9 nationalistes corses renvoyés aux assises pour des attentats commis en 2012

flnc corse attentat terroriste

Neuf nationalistes corses, dont Pierre Paoli, membre du mouvement nationaliste Corsica Libera, ont été renvoyés devant la cour d’assises spéciale à Paris dans une enquête sur des attentats contre des résidences secondaires en 2012 revendiqués par le FLNC, le Front de libération nationale de la Corse, ont indiqué vendredi des sources concordantes.

L’enquête porte à l’origine sur deux « nuits bleues », des séries d’attentats à l’explosif perpétrées dans les nuits du 10 au 11 mai 2012 et du 7 au 8 décembre 2012 contre des résidences secondaires, et visant des villas appartenant à des continentaux. Le FLNC avait notamment revendiqué les actions de décembre, soit 31 faits, en dénonçant la spéculation immobilière.

Pierre Paoli, 63 ans, cadre du mouvement indépendantiste lors de son arrestation en février 2015, sept mois avant la victoire des nationalistes aux élections territoriales, a été renvoyé par le juge d’instruction le 10 août pour direction ou organisation d’un groupement terroriste, ont précisé des sources judiciaires et proches du dossier. Il n’est pas mis en cause pour une participation directe aux attentats mais les enquêteurs, qui disposent d’écoutes téléphoniques, le soupçonnent d’avoir été le chef du FLNC pour la Corse-du-Sud à l’époque des faits, ce qu’il conteste. Il est en détention provisoire.

Europe 1

Stéphane Robert : il y a une « tradition d’entraînement paramilitaire » chez l’extrême droite

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Le politologue Stéphane Robert décrit les contours et les moyens d’action de cette mouvance que le patron de la DGSI voit entrer en guerre avec « le monde musulman »…

Les entraînements paramilitaires de l’ultra-droite sont-ils une réalité ?

Il y a effectivement une tradition d’entraînement paramilitaire dans ces milieux-là. Il y a eu des passages de témoins d’anciens de l’OAS, de l’extrême droite violente des années 1960-1970. Certaines structures néo-nazies et fascistes s’entraînaient jusque dans les années 1990.

Le font-ils encore ? Difficile à dire, il n’y a plus d’infiltration du renseignement dans ces groupes depuis très longtemps. Je suppose que oui, un groupe de skinheads picard, le White Wolf Klan, avait été arrêté en 2015 par les gendarmes, et eux s’entraînaient. Les entraînements au combat, vous en avez au Bloc identitaire. Officiellement, pour s’entraîner au combat de rue, officieusement pour canaliser la violence de ses membres.

20 Minutes

Le preneur d’otages du cinéma de #Viernheim abattu par la police se nomme Sebastiano M

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Le preneur d’otages abattu a été identifié, âgé de 19 ans il est originaire de la ville de Mannheim (ouest) et vivait dans le nord de l’Allemagne

Bild


L’homme qui s’était retranché jeudi 23 juin dans l’après-midi dans un cinéma de Viernheim (ville située à 75 kilomètres au sud de Francfort, ouest de l’Allemagne) avant d’être tué par la police, ne portait sur lui que des armes factices, a indiqué, vendredi, le parquet de Darmstadt. « Il était armé d’une arme à canon long et d’un pistolet qui étaient en fait des armes d’alarme. En outre, l’auteur des faits portait des grenades qui se sont avérées factices », a souligné le parquet, dans un communiqué.

Jeudi, cet homme « avait pris quatre employés et quatorze visiteurs en otage parmi lesquels des enfants et s’était montré menaçant à leur égard », a expliqué le parquet. « Il y a eu un appel d’urgence vers 14 h 45 (…) selon lequel un homme armé avait pénétré » dans le cinéma, avait expliqué, jeudi, le ministre de l’intérieur de la région de Hesse, Peter Beuth, ajoutant que « quatre coups de feu auraient été tirés ».

Le Monde

https://www.youtube.com/watch?v=NgHufXU5MFQ

Présumé terroriste d’extrême droite arrêté en Ukraine : Un 2ème suspect interpellé dans la Meuse

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La juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Nancy était informée fin mai par la direction centrale de la police judiciaire de l’interpellation d’un ressortissant français à la frontière Ukrainienne alors qu’il transportait de nombreuses armes à feu et notamment des fusils d’assaut, des explosifs, des lances-roquette anti-chars, ainsi que plusieurs cagoules.

Pour les autorités ukrainiennes, le Lorrain — proche de la mouvance d’extrême droite radicale- projetait de commettre une quinzaine d’attentats en France au cours de la compétition de foot de l’Euro. Une enquête préliminaire était alors confiée il y a plusieurs jours à la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ).

Dans ce cadre, les enquêteurs ont été amenés, le 13 juin 2016, à interpeller et placer en garde à vue une personne, domiciliée dans la région de Bar-Le-Duc, susceptible d’avoir été en contact, en Ukraine, avec le ressortissant français qui y a été interpellé, et ce afin de déterminer la nature de leurs relations et son éventuelle implication dans un trafic d’armes à destination de la France. Une perquisition était réalisée lundi au domicile du gardé à vue par les fonctionnaires de la DCPJ, avec l’appui d’un chien spécialisé dans la recherche et la détection d’explosifs.

Une garde à vue qui a été levée aujourd’hui sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui. Selon la JIRS de Nancy « la perquisition n’a pas permis de découvrir d’éléments de nature à confirmer la participation de l’intéressé à l’importation d’armes à feu. Toutefois, les investigations se poursuivent pour déterminer si ce trafic d’armes avait des relais actifs sur le territoire français ».

Ici Nancy

La peine de mort requise contre le terroriste d’extrême droite Dylann Roof

Charleston, S.C., shooting suspect Dylann Storm Roof is escorted from the Cleveland County Courthouse in Shelby, N.C., Thursday, June 18, 2015. Roof is a suspect in the shooting of several people Wednesday night at the historic The Emanuel African Methodist Episcopal Church in Charleston. (AP Photo/Chuck Burton)

La justice fédérale américaine a annoncé mardi qu’elle requerrait la peine capitale à l’encontre de Dylann Roof, accusé d’avoir abattu neuf paroissiens d’une église noire de Charleston.

Il s’agit de la pire tuerie raciste de l’histoire récente des Etats-Unis. «Cette décision s’impose étant donné la nature même des crimes reprochés et les dommages qui en ont résulté», a affirmé dans un communiqué la ministre de la Justice, Loretta Lynch, en sa qualité de procureur général.

Dylan Roof, un Blanc qui professe sa haine des Noirs, doit être jugé à une date restant à fixer. Le jeune homme de 22 ans est accusé d’avoir ouvert le feu, le 17 juin 2015, dans l’église Emanuel de Charleston, un édifice emblématique de la lutte contre l’esclavage dans l’Etat de la Caroline du Sud (sud-est).

Il est inculpé de neuf assassinats et de trois tentatives d’assassinats et

» Son animosité à l’encontre des Noirs a pesé dans ses meurtres», a jugé le ministère de la Justice dans un argumentaire rendu public mardi. Il est rare que la justice fédérale décide de requérir la peine de mort lors d’un procès pénal.

Le Parisien

Turquie : Les « rebelles » Kurdes revendiquent l’attentat suicide contre la mosquée de Bursa

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Mercredi, une kamikaze s’était fait exploser à Bursa (nord-ouest), blessant 13 personnes. Cette attaque a été revendiquée dimanche par un groupe dissident du PKK, les « Faucons de la lierté du Kurdistan » (TAK).

Dans un communiqué, ce groupe a précisé que sa militante, une jeune femme de 23 ans nommée Eser Cali, avait « raté sa cible« , laissant entendre que celle-ci était la grande mosquée, haut lieu touristique de cette grande ville située à une centaine de kilomètres au sud d’Istanbul.

Le même groupe avait déjà revendiqué deux attentats sanglants commis à Ankara en février et en mars.

L’Express

Menacé par la Ligue de défense juive, le maire de Gennevilliers interpelle Cazeneuve

Patrice Leclerc, maire communiste de Gennevilliers LDJ palestine israel

Patrice Leclerc, le maire communiste de Gennevilliers, prend les choses au sérieux. L’édile vient d’adresser un courrier à Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, après avoir été victime de menaces par la Ligue de défense juive (LDJ).

Cette organisation extrémiste lui reproche son soutien à Marwan Barghouti, Palestinien emprisonné en Israël pour meurtre. Terroriste pour les uns, combattant pour les autres : le débat fait rage autour de cette figure. Lundi dernier, la mairie de Gennevilliers avait organisé une réunion publique autour de la question palestinienne et de la libération de ces prisonniers.

« Je fais régulièrement l’objet de campagnes d’intimidation »Quelques jours plus tôt, la LDJ s’est, elle, fendue d’un billet sur cette campagne. L’organisation évoque des « maires qui s’associent à des mouvements terroristes », fait l’amalgame entre soutien à Barghouti et prétendu soutien à Salah Abdeslam, l’un des terroristes du Bataclan… Et d’écrire : « le compte à rebours de la république (sic) a commencé… Que nos ennemis commencent également à compter. Nous ne resterons pas sans agir. »

La menace est à peine voilée. « Je la prends d’autant au sérieux que je fais régulièrement l’objet de campagnes d’intimidation via Twitter » écrit Patrice Leclerc à Bernard Cazeneuve. Il rappelle que la LDJ est aussi une organisation classée terroriste par les Etats-Unis et conclut : « aujourd’hui, où e, sont les actions de l’Etat pour interdire ce mouvement violent ? »

Le Parisien

3 militants identitaires condamnés pour un attentat contre un foyer de demandeurs d’asile

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Trois militants d’extrême droite ont été condamnés jeudi par un tribunal de Hanovre en Allemagne à des peines de huit, sept et quatre ans de demi de prison pour l’attaque au cocktail Molotov d’un foyer de demandeurs d’asile dans le nord du pays en août dernier. L’incendie de Salzhemmendorf n’avait fait aucune victime.

La condamnation la plus lourde a été prononcée à l’encontre de l’instigateur présumé, un homme de 31 ans, celle de sept ans à son complice, un pompier bénévole qui a par la suite aidé ses collègues à éteindre les flammes.

Une femme de 24 ans a écopé de quatre ans et demi de prison pour avoir conduit la voiture avec laquelle les trois individus ont pris la fuite.

Les trois prévenus ont nié avoir agi pour des motifs politiques mais le tribunal a estimé que l’analyse des données de leurs téléphones portables fournissait clairement la preuve de leurs sympathies néo-nazies.

Leur avocat a dit craindre que la justice n’ait voulu envoyer un signal de fermeté alors que les attaques contre les foyers de demandeurs d’asile se sont multipliées l’an dernier en Allemagne parallèlement à l’arrivée de nombreux migrants et réfugiés sur le territoire.

Plus de 1.200 attaques contre des foyers de migrants ont été recensés au cours de l’année écoulée en Allemagne, où plus d’un million de demandeurs d’asile ont été accueillis. Depuis le début de l’année, plus de 200 attaques ont été enregistrées, la plupart étant le fait de militants d’extrême droite, déclare la police allemande.

Reuters

 

À peine élus, les nationalistes corses réclament la libération du terroriste Yvan Colonna

Deux chefs politiques de l’organisation terroriste ETA arrêtés dans le sud de la France

David Pla et Iratxe Sorzabal sont deux des trois chefs actuels de l’ETA, l’organisation séparatiste basque. La DGSI, la Direction générale de la sécurité intérieure, les a interpellés, avec l’aide de la Garde civile espagnole, dans une ferme de Saint-Etienne-de-Baïgorry, dans les Pyrénées-Atlantiques, le troisième chef d’ETA, Jose Antonio Urrutikoetxea,est toujours en fuite.

Iratxe Sorzabal, 43 ans, ancienne porte-parole de 1997 à 1999 de Gestoras, un mouvement de soutien aux prisonniers basques, a déjà été condamnée à plusieurs reprises à de la prison en France ces dernières années pour son appartenance à ETA. Membre du commando « Ibarla » dans les années 1990, elle est soupçonnée d’avoir participé à de nombreux attentats et plusieurs assassinats.

Elle a eu un fils avec l’ex-numéro un de l’appareil militaire de l’ETA, Mikel Carrera Sarobe, alias « Ata », condamné notamment à la perpétuité en 2013 pour l’assassinat de deux jeunes gardes civils espagnols à Capbreton (Landes) en 2007. Iratxe Sorzabal formait avec David Pla, 40 ans, originaire de Pampelune (Navarre espagnole), le « comité exécutif » de l’organisation basque.

France Info

Alerte a la bombe en Belgique, évacuation du Parlement européen

d65502fcb699948e3c5f786e1902b774-1422800085Trois bâtiments administratifs de la rue Montoyer, liés au Parlement, ont été évacués ce lundi peu avant midi. En cause, comme lors de l’intervention à l’ambassade américaine un peu plus tôt, la présence d’un véhicule suspect.

« A 6h30 du matin, un homme visiblement ivre a été repéré par des policiers, il a été arrêté, et après interrogatoire, il a expliqué qu’il avait abandonné un véhicule aux alentours du quartier européen avec des armes et des engins explosifs« , explique notre journaliste Sébastien Rosenfeld sur place.

L’homme était habillé en tenue militaire. Il est de nationalité slovaque et a 32 ans. Il avait déclaré qu’il voulait rencontrer le président européen.

La police et les démineurs de la Défense se sont rendus sur place.

« Il a fallu déployer un certain nombre de policiers pour essayer de retrouver ce véhicule, des bâtiments ont été évacués par prudence, comme le parlementarium où il y a une exposition avec des visiteurs tout au long de l’année. Finalement vers 11h30-12h, on a retrouvé ce véhicule », ajoute notre journaliste.

A l’intérieur, une arme et une tronçonneuse, indique l’Agence Belga. Comme ce ne sont pas des engins explosifs, le périmètre a pu être levé.

Il a été présenté à un juge d’instruction et le parquet a requis un mandat d’arrêt pour menace d’attentat, détention d’arme prohibée et détention d’arme à feu nécessitant une autorisation.

RTL