est Nourredine M. Il est dominé par son adversaire et roué de coups selon les témoignages. Rapidement, les militaires arrivent sur place et découvrent Mathieu B. à califourchon sur la victime, en train de lui asséner des coups.

Il menace de le découper à la scie sauteuse

Au service de médecine légale du CHU, un expert a noté des blessures au front, au visage, au torse. Et, surtout, la perforation d’un tympan valant 21 jours d’ITT.

« Il voulait m’emmener à l’arrière de la camionnette, il ne voulait pas faire de constat amiable, note à la barre la victime. Il m’a même montré sa scie circulaire et a menacé de me couper en deux si je téléphonais à la police. Je lui ai dit de reposer la scie et c’est quand je me suis saisi de mon téléphone pour téléphoner aux secours qu’il a commencé à me frapper. J’ai immédiatement été sonné. »

Paris Normandie