PEDIGA : 2 militants d’extrême droite condamnés pour participation a une manif interdite

Extreme droite neo nazi identitaire salut

Trois hommes étaient jugés ce mardi matin devant le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer pour avoir manifesté à Calais le 6 février, à l’appel du mouvement islamophobe PEGIDA, malgré l’interdiction décidée par la préfecture du Pas-de-Calais. Deux d’entre eux ont été condamnés à des amendes, un troisième a été relaxé.

Les trois hommes ont comparu séparément devant le tribunal, ce mardi. Ils étaient poursuivis pour « participation sans arme à un attroupement après sommation de se disperser », lors de la manifestation organisée par le mouvement islamophobe PEGIDA, à Calais, le 6 février dernier.

D’autres participants à la manifestation doivent encore être jugés, en particulier le général Piquemal, dont le procès en comparution immédiate avait été reporté en raison de son état de santé : il aura lieu le 12 mai prochain.

La Voix du Nord

L’identitaire Willy Destierdt condamné pour l’organisation d’une manifestation violente

Willy Destierdt arrestation calais général Piquemal pediga islam

L’organisateur proche de l’extrême droite d’une manifestation interdite en février dernier à Calais, a été condamné, lundi, à trois mois de prison avec sursis.

Agé de 59 ans, Willy Destierdt, ancien de la Légion étrangère (1977-1980), a été «condamné à trois mois de prison avec sursis avec une mise à l’épreuve de deux ans avec obligation de travail et d’accomplir un stage de citoyenneté», a précisé le parquet de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Willy Destierdt, qui vit en Ardèche, n’était pas présent à son procès. Il a également l’interdiction de se rendre dans le Nord et le Pas-de-Calais pendant deux années. Le procureur avait requis 50 jours amende à dix euros.

Willy Destierdt, qui avait déjà été condamné à six reprises (port d’arme, dégradation de biens, provocation à la haine ou encore violence avec menace), était poursuivi, cette fois, pour «participation sans arme à un attroupement après sommation de se disperser» et «organisation d’une manifestation interdite sur la voie publique».

Le 20 février, il avait été interpellé avec trois autres manifestants réputés d’extrême droite pour avoir bravé une interdiction préfectorale de se rassembler pour «la défense des Calaisiens» dans la cité portuaire bordée par la «Jungle», un bidonville où vivent plusieurs milliers de migrants.

Les organisateurs entendaient notamment exprimer leur soutien au général Piquemal, interpellé lors d’une manifestation également interdite organisée, le 6 février, par le mouvement islamophobe Pegida. 

Le Parisien

3 militants d’extrême droite condamnés pour des violences envers la police a Calais

Une-vingtaine-de-personnes-ont-ete-interpellees-lors-de-la-manifestation-d-extreme-droite-a-Calais-samedi

Trois personnes étaient jugées en comparution immédiate lundi pour « rébellion » lors d’une manifestation illégale organisée par le groupuscule d’extrême droite Génération identitaire à Calais. Elles ont été condamnées à trois mois de prison sans mandat de dépôt.

Ces trois personnes étaient jugées en comparution immédiate par le tribunal de Boulogne-sur-mer pour opposition violente contre deux policiers. Un CRS a été blessé au poignet, rapporte la Voix du Nord, il recevra 400 € de dommages et intérêts et frais de justice.

Au cours de cette manifestation 14 personnes avaient été interpellées dont l’homme qui avait brandi un fusil contre des migrants à Calais.

Samedi matin, les manifestants d’extrême droite ont bloqué deux ponts de la ville. « Ils portaient des banderoles, ont enflammé quelques pneus et avaient des fumigènes« , avait déclaré Etienne Desplanques, directeur de cabinet de la préfète Fabienne Buccio.

Génération identitaire est la branche jeunes du Bloc identitaire, fondé en 2003 par d’anciens leaders d’Unité radicale, le groupuscule dissous un an plus tôt après la tentative d’assassinat contre Jacques Chirac par l’un de ses sympathisants lors du défilé du 14 juillet. Adepte d’actions médiatiques, très présent sur internet, le Bloc identitaire défend une vision « ethnique » et « culturelle » de l’identité européenne, avec un discours islamophobe.

Gaël Rougemont, le néo nazi au fusil de calais interpellé avec d’autres militants

calais fusil migrant nazi extreme droite FN Gaël Rougemont gauche antifa jungle

80 individus de la mouvance identitaire ont réalisé une opération coup de poing hier dans les rues de Calais

Les 80 individus ont bloqué plusieurs points stratégiques de la ville : le premier, au croisement du boulevard de l’Égalité et de la rue Allende, a concentré le gros des troupes. Un deuxième rassemblement se tenait plus loin, à l’intersection des rues Mollien et de Bitche. « On a entendu comme des pétards », confiait une riveraine du boulevard de l’Égalité, observant le spectacle des arrestations en série.

Quelques minutes plus tôt, les membres du groupuscule bloquaient le pont et affichaient leurs slogans nationalistes et anti-migrants. Après avoir allumé des fumigènes et brûlé des pneus, les manifestants du jour ont été délogés par les forces de l’ordre. Les sapeurs-pompiers se sont eux aussi déplacés pour éteindre un feu de matériel incendié, et un camion transportant le matériel des manifestants a lui aussi été saisi par la police. Au total, 14 individus ont été interpellés.

Le retour de Gaël Rougemont

Parmi les interpellés, les policiers ont retrouvé une vieille connaissance en la personne de Gaël Rougemont. Pour mémoire, le Calaisien avait défrayé la chronique en pointant une arme face à des migrants en marge d’une manifestation. Le procureur de la République Jean-Pierre Valensi avait annoncé ces derniers jours qu’il n’engagerait pas de poursuites à son encontre. Le Calaisien aura mis moins de trois jours pour refaire parler de lui…

« Bernard Cazeneuve réaffirme la détermination du gouvernement à ne pas laisser quelques extrémistes instrumentaliser la question migratoire à Calais », notait, via un communiqué, le ministère de l’Intérieur.

En fin de journée, les 14 gardes à vue « ont été prolongées », confiait le parquet de Boulogne-sur-Mer. Le parquet évoquait également des « faits confus », ne permettant pas encore de déterminer les motifs d’éventuelles poursuites. Les charges doivent être précisées aujourd’hui.

« Vous vous rendez compte de l’image pour Calais ? », pestait un riverain témoin du blocage du boulevard de l’Égalité. « Tous ces gens s’en foutent de Calais, ils viennent juste balancer leurs idées nauséabondes. J’espère que la justice va intervenir cette fois-ci, je l’espère vraiment ! »

Nord Littoral

Un gang d’extrême droite qui ratonnait et dépouillait des migrants démantelé

2048x1536-fit_des-manifestants-identitaires-lors-de-la-marche-pour-la-libert-du-bloc-identitaire-lyonnais-le-14

Cinq hommes soupçonnés d’avoir agressé des migrants à Calais en se faisant passer pour des policiers étaient vendredi en cours de défèrement devant le juge d’instruction de Boulogne-sur-Mer, a-t-on appris de source policière. Ces cinq personnes, âgées de 18 à 48 ans en garde à vue depuis mercredi, sont notamment accusées d’avoir agressé trois Syriens – qui ont porté plainte – à proximité de la gare de Calais dans la nuit du 20 au 21 janvier, a-t-on indiqué de même source. Elles ont reconnu avoir utilisé « des barres de fer et des manches de pioche ».

Ces hommes ont « clairement tenté de mettre leurs agissements sur le compte des forces de l’ordre ». « Ils n’ont pas avoué qu’ils se déguisaient en policiers, mais ils ont reconnu que certains d’entre eux criaient police lors des agressions pour s’afficher ainsi face aux migrants, et qu’ils utilisaient notamment des matraques télescopiques », a précisé cette source policière. Le groupe « se donnait une espèce de coloration type service d’ordre, des talkies-walkies ont notamment été retrouvés lors des perquisitions », a-t-on ajouté.

Parmi les victimes : un mineur de 13 ans

Ces cinq hommes se seraient en fait rendus « à plusieurs reprises à Calais pour agresser des migrants ». Ils ont notamment avoué avoir agressé un mineur de 13 ans une heure avant l’agression des trois Syriens en janvier. Il s’agit d’« agressions en réunion ayant pour but, entre autres, le vol », a poursuivi cette source. En effet, « nous avons établi que sur une majorité des agressions, les auteurs n’ont pas seulement roué de coups leurs victimes, mais ils ont aussi pris leurs affaires personnelles comme leur portable », a-t-on précisé. Les personnes interpellées « ont toujours nié le vol d’argent, mais l’un des Syriens agressés dans la nuit du 20 au 21 janvier a fait état d’un vol de 4 000 euros ».

Le 22 février, la police judiciaire de Lille avait déjà interpellé trois hommes et une femme, à la suite d’une enquête de plusieurs mois. Ces quatre personnes avaient été mises en examen, car soupçonnées d’avoir participé voici plusieurs mois à des agressions de migrants aux abords de la « jungle » de Calais. Le 11 février, sept hommes avaient également été interpellés en flagrant délit à Loon-plage (Nord), près de Dunkerque, après avoir agressé cinq Kurdes irakiens. Ils avaient été mis en examen et placés en détention provisoire.

Le Point

Altercation violente : le calaisien lié à l’extrême droite Néo-Nazie ne sera pas poursuivi

Capture d’écran 2016-03-10 à 14.46.14

Le samedi 23 janvier, David Rougemont et son fils Gaël ont eu une altercation avec un groupe de migrants lors d’une manifestation à Calais (Pas-de-Calais). Le fils avait sorti un fusil, menaçant les manifestants. Ce jeudi, le procureur de la République de Boulogne-sur-Mer, Jean-Pierre Valensi annonce à metronews qu’il n’y aura finalement aucune poursuite contre le jeune homme.

Metro News

Manifestations de Pégida à Calais : l’un des 4 prévenus est déjà condamné pour meurtre

image

Après le rassemblement antimigrants de samedi à Calais, quatre personnes étaient poursuivies ce lundi après-midi pour «port illégal d’armes» au tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Elles avaient été interpellées lors de ce rassemblement interdit. A l’issue d’une audience qui s’est déroulée dans une grande tension, au point que deux personnes dans le public ont été expulsées de la salle des débats, deux prévenus ont été condamnés à deux et trois mois de prison ferme, sans mandat de dépôt, ce qui signifie qu’ils restent libres.

«Une personne qui a deux bombes lacrymogènes, on lui met des mois dans sa gueule ! Pour vous si c’est normal, arrivez à dormir avec ça!», s’est écrié Arnaud P. après sa condamnation à trois mois de prison ferme. Le procureur de la République, Jean-Pierre Valensi, avait requis un mois ferme avec mandat de dépôt contre cet homme de 41 ans, originaire de Blois, qui avait déjà été condamné à 25 ans de réclusion pour meurtre et était sorti en 2008 de prison. Il avait été interpellé avec deux bombes lacrymogènes.

Cédric C., originaire de Boulogne, 33 ans, a été condamné quant à lui à deux mois de prison ferme, sans mandat de dépôt, pour avoir porté un taser, sans être non plus écroué à l’issue de l’audience. Il avait un casier portant trois mentions, notamment pour vol. Le ministère public avait demandé trois mois ferme avec mandat de dépôt.

Le troisième prévenu, Romain D., s’est vu infliger une peine de deux mois avec sursis, comme l’avait requis le procureur. Originaire de Calais, il portait un poing américain lors du rassemblement. Quant au quatrième, qui avait un cutter, il est convoqué en avril, sa garde à vue ayant été entachée de nullité.

Le Parisien

Manifestation Pégida : « Pourquoi ils (CRS) nous chassent, c’est des moutons des juifs »

image


 Manifestation islamophobe de Pegida à Calais : une vingtaine d’interpellations, 10 gardes à vue

Malgré l’interdiction préfectorale, les anti-migrants de l’organisation née en Allemagne se sont rassemblés à Calais ce samedi après-midi. Une vingtaine de personnes ont été interpellées, et dix autres ont été placées en garde à vue.

XVM7eb64768-ccee-11e5-bff8-0f23803f3c7e.jpg

Les sympathisants du mouvement islamophobe Pegida se sont rassemblés en début d’après-midi ce samedi 6 février à Calais (Pas-de-Calais), pour une manifestation anti-migrants, pourtant interdite par la préfecture.

« Vers 12H30, des groupes ont commencé à circuler en centre ville, essentiellement de l’ultra droite de type néo-nazie. Sept d’entre eux ont été interpellés dès le début, puis un rassemblement s’est fait devant une brasserie de la gare », a indiqué Etienne Desplanques, directeur de cabinet de la préfète du Pas-de-Calais. Les individus interpellés « étaient porteurs d’armes contondantes, d’armes blanches ou de tasers », a précisé la préfecture dans un communiqué samedi soir.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Vers 13h30, quelques échauffourées ont éclaté entre les forces de l’ordre et ces manifestants, qui ont scandé des slogans tels que « On est chez nous! », « Etat dictateur », « migrants dehors » ou « journalistes collabos ». Ils ont entonné une Marseillaise et ont agité des drapeaux français.

Orange

Migrants de Calais : une église et une mosquée de la « jungle » détruites par les bulldozers

292218334_B977731064Z.1_20160201152935_000_G21640MM6.1-0

Deux lieux de culte de la « jungle » (une mosquée et une église) ont été détruits ce lundi matin par des bulldozers. Des militants s’insurgent contre ces destructions : selon eux, la préfecture du Pas-de-Calais s’était engagée à ne pas toucher à ces lieux de culte car ils ne figuraient pas dans la bande de sécurité des 100 mètres en cours de création entre la « jungle » et la rocade portuaire.

La Voix Du Nord

Le calaisien lié à l’extrême droite Néo-Nazie sera défendu par Gilbert Collard

Gilbert Collard est de retour au prétoire. Une affaire a retenu l’attention du député Rassemblement bleu marine du Gard : celle de David et Gaël Rougemont. Samedi 23 janvier, en marge d’une manifestation de soutien aux migrants, ces deux Calaisiens ont menacé des assaillants postés devant leur domicile et leur jetant des projectiles. Gaël Rougemont a pointé un fusil de chasse contre les manifestants.

Gilbert Collard vient en effet d’accepter de défendre gratuitement les deux hommes, poursuivis par la justice. Damien Rieu, ancien directeur-adjoint de la communication de la mairie de Beaucaire et ex-porte-parole de Génération identitaire, a fait lui-même cette annonce, sur Twitter et sur la page de soutien à David et Gaël Rougemont, qu’il a créée sur Facebook.

Contacté par le Lab ce jeudi 28 janvier, Damien Rieu explique :

Je connais Gilbert Collard et comme j’avais le contact de la famille, j’ai fait la jonction entre les deux. 

Une nouvelle qui a évidemment ravi la famille Rougemont, qui a accepté l’aide de l’avocat de renom.

Le Lab


 Calais : le «riverain» lié à l’extrême droite Néo-Nazie sera finalement poursuivi

Rebondissement dans une affaire qui fait beaucoup de bruit : le Calaisien qui a pointé un fusil vers des migrants lors d’une altercation, samedi, fait l’objet de poursuites judiciaires. Le point.

La Voix Du Nord


Calais: le «riverain» qui a sorti un fusil lié à l’extrême droite Néo-Nazie

Cet homme et son père, au cœur d’un face-à-face houleux avec des manifestants pro-réfugiés samedi, sont liés à l’extrême droite locale.

L’agence Taranis News a filmé samedi un riverain brandir un fusil contre des manifestants lors d’une marche en soutien aux réfugiés à Calais. Sur cette vidéo, vue plus de 850.000 fois en trois jours, on découvre David R. excédé face à de nombreux manifestants. Son fils Gaël lui, sort un fusil «de type Airsoft», selon la préfecture (et qui ne tire donc pas à balles réelles), et le pointe sur le groupe de militants et réfugiés qui lui fait face.

Après ces événements et l’exhibition d’une arme (que personne ne savait factice sur le moment), la préfecture avait indiqué à BuzzFeed avoir interpellé David R. avant de le relâcher sans aucune poursuite judiciaire pour l’instant (l’enquête est toujours en cours).

Mais joint par le site Arrêt sur images, l’auteur de la vidéo, Gaspard Glanz, conteste la version du père de famille David R. Il détaille les coulisses de cette vidéo :

«La manifestation ne passait pas par cette rue, mais au croisement, ce monsieur leur a fait des doigts d’honneur, il les a traités de bougnoules en leur disant de retourner dans la jungle. Il était devant chez lui pour les provoquer. Nous, on était au milieu de la manif. Une partie du cortège s’est alors dirigée vers cette personne et c’est là que j’ai déclenché ma caméra».

Des liens avec le milieu néonazi

Les deux individus ont en tout cas précisé être de simples riverains et David R. a ajouté qu’il n’est «pas raciste» car il a des «copains arabes». Pourtant, cette famille est proche de l’extrême droite radicale, ces groupuscules souvent caractérisés par leur violence.

On peut en effet découvrir sur le site antifasciste La Horde, des photos censées montrer Gaël R., 21 ans, aux côtés de sympathisants nazis. Sur le cliché ci-dessous, le jeune homme pose par exemple avec un homme arborant un t-shirt NSDAP, soit le parti d’Hitler.

Rougemont—NSDAP

Gael est à droite sur la photo

Le site publie également une photo du jeune calaisien posant devant un drapeau qui pourrait représenter le symbole de la SS.

Capture d’écran 2016-01-26 à 20.27.05

Gael est à droite sur la photo

«Deux militants» d’un collectif d’extrême droite

Le jeune Gaël R. est également accusé d’avoir défilé le 16 février 2013, à Lyon, avec Steven Bissuel, le chef du GUD lyonnais. Si Gaël R. ,n’a pas encore donné suite à nos sollicitations, son compte Facebook montre qu’il est effectivement «ami» avec ces personnes connues du milieu radical (dont l’homme à gauche sur la photo ci-dessus). Il adhère également à certaines pages sans équivoque comme «Maîtres chez nous: tous unis pour une révolution nationale».

Son père David R. semble également connaître ce milieu extrémiste puisqu’il a notamment défilé à plusieurs reprises dans des cortèges pour protester contre la présence de réfugiés à Calais. Information qu’il confirme d’ailleurs à francetvinfo.

Père.jpg

David R, le père de Gael R, à la manifestation Islamophobe de Calais ou un exemplaire du Coran a été brulé

Cette proximité semble pour le moins assumée puisque lundi, le patron du collectif d’extrême droite «Sauvons Calais», Kevin Reche, s’est fendu d’un communiqué pour soutenir ces deux Calaisiens présentés comme deux «militants très fidèles».

longform-998-1453814848-7

 

 

 

Ce même Kevin Reche est connu pour avoir exhibé un tatouage nazi sur les réseaux sociaux.

 

 

 

 

BuzzFeed

« Attends, je vais chercher mon gun »: un groupuscule menace les migrants à Calais

calaisarticleimage

Plusieurs vidéos postées ces derniers jours montrent les membres d’au moins un groupuscule xénophobe s’en prendre à des migrants à Calais, proférant des insultes racistes et les menaçant d’une arme à feu.  

« Attend je vais chercher mon gun »

« C’est la guerre »

 

 

Sous couvert de salons de massage Pascal avait organisé un réseau de prostitution

Pascal Plesmaekers proxenetisme

Il était propriétaire de six salons de massage naturiste à Calais (rue Monseigneur-Piedfort, puis rue Pascal), mais aussi à Saint-Laurent Blangy et à Templemars. On y pratiquait surtout des prestations sexuelles tarifées. Condamné pour proxénétisme aggravé et agressions sexuelles, l’ancien patron, originaire d’Aire-sur-La-Lys, écope de six ans de prison ferme.

Impassible, imperturbable, il a souhaité garder le silence. Pascal Plesmaekers s’est rendu au tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer « pour écouter et non pas pour parler ». En détention provisoire à la prison de Sequedin depuis le 12 décembre 2013, le quinquagénaire était tout de même présent dans la salle d’audience jusque tard dans la nuit de mardi à mercredi, le regard fuyant celui de son ex-épouse, présente à l’audience.

Accusé de proxénétisme aggravé et d’agressions sexuelles sur deux jeunes filles entre janvier et mars 2013, Pascal Plesmaekers était propriétaire de plusieurs salons de massage à Calais, Saint-Laurent Blangy, Templemars mais aussi Courcelles-lès-Lens et Raismes près de Valenciennes. Son ex-femme, Claudine, ancienne co-gérante, était placée sous contrôle judiciaire depuis deux ans. Accusée d’« avoir fermé les yeux » sur les prestations sexuelles tarifées proposées dans son établissement, c’est hésitante et en larmes qu’elle apparaît à la barre. « Il était la locomotive, je n’étais qu’un wagon ».

Sous les pseudonymes d’Océane, Jade ou Pamela, vingt-neuf jeunes femmes âgées de 19 à 27 ans, prodiguaient ces massages.

« J’ai postulé sur Internet via une annonce. L’entretien s’est déroulé de façon professionnelle, systématiquement avec Monsieur. Puis, j’ai eu droit, comme la majorité des filles, à une formation pratique. Là, il fallait faire les massages tantriques sur Monsieur. Il m’a demandé de lui effleurer le sexe. Il m’a ensuite touché la poitrine et les fesses », a souligné l’une d’entre elles.

« Les clients nous demandaient de leur prodiguer un massage avec finitions, c’est-à-dire avec masturbation. Parfois, certains clients ne voulaient que des massages simples mais c’était vraiment rare. »

La Voix du Nord

Deux frères condamnés a de la prison ferme pour avoir tiré sur deux migrants

1011747422_B974655519Z.1_20150131132335_000_GVE3T09B5.1-0David et Tony S., un Wimereusien et un Boulonnais, ont été jugés ce vendredi en comparution immédiate pour avoir tiré sur deux migrants. Les faits se sont déroulés mercredi soir, route de Gravelines à Calais alors que les deux victimes, un Iranien et un Afghan, se rendaient à la distribution des repas au centre d’accueil Jules-Ferry. Les deux hommes ont été touchés à la tête, mais n’ont pas souhaité être pris en charge par l’hôpital.

À la barre, les deux frères, âgés de 32 et 28 ans, ont expliqué au tribunal qu’ils venaient d’acheter un fusil à billes (utilisé dans la pratique de l’airsoft) dans un magasin à Calais. L’arme factice est une reproduction d’un M4 et devait servir à faire du tir dans le jardin de l’aîné des deux frères. Les prévenus n’ont cependant pas attendu d’être rentrés pour essayer leur nouvelle acquisition. Pris par les remords, disent-ils. Ils voulaient s’assurer que personne n’avait été blessé.

Une version qui ne convainc pas le parquet, qui requiert huit mois de prison ferme avec mandat de dépôt pour Tony et six mois de prison ferme sans détention pour David, du fait de son handicap. « Vous vouliez recommencer, estime le procureur. Mais la chasse aux migrants n’est pas ouverte. Ce sont des êtres humains dans une situation difficile »

Au moment du jugement, le tribunal est plus sévère que le procureur et condamne Tony S. (qui a déjà 19 mentions à son casier) à dix mois de prison ferme avec mandat de dépôt et son frère David à huit mois de prison ferme

La Voix du Nord