Israël : Beaucoup de doutes sur l’authenticité d’un «papyrus ancien mentionnant Jérusalem»

Présenté mercredi par l’Autorité Israélienne des Antiquités, ce papyrus soulève beaucoup d’interrogations…

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Un papyrus d’une valeur inestimanble ou un simple faux ? Il a été présenté comme l’objet portant la plus ancienne mention non religieuse de Jérusalem. Mais le papyrus saisi en 2012 et présenté mercredi par l’Autorité Israélienne des Antiquités (AIA) comme datant du VIIe siècle avant J.-C.a soulevé bien des doute chez plusieurs archéologues.

«Une carte-postale du passé adressée à l’Unesco»

Ce document avait été présenté quelques heures après l’adoption par l’Unesco d’une résolution sur Jérusalem-Est qui, selon des responsables israéliens, ignore « le lien millénaire entre les juifs et la ville sainte », en reconnaissant les sites de Jerusalem par leur appellation arabe.

Netanyahu avait affirmé que ce papyrus constitue «une carte-postale du passé adressée à l’Unesco» et sa ministre de la Culture, Miri Regev, l’avait qualifié de «preuve que Jérusalem a été et restera toujours la capitale éternelle du peuple juif».

Mais «comment peut-on savoir qu’il ne s’agit pas d’un faux destiné au marché des antiquités?», se demandait pourtant vendredi dans le quotidien Haaretz le professeur Aren Maier, spécialiste d’archéologie à l’université de Bar Ilan. Il a critiqué l’AIA pour avoir rendu public ce document «alors qu’il était clair à l’avance qu’il susciterait une controverse».

La datation au carbone insuffisante

Pour lui, la datation au carbone 14 est insuffisante: «Il y a de nombreux exemples d’inscriptions rajoutées sur d’anciens supports». Christopher Rollston, professeur à l’université américaine George Washington, a souligné que l’on pouvait facilement acquérir sur internet d’anciens papyrus et y ajouter une inscription.

20 Minutes

La chef de la politique étrangère de l’UE : «Les appels au boycott d’Israël font partie de la liberté d’expression»

Le Haut Représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, a affirmé que les appels au boycott d’Israël relèvent de la liberté d’expression.

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« L’UE défend la liberté d’expression et d’association, conformément à la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne, qui s’applique aux Etats membres de l’UE, y compris en ce qui concerne les actions BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions) menées sur ce territoire », a déclaré la diplomate en réponse à une question écrite d’eurodéputés.

« L’UE rejette les tentatives de la campagne BDS pour isoler Israël et est opposée à tout boycott d’Israël », a-t-elle toutefois cru bon de nuancer.

Une lettre signée par plus de 30 eurodéputés avait appelé Fédérica Mogherini à prendre des dispositions pour assurer la liberté d’expression du mouvement antisémite BDS.

Le Monde Juif

Colonisation : israël valide la construction de 1 600 logements dans le plateau du Golan occupé

Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’une série de projets de constructions destinés à pallier la pénurie de logements en Israël.

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Le ministère des Finances a déclaré avoir approuvé un projet de construction à Katzrin, dans le plateau du Golan, visant à créer 1 600 nouveaux logements

Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’une série de projets de constructions destinés à pallier la pénurie de logements en Israël.

Mais cette approbation est susceptible de déclencher des critiques de la part de la communauté internationale, pour qui le plateau du Golan est un territoire occupé.

Israël a capturé le Golan des mains de la Syrie en 1967, et l’a annexé en 1981. Cette action n’a pas été reconnue par la communauté internationale.

TTOI

Reconnaissance de l’Esplanade des Mosquées par l’UNESCO : les juifs de France et des élus manifestent à Paris

Le CRIF et le Consistoire protestent devant le Quai d’Orsay après l’absence d’opposition de la France aux 2 résolutions votées en octobre sur la reconnaissance des lieux saints de Jerusalem sous occupation israélienne.

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Le CRIF, exceptionnellement rejoint par le Consistoire, organise une manifestation de protestions jeudi en face du Quai d’Orsay à 18h (heure française) en réaction au vote de deux résolutions sur Jérusalem ce mois-ci par des commissions de la branche culturelle des Nations unies.

La France fait partie des 26 pays qui se sont abstenus pendant le vote de la première résolution, qui a été présentée par les Palestiniens et acceptée le 13 octobre.

 

 

 

 

Time Of Israel

115 Britanniques défenseurs des droits des palestiniens interdits d’entrer en Palestine par l’occupation israélienne

Pas moins de 115 Britanniques, notamment des universitaires, ont été interdits d’entrer en Palestine, par les forces de l’occupation israélienne, depuis le début de l’année 2016, juste parce qu’ils sont défenseurs des droits des palestiniens, a rapporté lundi le quotidien The Independent

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Les forces de l’occupation israéliennes ont refusé l’accès aux territoires palestiniens occupés à 115 citoyens britanniques, militants pro-palestiniens, en 2016, une mesure qui a soulevé « l’inquiétude » des avocats quant à l’utilisation
« discriminatoire » des lois sur l’immigration contre les militants pro-palestiniens, a souligné le quotidien.

L’Université de Londres des études orientales et africaines (SOAS) a condamné une « violation arbitraire de la liberté académique », après qu’un de ses conférenciers, Adam Hanieh, s’est vu refoulé à son arrivée à l’aéroport international se trouvant sur les territoires palestiniens Occupés, la mi octobre en cours.

Maitre de conférences en études du développement, il devait animer trois conférences à l’Université de Birzeit en Cisjordanie, mais il « avait été placé dans un centre de détention pendant toute la nuit», avant d’être renvoyé à
Londres le lendemain matin. Les forces de l’occupation israéliennes lui ont notifié une interdiction de 10 ans d’entrée en Palestine.

Citée par le journal, l’avocate des droits de l’Homme, Emily Schaeffer Omer-Man, qui représente les étrangers interdits d’accès en Palestine a confirmé que la « discrimination » cible les étrangers d’origines arabes, ou tout simplement
les étrangers qui viennent en Cisjordanie pour un travail humanitaire.

Elle explique que dans la tête des contrôleurs aux frontières des territoires palestiniens occupés, ces visiteurs « portent un drapeau ».

Il est souligné que les autorités frontalières israéliennes peuvent exiger des voyageurs étrangers de signer un engagement de ne pas entrer dans les territoires palestiniens sans autorisation.

Il est même possible qu’ils demandent l’accès aux comptes personnels sur les réseaux sociaux, comme condition d’entrée, notamment pour les palestiniens d’origine, afin de pouvoir vérifier la liste d’amis, et même les messages postés.

Ceux qui sont autorisés à entrer en « Israël » sont interrogés à nouveau au moment de leur départ et subissent une fouille de leurs bagages, et parfois même, une inspection de leurs ordinateur, téléphone portable et appareil photo.

Les informations recueillies peuvent être un motif d »un futur refus d’accès.

Les partisans de la campagne internationale, Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS), contre les forces de l’occupation israélienne, sont ciblés en premier lieu, par ces mesures.

« Tout cela vise à intimider les gens et les décourager de venir s’ils ont été actifs dans des manifestations non-violentes », a déclaré Mme Schaeffer Omer-Man.

L’avocate affirme que « les choix politiques seuls ne constituent pas des motifs suffisants » pour protéger les frontières. Elle a cité des cas où les étrangers qui ont rejoint les manifestations pro-palestiniennes, soutenu le mouvement BDS sur les médias sociaux ou critiqué les forces de l’occupation israélienne chez eux ou ailleurs, se sont vu refuser
l’entrée aux territoires palestiniens occupés.

The Independent a recueilli les témoignages de plusieurs britanniques, ayant été « détenus pendant plusieurs heures »aux frontières, et à qui on avait refusé l »accès aux territoires palestiniens occupés, en raison de leurs activités
pro-palestiniennes.

Dernièrement, lors d »une séance parlementaire le ministre chargé du nord Afrique et du Moyen-Orient Tobias Ellwood, avait confirmé que 50 britanniques avaient été refoulés de l’aéroport « Ben Gourion », sans aucun motif.

Huff Post

Facebook censurerait des comptes Palestiniens à la demande d’israël

Suite à une rencontre entre Facebook et israel  le mois dernier, de nombreux comptes de militants palestiniens auraient été supprimés par le géant américain. Les associations palestiniennes dénoncent une censure ciblée.

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L’association de défense des droits des Palestiniens MADA vient de publier un rapport dans lequel elle affirme que la société Facebook, suite à sa rencontre en septembre dernier avec différents ministres israéliens, aurait décidé de surveiller les comptes de ses utilisateurs palestiniens.

La rencontre en question, qui aurait permis des «discussions fructueuses» entre les deux parties selon les autorités israéliennes, aurait eu pour objectif «la prévention des incitations à la violence», dans un contexte de recrudescence des tensions entre la Palestine et Israël. Cependant, l’association MADA soupçonne Israël de vouloir «empêcher la voix [des Palestiniens] d’atteindre le monde».

Cette analyse est également celle du Palestinian Information Centre, un collectif militant qui a fait état, cette semaine, d’une dizaine de fermetures de comptes parmi ses administrateurs. Les pages Facebook concernées, en anglais ou en arabe, totalisaient environ deux millions d’abonnés. Cette décision a eu lieu «sans qu’aucune explication ne soit fournie» de la part de Facebook a affirmé un responsable du collectif au journal The Independent.

En 2015, une étude soulignait que 96% des Palestiniens utilisaient Facebook pour suivre l’actualité : selon l’association MADA, ce chiffre témoignerait de l’importance des réseaux sociaux pour les Palestiniens et de l’intérêt stratégique pour Israël d’entraver les échanges sur ces plateformes.

La même association souligne que, depuis deux ans, plus de 60 journalistes palestiniens et 9 journalistes israéliens ont été poursuivis pour des publications qu’ils ont mises en ligne.

RT

Israël: le Likoud veut révoquer la citoyenneté du chef d’une ONG opposé à la colonisation

Le chef de la coalition parlementaire du gouvernement israélien de droite cherche à révoquer la citoyenneté du directeur d’une ONG israélienne de défense des droits de l’Homme qui a exprimé aux Nations unies son opposition aux colonies.

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Le député David Bitan, membre du Likoud, le parti du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a déclaré vendredi soir à la chaîne 2 de télévision israélienne qu’il « examinait la possibilité légale » de révoquer la citoyenneté israélienne de Hagai El-Ad, directeur de l’ONG B’Tselem. Selon les analystes, l’initiative de David Bitan n’a que très peu de chance de se concrétiser car la loi ne permet de révoquer la nationalité que dans des cas avérés de « terrorisme, trahison ou espionnage ».

Hagai El-Ad avait participé en fin de semaine dernière à une réunion du Conseil de sécurité de l’Onu sur les colonies.
Il avait dénoncé 49 ans d’une « injustice, en l’occurrence l’occupation de la Palestine et le contrôle israélien des vies palestiniennes à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est ».
« Je vous implore aujourd’hui d’agir », avait-il lancé à l’assemblée.

Dans un message sur Facebook, M. Netanyahu avait alors estimé que l’appel de M. El-Ad était « une action contre Israël », accusant B’Tselem de chercher à obtenir, via la « contrainte internationale », ce qu’il a « échoué à obtenir via des élections démocratiques en Israël ». David Bitan a quant à lui déclaré que l’appel de M. El-Ad « constitue un flagrant abus de confiance d’un citoyen israélien à l’encontre de l’Etat et qu’il devrait en conséquence se trouver une autre nationalité ».

B’Tselem « ne se laissera pas intimider », a répliqué sur Twitter Hagai El-Ad.
« Depuis près de 50 ans, les Palestiniens n’ont pas de nationalité ou de droits. Aujourd’hui, le chef de la coalition de Netanyahu veut révoquer ma citoyenneté parce que j’ai parlé contre l’occupation devant le Conseil de sécurité de l’ONU », a-t-il écrit.

Zehava Galon, chef de file du parti de gauche Meretz opposé à la colonisation, a souligné sur Twitter que même si David Bitan cherchait avant tout à « obtenir des gains politiques sur le dos de B’Tselem », ses propos étaient « très dangereux ».

L’Orient Le Jour

Le conseil municipal d’Ivry sur Seine vote pour le boycott des produits israéliens

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Communiqué du Collectif  » Ivryens pour la Palestine »:

Le conseil municipal d’Ivry sur Seine a adopté le 20 octobre 2016 un vœu appelant au boycott des produits israéliens. C’est une première en France et une étape importante qu’il faudra renforcer.

Notre combat contre le système colonial d’Israël doit se poursuivre jusqu’à son abolition. Restons mobilisés et déterminés à soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour ses droits : pour la levée du blocus de Gaza, la libération des prisonniers, le droit au retour des réfugiés sur leurs terres, la fin de l’occupation et de la colonisation et l’instauration d’un seul Etat indépendant avec Jérusalem pour capitale – sur la terre historique de la Palestine – de la mer au Jourdain. Justice, Dignité et Liberté pour le peuple palestinien. »

Oumma

Cisjordanie occupée : un palestinien de 15 ans abattu par Tsahal

Tsahal a abattu jeudi un Palestinien qui lançait des pierres sur une patrouille dans le secteur de Beit Ummar, dans le sud de la Cisjordanie occupée.

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Le ministère palestinien de la Santé a identifié le palestinien tué sous le nom de Khaled Bahar, 15 ans.

Les Territoires palestiniens, Jérusalem et Israël sont en proie à des violences qui ont coûté la vie à 235 Palestiniens, 36 Israéliens, deux Américains, un Erythréen et un Soudanais depuis le 1er octobre 2015, selon un décompte de l’AFP.

 

L’Orient Le Jour

L’ONU se penche sur la politique d’occupation d’Israël

Le gouvernement de Nétanyahou s’inquiète d’une possible résolution du Conseil de sécurité qui ordonnerait l’arrêt de la colonisation ou l’évacuation des Territoires occupés.

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«L’ennemi intérieur». C’est ainsi que les dirigeants de l’Etat hébreu qualifient l’organisation israélienne de défense des droits de l’homme B’Tselem et le mouvement La paix maintenant après que leurs responsables ont accepté de témoigner devant le Conseil de sécurité de l’ONU à l’occasion d’une réunion organisée vendredi soir sur la situation dans les Territoires palestiniens occupés depuis juin 1967.

Benyamin Nétanyahou et ses principaux ministres visent spécialement Hagaï el-Ad, le secrétaire général de B’Tselem, qu’ils présentent comme un «menteur» et un «traître». Parce qu’il a évoqué les arrestations arbitraires, les destructions de maison et les obstacles à la libre circulation de la population locale ? Surtout parce qu’il a appelé le Conseil de sécurité «à agir concrètement pour arrêter l’occupation».

Mesure discriminatoire

Furieux, Nétanyahou et les partis de la majorité veulent d’ailleurs punir B’Tselem. Ils promettent de voter une loi interdisant aux volontaires du service national – un substitut au service militaire armé – de travailler pour l’ONG. Plusieurs députés de la majorité annoncent également un texte supprimant l’exemption fiscale pour les dons accordés à cette organisation.

Une mesure discriminatoire supplémentaire pour B’Tselem, qui est déjà, avec une quinzaine d’autres ONG également classées à gauche, obligée par la loi de signaler sur chacun de ses courriers et publications qu’elle est «financée par des gouvernements étrangers».

La virulence de la réaction de Nétanyahou aux propos d’El-Ad en dit long sur ses inquiétudes. Car lui et ses principaux ministres redoutent vraiment de voir, dans les prochaines semaines, le Conseil de sécurité voter une résolution ordonnant l’arrêt de la colonisation ou l’évacuation des Territoires occupés. Un texte qui aurait force exécutoire et auquel les Etats-Unis n’auraient pas, pour une fois, opposé leur véto.

Un texte musclé

La nervosité israélienne est d’autant plus palpable que la veille de l’intervention d’El-Ad, le conseil exécutif de l’Unesco, la branche culturelle de l’ONU, a adopté un projet de résolution présentant l’Etat hébreu comme une «puissance occupante» à Jérusalem. Un texte musclé qui dénonce également la limitation de l’accès des musulmans au Haram al-Sharif, l’esplanade des Mosquées. Certes, ce projet de résolution porté par la Palestine et plusieurs pays arabes affirme l’importance de la ville pour les trois religions monothéistes. Mais il n’emploie que le nom arabe des différents lieux saints. Ce qui revient, aux yeux d’Israël, à «nier le lien historique entre le peuple juif, le mont du Temple [sur lequel est bâtie l’esplanade des mosquées], ainsi que le mur des Lamentations».

Qualifiant ce texte de «révisionniste parce qu’il équivaudrait à nier le lien de la Chine avec la grande muraille et de l’Egypte avec les pyramides», Nétanyahou a donc annoncé vendredi que son pays coupait immédiatement les ponts avec l’Unesco. En théorie, le projet de résolution devrait être adopté mardi à l’occasion d’une séance plénière de l’Unesco. Mais tout porte à croire que ce ne sera pas le cas. Michael Worbs, le président du Conseil exécutif de l’organisation, plaide d’ailleurs en faveur du report du scrutin au printemps prochain «afin de donner une chance au dialogue».

Libe

La police des banlieues de France sera-t-elle confiée à Israël ?

Une commission d’enquête du Parlement français le proclame (avec politesse) : la France est incapable de se défendre contre le terrorisme ! La nouvelle est rude pour Hollande et Valls qui, les cadavres chauds et gisants encore au sol, se précipitent pour féliciter l’action des services de renseignement et de police, (même si cette corporation vote à plus de 50% pour l’extrême droite)

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On découvre un peu tardivement que, le 13 novembre 2015 devant le Bataclan à Paris, au moment de l’attaque de ce music-hall parisien par Daech, se tenait une escouade de militaires mobilisés dans l’opération « Sentinelle ». Et les bidasses n’ont pas moufeté. Puis c’est le général de Villiers, le chef d’Etat-major des Armées qui s’en vient cracher dans la soupe : « Ce n’est pas avec des avions et des bombes que nous allons éradiquer le terrorisme ». Et je m’étonne que ce soldat, qui dort au chaud et dans des draps de soie, ne soit pas immédiatement traduit devant le « falot », le tribunal militaire pour collusion avec l’ennemi…

Résumons : de Paris à Raqqa, Kidal ou Syrte, la guerre « antiterroriste » de François Hollande se passe très mal. Et cet échec entraine dans les médias un désir de sous-traitance qui étonne : « puisque nous ne sommes pas capables de lutter contre le terrorisme, faisons appel à Israël ».

Je n’invente rien, la souveraineté mise en berne, ce sont Netanyahou et le fasciste Liberman qui doivent venir à notre secours. Le 17 septembre, les yeux un peu étonnés, avons pu voir sur BFM-TV (propriété de l’israélo-français Patrick Drahi), un reportage nous expliquant comment adopter la stratégie de « Bibi » pour mater les terroristes français. Pas un mot pour dire qu’Israël occupe et martyrise un peuple dans le plus grand mépris de l’histoire et du droit international. Pas une syllabe pour rappeler les multiples et vaines condamnations de la politique de ce pays par l’ONU. Non, Tel-Aviv est la société de « sécurité » mondiale, le modèle du jour.

Éric Zemmour, le raciste de service, vient dans un dernier opus célébré par la « presse » en renfort de cette solution forgée en Terre Sainte : il nous révèle que l’armée française et Israël ont un plan commun pour venir à bout de ces mauvaises gens qui prospèrent dans nos « quartiers ». Des chars Merkava à Saint Denis ? Ça aura de la gueule et fera de jolies photos. Dommage que Bigeard, Aussaresses et Massu soient morts, et que Le Pen soit un brin (je dis bien « brin ») usé.

Crétin emblématique, porte étendard de ces magistrats « antiterroristes » devenus cinglés à l’usage, voici que depuis Lille où il siège maintenant, le juge frustré Trévidic fait aussi appel à Israël…

Disons que le petit « Etat sûr de lui et dominateur » nous doit bien cela. Mitterrand et son ami Mollet n’ont-ils pas, jadis, fait cadeau de la bombe atomique tricolore au peuple de David, alors ennemi juré du FLN algérien.

Je veux bien qu’Hollande se lance dans un marché qui semble incontournable. Mais je demande l’application de la procédure règlementaire : celle de l’appel d’offres. Je signale ainsi que, même s’ils vont parfois un peu loin, les soldats de Daech sont assez efficaces pour ramener au calme (le plus souvent celui des cimetières), des Chrétiens qui gênent, des Yazidis, des Kurdes, des Chiites. Voilà une sous-traitance qui aurait de la gueule : l’Etat Islamique pour pacifier les banlieues.

Un rêve de qatari ou de saoudien. Ce qui me surprend c’est que personne n’ose évoquer l’action de pionniers en matière de lutte anti-terroriste. Je veux parler de l’Algérie. Voilà un pays que l’on a laissé seul pendant près de 15 années face à al-Qaïda, l’Etat Islamique ou autre engeance. Non seulement seul mais couvert de boue. Ceux qui se battaient contre les barbus verts, journalistes, syndicalistes, médecins, professeurs et militaires, voyaient leur combat –et leur mort- mis en doute. Des intellectuels français, sous les applaudissements de Mitterrand qui voyait là une revanche contre sa guerre perdue en Algérie, ont osé inventer le « qui tue qui ? » Engagés dans une fausse guerre, les généraux algériens massacraient leurs citoyens dans l’unique but de masquer leur volonté de pouvoir. Honte à ces collabos du djihad, ceux du « Qui tue qui ? ».

Dans une France en état de siège et de doute, ce n’est pas un hasard si, par de bons réseaux, on nous sert aujourd’hui la « solution » israélienne sur un plateau (pas celui du Golan toujours illégalement occupé). C’est le moyen d’oublier la colonisation, les tortures, les crimes de guerre et le BDS qui sont la ligne politique de Netanyahou. Un pays qui aiderait la France, « fille ainée de l’Eglise », se verrait immédiatement lavé de tout péché.

Oumma

Vote de l’Unesco sur Jérusalem : quand l’occupant endosse l’habit de la victime

Le vote par l’Unesco de nouvelles décisions sur le patrimoine palestinien provoque les protestations outrées d’Israël qui se dit victime de négationnisme et annonce son retrait de cet organe de l’ONU. 

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La raison ? La première de ces décisions nierait tout lien entre Jérusalem-Est et le judaïsme en utilisant exclusivement des « dénominations musulmanes ». Lecture spécieuse d’un texte qui a le défaut majeur de ne pas accepter les faits accomplis sur le terrain par Israël, puissance occupante, mais affirme d’emblée « l’importance de la Vieille Ville de Jérusalem et de ses remparts pour les trois religions monothéistes ». Quant aux « termes musulmans », ce sont les termes arabes utilisés par les Jérusalémites, qu’ils soient musulmans ou chrétiens pour désigner les « lieux saints », même si dans leur volonté de rectification du vocabulaire, les Israéliens se refusent à les utiliser en arabe.

Ce texte a surtout l’immense défaut de recenser la liste des faits accomplis par l’administration israélienne pour mettre en cause le statu quo sur l’esplanade des mosquées et le caractère palestinien de Jérusalem Est. L’autre texte plus global, pointe précisément les conséquences de l’occupation sur les terres arabes occupées de Palestine et du Golan du point de vue éducatif et culturel.

La « colère » des dirigeants israéliens traduit donc simplement le fait qu’il leur faut absolument masquer la politique de colonisation et de nettoyage ethnique en cours à Jérusalem. Ils ne supportent pas de se voir rappeler le droit… et que l’annexion de Jérusalem-Est est nulle et non avenue selon les termes de la résolution 478 du Conseil de sécurité.

Il est par contre inquiétant de voir de grands pays européens s’opposer à ces décisions, et la France se réfugier dans l’abstention alors que certaines de ses entreprises sont directement impliquées dans des infrastructures de transport au service de la colonisation.

Cela a de quoi sérieusement interroger sur le contenu de ses prochaines initiatives diplomatiques.

Saphir News

Gaza : un enfant palestinien de 10 ans abattu par Tsahal

Un enfant palestinien de 10 ans a été tué mercredi le long de la frontière entre la bande de Gaza et Israël, a-t-on annoncé de sources palestiniennes, tandis que l’armée israélienne a démenti tout échange de tirs dans le secteur.

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Ashraf al-Qudra, porte-parole du ministère de la Santé du Hamas dans la bande de Gaza, a affirmé que l’enfant avait été tué par des soldats israéliens qui ont tiré dans le secteur de Khan Younes, dans le sud-est de la bande de Gaza.

« Abdullah al-Naseef, dix ans, a été tué par des tirs de l’occupant israélienprès de sa maison située dans la municipalité de Qarara près de Khan Younes », a affirmé le porte-parole.

Ouest France

Israël: un ministre pour l’amnistie du «soldat» franco-israélien qui a exécuté un Palestinien

Jérusalem – Le ministre israélien de l’Education Naftali Bennett s’est déclaré dimanche en faveur de l’amnistie d’un soldat israélien qui exécuté un Palestinien à terre à Hébron en Cisjordanie occupée.

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Ce soldat franco-israélien, Elor Azaria, est actuellement jugé par un tribunal militaire, sous l’accusation d’avoir achevé en mars d’une balle dans la tête Abdel Fattah al-Sharif alors que ce dernier gisait à terre, grièvement blessé et ne posant apparemment plus aucun danger.

La date du verdict n’a pas été fixée alors que le sort d’Elor Azaria divise profondément l’opinion israélienne entre ceux qui le défendent et ceux qui estiment qu’il doit rendre des comptes.

« Il ne faut pas que ce soldat passe une seule journée en prison. S’il est condamné, il doit immédiatement bénéficié d’une amnistie« , a affirmé à la radio militaire Naftali Bennett également chef du Foyer juif, un parti religieux nationaliste.

L’Express

Une journaliste arabe contrainte d’ôter son soutien-gorge pour couvrir la réunion d’un ministre israélien

Une journaliste arabe israélienne a dû enlever son soutien-gorge pour pouvoir couvrir la réunion hebdomadaire du cabinet.

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L’Association de la presse étrangère de Jérusalem (FPA), a publié une condamnation cinglante du bureau du Premier ministre après qu’il a été demandé à une journaliste arabe israélienne d’enlever son soutien-gorge pendant une fouille corporelle complète pour pouvoir entrer dans la réunion hebdomadaire du cabinet mardi matin.

« C’est le dernier exemple d’une longue série de vérifications corporelles intrusives et inappropriées contre des journalistes arabes israéliens par l’équipe de sécurité du Premier ministre », a déclaré la FPA dans ce communiqué.

« L’Association de la presse étrangère condamne cet acte de profilage racial, qui va non seulement à l’encontre des idéaux démocratiques d’Israël, mais fait une parodie du processus d’accréditation et soulève de profondes questions sur les affirmations répétées du Premier ministre, selon lesquelles il serait engagé envers l’égalité pour tous les citoyens d’Israël », a déclaré la FPA.

La FPA demande des excuses et un arrêt immédiat de ces pratiques

TTOI

Un ministre israélien : «nous devons donner nos vies pour étendre israël en annexant la Cisjordanie»

Le ministre israélien de l’Education, leader du parti de droite conservateur Habayit Hayehudi (le Foyer juif), Naftali Bennet, a déclaré jeudi « nous devons donner nos vies » pour étendre la souveraineté d’Israël en Cisjordanie, rapporte le Haaretz.

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Bennett a prononcé un discours engagé lors d’une conférence à Jérusalem donnée en mémoire de Hanan Porat, personnage fort des implantations israéliennes.

Bennett a exhorté l’annexion de la Cisjordanie un jour après que des responsables américains ont fustigé Israël pour l’adoption du nouveau plan de construction de 300 logements en Cisjordanie dans l’implantation de Shiloh, en compensation de la démolition de celle d’Amona.

« En ce qui concerne la Terre d’Israël, nous devons passer des positions à l’action », a affirmé Bennett.

Pour le ministre, l’une des priorités du pays est de « réaliser le rêve que la Judée-Samarie fasse partie de la souveraineté de l’Etat d’Israël ».

« Nous devons agir aujourd’hui et donner nos vies (…) Comme l’a dit Hanan, nous n’avons pas le droit de diviser cette terre » s’est insurgé Bennett.

« Ni avec des mots, ni avec des actions, ni avec un cautionnement silencieux, ni avec des excuses discrètes. Ni avec des politiciens et ni avec des juristes », a-t-il rajouté.

« Le chemin des concessions, le chemin de la division a échoué », a dénoncé le ministre.

Le leader du parti de droite Habayit Haheyudi a par la suite visé plus spécifiquement les partis de gauche pour avoir déposé des pétitions à la Cour Suprême, réclamant l’éviction des avant-postes construits en Cisjordanie.

Il accuse ces responsables d’avoir recourt à des mesures légales pour court-circuiter la volonté du peuple.

« Ceux qui ne voient pas la colonisation en Terre d’Israël avec bienveillance ont abandonnés l’âme du peuple d’Israël », a déploré Bennett.

Le ministre a poursuivi son discours en promettant « solennellement » une « régularisation stratégique » de la colonisation.

La parlementaire de l’Union Sioniste, Tzipi Livni, a quant à elle, vivement critiqué les propos de Bennett jeudi.

« Le rêve de Bennett et de la minorité qu’il représente est le cauchemar d’Israël et de tout le peuple israélien: un état avec une majorité arabe et un conflit violent en continu ».

« Nous devons tous combattre ce cauchemar (…) Tous les masques sont finalement tombés », a commenté Livni.

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