L’Algérie ordonne le retrait immédiat de livres scolaires qui mentionnent Israël

La ministre algérienne de l’Education, Nouria Benghabrit-Remaoun, a ordonné le « retrait immédiat » des livres de géographie des écoles primaires après avoir remarqué la présence du nom d’Israël sur les cartes et l’absence de la « Palestine », a rapporté le journal Ennahar.
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D’après le rapport, la ministre a également ouvert une enquête contre la maison d’édition responsable de la publication de ces cartes.

La religion majoritaire en Algérie est l’islam sunnite et le pays se revendique profondément pro-palestinien comme la quasi-totalité des pays d’Afrique du Nord.

L’Algérie figure parmi les 5 pays les plus antisémites du monde.

La semaine dernière, l’équipe féminine paralympique algérienne de goalball a été visée par une enquête du Comité International Paralympique (IPC) soupçonnée de boycotter des matchs contre Israël.

Par ailleurs, un match amical de football entre le Ghana et l’Algérie programmé pour septembre, avait été annulé en juillet en raison de l’opposition du gouvernement algérien envers l’entraîneur de l’équipe ghanéenne d’origine israélienne.

I24

Gaza. Un Palestinien de 16 ans abattu d’une balle dans la tête par Tsahal

Abdel Rahman Dabbagh, âgé de 16 ans, a été tué d’une balle réelle dans la tête, a précisé le porte-parole du ministère de la Santé Achraf al-Qodra.

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Selon des témoins sur place, le jeune homme lançait, avec des dizaines d’autres Palestiniens, des pierres sur les soldats israéliens de l’autre côté de la barrière.

L’incident s’est produit à l’est du camp de réfugiés d’Al-Bureij, dans le centre de l’enclave palestinienne, a précisé M. Qodra.

224 Palestiniens tués par Tsahal depuis le 1er octobre 2015

Des dizaines de Palestiniens manifestent tous les vendredis près de la barrière de sécurité avec Israël. Les manifestations dégénèrent parfois en affrontements avec les soldats israéliens postés de l’autre côté.

Jérusalem, les Territoires palestiniens et Israël sont en proie à des tensions qui se sont atténuées récemment, mais qui ont coûté la vie à 224 Palestiniens, 34 Israéliens, deux Américains, un Erythréen et un Soudanais depuis le 1er octobre 2015, selon un décompte de l’AFP.

Ouest France

Bethlehem : Un colon Israélien tue une fillette Palestinienne en lui fonçant dessus avec un véhicule

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Hillary Clinton promet de préserver «l’avantage militaire» d’Israël

La candidate démocrate à l’élection présidentielle américaine Hillary Clinton a promis jeudi qu’elle travaillerait avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour préserver « l’avantage militaire » stratégique de l’Etat hébreu. 

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« Très rapidement après mon investiture, j’inviterai le Premier ministre (israélien) à Washington pour des réunions et j’enverrai mes chefs d’Etat-major et mes experts en matière de renseignements en Israël pour rencontrer leurs homologues », a-t-elle déclaré dans une interview diffusée jeudi par la Deuxième chaîne.

« Ce que nous devons faire avant tout est de maintenir l’avantage militaire qualitatif » d’Israël, a-t-elle ajouté.

Les Etats-Unis et Israël négocient depuis plusieurs mois les termes d’un nouveau programme d’aide militaire américaine à l’Etat hébreu sur 10 ans. Le programme en vigueur actuellement court jusqu’en 2018 et a une valeur de 2,7 milliards d’euros par an.

Le Premier ministre israélien souhaite que les Etats-Unis augmentent encore leur aide militaire.

Dans l’interview accordée à la télévision israélienne, Mme Clinton estime par ailleurs que l’idée d’une possible victoire de son rival républicain Donald Trump à la présidentielle devrait inquiéter tous les Israéliens.

« Sa compréhension des dangers plus larges dans la région devrait inquiéter tous les Israéliens, quel que soit leur positionnement sur l’échiquier politique », a-t-elle déclaré.

« Utiliser l’arme nucléaire contre le groupe Etat islamique (…) ne pas connaître la différence entre le Hezbollah et le Hamas, comment cela peut-il aider Israël? », a-t-elle poursuivi.

Elle a accusé son rival de ne pas chercher à limiter l’influence du président russe Vladimir Poutine en Syrie, pays aux portes d’Israël, mais au contraire de lui donner «carte blanche».

La Russie intervient militairement en Syrie en soutien au régime du président Bachar al-Assad.

Times Of Israel

Palestine: des eurodéputés demandent à faire bannir les clubs israéliens issus des colonies

Soixante-six eurodéputés ont écrit vendredi au président de la Fifa, Gianni Infantino, pour lui demander de faire bannir de la Fédération israélienne de football les clubs implantés dans les colonies de Cisjordanie occupée.

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« Nous vous sommons d’agir en conformité avec les statuts de la Fifa, le droit international, les précédents existants et les engagements de la Fifa en matière de droits de l’homme », peut-on lire, dans une copie de la lettre communiquée à la presse.

« Dès lors la Fifa devrait ordonner que les clubs des colonies soient tous relocalisés à l’intérieur des frontières d’Israël reconnues internationalement ou qu’ils soient exclus de la Fédération israélienne de football », ajoutent-ils en précisant qu’« il y a au moins cinq clubs israéliens dans les colonies de Cisjordanie qui jouent dans le Championnat d’Israël ».

Des Français parmi les signataires

Le courrier, dont l’Ecossais Alyn Smith (SNP, parti national écossais) est à l’initiative, est signé par 65 autres élus du Parlement européen, de gauche et de droite. Parmi eux les Français Edouard Martin (socialiste), Yannick Jadot (vert), l’Espagnol Santiago Fisas Ayxela (conservateurs), ou encore la Belge Hilde Vautmans (libéraux).

« Je ne demande pas à la Fifa de suspendre Israël, nous souhaitons juste qu’elle fasse appliquer les règles », estime Alyn Smith, cité dans un communiqué.

« Permettre à Israël d’utiliser le football comme instrument d’expansion territoriale en Cisjordanie revient à politiser le football, et ce n’est pas acceptable », poursuit l’indépendantiste écossais.

Les députés européens font valoir qu’« exclure ou relocaliser ces quelques clubs (évoluant en 3e et 4e division, ndlr) ne va pas nuire au football en Israël. Au contraire cela va sécuriser la position d’Israël à la Fifa ».

L’exemple de la Crimée

Les clubs concernés sont Maalé Adoumim et Givat Zeev, près de Jérusalem, Kiryat Arba, près de Hébron (sud de la Cisjordanie), Ariel (nord) et Bikat Hayarden, dans la vallée du Jourdain.

En 2014, après l’annexion de la Crimée par la Russie, l’UEFA, instance suprême du football européen, avait empêché que les clubs de la péninsule prennent part au Championnat russe, rappellent les élus.

« Il n’y a aucune raison de faire preuve de plus d’indulgence à l’égard des clubs des colonies israéliennes », soulignent-ils.

Les colonies, construites sur des terres occupées par Israël depuis 1967, sont illégales au regard du droit international.

Ouest France

La Belgique condamne la poursuite de la colonisation de la Palestine par Israël

Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, a « fermement condamné » mardi l’adoption par Israël de plans de construction de 463 logements ainsi que l’approbation rétroactive de 179 autres logements dans différentes colonies de Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis près de 50 ans.

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« Ces décisions portent à 2706 le nombre de logements concernés par des plans de colonisation depuis janvier 2016« , a-t-il rappelé dans un communiqué.

Selon M. Reynders (MR), la Belgique rappelle que, comme l’avait souligné le Quartette pour le Proche-Orient (Nations unies, Union européenne, États-Unis, Russie) dans son rapport publié le 1er juillet, ces décisions compromettent gravement toute possibilité de paix et minent progressivement la viabilité d’une solution à deux États.

« Tout comme l’Union européenne, la Belgique réitère sa ferme opposition à la politique de colonisation menée par Israël et aux mesures prises dans ce cadre« , a ajouté le chef de la diplomatie belge.

La Belgique ne reconnaîtra aucun changement aux frontières de 1967, excepté ceux qui seraient agréés par les deux parties, a-t-il conclu.

La colonisation, c’est-à-dire la construction de colonies  civiles sur des terres occupées par Israël depuis 1967, est considérée comme illégale par la communauté internationale, mais s’est poursuivie sous tous les gouvernements israéliens, y compris celui que dirige actuellement Benjamin Netanyahu.

RTBF

La Cour pénale internationale se penche sur les Crimes de guerre commis par israël à Gaza

C’est une information qui vient d’un responsable israélien. Israël accueillera « prochainement » un « groupe de travail » de la Cour pénale internationale (CPI), appelée à décider si elle ouvre ou non une enquête pour crimes de guerre lors de la guerre de Gaza des mois de juillet et août 2014.

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La venue en Israël de ce groupe de travail de la CPI, premier tribunal international permanent chargé de juger les crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide, constituera une première, a-t-il indiqué sous le couvert de l’anonymat. Il a ajouté que cette visite n’avait pas pour objet d’enquêter, mais viserait pour les Israéliens à montrer à la CPI « comment fonctionne (leur) système judiciaire ».

La visite fera suite à une demande de la procureur de la CPI Fatou Bensouda, a-t-il expliqué. Un critère déterminant dans la décision de la CPI d’engager des poursuites pour crimes de guerre est l’absence de faculté ou de volonté d’un État à mener lui-même la procédure. Israël devrait ainsi au cours de la visite de ce « groupe de travail » tenter de convaincre ses membres qu’il veut et est à même de rendre justice sur d’éventuels abus commis pendant la guerre de 2014.

Le responsable israélien a dit ne pas être en mesure de préciser si le groupe de travail pourrait se rendre dans les Territoires palestiniens de Gaza et de Cisjordanie, dont Israël contrôle tous les accès, sauf la frontière égyptienne au sud de la bande de Gaza.

2 251 personnes massacrés côté palestinien, dont 551 enfants

L’invasion militaire israélienne a tué 2 251 personnes côté palestinien, dont 551 enfants, selon l’ONU. Côté israélien, elle a fait 73 morts, dont 67 soldats, et environ 1 600 blessés, selon l’ONU.

Le Point

Jérusalem n’est plus la capitale d’israël dans les manuels tchèques

Tel Aviv remplacera Jérusalem comme capitale de l’Etat d’Israël dans un atlas scolaire tchèque, après des plaintes palestiniennes.

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Khaled Atlattrash, ambassadeur palestinien à Prague, avait soulevé le sujet en début de mois auprès du ministère tchèque des Affaires étrangères, puis du ministère de l’Education. Des parents palestiniens locaux l’avaient alerté des textes et des images décrivant Jérusalem comme la capitale d’Israël.

Pour Israël, Jérusalem entière est sa capitale, alors que la communauté internationale considère que la partie est de la ville, y compris toute la Vieille Ville, est un territoire occupé.

« Les données de l’atlas seront corrigées pour le nouvel an », a déclaré Klara Bila, porte-parole du ministère tchèque de l’Education citée par le Daily Monitor de Prague.

« La République tchèque ne considère pas que Jérusalem Est fasse partie de l’Etat d’Israël », a déclaré Irena Valentova, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Elle a ajouté que l’atlas, publié par Shocart, ne représentait pas la position officielle de Prague.

« Les états membres de l’Union européenne, y compris la République tchèque, considère que Jérusalem est la future capitale des deux états, l’Etat d’Israël et le futur Etat de Palestine », a déclaré Valentova.

Time Of Israel

Palestine : israël va construire 466 logements dans les colonies de Cisjordanie occupée

La construction de 466 logements dans des colonies de Cisjordanie occupé a été validée par l’État hébreu, a fait savoir l’organisation israélienne La Paix maintenant, mardi. 

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Israël a approuvé, mercredi 31 août, la construction de 466 logements dans des colonies de Cisjordanie, a indiqué l’organisation israélienne La Paix maintenant.

Cinquante logements ont reçu une approbation finale de la part de l’administration civile, et 237 un feu vert initial, a dit à l’AFP Hagit Ofran, une porte-parole de La Paix maintenant. En outre, 179 logements déjà construits dans la colonie d’Ofarim ont été validés rétroactivement, a-t-elle précisé.

Ces programmes « sont tous problématiques, ce n’est pas comme si l’un d’eux se distinguait », a affirmé l’organisation anticolonisation. Les Israéliens « continuent à planifier et à faire avancer la planification, et de manière générale, c’est mauvais pour la solution à deux États et pour Israël« , a-t-elle fait valoir.

La solution à deux États – la création d’un État palestinien coexistant en paix avec Israël – est la clé de voûte des grands projets internationaux de règlement du conflit israélo-palestinien, l’un des plus vieux au monde.

La colonisation, c’est-à-dire la construction de colonies civiles sur des terres occupées par Israël depuis 1967, passe pour un obstacle majeur à la paix. Elle est considérée comme illégale par la communauté internationale, mais s’est poursuivie sous tous les gouvernements israéliens.

France 24

L’ONU dénonce une « poussée » de la colonisation israélienne en Cisjordanie occupée

L’ONU a dénoncé aujourd’hui une « poussée » de la colonisation israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem-Est depuis la publication fin juin du rapport du Quartette sur le Proche-Orient qui condamnait cette politique.

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« Les recommandations continuent d’être bafouées, y compris par une poussée des annonces par Israël liées à la colonisation et la poursuite des démolitions » d’habitations palestiniennes, a déclaré devant le Conseil de sécurité l’envoyé spécial de l’ONU au Proche-Orient, Nickolay Mladenov. M. Mladenov a ainsi recensé des projets de construction de plus de 1.700 logements annoncés par le gouvernement israélien depuis le 1er juillet, dont plus de 1.000 à Jérusalem-Est, partie palestinienne de la ville occupée par Israël.

« Comment la construction de 1.700 logements pourrait-elle rapprocher les deux parties d’une paix négociée, préserver une solution à deux Etats, donner de l’espoir à la population palestinienne et améliorer la sécurité d’Israël », s’est-il interrogé.

Israël prépare aussi une possible saisie de terres en Cisjordanie, pour relocaliser les habitants de la colonie sauvage d’Amona et la rendre légale aux yeux de la législation israélienne, une initiative qui « établirait un précédent » selon M. Mladenov. « Tous ces projets créeraient essentiellement de nouvelles colonies illégales et je demande à Israël de les stopper et de revenir sur ces décisions« , a-t-il déclaré. « Soyons clairs », a-t-il ajouté: « aucune acrobatie juridique ne peut changer le fait que ces postes avancés — qu’ils soient « légalisés » selon la loi israélienne ou non (…) — demeurent illégaux au regard des lois internationales ».

M. Mladenov a dénoncé aussi des destructions de logements habités par des Bédouins dans le sud de la Cisjordanie (« Zone C »), notamment à Susiya, qui « incitent de plus en plus ces communautés à partir ».

Le Figaro

Cisjordanie occupée : un palestinien a été abattu par Tsahal

Un Palestinien a été abattu vendredi par des « soldats » israéliens alors qu’il se « précipitait » dans leur direction, a annoncé une porte-parole de Tsahal.

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Selon un responsable palestinien, l’homme âgé de 38 ans souffrait de troubles mentaux et plusieurs sites internet d’information israéliens rapportent qu’aucune arme n’a été retrouvée sur son corps.

« Les forces (israéliennes) ont repéré un suspect qui se précipitait en direction d’un poste (des forces armées israéliennes) à Silouad », a déclaré la porte-parole. « Les forces ont ouvert le feu sur le suspect, provoquant sa mort. Une enquête est en cours », a-t-elle ajouté.

Depuis octobre, 209 Palestiniens ont été tué par Tsahal. 

L’Obs

« Non, Israël n’est certainement pas le modèle à suivre »

Depuis le massacre du 14 juillet à Nice, l’attention s’est tournée vers Israël et ses techniques pour prévenir les attentats. Écrivains, dessinateurs, cinéastes, entre autres, signent cette tribune. Ils appellent à la vigilance face à la confusion des termes, et nous mettent en garde : « Non, Israël n’est certainement pas le ‘modèle’ à suivre. » 

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Cette tribune est co-signée par 

Julien Cendres, écrivain
Monique Chemillier- Gendreau, professeur émérite de droit public et science politique à l’Université Paris-Diderot
Alain Guiraudie, cinéaste et réalisateur
Tardi, dessinateur
Myriam Martin, porte parole d’Ensemble
Rony Brauman, médecin et essayiste
Verveine Angeli, Union Syndicale Solidaires
Philippe Poutou, porte parole du NPA
Dominique Grange, chanteuse engagée
Eric Hazan, éditeur

Depuis le terrible massacre à Nice, plus de 84 victimes et des centaines de blessés, des discours médiatiques et politiques de plus en plus nombreux comparent ce qui se produit en France et en Europe à la situation en Israël.

Ainsi, des recommandations de s’inspirer du « modèle israélien » sont énoncées par de nombreux intellectuels et représentants politiques, repris dans certains médias.

Cette analyse largement diffusée veut occulter une première différence fondamentale : Israël est une puissance occupante aux termes de toutes les normes du droit international et des décisions des Nations unies.

Elle occupe illégalement des territoires palestiniens depuis 1967. Il s’agit en réalité de la plus longue occupation militaire du XXe siècle.

Il y a deux ans, l’opération « bordure protectrice »

Israël serait donc passé maître dans la gestion du « terrorisme » et la « sécurisation » de ses sites et de ses citoyens.

Alors que l’occupation répond d’abord à une volonté expansionniste et colonialiste, c’est au nom de la « sécurité » qu’il justifie sa politique de colonisation des territoires palestiniens, qui a encore considérablement augmenté en 2016 : main de fer militaire et coloniale sur les territoires de Cisjordanie, expropriation de milliers de palestiniens à Jérusalem-Est, des villages de la vallée du Jourdain, le blocus de Gaza depuis dix ans, l’annexion du Golan syrien…

Il y a deux ans presque jour pour jour, Israël, dans l’opération « bordure protectrice » assassinait plus de 2.200 personnes dont 500 enfants, selon les chiffres des Nations Unies. Enfermés et sans recours dans Gaza assiégée, dans leur immense majorité des civils non armés, ils n’avaient nulle part ou fuir. Même les hôpitaux et les bâtiments de l’ONU étaient bombardés et détruits par l’aviation israélienne.

La résistance palestinienne n’a rien à voir avec Daech

Le second amalgame dangereux auquel procèdent ces discours est celui d’identifier la résistance populaire palestinienne au terrorisme de Daech, ou à toute attaque d’individus déséquilibrés qui s’y réfèrent.

La résistance populaire palestinienne n’a rien à voir avec la cruauté et la violence de Daech. Ni dans les causes ni dans les effets. Ceux qui cherchent à les assimiler sont avant tout des défenseurs de la politique israélienne dont ils adoptent le récit : il n’y a pas de Palestiniens opprimés, il n’y a que des terroristes violents.

Ce déni de la  réalité  et de la violence de l’occupation n’échappe pas aux sociétés civiles.

En réalité, Israël, par sa politique de conquête et d’annexion, participe considérablement à l’insécurité de cette région du monde. Cela a aussi pour conséquence de durcir la nature du régime israélien, de plus en plus ségrégatif et discriminant, qui utilise constamment le profilage ethnique et racial au nom de la sécurité. C’est ce  modèle que certains marchands de peur veulent imposer à notre société : un régime  raciste et discriminant , un modèle de guerre civile.

Israël : l’impasse sécuritaire

Pour notre part, nous appelons à la vigilance face à cette redoutable confusion des termes, qui consiste non seulement à faire oublier la source de la violence, l’occupation illégale d’un peuple et la colonisation de ses territoires, mais aussi à nous présenter comme un modèle la répression de la résistance du peuple palestinien.

Israël est aussi tout au contraire le constat patent de l’échec de la politique sécuritaire. Le mur de séparation construit par Israël, les centaines de checkpoints pour ne citer que ces exemples, n’ont jamais pu empêcher des Palestiniens de se révolter contre leur oppresseur. Si cette politique répressive payait cet État ne devrait-il pas vivre en paix depuis longtemps ?

Faut-il rappeler que l’insécurité permanente de cet État due à sa politique est aussi une arme de gouvernance ? Israël vit en effet sous État d’urgence permanent depuis des décennies.
Non, Israël n’est certainement pas le « modèle » à suivre. Bien au contraire, c’est l’impasse sécuritaire dans laquelle nous ne voulons surtout pas nous retrouver pris au piège à l’avenir.

L’Obs

Israël double ses ventes de biens et services, à hauteur de 90 millions, à l’ONU

La plupart des achats se font dans les industries médicales, biotechnologiques, informatiques et de la communication, selon le bureau de l’ambassadeur israélien Danny Danon.

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Ces deux dernières années, Israël a plus que doublé ses ventes de biens et de services aux Nations unies et à ses agences, a annoncé la mission à l’ONU du pays.

Un récent rapport publié par les Nations unies montre que l’organisation a acheté des biens et des services israéliens pour un total de 91,8 millions de dollars en 2015, une hausse importante par rapport aux 69,8 millions de dollars de 2014, et plus du double des 45 millions de dollars de 2013.

Israël a régulièrement accusé l’ONU, dont l’Assemblée générale a déclaré en 1975 que le sioniste était une forme de racisme dans une résolution qui avait ensuite été retirée, et beaucoup de ses agences, de préjugés anti-Israël.

L’année dernière, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté 19 résolutions condamnant Israël, et seulement une sur la guerre civile en Syrie, dans laquelle des centaines de milliers de personnes ont été tuées.

 

Time Of Israel

Cisjordanie occupée : un palestinien de 17 ans abattu d’une balle dans le dos par Tsahal

Un jeune Palestinien a été tué mardi et des dizaines de manifestants blessés lors dans des affrontements avec l’armée israélienne au camp de réfugiés de Faouar en Cisjordanie, a annoncé le ministère palestinien de la Santé.

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Le jeune homme mort a été tué par une balle entrée dans son dos et qui a frappé au-dessus du coeur, a annoncé un responsable de l’hôpital d’Hébron. Le jeune homme avait 17 ans, a précisé le ministère palestinien de la Santé.

Ouest France

Le boycott d’ Israël s’affiche sur les bus de San Francisco

Cette affiche, créée par la Campagne Seattle Mideast Awareness (SeaMAC) (Conscience sur le Moyen Orient), est en circulation depuis le 9 août et le restera pendant 4 semaines. De quoi avoir envie d’aller faire un tour à San Francisco !

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Les pubs de SeaMAC’s disent aussi « NON aux mesures anti-boycott ! » et énumèrent tous les boycotts qui ont permis de faire progresser la justice das le monde, dont celui contre le thé de Grande-Bretagne en 1773, celui des bus Montgomery aux USA, qui restreignaient les places assises pour les Noirs, en 1956, et celui de l’Afrique du Sud de l’apartheid, de 1959 à1994.

“Ceux qui soutiennent l’apartheid israélien essaient de convaincre les dirigeants et parlementaires d’autres pays de criminaliser le boycott contre l’injustice sociale en Israël », explique Edward Mast, qui fait partie de SeaMAC. “Ces attaques contre la liberté d’expression, ajoute)t)il, sont un exemple de plus de la manière dont Israel réclame un traitement à part ».

Une vingtaine d’Etats américains ont adopté des mesures pour tenter de freiner la campagne BDS. Le gouverneur de New York, Mario Cuomo a même demandé récemment que soit constituée une liste noire des institutions et firmes impliquée dans cette campagne de boycott, désinvestissement et sanctions contre Israel.

Mais d’importants organismes américains pour les défenses des libertés comme The American Civil Liberties Union (ACLU), the Center for Constitutional Rights, contestent la légalité de ces mesures anti-boycott.

“La campagne BDS ne cesse de grandir », souligne Carla Curio, autre membre de SeaMAC. “A tel point, fait-elle remarquer, que le gouvernement israélien dépense des millions en propagande mensongère pour tenter de dissuader les gens de s’engager dans cette campagne contre l’apartheid israélien et ses crimes de guerre ».

SeaMAC avait déjà financé des campagnes similaires sur les bus de Washington, et de 3 autres villes en 2015. Chicago et Seattle les ont censurées en 2016.

Le site de SeaMAC met en garde les citoyens américains contre le soutien apporté par le gouvernement étatsunien aux violations israéliennes des droits de l’homme et du droit international.

Oumma

Israël se prépare à saisir des terres palestiniennes pour relocaliser une colonie sauvage

Les USA dénoncent la possible relocalisation des colonies israéliennes sur les terres palestiniennes

Les Etats-Unis ont critiqué samedi l’éventuelle relocalisation d’une colonie israélienne sur des terres palestiniennes, la décrivant comme contraire aux engagements du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou envers le président américain.


Le département d’État américain a vivement réagi à l’éventualité qu’Israël confisque ces terres pour relocaliser la colonie d’Amona. Un tel acte serait «sans précédent», a-t-il dit.

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Amona est une colonie sauvage, c’est-à-dire illégale non seulement selon la loi internationale mais aussi israélienne. Située dans le centre de la Cisjordanie non loin de Ramallah et abritant environ 200 personnes, elle confronte les autorités israéliennes à un casse-tête.

La Cour suprême a ordonné fin 2014 l’évacuation, d’ici à fin 2016, de cette colonie construite dans les années 90 sans autorisation sur des terres privées palestiniennes. Mais les habitants refusent leur évacuation et sont soutenus par une partie de la droite israélienne.

Les autorités israéliennes ont publié jeudi dans la presse palestinienne une annonce accompagnée d’une carte de différents terrains présumés tout proches d’Amona et, semble-t-il, abandonnés, a indiqué l’ONG anticolonisation israélienne la Paix maintenant.

L’annonce appelle ceux qui revendiquent la propriété de ces terrains à se manifester sous 30 jours, faute de quoi l’État israélien les saisira et en deviendra propriétaire en vertu de textes relatifs aux biens des absents.

Pour la Paix maintenant, il ne fait pas de doute que ces terres serviraient à relocaliser Amona et créer une nouvelle colonie.

Le gouvernement israélien franchirait une «ligne rouge», a dit l’ONG dans un communiqué. Il «se met à présent à voler des terres privées en guise de compensation à un petit groupe de colons qui avaient eux-mêmes volé des terres privées palestiniennes», a-t-elle dit.

Le département d’État américain s’est dit «profondément inquiet» devant ces informations. «Ceci constituerait un acte préoccupant et sans précédent», a dit la porte-parole Elizabeth Trudeau.

«C’est la poursuite d’un processus qui a vu la légalisation, au cours des dernières années, de 32 colonies qui étaient illégales au regard de la loi israélienne», a-t-elle dit à la presse. Ce processus fait partie d’un «certain nombre de tendances» qui «menacent la solution à deux États», a-t-elle dit.

La communauté internationale considère la colonisation comme un obstacle majeur à la paix entre Israéliens et Palestiniens et à l’établissement d’un État auquel ces derniers aspirent.

La Presse