
Johan Ansel, Sinois de 28 ans, a été condamné à deux ans de prison, dont un avec sursis et mise à l’épreuve, ce lundi, pour avoir participé à l’un des trois cambriolages commis, en décembre, au domicile d’une magistrate à Douai.
Qu’est-ce que Johan Ansel, Sinois de 28 ans, est allé faire dans cette histoire ? Qu’est-ce qui est passé dans la tête de ce jeune père de famille, avec une compagne enceinte et un emploi, pour qu’il décide d’accompagner trois gamins de 15, 16 et 19 ans sur les lieux d’un cambriolage ?
Quand il participe au cambriolage dans la maison d’une magistrate, boulevard Jeanne d’Arc à Douai, le 4 décembre dans la soirée, l’habitation a déjà été visitée deux fois : une première deux jours plus tôt et une autre le même jour.
« Le 4 décembre, on avait besoin de lui pour récupérer le véhicule » des victimes, dit Me Dubois. Sauf que, faute de voiture (elle avait été déplacée après le premier vol), Ansel et ses complices se sont servis dans la maison (ordinateurs, bijoux, etc.).
« Il dit qu’il a suivi le groupe mais je crois plutôt qu’il a dû flairer le bon coup », avance le substitut du procureur Jean-Baptiste Miot. Comme si une condamnation à quatre ans de prison, prononcée en 2010 pour de graves violences sur un enfant de 2 ans en 2008, ne lui avait pas servi de leçon. Cette fois, il écope de deux ans de prison, dont un avec sursis et mise à l’épreuve.








C’est grâce au signalement d’un habitant de l’Eure qu’un couple de ressortissants géorgiens, suspecté d’avoir commis 18 cambriolages dans la région et dans les Yvelines, a pu être interpellé par les services de gendarmerie. L’affaire démarre le matin du vendredi 4 septembre, à Pacy-sur-Eure.

Un homme de 40 ans, présenté comme SDF, a reconnu avoir cambriolé plusieurs mosquées, il a avoué quatre vols par effraction de ces lieux de culte sur les treize dont il était soupçonné. Présenté à un juge lundi matin, il a été placé en détention provisoire dans la soirée.