Syrie: 200 civils tués par les bombardements de la coalition dans la ville de #Manbij

 


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C’est la plus grosse bavure jamais commise par la coalition internationale contre l’organisation Etat islamique (EI) depuis son entrée en action dans le ciel de la Syrie, en septembre 2014. Plusieurs dizaines de villageois des environs de Manbij, une ville de 50 000 habitants tenue par l’organisation djihadiste, à 100 km au nord-est d’Alep, ont péri dans des bombardements aériens dans la nuit du 18 au 19 juillet. La coalition conduite par les Etats-Unis, comprend dix autres membres dont la France et le Royaume-Uni.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), qui s’appuie sur un réseau d’informateurs et de médecins sur le terrain, les bombardements ont fait 56 morts civils, dont 11 enfants, dans le village de Toukhar, une dizaine de kilomètres au nord de Manbij. Des photos de corps démembrés, couverts de poussière, en train d’être déposés dans une fosse commune, ont circulé sur les réseaux sociaux.

Selon Hassan Al-Nifi, membre du conseil révolutionnaire de cette localité, qui vit en exil dans la ville turque de Gaziantep mais dispose de contacts sur place, le bilan pourrait être encore plus élevé.

« Quand les membres de la défense civile sont intervenus mardi matin, ils ont récupéré 85 cadavres dans les décombres, principalement des femmes et des enfants, explique le responsable municipal, joint par téléphone. Mais lorsqu’ils ont pu faire venir leur matériel de déblaiement, beaucoup d’autres corps sont apparus. Nous sommes à plus de 200 morts et le décompte n’est pas terminé. »

Lundi matin déjà, au moins 21 civils avaient trouvé la mort dans d’autres raids aériens sur des faubourgs de Manbij. Le carnage de Toukhar a déclenché un tollé au sein de l’opposition syrienne.

Dans un courrier envoyé à Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU, Riyad Hijab, le président du Haut conseil pour les négociations (HCN), le bras diplomatique des anti-Assad, fustige le « silence international » qui entoure ces « centaines de morts ».

Le collectif Airwars, spécialisé dans le recensement des victimes collatérales de l’offensive anti-EI menée par Washington depuis vingt-deux mois, dispose d’une évaluation encore plus précise. Après avoir croisé et vérifié de multiples sources, des communiqués militaires aux décomptes des ONG, en passant par les comptes rendus des médias locaux, l’organisation parvient au chiffre de 1 422 civils tués, ce qu’elle considère comme une estimation basse. Le Pentagone pour sa part ne reconnaît à ce jour que 41 morts.

Le Monde

Syrie: 56 civils, dont 11 enfants, tués dans des raids de la coalition menée par Washington après l’#AttentatNice



Syrie: 21 civils tués dans des raids de la coalition internationale après l’#AttentatNice

Au moins 21 civils ont péri lundi dans des raids aériens de la coalition dirigée par Washington sur Minbej, fief du groupe Etat islamique (EI), et ses environs dans le nord de la Syrie, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

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Depuis le début le 31 mai de l’offensive des Forces démocratiques syriennes (FDS) contre Minbej, la coalition internationale frappe quotidiennement cette ville qui compte encore des dizaines de milliers de civils et qui est à 75% aux mains de l’EI. 

 

Des dizaines de milliers de civils ont réussi à s’enfuir de la ville avec l’aide des FDS, selon l’Observatoire.

La guerre en Syrie, qui a éclaté en 2011 après la répression par le régime de Bachar al-Assad d’une révolte pacifique, met aux prises de nombreux acteurs locaux et internationaux combattant sur un territoire très morcelé.

Ce conflit a plus de 280.000 morts et forcé des millions de personnes à quitter leurs foyers, engendrant une crise humanitaire majeure en Syrie, dans les pays voisins et en Europe.

L’Express

La directrice d’une ONG poursuivie en Serbie pour avoir parlé de «génocide» à Srebrenica

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Ce lundi, le monde entier commémore la tuerie perpétrée il y a 21 ans en Bosnie. Mais à Belgrade, il est dangereux de briser le tabou

Recevoir menaces et invectives est presque devenu une habitude pour Anita Mitic. À 26 ans, la directrice du bureau serbe de l’ONG Youth Initiative for Human Rights (YIHR, Initiative de la jeunesse pour les droits de l’homme) en est régulièrement la cible. «Il y a quelques jours, nous avons encore été publiquement pris à partie par un politicien pour avoir demandé de faire voter la reconnaissance du massacre de Srebrenica comme un génocide», raconte-t-elle.

L’exécution à Srebrenica, en Bosnie, de plus de 7000 musulmans à partir du 11 juillet 1995 par les forces serbes de Bosnie est l’un des sujets les plus sensibles dans le pays, vingt et un ans après les faits. Mais c’est également un puissant tabou dans la Serbie voisine. Si le président a demandé pardon pour le massacre, les autorités réfutent toujours le terme de «génocide».

L’une des principales activités de YIHR est d’œuvrer à la réconciliation régionale en poussant à reconnaître les crimes commis pendant les guerres des années 1990. L’organisation rend ainsi hommage aux victimes de Srebrenica chaque 11 juillet, jour officiel des commémorations.

La persistance de l’organisation est ce qui vaut aujourd’hui à sa directrice d’être poursuivie en justice pour avoir «illégalement organisé un rassemblement pour commémorer le «génocide» de Srebrenica» à Belgrade en 2015. «Nous avions prévu un rassemblement, autorisé, devant le Parlement. Il a été annulé au dernier moment en invoquant des raisons de sécurité», explique la jeune femme.

L’ONG décide alors de maintenir la manifestation, malgré les nombreuses menaces. Des groupuscules d’extrême droite les attendent sur place. «Ils nous jetaient des objets dessus, nous poussaient», se souvient Anita

Mitic. Quelques jours plus tard, elle reçoit une convocation au tribunal. Mais pas les membres des groupes ultranationalistes.

La Serbie connaît depuis plusieurs années une tendance inquiétante au retour au nationalisme des années 1990 et à la glorification des responsables de crimes de guerre. Dans son dernier rapport sur l’état de la justice transitionnelle, le Centre sur le droit humanitaire décrit la Serbie comme une oasis pour des milliers de criminels qui ne sont pas inquiétés par la justice serbe et pour ceux qui ont été condamnés par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie qui rentrent au pays accueillis en héros.

Ceux qui osent élever une voix discordante sont immédiatement dénoncés. Les députés qui demandent un vote sur la reconnaissance du génocide de Srebrenica sont des «traîtres» attaqués par leurs pairs. Les activistes qui parlent de devoir de mémoire sont pris à partie par les tabloïds et la télévision. «Une fois, une émission a même affiché mon profil Facebook sur grand écran», se souvient Anita Mitic.

Pas question pour autant d’abandonner la cause. Pour la jeune femme, la persévérance est la clef pour inverser la tendance. Ce lundi soir, elle allumera à nouveau des bougies en mémoire des victimes de Srebrenica. «C’est le plus persistant qui gagnera», assure-t-elle, convaincue que l’avenir lui donnera raison.

24 Heures

Srebrenica: Il y a 21 ans, 8 372 musulmans étaient massacrés par les milices serbes de Bosnie

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Veuves ou filles de certains des plus de 8 000 hommes et adolescents musulmans tués en juillet 1995, par les forces serbes de Bosnie, des femmes pleurent, consolées par des proches. D’autres sont accroupies près des cercueils, en caressant l’étoffe verte ou y posant une fleur.  Retrouvées dans des fosses communes et identifiées depuis le dernier anniversaire, ces dépouilles vont être enterrées au mémorial de Potocari, près de Srebrenica, où les cercueils ont auparavant été disposés pour permettre aux proches de se recueillir.

A proximité, quelques hommes s’agenouillent et prononcent une prière. Plus loin, des familles attendent près des tombes creusées où les cercueils seront portés après la prière du midi qui sera prononcée par le grand mufti bosnien, Husein Kavazovic.

Selon les chiffres du Mémorial de Srebrenica, ce massacre a coûté la vie à 8 372 hommes, exécutés en quelques jours, cinq mois mois avant la fin de la guerre intercommunautaire en Bosnie (1992-95).

« Plus de mille personnes sont toujours recherchées », précise Lejla Cengic, porte-parole de l’Institut bosnien pour les personnes disparues. A ce jour, quelque 6 300 victimes du massacre ont été enterrées au mémorial de Srebrenica et 230 sur d’autres cimetières, selon la même source. Les restes de 350 personnes n’ont pas été inhumés, soit parce qu’elles n’ont pas été identifiées, soit faute d’accord des familles. Les morts de Srebrenica ont été retrouvés dans 77 fosses communes.

L’ancien chef politique des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic, a été condamné en mars par la justice internationale à 40 ans de prison pour crimes de guerre en Bosnie, et a notamment été reconnu coupable de génocide à Srebrenica. Soupçonné d’avoir ordonné ces massacres, l’ancien chef militaire des Serbes de Bosnie, l’ex-général Ratko Mladic est actuellement jugé par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) à La Haye.

Le Parisien

Depuis 2009, les Etats-Unis ont tué 116 civils hors zones de combat de l’armée

Ces données, révélées pour la première fois par l’administration américaine, concernent le plus souvent des frappes menées avec des drones, hors de l’Irak, la Syrie et l’Afghanistan.

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Des révélations inédites. Pour la première fois, l’administration américaine publie un bilan des frappes, le plus souvent menées avec des drones, conformément à une promesse de Barack Obama. Ainsi, selon la direction nationale du renseignement, les frappes américaines auraient tué jusqu’à 116 civils hors d’Irak, d’Afghanistan et de Syrie. En dehors de ces trois pays, les frappes auraient également tué jusqu’à 2581 combattants depuis 2009. 

L’administration américaine n’avait jamais rendu public le bilan des frappes du Pentagone et de la CIA contre les extrémistes hors zones de combat de l’armée américaine, soit principalement au Pakistan, au Yémen et en Somalie. Elle reconnaît que ces estimations sont inférieures à celles des ONG répertoriant ces frappes. Ces dernières, selon le communiqué de la DNI, font état « de 200 à plus de 900 civils » tués dans les bombardements depuis 2009. 

Le renseignement américain justifie cet écart par le fait que l’administration dispose de moyens techniques et humains « dont ne disposent pas les ONG » pour évaluer les pertes et, notamment, pour faire la distinction entre combattants et non-combattants.  

L’Express

Abbas accuse Israël de perpétrer un « massacre de masse » contre les palestiniens

Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a accusé jeudi Israël de perpétrer un « massacre de masse » contre les Palestiniens, lors d’un discours prononcé devant le Parlement européen à Bruxelles.

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Dans la matinée, des sources diplomatiques ont rapporté que Mahmoud Abbas avait par ailleurs refusé la proposition du président du Parlement européen Martin Shultz de rencontrer son homologue israélien Reuven Rivlin, également présent à Bruxelles.

« La Palestine et le peuple palestinien subissent un meurtre de masse à une échelle sans précédent (…) au nez et à la barbe de la communauté internationale », a déclaré Abbas dans son discours.

« Il y a une incitation persistante et croissante à la violence et à l’extrémisme de la part des colons et de l’armée israélienne« , a-t-il ajouté.

Abbas a en outre soutenu que les Palestiniens traversent des « jours sombres » et vivent « sous la tyrannie et le racisme de l’occupation« .

« Nous oeuvrons afin de nous libérer de l’occupation politique par des voies politiques et diplomatiques« , a-t-il affirmé, ajoutant que « les Palestiniens exigent un Etat indépendant dans les frontières de 1967, et n’accepteront pas un Etat avec des frontières temporaires ».

Le « droit à l’autodétermination n’est pas négociable », a-t-il martelé.

I24

Tuerie d’Orlando: des internautes dénoncent l’hypocrisie de certaines réactions politiques

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Après l’attentat qui a tué au moins 50 personnes à Orlando dans la nuit de samedi à dimanche, les réactions de certains politiques ou de La Manif pour tous sont jugées hypocrites.

La Manif pour tous, connue pour son engagement contre le mariage pour tous et toutes, a posté un message pour exprimer «sa peine».

La Manif pour tous, connue pour son engagement contre le mariage pour tous et toutes, a posté un message pour exprimer «sa peine».

Certains ont rappelé l’engagement virulent contre le mariage pour tous et toutes du mouvement.

Ta gueule @LaManifPourTous !!! Vous avez tant alimenté la #haine!!! #homophobie #LGBT

— HomoSapiens (@pouceopposable)

L’ancienne ministre Christine Boutin a également partagé sa compassion.

L'ancienne ministre Christine Boutin a également partagé sa compassion.

Certains n’ont pas manqué de rappeler que récemment, la membre du Parti démocrate chrétien a été condamnée pour avoir tenu des propos homophobes.

Fin 2015, Boutin a été condamnée pour « provocation publique à la haine ou à la violence » envers les homosexuels.

— Ellen Salvi (@ellensalvi)

Un grand merci pour ce droit de réponse a l’abominable #Boutin, ce message dit tout! Merci merci!

— Adinedjhad #FH 2017 (@Adinedjhad)

Voici ce qu’elle a répondu à l’illustrateur Nawak, qui incitait ses followers à ne pas oublier que Christine Boutin avait dit que «l’homosexualité est une abomination»:

Voici ce qu'elle a répondu à l'illustrateur Nawak, qui incitait ses followers à ne pas oublier que Christine Boutin avait dit que «l'homosexualité est une abomination»:

Fake : Cette photo est souvent présenté a tort comme des victimes brûlées vives par Boko Haram

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Depuis quelques jours, des milliers d’internautes ont relayé une photo de charnier censée montrer le massacre d’un village au Nigéria.

Les médias préfèrent parler des attentats de Bruxelles sans parler de ce qui se passe au Nigeria. Voilà en substance le message relayé ces dernières heures sur Twitter. Pour appuyer le propos, des milliers de personnes ont relayé le massacre d’un village par Boko Haram dans lequel « 86 enfants ont été brûlés vifs’. Le tout accompagné de la photo d’un charnier.

Sauf que…

D’abord, cette photo ne montre pas du tout le massacre d’un village au Nigéria. Il s’agit en fait d’une image prise au Congo en 2010 après l’explosion d’un camion citerne. Et ce n’est pas la première fois qu’elle refait surface.

►►► Boko Haram : une fausse image pour ajouter l’horreur à l’horreur

Par ailleurs, des combattants de Boko Haram semblent bien avoir attaqué un village au Nigéria, faisant plus de 85 morts dont des enfants (mais pas seulement). Un massacre qui remonte à la fin janvier. Et à l’époque plusieurs agences de presse et médias internationaux l’avaient relaté.

France Info

Chris Harper-Mercer était anti religieux et proche de l’idéologie Nazi

Chris Harper-Mercer. L’auteur présumé de la fusillade dans un campus américain, qui a fait 10 morts, avait 26 ans. « Il semble que c’était un jeune homme très en colère qui était gangrené par la haine« , selon une source au sein des autorités américaines auprès du New York Times.

Se voisins décrivent aussi ce jeune homme comme quelqu’un de solitaire, parfois étrange. Il « semblait vraiment inamical« , décrit ainsi une habitante du quartier à CBS News, évoquant quelqu’un capable « de rester dans le noir sur son balcon. »

Une autre source de préciser au New York Times : « Il semblait toujours anxieux« . Chris Harper-Mercer sortait régulièrement habillé avec « des bottes de combat et des treillis militaires« . Il parlait peu, jamais de lui et avait tendance à se réfugier dans la musique

Chris Harper Mercer religion nazi chretien islam musulman tuerie oregon IRA MyspaceLes médias américains ont retrouvé le profil My Space de Chris Harper Mercer, sur lequel il pose avec un fusil et publie des images à la gloire de l’Armée républicaine irlandaise (IRA), l’organisation paramilitaire qui luttait par les armes contre la présence britannique en Irlande du Nord, incluant de nombreuses photos d’hommes portant cagoules et armes à feu. 

Sur un site de rencontre, il se revendique comme un « républicain conservateur » qui n’aime pas « les religions organisées », selon une étudiante rescapée de la fusillade, le tireur a demandé à ses victimes de lui dire leur religion avant d’ouvrir ou non le feu sur elles.

D’autres témoins affirment qu’il n’aurait tué que les chrétiens. « Vous allez voir Dieu dans environ une seconde« , leur aurait-il dit avant de les abattre. Mais les autorités se refusent pour le moment à se prononcer sur ses motivations.

Enfin, d’après le « New York Post », son nom sur le site de rencontre était « Ironcross45 », une allusion à un badge militaire nazi. Son adresse mail était ironcross45@gmail.com, Il aurait également passé commande sur le site WebiOffer pour une casquette de cuir d’officier SS, faisant l’éloge de l’excellent « service clientèle ».

Atlantico