Maïssa la «bougnoule» bannie pour avoir été agressée sexuellement par le maire Michel Rotger

La lingère d’une commune de la banlieue de Dijon a été reconnue victime d’agressions sexuelles par son maire, mais elle est toujours hospitalisée pour dépression, contrainte de quitter sa ville.

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Une double peine. Maïssa* a été victime d’agressions sexuelles par son employeur, le maire LR de la commune, Michel Rotger, 66 ans. Si l’homme a été condamné par la justice début juin, c’est elle qui est bannie de la ville. En arrêt maladie depuis le 30 janvier 2014, date de la dernière agression sexuelle devant témoins, la veille de son dépôt de plainte, cette lingère d’une cantine communale a fini par accepter son « exfiltration » dans un hôpital psychiatrique de Dijon en janvier 2016.

« J’étais enfermée chez moi comme dans une prison », confie-t-elle. En raison de la violente hostilité contre elle, Maïssa ne pouvait plus sortir dans les rues de Chevigny-Saint-Sauveur, commune de 10 000 habitants dans la banlieue est de Dijon où elle réside depuis dix-huit ans.

« Cette affaire m’obsède, je vis avec elle à chaque instant »

Depuis l’audience correctionnelle de Dijon, le 11 mai, Maïssa va un peu mieux. Elle a réussi, grâce aux médicaments, à la présence d’un psy et d’infirmiers et au soutien comme partie civile de l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT), à faire face à son agresseur pendant les six heures d’audience. La condamnation à un an d’emprisonnement avec sursis de son agresseur lui a mis du baume au coeur. Un peu seulement, car elle sait qu’elle devra affronter à nouveau un procès, devant la Cour d’appel de Dijon cette fois.

« Cette affaire m’obsède, je vis avec elle à chaque instant. » Les agressions sexuelles lui reviennent en mémoire comme des flashs, avec un sentiment de dégoût. Il y aussi tout ce qu’elle a dû subir après.

Tentative de suicide en mars 2014

En jean et veste de cuir noir, Maïssa, 45 ans, reçoit L’Express dans un Centre hospitalier spécialisé de Dijon, un environnement très verdoyant.

Toujours sous antidépresseurs, elle accepte de raconter son calvaire depuis deux ans et demi. A commencer par ce 9 mars 2014, où elle a fait une tentative de suicide par médicaments, suivie de deux jours d’hospitalisation. C’était quelques heures après une altercation avec le maire sur le marché. « Il a foncé sur moi en me tendant la main, comme si de rien n’était. Il me niait! » Elle a hurlé: « Vous m’avez pris pour un objet sexuel! » Et elle a agité une photocopie de sa plainte.

Selon son souvenir, il lui a répondu qu’il la chasserait de la ville. Ce qu’il a nié devant la juge d’instruction. Le lendemain de cet incident du marché, il a porté plainte contre elle pour « dénonciation calomnieuse et diffamation ».

Dix jours plus tard, Michel Rotger est placé en garde à vue et mis en examen pour agressions et harcèlement sexuels. Lorsqu’il est libéré, il prend la tête d’une manifestation de soutien forte de 350 personnes avec pour slogans: « Halte à la calomnie!« , « Soutien à notre maire ». Un frère de Maïssa et des amis organisent une contre-manifestation, avec une soixantaine de participants, des femmes surtout, portant des pancartes: « Quand une femme dit non, c’est non! », « Rendons sa place à la victime! »

« Putain! », « bougnoule! »

Ces soutiens ont apporté un peu de réconfort pour Maïssa. Mais c’est bien insuffisant pour supporter les insultes. « En allant chercher des clopes dans un café à deux pas de chez moi, j’ai entendu dans mon dos: ‘Putain!’ Puis, en sortant de la boulangerie, je passe devant un autre bistrot, et un client me lance: ‘Bougnoule!' » En parler lui fait monter les larmes aux yeux. « Être renvoyée à ma condition de bougnoule! Je suis née à Langres, en Haute-Marne, et j’ai toujours vécu sans souci à Chevigny depuis près de deux décennies. »

Maïssa ne parvient pas à comprendre que, victime d’agressions sexuelles, elle doit aussi subir du racisme, du simple fait qu’elle est née de parents algériens. Propos de comptoir, entendus dix fois par des amis: « Cette Arabe a voulu draguer le maire et comme il n’en a pas voulu, elle se venge pour gagner de l’argent. » Sa plainte a manifestement ulcéré certains de ses voisins, dont les réactions subtiles lui sont rapportées: « C’est le maire tout de même! Pour qui elle se prend? » Comme s’il était inconvenant qu’une petite employée municipale saisisse la justice contre le patron de la commune.

« Tu aurais dû accepter de coucher avec le maire »

Si ce n’était que des ragots de bistrots, elle n’en souffrirait pas trop, mais Maïssa a dû aussi lire des dépositions de collègues qui l’on fait passer pour aguicheuse, avec de soi-disant tenues provocantes et des talons de 13 cm. Elle se souvient qu’à l’audience correctionnelle de mai dernier, la procureure de la République s’est moquée de l’invraisemblance de ces témoignages. « Comme si on pouvait bosser dans une cantine avec des talons de 13 centimètres! » Difficile d’entendre de ses oreilles une collègue lui confier le plus sérieusement du monde: « Tu aurais dû accepter de coucher avec le maire, tu aurais eu la promotion que tu voulais. »

Maïssa était assommée par tous ces propos, plus sordides les uns que les autres, certains relayés par la force des réseaux sociaux. Le 22 mai 2015, devant la juge d’instruction, elle déclare: « Je ne pensais pas qu’il parviendrait à retourner la moitié de la population contre moi, ni à se faire passer pour la victime. Avec le recul, je me dis que je n’aurai jamais dû déposer plainte et si j’ai un message à faire passer aux femmes, c’est qu’il ne faut pas déposer plainte, partir et se murer dans le silence. »

Aujourd’hui, treize mois plus tard, elle juge terrible sa déclaration devant la juge. Elle n’a changé d’avis qu’après le procès, où elle a enfin pu dire: « J’ai bien fait de porter plainte. » Et pourtant, sa situation n’est pas devenue rose. Hospitalisée en psychiatrie depuis cinq mois, elle est en procédure de divorce. « Mon mari ne voulait pas que je saisisse la justice, il aurait préféré régler lui-même son compte au maire. Et il n’a pas supporté l’étalage public de notre sphère intime. » A cause de son état de santé et de sa séparation avec leur père, ses relations avec ses deux fils, âgés de 15 et 18 ans, se sont dégradées.

L’Express

 

Des footballeurs espagnols cités dans une affaire d’agression sexuelle

Sale affaire pour la Roja à quelques jours de débuter l’Euro. Son gardien de but David De Gea a été cité par une témoin sous protection dans le cadre d’une enquête concernant le roi du porno espagnol « Torbe », rapporte ce vendredi Eldiario et El Pais. Un autre international a également été cité : il s’agit d’Iker Muniain qui ne figure pas parmi les joueurs retenus pour l’Euro en France.

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« Je ne sais pas d’où ça peut venir. Je sais que c’est faux », a réagi David De Gea ce vendredi en début de soirée dans le cadre d’une conférence de presse pour l’Euro 2016.

La témoin a expliqué avoir participé à une orgie contre son gré dans un hôtel de luxe de Madrid en 2012 dans laquelle se trouvaient David De Gea et Iker Muniain, âgés à l’époque de 21 et 20 ans. Elle aurait été emmenée de force par « Torbe » et contrainte de faire tout ce qui lui a été demandé. Elle parle dans les rapports de police «d’agression physique et sexuelle».

Le Parisien

Pontoise : enquête sur une agression sexuelle sur 2 enfants à l’internat catholique

Que s’est-il passé mi-avril derrière les grandes grilles en fer du collège et lycée Saint-Martin de France à Pontoise ? L’établissement privé catholique, qui accueille des élèves de la 6e à la Terminale en pension et demi-pension, est visé par une enquête judiciaire pour des faits présumés d’agression sexuelle.

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En effet, dans la semaine du 14 au 18 mars, un jeune homme de 19 ans se serait introduit à deux reprises la nuit dans une des douze maisons de l’établissement. Il aurait alors invité deux enfants de 6e et 5e à passer une partie de la nuit dans une salle de l’internat. L’agresseur présumé serait le fils d’un couple de salariés ayant leur logement dans l’enceinte de l’école.

Un scénario confirmé par François Colin, le directeur de Saint-Martin de France. « Suite à la prise de connaissance de ces faits très graves, qui sont tout à fait inacceptables, nous avons déposé une plainte pour intrusion nocturne dans un internat de mineur et effectué un signalement auprès du procureur », précise-t-il.

Les familles des deux enfants auraient également porté plainte. Interrogé sur d’éventuels précédents concernant ce jeune homme, François Colin, en poste depuis septembre dernier seulement, assure qu’« à sa connaissance, il n’a pas jusqu’ici posé de problème particulier ».

Le Parisien

Il viole une fillette et accuse «2 noirs» qui seraient allés dans un «magasin musulman»

Le Montréalais accusé d’avoir agressé sexuellement une fillette de 11 ans avant de la laisser pour morte dans une ruelle s’est défendu en mettant la faute sur «deux Noirs» que lui seul a vus.

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«Ils avaient 14 ou 15 ans, mais pouvaient paraître plus vieux… L’un n’est pas très grand, un était habillé foncé, l’autre en jaune», a témoigné vendredi l’accusé de 44 ans. L’homme, qui ne peut être identifié afin de protéger l’anonymat de la victime qui le considérait comme son oncle, a ainsi juré qu’il n’avait rien à voir dans cette affaire de tentative de meurtre et d’agression sexuelle, survenue en mai 2013 dans l’arrondissement Saint-Laurent.

Et ce, même si la victime avait dès le début identifié l’accusé comme étant l’agresseur.

«Il a pris une corde [à danser], il l’a mise autour de mon cou et il a serré très fort, on le connaît», avait expliqué la petite, tout en ajoutant que cet événement s’était déroulé chez elle, où l’accusé habitait aussi.

 

Lors de son témoignage, l’accusé s’est pour sa part décrit comme une personne attentionnée, qui avait même participé à l’organisation d’une fête pour célébrer la puberté de la victime. «Je la considère comme ma fille», a-t-il dit.

Mais dès qu’il a été question des crimes allégués, l’accusé a assuré que la petite s’était trompée.

«Je suis sûr qu’il y a quelqu’un derrière ça», a-t-il lancé pour défendre sa version contre celle de la victime. Selon l’accusé, le jour du drame, l’enfant était allée jouer dehors et il l’avait même aidée à trouver sa corde à danser.

 

En amenant la fille à l’extérieur, il aurait alors aperçu «deux garçons noirs» marchant dans la même direction que la victime. Et plus tard, voyant que la victime n’était pas de retour chez eux, il serait parti à sa recherche pour recroiser ces deux garçons qu’aucun témoin n’a vus à part lui.«Ils ont sauté sur moi agressivement, ils m’ont griffé sur la poitrine, le visage, les bras», a-t-il dit.

Et l’accusé est formel, l’un d’eux tenait dans ses mains la corde à danser de la victime.

L’accusé aurait ensuite revu ces deux personnes peu après, non loin d’un «magasin musulman», a-t-il dit à la cour en sanglotant. Mais, déplore-t-il, c’est lui qui a été arrêté.

Son témoignage, devant la juge Silvie Kovacevich, reprendra ce mercredi, au palais de justice de Montréal.

Journal De Quebec

 

Du sursis requis contre Adrien professeur de math pour agressions sexuelles

« Comment, avec votre bagage intellectuel et culturel, vous n’avez pas pu mettre le holà ? » s’interroge encore le juge du tribunal d’Evry. Face à lui, Adrien, 27 ans, cherche, pour l’instant sans succès, la réponse. Cet homme, poursuivi pour des actes de corruption de mineur et d’agression sexuelle commis à Yerres début 2015, a comparu ce mercredi.

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Le procureur a requis à son encontre une peine de 24 mois de prison avec sursis et une interdiction à vie d’exercer une activité en contact avec des mineurs. « Je ne crois pas ici à la rédemption. La société doit protéger ses petits bonhommes », assène le magistrat, évoquant les victimes à travers les mots d’une chanson de Pierre Bachelet.

Il navigue sur Internet, caché derrière plusieurs pseudos, se faisant passer pour une fille ou un adolescent de 15 ans pour le plus âgé, afin de « faciliter le contact », constate le juge. A Luc*, il envoie une photo de son sexe en érection. Il convie Etienne chez lui pour se masturber dans un lit devant un film pornographique.

Dans les vestiaires du club, il montre son sexe en érection à Fabrice. Adrien nie en revanche l’avoir touché. Fabrice, seule victime présente, s’avance, décidé, à la barre. « Je savais qu’il nierait. Je voulais être là pour répondre », clame le « petit bonhomme ».

Le Parisien

Dijon : Un maire jugé pour agression sexuelle sur une employée municipale

Le procès du maire de Chevigny-Saint-Sauveur pour agression sexuelle s’ouvre mercredi. Dans la ville, les habitants sont dubitatifs.

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Les appels à briser la loi du silence dans les affaires d’agressions sexuelles se multiplient suite après les révélations de Mediapart sur Denis Baupin. Dans le même temps, le procès d’un élu de Côte d’Or pour harcèlement et agression sexuelle s’ouvre mercredi près de Dijon.

L’affaire avait éclaté en mars 2014 juste avant le premier tour des élections municipales. Michel Rotger, maire de Chevigny-Saint-Sauveur dans la banlieue de Dijon, est soupçonné d’avoir agressé une employée municipale. Cette affaire montre bien à quel point il est difficile de parler quand on a été victime, et difficile aussi de subir ensuite le jugement de l’entourage.

 

Europe 1

USA : Plus de 67 établissements privés visés par plus de 200 plaintes d’agressions sexuelles

Selon le « Boston Globe », plus de 67 établissements privés ont été visés par des accusations d’agressions sexuelles ou de harcèlement depuis 1991.

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Le quotidien Boston Globe a révélé que des abus sexuels ont eu lieu, durant des décennies, dans plusieurs dizaines d’écoles privées du nord-est des États-Unis. Le journal indique que les responsables ont parfois tardé à réagir voire ignoré les accusations des plus de 200 victimes présumées.

Beaucoup de ces faits, qui se sont déroulés en Nouvelle-Angleterre, sont déjà connus de la justice, précise le quotidien, évoquant plus de 90 actions en justice distinctes. Nombre d’entre eux sont frappés par la prescription et ne peuvent plus faire l’objet de poursuites qu’au civil. Plus de 67 établissements privés ont été visés par des accusations d’agressions sexuelles ou de harcèlement depuis 1991, selon des données rassemblées par la Spotlight Team, la cellule d’investigation à l’origine des révélations sur des prêtres pédophiles au début des années 2000.

Un entraîneur accusé puis réintégré

Le Boston Globe cite le cas d’un professeur dont les premiers agissements connus dateraient de 1968 et qui aurait continué à enseigner dans divers établissements jusqu’en 2003, à harceler et agresser des adolescents. L’école St. George’s de Middletown, dans le Rhode Island, est particulièrement visée dans l’enquête du Boston Globe.

En 2003, un entraîneur de l’école a ainsi été accusé par onze élèves de s’être livré à des attouchements, ainsi qu’à du harcèlement. La direction l’a mis à pied mais a considéré, après enquête, que les faits n’étaient pas constitutifs d’agression sexuelle et a choisi de ne pas les signaler à la justice. L’entraîneur a même été réintégré.

En 2002, une vaste enquête du Boston Globe avait permis de révéler comment la hiérarchie catholique locale avait couvert des abus sexuels commis par quelque 90 prêtres à Boston et dans les environs pendant plusieurs décennies. L’histoire a servi de base au film « Spotlight », qui a reçu l’Oscar du meilleur film en février dernier.

Le Point

Cologne version Française ? : Vague d’agressions sexuelles à Nuit debout

À Nuit Debout comme ailleurs, les femmes se font agresser, insulter, emmerder. Remarques sexistes et mains aux fesses sont monnaie courante. La commission Féminismes lutte depuis des semaines pour imposer des bonnes pratiques et chasser les relous. 

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Déséquilibre de la parole en faveur des hommes, remarques sexistes, mains aux fesses, agressions sexuelles en tous genre : sur la place de la République, les militantes féministes du mouvement Nuit Debout se battent quotidiennement contre cette violence. Nuit Debout n’est pas un repère de prédateurs sexuels, et la place de la République n’est pas la place Tahrir en Egypte. Mais, comme dans tout lieu public, comme dans le métro où toutes les femmes ont subi du harcèlement sexuel, les participantes sont régulièrement confrontées à la misogynie.

Il arrive que des insultes fusent. Ludivine raconte par exemple cette anecdote, d’un «antifa» qui la prend à partie. «Il a fini par me dire qu’il allait « me baiser », que j’étais une « mal-baisée »».

Dans la violence physique: une militante explique avoir dû se battre contre un homme «se collant à (elle) de tout son corps», une autre se souvient d’un type «mimant ostensiblement une fellation» qui est ensuite «parti en se marrant». Les mains aux fesses dans le noir sont monnaie courante, comme l’ont vécu Simone, étudiante (nous avons changé son prénom) ou Fatima Benomar, cofondatrice du collectif Les effronté-e-s, qui participent toutes les deux à la «commission Féminismes» qui squatte la place depuis plusieurs semaines.

Fatima Benomar se souvient également d’un homme ayant plongé brutalement les mains dans ses longs cheveux bouclés, en criant «j’adôre vos cheveux».

Nous avons reparlé des viols à République et élargi le débat afin de se questionner sur « Est-ce normal d’appeler « bon-sens » le fait de rentrer chez soi à minuit, le fait de faire attention à comment l’on s’habille et à comment on se comporte?  » Sur la place de la république, comme ailleurs, nous nous autocensurons afin de ne pas « avoir de problèmes » mais nous réclamons le droit de pouvoir agir en toute liberté à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit sans avoir peur de se faire agresser.

Triste banalité

Les victimes d’agressions contactées insistent pour la plupart pour rappeler, à leur grand dam, le caractère tristement «banal» des agressions sexuelles et remarques sexistes sur la place.

Répondant à un appel à témoignages lancé par nos soins sur Twitter, Laura raconte que des «gamins de 16/17 piges» l’ont accostée, et sont vite devenus «un peu trop tactiles à son goût»«L’un d’entre eux m’a agrippée en mode « tu me fais un bisou« , j’ai dû le dégager vite fait. 

Slate

Jugé pour agressions sexuelles, un ancien directeur d’école se dit victime de « xénophobie car juif »

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Un ancien directeur et instituteur d’une école primaire de l’Eure a été jugé pour des agressions sexuelles présumées sur plusieurs anciennes de ses élèves entre 1989 et 2008. Le parquet a requis cinq ans de prison dont quatre ans ferme à son encontre.

« Ce sont des menteuses »

À la barre, costume sombre, collier de barbe blanche et visage émacié, le prévenu, 79 ans, retraité de l’Éducation nationale qui réside maintenant à Les Clayes-sous-Bois (Yvelines), conteste ce qui lui est reproché. Aux questions de la présidente, il répond : « Ce sont des menteuses (en parlant de ses anciennes écolières NDLR), je suis outré, tout ceci est de la jalousie ou bien de la xénophobie. » En référence à sa confession juive.

Paris Normandie

Agressée sexuellement durant le vol, la compagnie australienne le justifie par son « short très court »

« On dirait presque que c’est ma faute si j’ai été agressée ». Chelsea Schiffel n’en revient toujours pas. En 2014 elle prend un vol avec sa maman, Narelle, à Los Angeles. Alors qu’elles prennent place dans l’avion, un homme touche à plusieurs reprises la poitrine de l’adolescente de 15 ans.

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Choquée, Chelsea le dit à sa maman qui demande alors à l’hôtesse de l’air de changer de place pour ne pas être à côté de l’individu, en vain selon. Une fois arrivées à destination, à Sydney, elles déposent plainte auprès du service client de la compagnie, United Airlines.

« Votre fille portait un short court, très court »

Après enquête, l’entreprise a envoyé il y a peu un courrier dans lequel elle a expliqué que le personnel naviguant avait trouvé une solution pour que les deux touristes voyagent dans de meilleures conditions après l’incident. “Le personnel et les passagers ont confirmé que vous avez reçu à plusieurs reprises l’autorisation pour changer de places. Chelsea est restée à sa place. Elle a même dérangé un passager en train de dormir”.

Mais la fin du courrier de la compagnie interpelle. « Votre fille portait un short court, très court« , a ajouté United Airlines. Dans les colonnes du quotidien britannique The Telegraph, Chelsea se dit choquée. La longueur de ses vêtements ne doit pas être une raison valable pour être victime d’une agression sexuelle. Elle envisage avec sa mère de porter maintenant l’affaire en justice.

Yahoo

Agressions sexuelles sur des jeunes : Hervé Gèze incarcéré

Début janvier 2016, Hervé Gèze, personnalité discrète mais bien connue à Toulouse, a été incarcéré pour des faits d’agressions sexuelles. Il est visé par au moins deux plaintes.

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Peu connu du grand public, il est un acteur incontournable dans le monde de la restauration et de l’hôtellerie, à Toulouse comme ailleurs. Début janvier 2016, Hervé Gèze, président départemental de la Confédération des Professionnels Indépendants de l’Hôtellerie (CPIH) et référent formations à l’institut Infa Midi-Pyrénées, a été mis en examen et placé en détention provisoire pour des faits d’« agression sexuelle » et d’ « agression sexuelle imposée à une personne vulnérable ».

Personnalité influente dans le monde économique toulousain et proche de nombreux personnages politiques locaux, Hervé Gèze serait, d’après nos informations, visé par au moins deux plaintes, déposées par deux jeunes hommes majeurs, la première à Toulouse et la seconde à Carcassonne.

Cote Tououse

Un homme de « type européen » recherché pour agressions sexuelles sur une jeune fille de 16 ans

Hier vendredi 1 avril à 8h40, une jeune fille âgée de 16 ans a été victime d’une agression sexuelle devant son lieu de travail dans le centre de Bressuire, bvd Anatole France. Elle a réussi à faire fuir son agresseur. La gendarmerie de Bressuire lance un appel à témoins.

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La jeune fille a été agressée alors qu’elle patientait dans la rue en attendant à 9 heures l’ouverture du salon de coiffure du centre-ville où elle est employée comme stagiaire. Son agresseur, qui devait la surveiller, a pratiqué des attouchements sexuels en la plaquant contre la vitre du salon. La jeune fille a réussi à le faire fuir en criant. L’homme s’est enfui en courant par la rue Lorand, perpendiculaire au boulevard Anatole France. Les parents de la jeune victime ont porté plainte.
Un appel à témoins lancé par la gendarmerie

Après cette agression, la brigade de gendarmerie de Bressuire lance un appel à témoins.
L’agresseur, de type européen, est âgé entre 20 et 30 ans. Il mesure entre 1,70m et 1,80m  et est de corpulence mince. Il a les cheveux bruns et les yeux marron. Au moment des faits, l’homme était habillé d’une doudoune gris clair, d’un jean bleu foncé, de chaussures gris clair.

France 3

Giovanni, un migrant italien jugé pour viols et agressions sexuelles sur 27 fillettes

Giovanni Costa, accusé de viols et d’agressions sexuelles sur près de 30 victimes, a insulté le président de la cour d’assises à l’ouverture de son procès, jeudi 31 mars à Paris. Il est soupçonné de s’être déguisé en électricien pour abuser sexuellement de fillettes âgées entre 7 et 13 dans les années 1990.

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L’accusé fait de grands gestes, les deux mains posées sur la vitre du box. Malgré ses 77 ans, Giovanni Costa, bedonnant, conserve une certaine tonicité lorsqu’il s’agit de couper la parole du président de la cour d’assises. Cet Italien, poursuivi pour huit viols, une tentative et 17 agressions sexuelles ou tentatives sur des fillettes de 7 à 13 ans entre 1990 et 2003, a été expulsé au bout de deux heures d’audience à l’ouverture de son procès ce jeudi 31 mars devant la cour d’assises de Paris.

Giovanni Costa n’arrête pas d’entrecouper la parole du juge qui entame la lecture du rappel des faits. « Tu racontes des conneries, va te faire enculer. C’est toi le violeur de petites filles, collabo ! », crie-t-il à l’attention du magistrat.  « Où sont les témoins ? Bâtard, esclave d’Italie ! », beugle-t-il.

L’homme se faisait passer pour un électricien pour approcher ses petites victimes. Il les entraînait dans les caves ou les escaliers de service de leur immeuble et, au motif de réparer une ampoule en hauteur, les soulevait et les déshabillait sous prétexte que leurs vêtements étaient trop lourds et qu’ils les gênaient. Avant de les violer ou de les abuser sexuellement. Voire de les gifler quand les fillettes ne se comportaient pas à son goût.

Pendant deux décennies, les policiers de la brigade des mineurs de Paris ont recherché, sans le trouver, l’agresseur décrit par les victimes comme petit, corpulent et à l’accent latin.

La vie de Giovanni Costa a été parsemée d’années d’errance, de vols et de petite délinquance en France, en Italie et aux Pays-Bas. Il a reconnu se déguiser parfois en électricien pour entrer dans les immeubles et cambrioler des appartements. Mais jamais, jure-t-il, il n’a commis la moindre agression sexuelle car les Italiens, ce sont ses mots, ont « une bonne éducation ».

Giovanni Costa, qui risque 20 ans de réclusion criminelle, ne pourra réintégrer la salle d’audience que vendredi matin.

Metro News

Un migrant Québécois incarcéré au Mexique pour agressions sexuelles sur des fillettes

Un Québécois est incarcéré au Mexique à la suite d’allégations selon lesquelles il aurait agressé sexuellement des mineures sur une rue achalandée d’Acapulco, ont indiqué les autorités mexicaines.

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Le bureau du procureur général de l’État du Guerrero identifie le suspect comme étant Walter Zuk, âgé de 68 ans, du Québec.

Selon certains médias, il aurait été arrêté dimanche après qu’un passant l’aurait aperçu en train d’embrasser et de caresser des fillettes.

Un passant a ensuite filmé le moment où il confronte l’individu, qui nie les allégations. Lorsque le présumé témoin demande au suspect si son comportement est normal, il répond en espagnol que oui – il aime ces fillettes et elles l’aiment aussi.

Sur la vidéo, l’homme semble embrasser un bébé sur la bouche, alors que le père se trouve tout près de là. La police intervient par la suite.

La vidéo a été largement partagée au Mexique et un média local a même fait état d’une petite manifestation tenue contre le suspect à Acapulco lundi.

La Presse

Rémi jugé pour viols et agressions sexuelles sur deux garçon

La première affaire jugée depuis hier devant la cour d’assises de l’Ariège met en scène un homme de 27 ans, accusé d’avoir commis, en 2011, des actes de pédophilie sur des enfants âgés de 3 et 6 ans.

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«Oui, je reconnais les faits». Dans le box des accusés, Rémi P., en détention préventive depuis un an et sept mois, n’a pas changé de discours depuis sa dernière audition devant les enquêteurs. Les charges qui pèsent contre lui sont pourtant lourdes et il en est conscient.

Il est en effet accusé d’avoir violé un garçon de 6 ans et d’en avoir agressé sexuellement un autre de 3 ans, dans une commune de l’Ariège. Mais s’il ne nie pas, l’accusé, défendu par Me Emelyne Chevrier, n’est pas loquace pour autant. Décrit comme replié sur lui-même et ayant du mal à trouver sa place dans la société, c’est un homme timide qui entrecoupe ses paroles de longs silences.

L’audience doit se poursuivre jusqu’à demain.

La Depeche

Pédophilie à l’école: Romain Farina l’ex-directeur avait filmé plusieurs agressions

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Il y a un an, le 19 mars 2015, débutait l’affaire de pédophilie de Villefontaine (Isère). Ce samedi, l’avocat de plusieurs parties civiles révèle à metronews que l’ancien directeur de l’école, Romain Farina, 46 ans, a filmé et photographié plusieurs des agressions qu’il est accusé d’avoir commises dans l’enceinte de l’établissement, dans le cadre de ce qu’il avait appelé des « ateliers du goût ». Placé en détention provisoire fin mars 2015, il devrait être jugé au cours du premier semestre 2017.

61 enfants l’accusent

A ce jour sont reprochés à Monsieur Farina des faits commis entre 2012 et 2015. Lui aurait reconnu des viols, mais uniquement sur 2014-2015. Des faits de 2001 ont été révélés en 2015. Désormais, Romain Farina reconnaît des agressions antérieures à 2014-2015.

En mars 2016, il y avait 61 saisines du procureur de la République de Grenoble Jean-Yves Coquillat. Plusieurs faits seraient basés sur des preuves. Outre les images des ateliers, les enquêteurs ont également découvert chez l’instituteur des montages photos dans lesquels il se mettait en scène avec des enfants de sa classe.

Metro News